N` 85 - Version PDF : La dépêche du sud
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Contrat-Programme Régional Pour la relance du tourisme Secteur agricole d’export Tirer profit sur tous les plans Scènes scandaleuses Festival Founoun d’Agadir Séquestration de mineures Karima Skalli, la diva de la chanson limpide Lire page 6 Lire page 3 Lire page 10 Lire page 12 A vrai dire Eradiquer la violence Saoudi El Amalki l n’y a guère de place au terrorisme dans notre pays où la stabilité et la synergie de ces constituantes nationales et démocratiques enragent les ennemis réactionnaires et des lobbys opportunistes tant locaux qu’étrangers. La revendication des réformes dans notre pays se manifestait depuis déjà fort longtemps. Des résurrections encore plus virulentes ont émaillé l’histoire du pays, au moment où les émeutes constituaient un réel danger pour les manifestants. Aujourd’hui, grâce aux évolutions sensibles mises en place par les forces vives, les marges de liberté se sont élargies permettant ainsi le droit de manifester pour davantage d’égalité sociale et spatiale, de développement équilibré, de dignité…, en face de ceux qui n’arrêtent jamais de défendre leurs intérêts personnels et ne voudront en aucun cas l’approfondissement de la démocratie, incompatible avec leurs agissements frauduleux. La situation politique, socioéconomique et culturelle de ces contrées, nécessite en effet, une vaste mobilisation pour l’amélioration des conditions de vie, à travers des approches de concertation et d’unicité de visions et d’efforts. La problématique du Sahara marocain et des contraintes de développement tournent très nettement en faveur de notre camp, à travers la justesse de la proposition relative à l’autonomie sous la souveraineté marocaine et la pertinence de l’amorce imminente de la régionalisation avancée. Cependant, il est bien évident qu’au regard des attitudes belliqueuse des ennemis de notre intégrité nationale, la vigilance devra être de mise et la mobilisation de toutes forces actives de la nation est censée être pleine et sans relâche en vue de poursuivre les réformes multidimensionnelle, toute en fortifiant les fronts intérieurs de notre pays. Ces mesures majeures consistent donc à renforcer les rangs et éviter toutes les dissensions préjudiciables. Le Maroc est bel et bien sur ses terres, dans le sud, mais, il est loisible de demeurer vigilant et attentif. I Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine L’Association Amana Intervenir dans plusieurs domaines pour un meilleur rendement Lire page 16 N° 85 De 24 au 30 mai 2013 Dépôt légal: 64/94 4 Dhs Région Souss Massa Drâa Potentiel et enjeux Lire Page 9 Tata, un bon bout du monde délaissé Lire page 16 Vie politique www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 2 Vie politique Les enjeux de la nouvelle Constitution N otre pays se dote d’une Constitution de haut niveau. Son architecture a fait l’objet d’une large concertation parmi toutes les constituantes de la société. Une première dans les annales de la vie politique nationale ! Le Maroc a donc franchi une phase inédite dans son histoire contemporaine. Celle de réviser son document suprême avec synergie et sérénité, au moment où le torchon brûle dans nombre de nations arabes, au cœur du fer et du sang. Moult questions dont l’entame et le traitement paraissaient relever, dans un passé récent, de la complexité voire de la chimère sont désormais décortiquées et placées solennellement sur la scène du débat. Aujourd’hui, on ne peut qu’être fier de cette mutation profonde qui introduit la nation dans la cour des grands. Certes, les réformes multiformes qui se sont succédées, depuis la dernière décennie du millénaire écoulé, avec des hauts et des bas, ont logiquement balisé le chemin de la grande performance dont les déclics atomiseurs ont été enclenché précipitamment avec les mouvements des jeunes ayant rallié les revendications incessantes des forces démocratiques pour l’instauration des principes de la dignité, la justice sociale, de la solidarité… Maintenant que la Constitution se taille un cachet des plus novateurs, il n’en demeure, en fin de compte, qu’un document sans aucun sens si on ne s’ingénie pas à en faire une âme vivante dont les multiples fibres entrent en vigueur avec rigueur, sans faille ni complaisance. Le premier test de la volonté de transformer les écrits en actes tangibles. Si la constitution a changé on se demande si les mentalités rétrogrades changeront ou les obligera-t-on à le faire ? Ce sont là les questions qui se posent avec beaucoup d’acuité, si l’on sait que les expériences précédentes ont foncièrement asphyxié le champ politique national. C’est cela le plus beau feed back qu’on puisse donner à une si fabuleuse acquisition constitutionnelle et la plus cuisante raclée qu’on soit amené à administrer aux faussaires de la démocratie et aux fossoyeurs de l’éclosion. S.E Réaménagement du territoire Rompre avec les manies néfastes Directeur de la publication Abdellah Tidrarine L e Schéma Directeur d’Aménagement urbain de l’Agglomération du Grand Agadir (SDAU) a été l’objet, récemment, d’un profond débat Pouvoirs et administrations publics, services extérieurs concernés, élus et presse nationale avaient assisté à ce rassemblement visant la concertation et la mise en place d’un canevas global d’orientation urbanistique du Souss. Tout le monde était conviée à faire de son mieux pour enfanter cette mouture susceptible de maîtriser et fluidifier une agglomération de plus en plus galopanteIl est donc question de la mise en œuvre d’un support de planification de l’agglomération du Grand Agadir et son environnement de nature à assurer l’harmonie et l’équilibre de l’évolution spatiale de cette région en pleine expansion. Cette ébauche renfermait 19 communes dont 16 urbaines et rurales appartenant aux préfectures d’Agadir Ida Outanane et Inezgane Ait Melloul, ainsi que la province Rédacteur en chef Saoudi El Amalki Secrétaire de la rédaction Amina Belkay Rédaction Maryem Lasri Photographe/Maquettiste PAO Hassan Kharraz Département Commercial 05 28 84 58 24 de Chtouka Ait Baha, soit une superficie de 2200 km2, englobant 28% de la population rurale, 60% urbaine et 60% de la base économique au niveau de la région SMD. Elle comprend la méthodologie adoptée pour la mise en application d’ un outil et une plate-forme an vue d’un développement socio-économique de l’agglomération du Grand Agadir, en termes de choix qu’exige la réalisation de l’expansion cohérente et la détermination des zones agraires, forestières, résidentiels, les zones industrielles, touristiques et commerciales, les zones des principaux espaces verts, les grands travaux infrastructurels au niveau des routes, des structures éducatives, sanitaires, sportives…, en plus des réseaux d’assainissement et les lieux de déversement des eaux usées. Ce plan d’envergure permettrait alors d’orienter l’aménagement urbanistique, d’asseoir la cohérence des actions d’aménagement de tous les intervenants et de programme à bon escient les investissements publics à court et moyen terme. Cette étude répondrait pareillement à des mutations économiques et sociales que subissent le Grand Agadir et les zones avoisinantes et contrôlerait la cadence accélérée du mouvement urbanistique afin de le diriger vers le bon parcours et de rééquilibrer les espaces urbain et rural. S.E Dossier de presse Dépôt légal ISSN 73/92 64/94 2028/6554 Rédaction, publicité et administration 17, Bis Rue Sidi Ifni, Impasse Sbouya, Talborjt - Agadir Tél.: 05 28 84 58 24 / 05 28 82 84 66 Fax : 05 28 82 84 67 Courriel [email protected] Site Web www.ladepechedusud.com Edité par Agadir Média Impression : Ecoprint Distribution : Sapress Actualité www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 3 Contrat-Programme Régional L’école polytechnique Pour la relance du tourisme Signature d’un accord de double diplôme L e 17 Mai 2013, a connu le lancement officiel de la feuille de route territoriale de développement touristique à horizon 2020 par la signature du contrat programme régional en cours de matinée par le Ministre du Tourisme, Lahcen Hadad, le Wali de la Région SMD Mohamed Zellou, le Président du Conseil Régional SMD, Brahim Hafidi et le Président du Conseil Régional du Tourisme d’Agadir, Salaheddine Benhammane. De part sa grande superficie et les potentialités naturelles et culturelles dont elle dispose, la Région Souss Massa Drâa bénéficie d’un double positionnement touristique : « Souss Sahara Atlantique » et « Atlas et Vallées ». Cette situation géographique permettra de développer de nouveaux produits axés sur le balnéaire et l’écotourisme le tout couplé au culturel afin d’élargir et d’augmenter son potentiel de visiteurs et pouvoir accueillir environ 2.2 millions de touristes en fin d’enrichir ses coopérations et s’ouvrir encore plus sur l’international, un autre partenariat vient d’être signé par l’école polytechnique d’Agadir. Après plusieurs conventions d’échange avec des écoles internationales qui ont permis de concevoir des formations communes en doubles diplôme et d’établir des programmes d’échanges d’étudiants et professeurs. Dans cette même perspective, l’école polytechnique d’Agadir a signé le vendredi 17 mai un partenariat avec l’école Nationale Supérieure des mines de Nancy. Ainsi, l’école des mines de Nancy rejoint, par le biais de cet accord de double diplôme, le partenariat avec l’école Polytechnique d’Agadir déjà initié par l’ENSAIA et l’ENSEM, deux autres écoles d’ingénieurs appartenant autrefois à l’INPL et désormais à l’Université de Lorraine. En plus de l’échange et de l’accueil des étudiants, ce partenariat ambitionne également à développer le volet recherche. Dans le cadre de cet accord, trois étudiants ont été A 2020. Pour relever ce défi, 56 projets ont été arrêtés par les parties prenantes, visant le développement du produit au niveau de la Région avec une enveloppe budgétaire de 27,5 Milliards de Dh. Ce portefeuille se compose de 12 projets structurants (projets de dimensions importantes et à portée internationale) et de 44 projets complémentaires qui permettront d’enrichir et de densifier le tissu de l’offre touristique régionale. Aussi et afin d’atteindre les objectifs arrêtés, un programme de promotion et de commercialisation des deux territoires a été mis en place en sus d’un programme de formation et de renforcement des capacités afin de disposer des ressources humaines qualifiées dans le secteur. Les axes de gouvernance, de durabilité et de compétitivité avec l’émergence d’un tissu dynamique de PME /TPE ,dans la région, ne sont pas en reste dans ce contrat. Ainsi que les engagements financiers et fonciers nécessaires des partenaires pour la mise en œuvre de ce programme régionale. Avec la signature de ce contrat, le Conseil Régional Souss Massa Drâa s’est engagé avec un montant de 26,6 millions de Dh pour la réalisation de projets dans les territoires « Souss Sahara Atlantique » et « Atlas et Vallées ». S.E La colère des pharmaciens du sud Opération élective anti-démocratique Session ordinaire du Conseil Régional SMD à Tinghir L a grogne monte chez les membres de l’ordre du secteur d’officine dans le sud du royaume. Depuis le congrès régional, les pharmaciens montent au créneau. Ils estiment que l’élection de leur instance dirigeante est entachée d’anomalies, au niveau des élections des instances dirigeantes. Tout d’abord, ils prétendent que la majorité des électeurs n’a pas reçu de bulletin de vote, sans parler de ramassage de ces bulletins auprès des pharmaciens dont la crédibilité laisse à désirer. Ce procédé non démocratique favorise, en effet, la montée d’un conseil régional de l’ordre des pharmaciens (plus de (5000 membres), loin de refléter exactement la volonté des adhérents usurpés. D’autre