La reconversion, la vie d`après des sportifs
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La reconversion, la vie d`après des sportifs
Sports Omnisports La reconversion, la vie d’après des sportifs Basket-b Vingt-tr Que faire après sa carrière sportive ? La question de la reconversion se pose après des années sur les terrains ou dans les salles. Certains rebondissent avec brio et humilité. N3M. L’arr dans la vic Quoi faire après ? C’est l’une des questions que de nombreux champions qui ont consacré une partie leur vie à leur sport se posent quand l’heure de raccrocher a sonné. Dans leur langage, cette vie d’après porte un nom : la reconversion. Beaucoup, en raison de leur palmarès et leur crédibilité sportive, peuvent se permettre un changement dans la continuité. Et rester ainsi dans leurs univers sportifs. Le basketteur Aymeric Jeanneau, formé à Saint-Fulgent, est le manager général du développement de Strasbourg, son dernier club, depuis avril 2014. « J’ai un rapport particulier avec ce club et ses dirigeants. » Pour son président, Martial Bellon, cette reconversion sonne comme une évidence : « On m’avait dit à l’époque où il avait signé son contrat, en 2010, qu’il était un garçon remarquable sur et en dehors du terrain. J’ai toujours eu la conviction qu’il pourrait être utile dans le processus de professionnalisation de la SIG. J’avais évoqué avec lui la perspective de son après-carrière au sein du club. » Dans le sport, mais pas uniquement… Kevin Hautcoeur, l’athlète yonnais champion de France de 800 m, est, lui, devenu agent sportif. Avec l’ancien footballeur Olivier Thomas (exFC Nantes notamment). « En 2012, en côtoyant les sportifs de l’Insep, raconte-t-il, je voulais déjà m’occuper des sportifs. Les accompagner dans tous les domaines : sportif, médical et gestion de patrimoine par exemple. Ma culture sportive est un atout. Et mon expérience humaine de mon sport constitue un bagage. » Stéphane Traineau, l’ancien judoka de Mortagne-sur-Sèvre, champion du monde en 1991 et double médaillé olympique, ne s’est pas non plus éloigné du domaine du sport. Ancien professeur d’EPS, il fut aussi directeur des équipes de France à la Fédération (2001-2005) et gère Ouest-France Décryptage Kévin Hautcoeur (photo du haut, 1er à partir de la droite) est aujourd’hui agent sportif (ici avec le Luçonnais Thomas Delanoë). L’ancien judoka Stéphane Traineau (en bas à droite) dirige deux sociétés aux activités parfois liées avec le sport. Aymeric Jeanneau (en bas au centre) a intégré la cellule management du club de Strasbourg. Pauline Soullard (en bas à gauche) a arrêté sa carrière de volleyeuse l’été dernier. Et cherche un emploi… aujourd’hui une agence de communication et de marketing sportif (Carré final), qu’il a créée en 2002. Avant de fonder, il y a deux ans, kimSport Academy, une société de coaching et d’accompagnement. « L’après-judo, j’y ai toujours pensé, raconte-t-il. En poursuivant mes études (Ndlr, Master de Sport, management et stratégies d’entreprises et une thèse sur l’intelligence économique et le sport). Rester dans le sport était une logique. Même si 75 % de mes clients aujourd’hui ne sont pas dans ce domaine. » Reste qu’il est aussi adjoint au maire de Villiers-sur-Marne, depuis mars 2014. En charge… des sports. Le motard challandais Thierry Béthys, triple vainqueur de l’Enduro du Touquet, et concurrent de 5 Dakar, dirige un atelier de préparation de motos et organise des stages de pilotage dans sa ville. « Mon épouse Barbara évoluait aussi dans le monde de la moto, dans la vente de vêtements spécialisés. J’ai eu l’opportunité de passer mon BE pour diriger des stages, puis celle d’ouvrir un magasin. Je « Dépression et alcool » pour Bénéteau Walter Bénéteau, 42 ans, retraité des pelotons depuis 2007, après sept saisons chez les professionnels (7 Tours de France) reconnaît avoir vécu trois années « très difficiles. Très longues. Avec une dépression et une addiction à l’alcool. Je n’étais pas préparé à l’après-vélo. Ce fut une rupture, un grand vide. Mais le vélo reste ma passion et ma deuxième famille. » Aujourd’hui installé à La Baule, père de Jade (15 ans) et Théo (4 ans), il se dit « un homme et un papa heureux. Quand j’ai assuré les relations publiques d’Europcar sur le Tour 2013 en qualité de chauffeur, le milieu du cyclisme m’a rouvert ses portes. Je crois que je peux être fier de ça.. » les ai saisies. Je ne suis plus pilote de compétition. » Mais il n’a pas quitté le milieu, ses deux fils Théo (17 ans) et Andy (14 ans) suivant les traces de papa en moto-cross… Pour d’autres, la vie d’après s’avère souvent une autre compétition… L’exemple de Stéphane Guivarc’h, champion du monde de foot en 1998, aujourd’hui commercial dans la vente de piscines, est éloquent. Pauline Soullard, la volleyeuse vendéenne (Les Herbiers et AS Landaise) aux 45 sélections, retraitée des terrains depuis l’été dernier, se lance dans ce match à 29 ans. « La décision d’arrêter est une réflexion de 10 mois. J’ai un peu anticipé les choses en continuant mes études (BTS puis licence), mais stopper sans projet s’avère compliqué. Je ne regrette rien. Je recherche un emploi dans la région de Montpellier, dans le commerce. Et pas forcément dans le sport. » Raphaël BONAMY. De la Vendée au bout du monde… Deux médecins à La Roche-sur-Yon La triple championne olympique de cyclisme sur piste, Félicia Ballanger, travaille pour le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, à la direction de la Jeunesse et des Sports comme conseillère. La Vendéenne est chargée notamment du haut niveau, et de la lutte contre le dopage. Abdou Founini, après avoir évolué en D2 de football au FC Yonnais et à l’AEP Bourg dans les années 80, est aujourd’hui médecin généraliste au Bourg. Comme Jean-Yves Duteau, ancien sauteur en longueur et décathlonien (au FC Yonnais devenu l’AC La Roche), il y a 30 ans. Cyclisme Bryan Coquard : « La chance de notre vie ! » Championnats du monde sur piste. Saint-Quentin-en-Yvelines. En remportant l’Américaine avec Morgan Kneisky, le coureur d’Europcar, Bryan Coquard, a décroché sa première médaille d’or, chez les élites. Le Pays des du « 100 ». E a sorti un sac currence, c points inscri tal de son éq du meilleur s trois tirs prim se faire plais « J’ai été quipiers m balle. J’ai l du coach. Plus libéré prendre m rapporte l’ar Au final, le vu que du fe de paniers, (101-55). « C même si n autour des 9 (22-19), l’inté posé problè pé. Et les verses ont p ché prise », France de P mont. Les d leader aux T guinière son Mention s Beauséjour, son manque car peut-êtr Karaté Chanto Gros plan. C’est deve Sous l’impul miques, le K 200 licencié 32 ans, éduc vaille à l’inté et à l’éduca le milieu car Chantonnay de Fontenay avec Christo Le club du sur sa sœu ses podium sur le retou qui, a 25 an blessures e à son meill Jonathan G teneau qui, kata, se co niors, au niv Christophe se montrer f nationale en jeunes qui p minimes Ma Bahl, sacré Champions Herbiers, le confiance d Mais il ne fa