sélectionnés afin de poursuivre leurs études à l’école des mines de Nancy, ce qui leurs permettra en plus d’un double diplôme, un développement personnel, une ouverture pédagogique et une acquisition d’une expérience international. A souligner que ce partenariat a été précurseur d’une partie du contenu de la feuille de route des gouvernements marocain et français pour la période 2013/2015 relative à la coopération franco-marocaine en matière d’enseignement supérieur. Avec une approche pédagogique transdisciplinaire et un bagage scientifique d’excellence, l’école des Mines de Nancy propose trois formations d’ingénieurs, la formation ingénieur civil des mines, la formation Ingénierie de la conception et la formation ingénieur en matériaux gestion de production. Projets de développement à 19 millions dhs L part, les plaignants considèrent que la tradition veut que, à la veille de chaque assise générale ou en cours, les congressistes prennent connaissance des rapports moral et financier afin qu’ils puissent émettre leurs suggestions et leurs observations. Face à toutes ces déficiences, les pharmaciens du sud ont observé, le 3 mai précédent, un sit-in protestataire devant le siège du conseil régio- nal de l’ordre du sud. Au cours de ce mouvement auquel a adhéré un flopée de professionnels du secteur, nombre de requêtes ont été brandies, notamment la dissolution pure et simple du conseil frauduleusement « élu », la création d’un certain nombre de conseils régionaux pour assurer la proximité et faciliter l’opération de vote d’une manière saine et démocratique, la restructuration de la ges- tion du secteur de façon à lui garantir la bonne gouvernance aussi bien au niveau des praticiens que des citoyens…Dans ce sens, le pharmaciens font déplorent que la loi 1976 régissant le secteur n’inclut pas les provinces du sud, ce qui présente un anachronisme qu’il va falloir réviser, en vue de pallier à cette lacune, surtout que le concept de la régionalisation est en passe de voir le jour. a province de Tinghir a abrité pour la première fois la session ordinaire du Conseil Régional Souss Massa Drâaa le Vendredi 10 Mai. L’événement a été une occasion pour étudier plusieurs projets. Il s’agit de l’examen et approbation du projet de modification budgétaire de la 1ème partie du budget du Conseil Régional, du projet de programmation de l’excédant de l’année budgétaire en cours, de l’accord avec les services de la sureté nationale et des rapports des Commissions permanentes du Conseil Régional. 19 millions dirhams ont été reprogrammé dans le cadre des projets relevant de la stratégie de développement régionale. Cette décision vient répondre aux recommandations du Comité sectoriel et du Conseil régional qui insistent à s’engager dans des projets prêts et prioritaires, qui relèvent de la stratégie de développement économique et sociale de la région. En ce qui concerne l’accord avec les services de la sureté nationale, il s’agit d’un projet de partenariat entre le Conseil de Souss et les services de la sureté nationale, un million de dirhams a été attribué pour soutenir cette institution pour acquérir les moyens de transport nécessaires pour faciliter la mission de sécurité qui lui est assignée. Actualité www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 Communication et information Portes ouvertes des examens du baccalauréat Un manque à gagner « La communication, la transparence et la crédibilité » L a ligue du Souss de football, en partenariat avec l’Association Marocaine de la Presse Sportive (AMPS) et le Hassania d’Agadir, avait tenu, il y a quelques temps, une conférence animée par Jean-Louis Morin, ancien journaliste de l’audiovisuel français et expert en la communication. Cette activité sportivo-médiatique à laquelle a assisté une flopée de dirigeants de club et de représentants de la presse nationale s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des acteurs sportifs sur l’importance que revêt la communication et l’information, à la veille de l’instauration du professionnalisme au Maroc. Tour à tour, le confrère Bouzit, président de l’AMPS section local, docteur Bizrane du HUSA et maître Ait Alla, ont mis en relief les objectifs et les visées de cette manifestation. Par la suite, le conférencier de l’Hexa- A gone a présenté un exposé exhaustif sur ce thème de grande acuité. D’emblée, il souligne la nuance existant entre les deux terminologies, à savoir « informer c’est renseigner », alors que «communiquer c’est transmettre ». A partir de cette distinction, l’intervenant signale que « l’éthique est une affaire personnelle, tandis que la déontologie reste à définir ». Dans le même ordre d’idées, l’orateur met l’accent sur la nécessité de se doter d’un communiquant pour « éviter la langue de bois et chasser la rumeur ». Cette mission devra, indique-t-il, être munie de valeurs essentielles, notamment la crédibilité, la rigueur, l’honnêteté et la confiance. « Si vous ne parlez pas de votre club, d’autres en parleront. La stratégie de communication est une obligation », dira-til. Après cette pertinente communication axée sur les rôles déterminants du club et du journaliste en matière d’information et de communication, un débat franc et responsable était amorcé, au terme duquel des recommandations ont été soulevées, dont notamment la nécessité de multiplier ce genre d’actions communicationnelles et la mise en fonction d’une stratégie nationale de communication au niveau des décideurs centraux de la chose S.E sport Commune de Tamri Problématique à mettre au clair L ’expropriation de plus d’environs 630 hectares de terrains à la localité d’Aghroud, située dans la commune rurale de Tamri, relevant de la préfecture d’Agadir Ida Outanane. En effet, depuis 1976, la Société Nationale de l’Aménagement de la Baie d’Agadir (SONABA) a procédé, inopinément et discrètement, à la privation de ces douars de familles déshéritées de leurs biens fonciers qui leur revenaient de droit, depuis des siècles et dont les sceaux des anciens sultans sont encore apposés sur leurs documents de propriété. Sous prétexte que cette opération promulguée en dahir au bulletin officiel 1.76.393 du 21 juin 1976, sur proposition des ministres de l’Intérieur et du tourisme, était dictée par l’intérêt public général, présumé être destiné à mettre en valeur le littoral nord aux sites attractifs. Or, depuis plus de 35 ans, ces superficies « confis- 4 quées » n’ont jamais été valorisées, alors que les propriétaires non indemnisés, jusqu’ici, sévissent le martyr et crient au scandale, devant cette supercherie qui ne dit pas son nom. Indignés et révoltés par cette injustice, les ayants droit montent au créneau, en se constituant en association pour restituer leurs lots spoliés, depuis des décennies, sans procédure légale d’immatriculation par la SONABA, transformée actuellement en SMIT dont l’autonomie décisionnelle relève maintenant des services centraux. Parmi les victimes de cette mascarade qui ne que durer, des propriétaires des Marocains Résidents à l’Etranger viennent renforcer les rangs des propriétaires usurpés, rassemblés dans l’association mondiale des résidents étrangers propriétaires d’Aghroud pour le développement et la coopération. Leur voix s’élève également contre cette machination et réclament, aux côtés de leurs collègues, le rétablissement de ce dossier. Lors de plusieurs rencontres, cette problématique était posée aussi bien par les acteurs associatifs que les élus des environs, ainsi que les populations victimes. Il est donc temps de trouver des solutions équitables à ce dilemme. S.E près le succès de la première initiative l’année écoulée, l’Académie régionale pour l’éducation et la formation de la région de Souss-Massa organise, les 24 et 25 mai, la deuxième édition des portes ouvertes des examens du baccalauréat session 2013, sous le slogan « La communication, la transparence et la crédibilité ». Cette session représente une occasion pour les élèves, leurs parents ou tuteurs et les différents acteurs et intéressés de découvrir de près toutes les opérations liées à cet examen national, en particulier les préparations, l’organisation, l’édition, la numérotation, la correction, la révision et l’annonce des résultats définitifs. Un groupe de cadres et responsables de l’académie supervise l’organisation de cette session, il s’agit en l’occurrence des inspecteurs, des chefs de centres des examens du baccalauréat et du centre de correction, des cadres d’orientation scolaire et du service des examens universitaires et des chargés de la communication et des relations publiques. Des prix symboliques seront alloués au profit des étudiants qui vont participer à cet événement dans sa deuxième version. Il convient de noter que l’ouverture officielle de la deuxième session des portes ouvertes des examens du baccalauréat sera supervisée par le directeur de l’Académie régionale, le vendredi 24 mai en présence des délégués de la région, les chefs des départements et des divisions, des membres du conseil d’administration, des représentants des associations des parents et un certain nombre des représentants d’autres secteurs extérieurs. Une délégation d’élèves des régions éloignées (Zagora, Ouarzazate, Tinghir ...) assistera également à cet événement pour représenter le reste de leurs collègues. M.L www.ladpechedusud.com Actualité N° 85 du 24 au 30 mai 2013 5 Histoire désobligeante « Dialogue de la ville » Abus de pouvoir Hussein Aderdour, premier invité L ’autre jour, un employé de l’ONE a frappé à notre porte pour m’annoncer qu’il était venu nous « couper le courant » pour non paiement. - Mais Monsieur, lui fit ma femme, nous payons régulièrement et par virement bancaire ! - Désolé Madame, vous êtes sur la liste, répond l’employé, l’air apitoyé. Mais puisqu’il en est ainsi, je vais vous accorder quelques jours le temps d’aller régler votre problème auprès de notre administration. - Vous êtes très gentil Monsieur, mon mari va y aller de ce pas. Effectivement, j’y suis allé mais, comme tout Marocain face à l’impitoyable monstre qu’est notre administration, j’ai d’abord appelé une connaissance « influente ». Grâce à mon intermédiaire, j’ai été accueilli sur le champ et même avec quelque sourire et une disponibilité rare. L’employé, un peu confus me sortit une liste d’une douzaine de factures trimestrielles prétendument non payées et ce depuis plus de dix ans (plus de 5000 DH à payer). - Monsieur, je ne com- prends pas, n’est-ce pas que vous procédez à la coupure d’électricité au plus tard après seulement trois ou quatre factures non payées ? - En effet, me réponditil. Et, après un moment d’hésitation et sans doute pensant à mon intermédiaire, il m’apprend que … le problème… viendrait d’un ancien système informatique défaillant… et depuis l’installation du nouveau système…, les erreurs de l’ancien sont remontées en surface et que l’ONE… essaie de mettre à jour sa comptabilité… - Mais, Monsieur, ce n’est pas au client de subir les conséquences des erreurs de votre administration ! Là, l’employé, probablement conscient de la légitimité de ma revendication, me fit : - Ecoutez, l’ennui c’est que les clients nous viennent séparément. Sachez que vous n’êtes pas le seul ; chaque jour nous recevons desdizaines de clients. Malheureusement, il y en a qui –ayant la conviction de ne pas pouvoir tenir tête au monstre- payent. Mais si les gens se mobilisaient et se constituaient en groupe, l’administra- tion serait obligée de les écouter et de trouver une solution. Il avait raison, mais comment réunir ces dizaines de clients-victimes ? Devant cette situation, je me résolus à essayer d’être coopératif (nous sommes au Maroc). Je me retourne vers l’employé pour lui demander ce qu’il était nécessaire de faire pour résoudre cette énigme. Il me dit d’aller faire justifier par ma banque, moyennent une attestation dûment signée, que ces factures ont été réellement prélevées de mon compte au profit de l’ONE. Chose que j’ai essayé de faire mais qui m’a valu une remarque désobligeante de mon banquier qui en a profité pour me rappeler mes droits de citoyen : - Mais, Monsieur, me fitil, comment voulez-vous que moi je fasse le travail des autres, c’est à l’ONE de vous prouver que vous n’avez pas payé. Qu’ils nous saisissent par écrit et vous verrez quelle sera notre réponse ! N’est-ce pas que des justificatifs remontant à 2001 que vous cherchez? Leur avez-vous au moins rappelé qu’il y a dans la loi marocaine ce qu’on appelle le délai de prescription ? Non, je ne l’ai pas fait; je n’y ai même pas pensé. En fait, c’est vrai! Doisje justifier des factures de plus de 5 ans, de plus de 10 ans même! Enfin, voilà que l’ONE, cherche à régulariser une situation scabreuse -qu’il a créée par la négligence de je ne sais qui parmi ses employés ou ses cadres- en se rabattant sur le pauvre consommateur. Celui-ci est obligé de coopérer sinon, le couperet de la coupure de courant pourra s’abattre sur lui. C’est en tout cas ce qui se laisse voir du comportement des employés de l’ONE. Mais ce qu’oublie ou feint d’oublier l’ONE c’est que depuis le 20 février le citoyen a exprimé son rasle-bol et il continue. Et, parmi les revendications des jeunes mécontents on relève le départ de ceux qui bafouent impunément les droits du citoyen voire sa dignité. Et, il s’avère sans nul doute que les familles « fassies » en sont les plus mises sur la sellette; mon histoire – qui est celle de beaucoup d’autres victimes des exactions de l’ONE- est là pour en témoigner. S.E Triathlon d’Agadir Un événement sportif de portée touristique Universiapolis et BP du Centre Sud A L a Fédération Royale Marocaine ‘’Sports pour Tous’’ organise en partenariat avec la Wilaya d’Agadir, la ville d’Agadir, le Conseil Régional du Tourisme d’Agadir Souss Massa Drâa, l’Office National Marocain du Tourisme ainsi qu’avec les Fédérations Françaises et Africaines de Triathlon, la 3ème édition de « Agadir Morocco Triathlon », le Samedi 25 mai 2013 sous un format de course olympique : 1500m natation, 40km vélo et 10km course à pied. Agadir présente en effet tous les atouts pour accueillir un Triathlon de niveau inter- D ans le cadre de ses activités visant l’ouverture sur son environnement, l’association « Jeunes pour développement » a organisé le jeudi 23 mai à Ait Melloul le premier épisode de ses rencontres hebdomadaires « dialogue de la ville ». Hussein Aderdor, président du conseil municipale d’Ait Melloul a été le premier invité du programme « Dialogue de la ville ». Durant ses interventions, il a mis l’accent sur la gestion communale et la gestion sportive, sans omettre d’étaler les problématiques dont soufre l’agriculture de la région. A souligner que ces rencontres s’inscrivent dans un projet qui a pour objectif d’établir un dialogue et un débat avec des responsables de la vie politique, économique, sociale et culturelle de la région. « C’est une occasion pour fonder une communication entres les acteurs politiques, économique, médiatiques et de l’état civile de la ville, mettre en place des principes de proximité et de citoyenneté en plus de revivifier la ville et la région et créer un dialogue médiatique et culturel », précise Abdeljalil Chahi, président de l’association. Par le biais de ce projet, l’association vise à réaliser une marge d’opinion régionale portant sur des thèses décentralisées dans l’objectif de concrétiser les principes et les buts de la régionalisation considérée comme une des M.L clés du développement tant attendu. national grâce à sa capacité d’accompagnement technique et logistique, au dynamisme et à l’efficacité de ses associations bénévoles et aussi à son climat exceptionnel. Cette année, et pour la 3ème fois consécutive, plus de 400 triath- lètes élites et amateurs venus de tous les coins du monde vont pouvoir vivre une belle épreuve dans une destination de rêve. Aux côtés des élites, de nombreux amateurs seront également au rendez-vous dont des nationaux et étrangers du monde entier. La 3ème édition de «Agadir Morocco Triathlon 2013» se déroulera comme à l’accoutumée sur la promenade d’Agadir, qui sera animée sportivement le samedi 25 Mai 2013 face à la place Bijaouane, à partir de 7h00 du matin l’occasion de la signature de la convention de partenariat entre Universiapolis-Université Internationale d’Agadir et la Banque Populaire du Centre Sud, s’est tenue une conférence-débat le Lundi 20 Mai à l’institution. En présence d’Aziz Bouslikhane, Président de Universiapolis, qui a ouvert la cérémonie de la signature de la convention, Lbachir Benhmad, Président du directoire de La Banque populaire du centre sud, a intervenu avec une communication sous le thème : La Banque Populaire, un modèle de banque coopérative au service du développement économique et social de la région. Yassine Gharmouni, président de la CGEM SMD a animé une présentation portante sur la vision de la CGEM du développent de la performance des entreprises de la région. Pour Amar Ramudine de l’Université Georgiatech, il a met l’accent sur les outils décisionnels qui sont au service du management intelligent, alors que Omar Aktouf de l’HEC Montréal s’est concentré sur le capital humain qui est un levier de l’innovation dans l’entreprise performante. Ainsi, cette convention s’inscris dans les efforts des acteurs régionales pour le développement de l’enseignement supérieur et au partenariat économique dans la région. Economie www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 Axe Zagora-Ouarzazate Un potentiel à mettre à contribution a configuration Ouarzazate et Zagora, conclue dans la synergie, ambitionne d’assurer la régularité pour un essor économique pérenne. C’est une opportunité pour le tourisme interne et une initiative idoine afin d’appuyer pareillement les micro-entreprises et faciliter les déplacements des administrateurs des services extérieurs dont la majeure parties est basée à la capitale du Souss. L’importance de l’accessibilité dans ces régions connues et reconnues pour leur image exceptionnelle. C’est la raison pour laquelle, il importe de développer ces régions prisées, en vue de fortifier les retombées seront foncièrement positives. Les atouts indéniables, en se focalisant sur les trois clés majeurs de la destination régionale, à savoir le produit marqué par un combiné balnéaire/culturel de rêve, l’aérien qui permet le désenclavement et le renforcement des sites L dier et se concerter sur les activités à mettre en fonction afin de valoriser et fructifier toutes ces. Il faut bien dire, finalement, que, depuis l’intérêt porté sur ces localités de haute importance en termes d’essor de tourisme rural et d’écologie, après avoir dépassé des zones de turbulence, les initiatives fusent en abondance sur la région. Nonobstant, il a fallu, bien entendu, la doigté et la sagesse des intervenants tous azimuts pour fédérer les énergies en présence et éponger les résidus qui ne faisaient, malheureusement, que semer les discordes et attiser les distorsions. A présent, au vu de la symbiose ambiante, on prétendra, sans peine, à un décollage serein, tout en attachant les ceintures de sécurité pour parvenir à bon port S.E Secteur agricole d’export Tirer profit sur tous les plans N otre export qui ambitionne de contribuer à l’essor du secteur agricole vital de l’économie marocaine, se lance dans les prouesses de la qualité. Cette croissance à laquelle participent des professionnels de tous les coins du royaume est en passe de gagner par son ampleur et son envergure, grâce à la persévérance des partenaires, à savoir les degrés d’engagement dans une politique de qualité, de coopération, de taux d’encadrement, de performance technique, d’innovation, de valorisation des productions et de respect de l’environnement. Le concours Trofel, organisé chaque année, est, en fait, l’une des motivations de cet entrain. « J’ai déjà participé à l’édition précédente et je peux vous assurer que cette participation m’a insufflé des bouffées d’oxygène au sein de mon entreprise. Au-delà donc de l’adhésion formelle à ce concours, le déclic psychologique nous a été Hausse du trafic aérien Agadir-Al Massira en 3ème position elon les statistiques de l’Office National des Aéroports (ONDA), les aéroports du Maroc ont connu en avril dernier une hausse de 5,7% du nombre de passagers transportés par rapport à la même période de l’année précédente, affichant ainsi une bonne performance pour le quatrième mois consécutif de l’année en cours. Le nombre de passagers ayant transité par les aéroports du Royaume durant cette période a atteint plus de 1,39 million, dont 607.784 passagers enregistrés à l’aéroport Mohammed V (+0,95%), 659.061 à l’aéroport Marrakech-Menara (+8%) et 129.686 passagers à l’aéroport Agadir-Al Massira (+8,8%). Durant le mois d’avril, le trafic aérien international a progressé de 7,4% par rapport à la même période de l’an dernier, avec 1,2 million passagers, alors que le trafic interne s’est contracté de 8,7% lors de la même période. Le marché européen, qui représente à peu près trois quarts du volume de trafic aérien international, a enregistré une nette augmentation de 7%. Quant aux destinations desservant les pays du Maghreb, du Moyen Orient et d’Afrique, elles ont connu une hausse significative, progressant respectivement de 22,3%, 8,1% et 5,3%. En revanche, les dessertes liant le Maroc à l’Amérique du Nord ont reculé de 5,3%. Les mouvements d’avions ont aussi progressé durant le mois d’avril de 6,8 pc par rapport à la même période de l’année précédente, totalisant 12.111 avions ayant utilisé les aéroports du Maroc. La part de l’aéroport Mohammed V est de 46,6% de ce trafic, Marrakech-Menara 21,7% et Agadir Al Massira 8,9%. Pour sa part, le trafic fret s’est apprécié en avril dernier de 6,1% par rapport à la même période de l’année précédente, atteignant 4891,53 tonnes contre 4607,30 tonnes en 2012. S et, enfin, la promotion de toutes ces donnes prometteuses et dont la tâche est commune à tout le monde. Les capacités litières sont encourageantes, au regard des arrivées et des nuitées en perpétuelle hausse. Il est à envisager dans les meilleurs délais un plan d’action avec tous les acteurs aussi bien institutionnels, professionnels qu’associatifs de Zagora et Ouarzazate pour étu- d’un grand apport » s’esclaffe l’un des lauréats, tout en louant cette initiative innovante. D’autres témoignages poignants ont meublé cette manifestation laquelle s’adjoignent pareillement ceux des intervenants associatifs, notamment Kabbage de l’APEFEL, Jrid de l’ASPAM… Après chaque ébauche, marquée par de sérieuses communications informatives, un débat s’enclenche autour des problématiques du secteur, entamé aussi bien par l’assistance. On retiendra, dans ce sens, les marques de transparence qui émaillent ces échanges entreles journalistes présents et les représentants des diverses entités associatives. Le déficit de communication, entre autres, a été soulevé, d’autant plus que d’une part les journalistes se plaignent de l’hermétisme dont font preuve les responsables du secteur agricole export et, d’autre part, la dénaturation des déclarations de ceux-ci, colportées par certains journalistes peu pointilleux sur les faits de telle sorte qu’ils portent préjudice à l’image du produit du Maroc à l’étranger. D’autres sujets ayant trait à la situation de l’agriculture dans le pays, en corrélation avec le plan Maroc vert, ont été abordés et seraient l’objet de discussions plus profondes ultérieurement. S.E 6 Economie www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 Industrie touristique Développement agricole Migrations ouvrières dans le Souss L e Centre d’Etudes et de Recherches Aziz Belal-section Agadir (CERAB) a organisé, dernièrement, à l’Ecole nationale de Commerce et de Gestion (ENCG), une conférence donnée par Dr Mohamed Bouchelkha, président du centre et enseignant chercheur à la faculté des lettres et sciences humaines, autour du thème « Développement agricole et migrations ouvrière dans le Souss. Tout d’abord, l’intervenant a mis en exergue les évolutions de l’agriculture en termes de mutations spatiales, de dualité tradition/modernité, de progrès technique, de performance en matière d’exportation et de compétitivité. Or, enchaine le conférencier, les conditions humaines et sociales de la production agricole sont souvent mis sous l’éteignoir, le cas du Souss est, dans ce sens, fort révélateur. Cette zone, poursuit l’orateur, est connu pour son potentiel considérable qui draine à la fois des contingents d’investisseurs étrangers et une migration de main d’œuvre de plus en plus soutenue. Cette dernière, précise-t-il, est souvent déconsidérée en dépit de l’effort déployé, en tant que nouvelle masse salariale, qu’on pourrait qualifier de prolétariat rural. D’autre part, l’intervenant fait observer qu’au côté des surfaces agricoles dotées des techniques modernes de production et de pompage des ressources hydriques aux effets néfastes sur l’environnement, se propagent des masures en plastique et des conditions de vie précaires. « L’agriculture intensive telle qu’elle est pratiquée actuellement est sans doute créatrice d’emplois, mais ne produit-elle pas une autre forme de marginalisation et d’exclusion sociale contre laquelle le Maroc se mobilise et lutte avec acharnement ? Comment pourrait-on concilier dans l’agriculture intensive la recherche du profit et le maintien des conditions sociales acceptables des travailleurs, ainsi que les équilibres écologiques ? », constate l’intervenant. Après une longue et pertinente analyse relative à l’introduction capitaliste et la naissance de salariat, à la modernisation de développement de ce salariat, à la dyna- 7 mique démographique en tant que résultante de l’agriculture moderne, à la prédominance du travail saisonnier et temporaire et l’émergence des luttes syndicales, le conférencier a émis des conclusions conclut que les différentes catégories d’ouvriers font partie sans conteste des paysans sans terres ou insuffisamment pourvus en terre. Leur évolution et leur importance traduisent les profondes mutations de la société rurale et plus particulièrement les structures agraires. S’ils sont désignés de criminalité dans nombre de communes rurales, c’est par manque d’accompagnement, d’encadrement et de structures d’accueil pour cette paysannerie laissée pour compte. Il s’agirait donc de protection sociale, de statut, de droits sociaux, de temps de travail…cette communication a été par la suite, suivie d’un débat des plus intéressants, d’autant plus que le CERAB a toujours constitué un espace de réflexion et d’échange S.E Relever la capacité litière E n face de la situation préoccupante que traversent le tourisme marocain et, en particulier, la première station balnéaire du royaume, les opérateurs du secteur, aussi bien nationaux que régionaux, sont en passe de réfléchir sur les tenants et les aboutissants de cette déconfiture. Au-delà des contraintes d’ordre mondial, notamment les récessions qui frappent nombre de pays émetteurs et les conjonctures financières planétaires, on ne pourrait, en fait, taire les tares et les avatars du tourisme national, en termes de gestion et de gouvernance. Plusieurs facteurs spécifiques à notre système de conduite relèvent, en effet, de nos choix et de nos conceptions aléatoires. Il s’agit, effectivement de mener un débat sérieux, responsable et fructueux au sujet des grandes thématiques de l’heure et les questionnements majeurs sur les évolutions notables des marchés suite aux contextes géopolitiques actuels, les enseignements à tirer et les attentes et les perspectives de l’année en cours, tout en se focalisant sur le tourisme interne, outil principal de la croissance et les nouvelles approches à développer, à la lumière de cette dynamique. Les insuffisances matérielles et les entraves logistiques que vivent toutes les antennes de tourisme dont la plupart vivotent avec des moyens mis à leur disposition aussi dérisoires que lamentables, sont criantes. Il va sans dire que ces échanges internationaux qui draineront, certainement, un grand monde du domaine de l’hôtellerie, de la restauration, des agences de voyages…, permettront de réunir tous les opérateurs du secteur pour des objectifs s’articulant autour du développement escompté du secteur, en tant que levier primordial de l’économie national. L’industrie du tourisme nécessite une véritable révolution, en termes de produits diversifiés et de promotion intelligente. D’aucuns diraient, en perspective, que le drainage des flux touristique devrait être accompagné d’une politique capacitaire d’envergure. Car, on ne peut espérer grand ‘chose d’une destination comme Agadir dont la capacité d’accueil laisse à désirer L’économie au cœur de l’essor Redynamiser les zones offshores O n mettra en exergue certains programmes de développement entrepreneurial de son département, notamment les opérations « Imtiaz » et « Mousanada ». A ce propos, il convient de noter que les opérateurs d’entreprises de la région SMD bénéficient rarement de ces opportunités, lancées par le ministère de tutelle pour insuffler une dynamique dans le réseau économique dans le pays. En effet, à la différence de leurs homologues de l’axe central qui s’accaparent la part du lion, les entreprises locales restent en dehors de cet appui potentiel dont les retombées sont positives, en particulier dans le domaine du textile. A cet effet, la capitale du Souss abrite une zone offshore, en collaboration avec tous les intervenants concernés, notamment les pouvoirs publics, les autorités locales, les instances élues…, afin de doter cette région des moyens d’amorcer le décollage industriel escompté. C’est en somme, l’idée d’entreprendre de créer de zones d’activités permanente et de procéder à la qualification des ressources humaines. En fait, ce projet d’envergure qui a connu un ralentissement en termes de concrétisation à cause de la complexité des entraves procédurières, permettrait la redynamisation des petites et moyennes entreprises et l’activation de l’essor économique dans une région aux potentialités indéniables, d’autant plus qu’elle englobe la trilogie agissante, à savoir l’agriculture, la pêche maritime et le tourisme. Dans ce sillage, les PME s’attelleraient, sans doute, à promouvoir leurs projets en s’octroyant des crédits de ce soutien national allant jusqu’à 5 millions de dhs pour une seule unité de production. Il est à signaler, enfin que l’épanouissement des entreprises est une nécessité impérieuse. Il va donc falloir lancer le concept de l’esprit d’entreprise, par le biais duquel toute démarche volontariste apporterait la flexibilité des perspectives abordées. Une démarche qui s’avère accessible dans un environnement économique émergent et une nomenclature institutionnelle de plus en plus fiable. S.E Publication immédiate de toutes vos annonces légales dans Dossier www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 8 Région Souss Massa Drâa Potentiel et enjeux A touts et contraintes Il y quelques temps, le conseil régional Souss Massa Draa a tenu une session extraordinaire consacrée à l’élaboration de la stratégie de développement économique et social de la région SMD. Cette rencontre a laquelle ont pris part tous las acteurs socioéconomique de la région s’ inscrit dans la dynamique de croissance qui émaille l’action régional de tant plus que la région Souss Massa Drâa s’érige en pôle économique de premier ordre .Tous d’ abord la réunion a pu drainer également les institutionnelles de toutes les composantes de la région au côté des instances représentatives et des chefs de services extérieurs .La réunion s’est penchée en premier lieu sur les caractéristiques de cette approche délibératoire et participative a savoir que la région est constamment considérée comme pionnière au niveau national a travers son potentiel économique et son impulsion procédurière en terme de démarches et activités multidimensionnelles. L’objectif étant de réaliser un bilan d’étape circonstanciée et de redynamiser le développement autour d’un programme économique et social le projet de la stratégie est articule autour de trois grandes phases à savoir le bilan d’étape et les principales évolutions la stratégie de développement de l’ensemble de la région est le master plan d implémentation et plate forme de communication ce canevas de travail est dicté en conséquence par une feuille de route de projet dont les grandes lignes s articulent autour de la concertation et d’exploitation de nombreuses sources de données pour l’élaboration de diagnostic stratégique . Il s’avère enfin que cette stratégie suppose une mobilisation et une syndication large pour relever le défi d’exécution Le point est en fait, sur les potentialités de la région et l’ importance capitale de la mise en œuvre du stratégie régionale permettant la dynamisation et la capitalisation de toute les ressources naturelles économiques et humaines dont regorge la région surtout que dans cette dynamique les projets structurants et les chantiers infrastructurelles dans moult secteurs ne font que fleurir de part la politique d’inclusion que ne cesse de s’incruster. Toutefois, on ne saurait passer sous silence les déficits et les retards dont souffrent certains secteurs, surtout en matière des carences hydriques et des indicateurs sociaux, au sujet desquels il va falloir redoubler d’effort et fédérer toutes les énergies a travers justement cette stratégie régionale proposer aujourd‘hui pour un débat large et fécond. Autonomie et régionalisation La régionalisation et de l’autonomie, deux concepts indissociables. On mettra l’accent sur l’importance de ce rapport conceptuel, au moment où le débat national autour de ces sujets d’actualités va tambours battants. Dans ce sens, on ne manquera pas d’insister de l’apport de la communication et de l’information en termes du rehaussement du niveau de sensibilisation et de mobilisation, tout en facilitant l’accès à l’information plausible. L’Etat, à lui seul, est incapable de combler tous les manques devant les besoins grandissants. La réforme des régions est une nécessité impérieuse pour hisser les politiques publiques, tout en se focalisant sur le système territorial et l’unicité de la responsabilité politique. On portera pareillement tout l’intérêt sur l’encadrement des citoyens, en se basant sur les spécificités culturelles des régions, sans pour autant les cantonner en sortes de ghettos. L’information régionale constitue, de ce fait, un levier incontestable afin de révéler toutes les potentialités régionales. Cependant, on dénoncera également la politique de la rente qui a toujours « Toutefois, on ne saurait passer sous silence les déficits et les retards dont souffrent certains secteurs, surtout en matière des carences hydriques et des indicateurs sociaux, au sujet desquels il va falloir redoubler d’effort et fédérer toutes les énergies a travers justement cette stratégie régionale proposer aujourd‘hui pour un débat large et fécond « S.E buer efficacement et consciencieusement à l’expansion de cette zone connue pour leur histoire empreinte d’intelligence, d’audace et de civisme. Le potentiel humain est le meilleur garant de cette région des oasis, au sein d’une régionalisation prometteuse. Ces ressources humaines pleines de volontarisme est à même de combattre les faussaires de la volonté du peuple, à travers des agissements frauduleux et rétrogrades. Dans ce sens, il serait indispensable de se pencher sérieusement sur les problématiques qui secouent les populations dans tous les domaines, notamment l’enseignement, la santé, l’emploi, les loisirs…C’est aux élites, jeunes et conscientes, qui se doivent de saisir toutes les attentes à bras le corps pour sortir leurs régions des ornières. Le temps du Maroc utile et du Maroc inutile est bien révolu et il va falloir s’octroyer toutes les opportunités régionales dans l’équité, la justice Implication des sociale et l créativité. cadres au proces- Les jeunes sont amenés sus du développe- alors à contribuer fonment cièrement au développement de la région, loin Les élites de la région de l’extrémisme, du fasont appelées à se natisme et du passéisme. mobiliser pour contrifavorisé une frange des populations sahraouies, aux dépens des autres, chose qui déclenché des sentiments de malaise et compliqué l’installation des solutions idoines. Chose sur laquelle on s’étendra, tout en mettant en exergue les multiples réalisations que le Maroc n’a pas cessé de mettre en branle. Enfin, on ne passera nullement sous silence le fait de définir les prérogatives du système régional, visant les équilibres et les développements. Après ces constats qui s’avèrent complémentaires, on s’attaquera aussi aux atouts d’une région aussi porteuse que Souss Massa Drâa, en réunissant toutes les potentialités à même de mettre le focus sur les secteurs prisés tels, que le tourisme, en dépit de son essoufflement, l’agriculture qui connait actuellement une certaine embellie, la pêche maritime dont les lobbys continuent à affecter, le bâtiment qui n’arrête pas de monter en flèche… Dossier www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 9 Région Souss Massa Drâa Potentiel et enjeux L e tourisme, le levier de décollage a mis en exergue, lors des multiples rencontres, les potentialités touristiques d’Agadir, la destination balnéaire phare de l’offre touristique marocaine, ainsi que les atouts indéniables dont jouit la Région Souss Massa Draa. A cet effet, plusieurs Rendez-vous de travail sont prévus avec les Tour-opérateurs du Moyen orient, entre autres, l’Office National Marocain du Tourisme et le CRT d’Agadir Souss Massa Draa. C’est en fait maintenant que les professionnels et les institutionnels se doivent se tendre la main et endiguer toutes les manœuvres déstabilisatrices des malfrats terroristes. Un urbanisme protégé des efficiences La situation rocambolesque qui prévaut dans nombre de points noirs à la préfecture d’Agadir Ida Outanane nécessite une réelle cure en termes de respect et de conformité des normes de l’urbanisme. On ne cessera jamais de soulever non sans révolte la complicité corruptive qui avait émail- « Il est à rappeler que le marché du Moyen Orient à enregistré des taux fort intéressants.. Les principaux pays émetteurs de pays du Golf sont l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweit, Oman, Bahreïn et Qatar « Tous les intervenants du secteur se devraient de redoubler d’efforts pour juguler la crise actuelle, en termes de sensibilisation, de mobilisation et de promotion. Ce que les promoteurs et les professionnels d’Agadir SMD n’ont pas manqué de mettre en place en réunissant, leurs énergies et leur plan d’action dont les grandes lignes traitent la problématique dans ce sens. Il en ressort donc que toutes constituantes du domaine sont déterminés à affronter cette récession avec beaucoup de sérénité et d’engagement en matière d’assurance et quiétude auprès des visiteurs étrangers. Dans le même ordre d’idée, le programme des participations aux salons internationaux des voyages ne semble guère en pâtir. En effet, la destination Agadir est présente dans les salons les plus attractifs du monde des voyages. Le salon organisé chaque année à Dubaï, à titre d’exemple, est une vitrine du monde offrant un large éventail d’options d’hébergement et attractions touristiques. Les trois jours du Salon, rassemblent plusieurs destinations, compagnies aériennes, hôtels agents de Voyage, voyagistes, spécialistes de vacances et bien d’autres. Les Visiteurs de l’ATM ont exploré de nouvelles destinations, nouvelles formules d’hébergement, et une variété de services touristiques. La participation du CRT d’Agadir SMD dans ces salons vise à renforcer sa stratégie promotionnelle ainsi que le repositionnement d’Agadir et sa région Souss Massa Draa sur le marché Arabe, renfermant un bon potentiel. Il est à rappeler que le marché du Moyen Orient à enregistré des taux fort intéressants.. Les principaux pays émetteurs de pays du Golf sont l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Koweit, Oman, Bahreïn et Qatar. La délégation représentant Agadir Souss Massa Draa, lé les rapports autorité/ corps élus/spéculateurs, favorisant la prolifération des constructions illicites à coups de millions, à travers des décennies. Il y a quelques temps, avec les soulèvements protestataires contre la cherté de la vie et la contamination du printemps démocratiques, les pratiques de l’illicéité urbanistique ont pris des cadences infernales, partout dans les milieux urbains et périurbains, sans que les Autorités ne puissent réagir, de peur d’attiser davantage les éclatements émeutiers. Le phénomène de l’anarchie urbanistique qui macule plusieurs lieux de la cité et les environs s’amplifie à mesure que les mouvements d’indignation s’intensifient, depuis la politique de l’habitat économique du promoteur immobilier national et ses acolytes privés a été abjectement dénaturée, au regard des flambées astronomiques des unités mises en vente, alors que les terrains cédés à cet effet ne valaient pas la chandelle. Dans ce dilemme qui prend de plus en plus de l’ampleur, il y a lieu de noter que l’accaparement du domaine public sans étude ni autorisation prolifère. Sur la base de plus de 3000 contraventions verbalisées à ce niveau, la commission qui serait incessamment dépêchée sur les endroits en question, ferait le point sur cette situation déplorable, d’autant plus que des contrevenants des instances étatiques y sont impliqués. Entre temps, après les interventions entamées par les services de la Wilaya auprès des collectivités et les investigations de la gendarmerie, il est fort probable que les recherches dévoileraient de hautes personnalités de la ville. C’est dire que l’urbanisme devrait être assaini pour prétendre au développement escompté. Société www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 Caravane sociale et médicale « Bassmat Khayr » Espace amazigh Officialiser l’officialisé ! Tous contre l’exclusion L ’officialisation concrète de la langue amazighe et mécanismes d’activation, tels sont les soucis majeurs de l’après –constitutionalité de la langue amazighe. Tout d’abord, il faudra valoriser les positions favorables à l’égard de la question amazigh dont le mouvement progressiste a été, pendant longtemps, un fervent défenseur, depuis les années cinquante. L’amazighité est partie intégrante de l’identité nationale. Dans le même contexte. Il convient de mettre l’accent sur la relation dialectique historique qui émaille la notion de la croissance en corrélation avec les fondements de la démocratie, du progrès et de la justice sociale. La constitutionnalisation de tamazight représente donc, l’aspect saillant du retour à la dignité nationale. D’autre part, l’officialisation de tamazight dans la Constitution marocaine est un fait démocra- L tique qui renforce l’idée de la réconciliation au lieu et place de la culture du pays du « Makhzen », axée sur la soumission et l’allégeance, depuis le début du siècle révolu. Cette constitutionnalité, n’est guère un fait fortuit ou anodin, mais une assise fondamentale qui promet un horizon révélateur. Les droits humains renferment tous les volets y compris ceux ayant trait à la langue et la culture dans laquelle l’amazighité représente l’épine dorsale. Il importe dans cette dynamique qui ne cesse de s’accroitre, de souligner que la concrétisation de la langue amazighe devra se faire dans l’assiduité, mais également dans la sérénité. Il est vrai que notre pays a franchi des étapes colossales dans ce sens, en termes de l’officialisation de la langue amazighe. On retiendra à ce propos, l’effort considérable, déployé dans le domaine de l’éducation et de la formation, ainsi que la communication, à travers la scolarisation et la médiatisation. Cependant, il va falloir redoubler d’efforts dans le même sillage afin de mettre les outils juridiques pour une réelle et meilleures offiM.L cialisation. Scènes scandaleuses Séquestration de mineures T oute la communauté du Souss s’indigne à des conduites ignobles, causées par des délinquants, par-ci, par-là, dans le grand Agadir. Ces hideuses scènes semblables à des films d’horreur qu’on a l’habitude de voir dans les satellites, font tout de suite, le tour de la région. Ces comportements suscitent des rassemblements de la société civile qui s’assigne comme mission la défense auprès des autorités judiciaire en direction des jeunes victimes, malmenées et violentées. La mise en place des institutions solidaires vise pareillement à inciter les procédures légales de la gendarmerie et de la justice d’entamer leur cours normal, sans complaisance ni opacité, d’autant plus que les coupables trouvent toujours des moyens de s’éclipser, et en consé- quence, se trouvent en état d’impunité, en dépit de la plainte des parents et de la réaction de la société civile. Ce regroupement qui s’ingénie à poursuivre ces affaires scandaleuses à terme condamne énergiquement, dans un communiqué rendu public, ces attitudes despotiques qui s’en prennent, généralement, à des jeunes réclame vivement l’ouverture d’une enquête sérieuse pour jeter l’éclairage sur les dossiers et sanctionner comme il se doit les délits. Tout en exprimant son entière solidarité avec les victimes, encore traumatisées par le choc qu’ils subissent, cette instance sollicitent également la mise en fonction des rondes sécuritaires autour des établissements scolaires où les trafiquants de drogue et des tortionnaires rôdent dans les parages pour liquider leurs denrées meurtrières et s’adonner à leurs pratiques sexuelles 10 malsaines. Dans le même ordre d’idées, cette structure lancent aussi un appel à toutes les associations de l’enfant afin de redoubler d’effort en faveur des enfants victimes de la pédophilie et de la terreur et de porter secours, moralement et judiciairement, aux jeunes filles enlevées et réquisitionnées. La société civile devra donc s’associer à ces gestes de haute marque de civisme. S.E a population de Hed Amssker, non loin de la région d’Ida Outanane, a pu profiter les 18 et 19 mai de la caravane sociale et médicale « Bassmat Khayr ». La caravane a été organisée par l’association « Initiative Faael Khayr le Grand Agadir » en partenariat avec la Fédération des associations d’Ida Outanane, l’association « Lueur d’espoir Massa » et l’association « Azul » pour les actions sociales. La campagne ambitionne principalement de faire sortir les régions du Maroc oublié du gouffre de la marginalisation et de l’exclusion. La région d’Ida Outanane en est un exemple parmi d’autres, avec un dispensaire fermant les portes depuis plus d’une année et demie et un circuit routier non pavé. Ainsi la caravane a fournit l’assistance humanitaire et sanitaire à la population des douars. Le comité d’organisation a mis en place un programme intégré et diversifié, divisé entre les activités sociales, médicales, celles liées à l’école et au dispensaire, en plus des activités de divertissement. Tout au long des deux journées, la caravane à fournit des tests de diagnostic gratuits, une distribution gratuite de médicaments, vêtements, couvertures et produits alimentaires. Les enfants ont eu leur part de gâteau en assistant à des activités de divertissement à l’école Tariq Ibn Ziyad. La cérémonie de clôture a connu la distribution d’attestations de mérite délivrées aux participants à la caravane. Côté chiffres, près de 600 personnes ont pu bénéficier de dons en vêtement et couvertures et plus de 80 familles ont profité de dons en produits alimentaires. Du côté médical, elles étaient près de 400 personnes à avoir bénéficié des diagnostic et médicaments. A.B www.ladpechedusud.com Société Projet Tanouir Près de 90 enfants et jeunes ayant bénéficié du projet Tanouir ont pu participer au spectacle « Trésors révélés » organisé par l’Association Kane Ya Makane. Une occasion de découvrir leurs talents artistiques. O de trois ans, le projet a pu bénéficier à plus de 3.000 élèves et près de 60 instituteurs. Le spectacle « Trésors révélés » a permis aux enfants participants de déployer leur talents et de présenter les différentes activités réalisées au sein des ateliers Tanouir. Ceux relevant des huit écoles primaires participantes ont chacune pièces de théâtre, contes, comptines, marionnettes, chansons et danses ama- C réée en août 2009, l’Association Kane Ya Makane émane de la conviction de ses fondatrices que l’art et la culture peuvent contribuer de manière significative au développement humain, éducatif, social et économique des populations défavorisées. Les actions de l’association sont destinées aux enfants, jeunes et femmes vivant dans des conditions de précarité. Le projet « Tanouir », pour sa part, est déployé depuis début 2013 dans la région de Marrakech au profit de 6 écoles primaires publiques, et ce grâce à un partenariat avec la Fondation Drosos. Par ailleurs, l’Association Kane Ya Makane a mis en place, depuis septembre 2009, le projet « Talents de femmes » en faveur d’un groupe de 14 femmes rurales, originaires du douar d’Alma dans la région d’Agadir, dont l’objectif est de favoriser leur développement personnel et socioéconomique à travers leur formation artistique et la vente de leurs tableaux. zighes. Parallèlement, s’est tenue une exposition dans le hall de la salle du spectacle où ont été présentés une série de dessins et bandes dessinées réalisés par les enfants tout au long de ces trois années. En outre, cette manifestation sera l’occasion de rassembler tous les acteurs du projet : partenaires, directeurs et instituteurs des établissements d’intervention, familles des élèves participants, formateurs et toute l’équipe de Kane Ya Makane. Selon Mounia Benchekroun, présidente de l’Association Kane Ya Makane, « Utiliser les différentes disciplines artistiques telles que le conte, le théâtre, les arts plastiques, … pour favoriser l’épanouissement, l’éveil et la créativité des enfants, et leur transmettre des valeurs universelles, tel est le pari du projet Tanouir ». M.L Victimes des bidonvilles Relever l’élan de relogement D epuis déjà quelques années de privation de droit au logement, les victimes des bidonvilles des quartiers démolis endurent le martyr. Au lieu de répondre à leurs doléances légitimes, on agit dans la négligence et l’atermoiement envers leurs dossiers en suspens. Cette crise a duré des années, depuis que les tentacules des bulldozers ont anéanti toutes les masures des lieux en question, d’une manière violente et inopinée. De nombreuses familles se trouvent désormais dans la déperdition la plus totale, à cause de cette politique d’abandon dont ils furent objet. Pour rétablir leurs intérêts confisqués arbitrairement, ces victimes se sont mobilisées en masse pour revendiquer leurs droits légaux dans le cadre du programme de recase- ment. Des manifestations de protestation se sont formées, durant des semaines, au sujet desquelles les forces de l’ordre se sont intervenues pour faire disperser des sitin. Ces interventions musclées ont occasionné malheureusement des victimes parmi les manifestants, sous le choc des coups de matraques. Devant toutes ces atteintes, ces victimes se sont organisées dans un cadre associatif. Ce cadre a pris en charge ce dossier 11 Vie associative Trois ans déjà rganisé en partenariat avec la délégation de l’éducation nationale d’Agadir Idaoutanane, l’événement a eu lieu le samedi 18 mai au complexe Jamal Addorra à Agadir. Une occasion pour célébrer le 3ème anniversaire du projet Tanouir, déployé au sein de huit écoles primaires publiques et de deux centres de l’Entraide nationale au niveau du monde rural de la région d’Agadir. Au bout N° 85 du 24 au 30 mai 2013 délicat et épineux. Après de maintes réunions et de rencontres des représentants et des commissions des victimes, cette coordination a commencé par procéder à la délimitation des listes des victimes et mettre en œuvre un programme d’activités visant le recouvrement de leurs droits. Plusieurs points ont été soulevés notamment celui se rapportant aux intrus et spéculateurs de cette opération, à la problématique de la multiplication des bénéfi- ciaires du même toit, aux complexités des procédures administratives…Ces manifestations qui ont connu une forte adhésion à la cause des victimes bidonvilloises sera suivie d’autres mouvements. Il est bien évident que nombre des bidonvillois ont déjà été recasés, à travers des opérations économiques, mais, il va falloir généraliser cette initiative, tout en se mettant en garde contre les spéculateurs fonciers. S.E Renforcer l’action de proximité A près de belles prouesses en termes d’appui à la femme rurale au niveau des activités génératrices de revenus, en corrélation avec l’Initiative Nationale de Développement Humain, l’association Admim des femmes de la commune rurale d’Oulad Dahou, relevant de la préfecture d’Inezgane Ait Melloul, s’engage dans d’autres actions partenariales axées sur le renforcement des acquisitions des ressources humaines au bas âge. Dans ce sens, elle met en place un cursus de formation destiné aux enfants dans le but de consolider en eux les capacités d’évoluer et d’agir. Pour ce, elle fait appelle, en guise de partenaire dans cette œuvre d’envergure, à l’association euro-contact jeune de Strasbourg de France. Afin de concrétiser dans la pratique cette démarche formative, elle tient une longue session de sensibilisation de longue durée, au profit des élèves de ce patelin reculé. Cette formation de certification à l’animation socio-éducative et aux métiers de prévention vise à préparer l’éducation à de maints exercices fonctionnels. Cette dynamique structure associative qui a déjà donné ses preuves en matière de soutien de la vie campagnarde décente, particulièrement la mise en œuvre d’activités susceptibles de subvenir aux attentes des femmes aux plans socioéconomiques, se fait sienne une tâche plutôt éducationnelle et pédagogique. Elle ambitionne, de ce fait, d’assurer la sécurité physique et morale des mineurs, confectionner des rapports performants en termes de communication et accompagner les jeunes dans la mise en fonction de leurs projets. Pour cette session qui dure près de six mois en direction des jeunes de cette région précaire, il est question plus spécialement d’apporter une complémentarité à la formation scolaire, permettre aux bénéficiaires d’acquérir une certification supplémentaire et des compétences transposables dans la structure au niveau de l’animation, la prise de parole, l’élaboration des projets, l’instauration du travail d’équipe, l’acquisition des savoirs et du savoir faire…On ne peut alors que saluer très vivement cette entreprise qui s’insère parfaitement dans l’esprit de rehaussement des aptitudes de l’élément humain que prône notre pays à plus d’un registre. C’est en fait, un bel exemple de citoyenneté agissante. Arts & culture www.ladpechedusud.com N° 85 du 24 au 30 mai 2013 Festival Founoun d’Agadir 12 Echanges culturels Adonis, l’apollon de la poésie rebelle Hassan Wahbi, faiseurs de fins mots L a 4ème manche du festival Founoun des poésies marocaines aura levé la barre tellement haut que son chef de file, Leila Errhouni, obnubilée par le faste qui s’empare des sens, présente son collègue, Hassan Wahbi, pertinent témoin de la circonstance qu’Adonis agrémentait à merveille. Auparavant Salah El Ouadia, un autre témoin de taille, fredonnait son exaltation en ces termes : « D’habitude, le poète écrit pour soimême, mais Adonis, lui, écrit pour nous, en nous, à travers nous ! ». Et c’est toujours un immense plaisir d’écouter cet érudit de sensation, comme disait Garcia Lorca « la poésie s’annonce et s’énonce, celle, transcrite n’a pas d’âme », conclut-il, d’un lyrisme frémissant. Et puis trône sur la scène vermeille, avec vista et majesté, l’homme tant attendu, sous une rafale d’ovations de l’audience I guillerette, sur les pointes des pieds. Adonis, était bien là, en chair et en os, balbutiant, de long en large, des compliments à toutes ces amours. Les mots lui faisaient défaut pour rendre la monnaie de la pièce de toutes ces convives. « Tout espace non « féminin » ne compte nullement », s’esclaffe-til, devant cette marée pléthorique de femmes dont la salle bonde à craquer. Et, comme les éloges de reconnaissance ne lui suffisaient pas, il sortit de ses entrailles une métaphore exquise à l’adresse de la cité adoptive « Relèvetoi et danse avec les pieds d’Agadir ! ». Toute la flopée flattée se met debout et acclame l’illustre instigateur, aux regards profonds et furtifs. Adonis maniait magistralement la complicité de l’idéel et de l’idéal. La splendeur de l’expression, sous ses divers affronts, est au paroxysme ! Le texte et le contexte ne font plus qu’un, chez le vieux routier des antagonismes féconds. « Plus Adonis est pluriel dans la mosaïque de l’univers, plus il est uni dans la clarté de la vision S.E », disait l’autre. Festival Founoun d’Agadir Karima Skalli, la diva de la chanson limpide C ette soirée du samedi 19 mai serait, incontestablement, gravée dans les annales de l’art composite dans la capitale du Souss. L’occasion de cette béatitude au sens plein du mot n’est autre que la cérémonie de clôture du festival Founoun des poésies marocaines. « Ce n’est nullement la fin de l’événement, mais bel et bien l’ouverture d’une épopée pittoresque qui n’en finit jamais », s’extasia Leila Errhouni, la présidente euphorique. Il y avait vraiment de quoi, ce rassemblement mémorable eut retenu en haleine, de bout en bout, l’assistance séduite par le raffinement convivial de la rencontre. On ne pouvait pas tomber mieux avec cette onctuosité pimpante de Karima Skalli, la diva incontestée de la musique douce et limpide. La chanteuse scandée par une foule débordant d’admiration, faisait savourer le classique immortel l y avait cette soirée-là, une flopée d’intellectuels, d’artistes, de chercheurs…Toute une pléthore de mordus de la bonne parole et de la pensée rebelle. Il n’y a qu’un seul hameçon qui ait pu mordre tout ce beau monde, il y a quelques temps, à la congratulation de théâtre Ounamir d’Agadir, c’était la volupté poétique qui, aux caresses idylliques de Hassan Wahbi, embaumait la rencontre conviviale. L’invité du jour, au fil du temps qui s’égrenait d’une traite, « naviguait » dans son univers passionnant et passionnel, dans les méandres des méditations ensorcelantes et les emphases de son éternel idole Abdelakbir Khatibi auquel l’essayiste dédie « la beauté de l’absent ». L’idolâtrie n’a jamais, en fait, émoussé ni la création, encore moins l’inspiration rêveuse dont l’hôte, fervent et ardent, faisait gratifier, à souhait l’imposante assistance. Sans plus tarder, Wahbi claironne, festoie et jubile le moment de culture qui « nous permet de quitter la pesanteur du quotidien où l’aigreur et l’obscénité prennent le dessus ». Cet instant de contemplation que secrétait le poète, conquis d’extase chevaleresque, allait créer, à mesure qu’il crucifiait l’intolérance et la tyrannie, une ambiance de sérénité que même la souffrance se réduisait au jeu délicat à prendre en charge, bien loin de ce que pouvait sortir de fabuleux une sommité telle Al Maârri à cet égard. « La passion nous abandonne et il ne suffit guère de se plaire de confirmer son existence, encore faut-il en définir le devenir, histoire de se confronter aux insolences de l’égocentrisme ». Hassan Wahbi, ce bouillonnant faiseur de propos fins et limpides, sans dérobade ni fébrilité et dont la proximité khatibienne raisonne et résonne toujours, aura, sans doute, baigné dans cette mare intarissable de la regrettée flamme et rafraichit cette atmosphère bon enfant, au terme de laquelle, on se ruait pour se procurer la griffe de l’invité, fort auréolé de mettre des mots doux dans ses œuvres signés. « C’est au milieu de ce qui ne se ressuscite pas, de ce qui se dérobe, ou s’abolit, au milieu du dérisoire même, que la permanence des choses, des êtres et de leur secret, continue », intitule-t-il son recueil « ICI ». L’échange que Masrah Ounamir a permis ce soir-là, par son initiative cordiale, la beauté de la permanence et du secret, pour le bonheur de l’être. d’Oum Kalthoum, avec beaucoup de finesse et de maestria. On n’en revenait pas, tellement le moment était fastueux et, comme le bonheur était total, la cerise sur le gâteau en rébellion, fit éclater une bourrasque d’émotion. Il ne manquait alors que cette bouffée chatoyante pour donner à ce partage tout le panache d’une manifestation de régal. Le mot de la fin eut, après cette rafale de sensualités fracassantes, toutes les peines du monde à sortir du gosier obstrué de la présidente. Le forum Founoun d’Agadir aura donc permis d’insuffler du punch dans les multiples facettes de notre poésie joliment émergée dans le firmament de la gloire. Et c’est tout à l’honneur des initiateurs auxquels les expressions de reconnaissance sont vivement embaumées de gerbes de lilas et d’écumes de vivats, aux renvois soyeux de cet octosyllabe de Victor Hugo : Le poète en des jours impies Vient préparer des jours meilleurs Il est l’Homme des utopies Les pieds ici, les yeux ailleurs. S.E Arts & culture www.ladpechedusud.com 13 N° 85 du 24 au 30 mai 2013 Festival Tifaouine de Tafraout Festival « Tirwissa » Un événement de tous les goûts Valoriser le patrimoine culturel F onsidérée comme le lieu de naissance de Tirwissa, un art particulier de chants et poèmes amazighes, Dcheira Eljihadia accueille Du 17 au 19 mai s’est tenue la troisième édition de festival des rwaïss « Tirwissa » Dcheira Eljihadia. Initié par la Direction régionale de la culture Souss-Massa-Drâa, en collaboration avec la commune urbaine de la ville de Dcheira Al Jihadiya, le festival des rwaïss s’inscrit dans le cadre de la mise en valeur des différentes formes du patrimoine culturel, des arts musicaux et des chants populaires parrainés par le ministère de la Culture. Selon Abdelaziz Bounnite, directeur régional de la culture « Cette édition ambitionne de faire connaître les particularités de la musique des rwaïss en tant que composante essentielle du répertoire culturel et artistique marocain ». La manifestation a connu une programmation culturelle et artistique riche, des soirées musicales animées par des stars de l’art des rwaiss et de la chanson amazighe en plus des artistes hassanie. Le programme a tenu également des ateliers et conférences mettant l’accent sur cette composante du patrimoine marocain, son histoire, les noms qui l’ont marqué en plus des problèmes qui entravent son évolution. Des instruments de l’art des rwaïss et des photos de noms, des célébrités et des symboles de cet art seront exposés toute au long de cette édition. idèle à sa tradition, le festival Tifaouine du centre d’Imelne et de la ville de Tafraout, fief des amandiers par excellence, s’apprête à ouvrir ses portes, en été prochain. Durant un peu moins d’une semaine les estivants de tous bords sont envoûtés par le programme riche et varié événement qui se tient, depuis 2008, sous le mot d’ordre « succès aux arts du village. Cette manifestation qui draine un public de plus en plus grandissant s’articule autour deux aspects clés qui la caractérisent, à savoir la question culturelle et développementale, dans une ambiance festive et ludique, brassant toutes les expressions créatives et patrimoniales d’une région regorgeant de sites et de compétences connues et reconnues, à travers l’histoire. Il est donc question d’une panoplie d’artistes de la chanson populaire amazighe, qui ont déjà meublé l’espace C Tifaouine, tels Raissa Fatima Tihihit, Raiss Hassan Arsmouk, au côté de Hamid Bouchnak et la troupe Lariach, ainsi que l’ensemble Amarg Fusion et la chanteuse en herbe Fatima Tachtoukt et une kyrielle de groupes d’Ahouach. Tous ces moments de plaisir et communion artistique ont été accompagnés par des l’université rurale, un forum culturel qui ras- semble un parterre d’intellectuels, de créateurs, de chercheurs, de cadres… pour débattre de thématiques autour du sujet central « la jeunesse rurale au centre des questions du présent et de l’avenir ». En parallèle, un concours de poésie dédié aux jeunes, intitulé MEGAMDYAZ a été introduit, pour la première fois, dans cet éventail en direction de tous les goûts. La dimension internationale est pareillement mise en valeur qui, à chaque fois, attire les flots humains lors de la cérémonie d’ouverture. Il faut bien dire que Tifaouine s’érige en événement de haute qualité prestataires, mais surtout par la diversité des menus imprégnés d’imagination et de novation répondant à toutes les S.E attentes. Culture populaire Ancrer l’art traditionnel L e fameux arbre exotique, le jacaranda fleurit actuellement dans certaines avenues de la capitale du Souss. Les belles fleurs mauves de cette plantation de rêve donnent à ces lieux un panorama des plus exquis, faisant frémir les sens et ragaillardir les yeux. En fait, c’est la meilleure manière de souhaiter la bienvenue de plus de trois cent mômes qui se sont donnés rendez-vous, dans la première station balnéaire du royaume. Ils viennent en effet, ces mioches de toutes les régions du pays pour se partager les plaisirs de la rencontre et de la prestation. Il s’agit donc de la seconde édition du festival national de la culture populaire qui s’est tenu à Agadir du 9 au 15 avril, sous le thème central « les enfants innovent la culture populaire ». حوار يف السياسة �أ�صبوعية م�صتقلة ت�صدر كل جمعة من �أكادير 2/2 أستاذ باحث:رشيد الحاحي سوس شبه محجوزة ومحفظة سياسيا 16 ص 4 دراهم Plus de trois cent gamins et leurs accompagnateurs répondent l’appel de la délégation préfectoral de l’éducation nationale, initiatrice de cet événement de taille. Ils arrivent de pas moins de 15 villes, d’Oujda à Layoune, de Larache en passant par Meknès, Tiznit et Taroudant…pour présenter leurs petits numéros de l’art patrimonial local, sous les feux braqués du théâtre de verdure. Outre les chants et danses exhibés en tuniques populaires, la manifestation prévoit pareillement le campement printanier au profit de tous ces garnements, ravis de se mouvoir dans l’enceinte du superbe lycée technique Al Idrissi, baptisé communément « le lycée vert ». Une opportunité pour ces enfants guillerets de s’épanouir, à partir d’un programme fluide et enrichissement, conçu à cet effet. Un autre moment saillant de cet événement est incontestablement la parade costumée qui s’est produite, dans les principales artères de la ville, en présence d’un millier d’enfants en habits et instruments populaires, dans le but mettre en évidence cette manifestation. Une occasion d’exprimer des marques de gratitude et de reconnaissance, pour ses efforts louables déployés. 2013 ماي30 اىل24 من230 :العدد الحسن أنفلوس:رئيس التحرير www.alinbiaat.press.ma 9-8-7ص ..""وفيات وعاهات م�ستدمية حكايات "�سحايا" �سناعة الأ�سنان باأكادير عبد الله تدرارين:مدير النرش 4ص حدث األسبوع »«س��ليمة»و»نادية حكاية �ختفاء فتاتني يف يوم و�حد باأكادير 6ص حوار مصطفى مرش��وقي مستش��ار جماعي ببلدية أكادير تاأخر �حلكم جعلني خارج �للعبة طيلة �ل�صنو�ت �ملا�صية 5ص ربورطاج لهذه �لأ�صباب تقبل �لن�صاء على و�صفات �لأع�صاب 15 ص لقاح الحصبة والحمرياء يثري الشكوك بعد حاالت اإلغماء وسط تالميذ بأكادير 2ص غموض يلف تكوينات أطلقتها الوكالة الوطنية إلنعاش التشغيل والكفاءات 2ص رياضة جمعية كامل للكر�طي و فنون �حلرب تكرم �أبطالها �ملتفوقني يف �لتظاهر�ت �لوطنية Service www.ladpechedusud.com Le chat est mort… Agenda U ne femme téléphone à son mari de son lieu de vacances : - Tout va bien ? Le chat est en forme ? - Non, il est mort ! - Tu pourrais me ménager, me préparer à cette terrible nouvelle. Tu aurais pu me dire qu’il se promenait sur le bord du balcon, et… Bref. Et maman, elle va bien ? -Elle se promenait sur le bord du balcon et… Le feu rouge Un gendarme demande à un chauffard de se garer sur le bas coté. Le gendarme: - Bonjour monsieur, gendarmerie nationale, papiers du véhicule s’il vous plait. Vous n’avez pas vu le feu rouge ? Le conducteur de la voiture: - Si, le feu rouge oui, c’est vous que je n’avais pas vu ! • 3ème édition du Triathlon d’Agadir le samedi 25 mai 2013 • Startup Weekend Agadir, les 24-25 et 26 Mai 2013 • 2ème édition des portes ouvertes des examens du baccalauréat session 2013 les 24 et 25 mai à l’Académie régionale pour l’éducation et la formation de la région de Souss-Massa • Exposition «REVE DE FEMMES» à l’Institut Français Agadir du 28 mai au 8 juin • La 10è édition du festival Timitar du 26 au 29 juin à Agadir • Sortie photo avec le club photo d’Agadir le 26 Mai 2013 • Journée TIC «Les TIC un catalyseur de l’innovation au sein de l’Université» à l’Université Ibn Zohr, du 22 au 25 Mai • Débat autour de la recherche scientifique et l’innovation à l’Université Ibn Zohr, le 31 mai et le 01 juin. • 3ème édition du printemps Souss des arts plastiques, du 31 mai au 02 juin. • Délire d’Agadir» par les «Allumés du Souss» le 3 juin 2013 à 20h00 à l’Institut Français Agadi Pharmacies de Garde d’Agadir Du 20 Mai 2013 Au 26 Mai 2013 2000 Av, My Abdellah à coté de LE Résidence Isni face aux Pompiers 0528-84-25-97 Panier de la ménagère Tomate Courge Oignons Petits pois Choux-fleurs Fèves Carottes Betteraves Navet Choux Poivron Concombres Aubergine Laitue Courgette Citron Pomme de terres Artichaut : 3 dhs : 8 dhs à 10 dhs : 3 dhs : 5.5 dhs à 6 dhs : 6dhs : 3dh à 4dhs : 3 dhs : 3 dhs : 2,5 dhs : 6 dhs : 4 dhs à 5 dhs : 2.5 dhs à 3 dhs : 2.5 dhs à3 dhs : 7 hs : 6 dhs : 6 dhs à 7 dhs : 4,5 dh : 5 dhs à 6 dhs AL AMAL En face de la clinique Jihane Derrière le Complexe Artisanal 0528-84-39-26 EL OUAZZANY Residence Fal Oumlil en face de la station Afriquia, les Amicales et vers Addoha Islane Hay Mohammadi Agadir 0528-22-06-81 UNIVERSITE Av. 11 Janvier Quertier Dakhla place des Taxi rouges 0528-23-03-87 ERRAJI Bd Abou Jihad, près de la Bibliothèque Municipale Al Massira Q. Al Massira 0528-23-62-73 AL WAFA Bd Abderrahim Bouaabid, cité El Wafa E.R.A.C près de terminus 17-15 0528-22-59-46 Horaires voyages Horaires voyages Supratours : Agadir Marrakech Départ Arrivée 00h30mn04h30mn 02h00mn06h30mn 02h30mn08h29mn 03h00mn06h30mn 05h00mn08h45mn 06h00mn09h59mn 07h00mn10h30mn 07h00mn10h45mn 09h00mn12h45mn 09h15mn12h45mn 09h30mn12h30mn 11h00mn14h45mn 13h00mn16h45mn 14h30mn18h00mn 15h00mn18h45mn 17h00mn20h45mn 19h30mn22h59mn Horaires voyages Supratours : AGADIR- ESSAOUIRA Départ Arrivée 09h00mn12h44mn Horaires voyages Supratours : AGADIR- Casablanca Départ Arrivée 00h30mn08h10mn 02h00mn10h10mn 02h30mn12h10mn 03h00mn10h10mn 05h00mn12h10mn 06h00mn14h10mn 07h00mn14h10mn 07h00mn14h10mn 09h00mn16h10mn 09h15mn16h10mn 11h00mn18h10mn 13h00mn20h12mn 14h30mn22h10mn 15h00mn22h10mn 17h00mn00h14mn N° 85 du 24 au 30 mai 2013 14 Adresses Utiles Wilaya de la Région Souss Massa Drâa et Préfecture d’Agadir Idda Outanane Tél: 0528 84 01 03 Fax: 0528 84 04 14 Conseil Régional Souss Massa Draa Avenue Général El Kettani-BP 454 -Agadir 80 000 Tél: 0528 82 18 26 / 0528 82 17 99 / 0528 82 18 24 Fax: 0528 82 18 33 / 0528 82 17 98 Le Centre Régional d’Investissement CRI SMD Cité Founty Agadir, près de l’Agence Poste Maroc et de l’Institut Spécialisé en Tourisme et Hôtellerie Founty BP : 31.333 Agadir Tél.: 05.28.23.08.77 Fax: 05.28.23.08.81 GSM: 06.61.20.92.02 e-mail [email protected] Conseil régional du tourisme d’Agadir Imeuble Chambre de commerce d’Industrie et des Services d’Agadir, Avenue Hassan II-Agadir Tél: 0528 84 26 29-84 26 38-84 26 58 Tél: 0528 84 25 95 La Délégation Provinciale de Commerce et d’Industrie d’Agadir cité des administrations Agadir Tél: 0528 84 06 49 Fax: 0528 84 73 60 La Délégation Provinciale de Commerce et d’Industrie de Tiznit Quartier Youssoufia, Province de Tiznit - TIZNIT Tél: 05 28 86 29 48 Fax: 05 28 86 64 82 Université Ibnou Zohr B.P. S 32 Agadir Tél:0528 22 70 17 / 22 71 25 Fax:0528 22 72 60 L’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences Agadir n°1 Bis Avenue 11 Janvier Cité Dakhla tél. 0528 22 40 45 Direction Régionale CNSS Avenue générale Kettani BP 41 Agadir Tel :0528.82.32.57/58/59 Fax : 0528.84.03.81 Direction Régionale des Impôts DAKHLA HASSAN I Tel : 0528.23.31.10/20 Fax : 0528.22.76.00 Tribunal de Commerce Lot Najah Extension BP : 5241 Agadir Tel : 0528.23.96.64 Fax : 0528.23.32.41 Délégation de l’Emploi Quartier administratif BP 224 Tel : 0528.84.01.56/ 48.05.58 Fax : 0528.84.48.70 RAMSA Angle rue Ibnou Laarabi Bd 754 Agadir Tel : 0528.22.44.93/22 Fax : 0528.22.01.15 ONEP Rue 18 novembre Agadir BP 108 Tel : 0528.84.20.55/84.21.46 Fax : 0528.82.34.00 Consulat d’Espagne 49, rue Ibn Batouta secteur mixte - BP 3179-80005, Agadir Tél: 0528 84 57 10 Fax: 0528 84 58 43 Consulat Général de France Bd Mohamed Cheikh Saadi - Agadir Tél: 0528 84 08 26 Fax: 0528 84 23 30 Reportage www.ladpechedusud.com N° 83 du 10 au 16 mai 2013 15 Tata, un bon bout du monde délaissé V oir Tata et mourir ! ». Une citation courante qui conviendrait, sans doute, à une contrée vachement pittoresque. Mais, il va, assurément, sans dire que cette rhétorique serait exclusivement destinée aux visiteurs qui, par désir d’exploration et recherche de plaisirs sensuels, se rendent laconiquement à ses patelins de rêve. Marquée par une cohérence physique légendaire, avec un paysage oasien féerique et un potentiel hydrique à portée de main, cette région est constituée d’oueds et d’eaux souterraines alimentées de crues pour une agriculture vivrière et une abondance aux nappes phréatiques. Etendue sur environs 26 000 km2 et englobant une population de plus de 130 000 habitants, cette province renferme des sites naturels d’une beauté captivante. Sans nullement dans l’exagération ni la présomption démesurée, cet environnement spatial est, peut être, unique au monde, de par l’originalité et le raffinement de son équilibre morphologique saisissant. « Voir Tata et mourir !», ne cessera-t-on jamais de répéter. Cependant, les citoyens de ce bout du monde fabuleux « meurent » sans voir Tata. Car, tout simplement, de tout temps, les populations qui devraient voir Tata et mourir dans la dignité son longtemps acculés au Maroc inutile. Eternellement abandonnée à son sort, la province se voit dégrader de jour en jour, aussi dans sa dimension humaine qui se détériore dans la précarité atroce que naturelle qui s’effrite dans l’érosion macabre. Des années « Car, tout simplement, de tout temps, les populations qui devraient voir Tata et mourir dans la dignité son longtemps acculés au Maroc inutile ils ne se sont jamais insurgés contre ces brutalités qui les assaillent dans leur quotidien, au point de sombrer continuellement dans la soumission, depuis l’époque de Glaoui qui les marque du sceau funeste du Makhzen. Parallèlement, l’entourage subit pareillement les atrocités du massacre, à l’image du lac Iriqui qui s’étendait sur 30 km de long en large et qui imprimait à cette région une splendeur naturelle ahurissante. Ce joyau qui faisait la fierté et la joie de toute la communauté de Drâa fut lâchement poignardé par l’ancien gouverneur, sous prétexte que les bordures marécageuses enlisaient les dromadaires qui venaient s’abreuver dans ces eaux émanant de la kyrielle d’oueds avoisinants. C’est ainsi que la déviation de ces cours d’eau faisait tarir le lac pour sauver les bêtes. Toutefois, il convient aussi de relever que la récupération des eaux dans les cuvettes du barrage pour à d’autres fins aussi vitales a accéléré, en fait, le tarissement du lac, mis à sec définitivement. On déplorerait également l’amenuisement systémique d’une denrée rare dans les lieux, d’une qualité mondiale- « Toutefois, il convient aussi de relever que la récupération des eaux dans les cuvettes du barrage pour à d’autres fins aussi vitales a accéléré, en fait, le tarissement du lac, mis à sec définitivement « « durant, depuis sa création en 1977, la province vit le martyr des politiques ségrégatives qui ont émaillé le Maroc des contrastes. L’Homme et la Nature en pâtissent, depuis qu’on tourné le dos à ses populations connues pour leurs bravoures ancestrales en face des occupants et ses richesses naturelles hors pair. Depuis une éternité, les bledards qui subissent les affres de la canicule torride et le froid glacial se privent des conditions de vie les plus élémentaires, en termes de projets structurants et de commodités socio-éducatives. Dotés de valeurs de noblesse, « Réalisé par Saoudi El Amalki ment reconnue, à savoir le palmier-dattier qui s’expose également à des génocides éhontés pour des usages souvent personnels et inavoués. Des arbres qui s’élèvent dans le fir- verdoyants et les la flore luxuriante. « Voir Tata et mourir », dira-t-on encore et toujours. Mais les responsables dans notre pays sont si sectaires qu’ils ne voient que le bout de leur mament hautain et anisent de saveur chatoyante durant des décennies sont vilement abattus et perpétuellement déshydratés, depuis qu’on n’a jamais songé mettre en amont des canaux aux crues déversant des coulées d’eau une ou deux fois par an pour vivifier ces plantations moribondes. A plan touristique, point d’attractivité certain, on mit beaucoup de temps à mettre au point une stratégie de valorisation tous ces patrimoines naturels de haute notoriété universelle, alliant les sites rocailleux, les versants abrupts, les oasis nez, c’est-à-dire le Maroc utile. Tata devrait, en fait, ne plus compter sur ces mentalités rétrogrades. Désormais, l’élite naissante de cette région devrait secouer le cocotier, se débarrasser des carcans du Makhzen glaouien et s’en aller taper sur les tables, au côté de ses consœurs de la vallée de Drâa et du Tafilalet, Errachidia, Tighir, Zagora…, à la veille de la régionalisation avancée pour lutter contre cette sottise infâme que la Réaction avait cultiver, pendant des décennies, à savoir « le Maroc utile et le Maroc inutile ». Au feminin www.ladpechedusud.com L’Association Amana N° 85 du 24 au 30 mai 2013 16 « Kouloub errahma » à douar Ait Taoukt Intervenir dans plusieurs domaines Campagne médicale pour un meilleur rendement pluridisciplinaire fin de venir en aide aux populations en situation de précarité, l’association « Kouloub Errahma » pour les actions sociales, l’artisanat et le soutien aux femmes et enfants a organisé les 18 et 19 une campagne médicale pluridisciplinaire au profit de la population du douar Ait Taoukt. Une campagne qui s’est faite en partenariat avec l’Institut Abdaou pour la réparation dentaire et l’optique. Ainsi des services médicaux ont été offerts aux citoyens en situation précaire, tout en mettant l’accent sur le travail social. Les services médicaux ont inclus une correction médicale de la vue, un diagnostic diabétique et la mesure de la pression artérielle, sans oublier des services de médecine générale. Les membres de l’association ont également procédé à la distribution gratuite de lunettes au profit des nécessiteux. Près de 500 personnes du douar ciblé ont pu bénéficié des actions menées par ladite association. A Propos recueillis par Meryam Lasri C omment avezvous commencé dans le domaine associatif ? Le travail associatif a toujours été ancré dans mon quotidien, aider les gens me tient à cœur. J’ai commencé officiellement avec l’association « Voix d’enfant », ensuite j’ai crée l’association Amana pour l’éducation et le développement dont je suis présidente. Fraîchement créée, l’association a pu réaliser plusieurs objectifs, quel sont vos domaines d’intervention? Effectivement, durant cette année, l’association a organisé plusieurs activités sociales, artistiques et culturelles, elle a également participé dans des actions de sensibilisation, d’éducation et de formation. Il s’agit en l’occur- A mina Sahif, présidente de l’association Amana pour l’éducation et le développement. Une femme très active et militante associative, rence de la participation à l’élaboration des formations qu’organise la division de lutte contre l’analphabétisme et l’éducation non formelle à la préfecture d’Inzgane Ait melloul, l’organisation d’une opération de circoncision au profit de 23 enfants issus des familles pauvres. Aussi la participation à l’action de sensibilisation qu’organise la Direction de la Sûreté Nationale en partenariat avec le Ministère de l’éducation et la Commission nationale de prévention contre les accidents de la route. L’association a également organisé des actions médicales au profit des élèves et leurs familles. Grâce à la dernière action tenue à l’école Idriss I à Inzegane, 1600 personnes ont bénéficié de plusieurs soins. Nous avons intervenu au forum de lutte contre la violence contre la femme initié par la délégation de la coopération nationale, en plus de notre participation au forum national des arts plaselle a pu réussir à se faire démarquer et participer au développement de son environnement grâce à l’association créée en 2012 à Inzegane. Amina a fais le choix d’inter- tiques organisé par l’association de la Plume d’or. Notre grande occupation c’est l’enfant, pour cela nous travaillons pour défendre les droits des élèves contre les agressions sexuelles et toutes sortes de violence. L’association a également organisé des opérations de dons de vêtements pour des élèves en situation difficile en plus des matinées culturelles pour les enfants et des journées de sensibilisation pour les femmes en situation difficile. Nous avons accueillis la caravane de la vie médicale pour la coopération sociale à la région Souss Massa Draa dans le but d’apporter des soins au profit de la population locale dans les spécialités d’ophtalmologie, de la médecine générale, de pédiatrie, de la santé de la reproduction, du cancer du sein, de la pression artérielle et le diabète. sociation ? Après notre intervention dans les 23 établissements scolaires primaire et collège, nous avons pu sensibiliser les élèves au danger de la violence, de la drogue et des agressions sexuelles en leurs montrant les mesures de précaution à prendre. Pendant ces actions nous avons découvert de graves problèmes auxquels il faut absolument trouver des solutions. Pour cette raison et en réponse à la demande des parents qui ont approuvé cette action, nous sommes entrain de préparer un forum pour sensibiliser les parents et surtout les mères contre tous les dangers que peut subir leurs enfants. L’association ambitionne de réaliser plusieurs objectifs et déploie tous ses efforts pour cette cause, mais reste encore le manque de soutien dont Quels sont les pro- nous souffrons le plus. chains projets de l’as- venir dans les établissements scolaires où elle essaye de créer un climat convenable pour former un bon citoyen de demain. En moins d’une année, elle a pu réaliser plusieurs projets dans le domaine social et intervenir dans de nombreuses actions de sensibilisation au profit de la population locale. Caravane de l’amitié Communiquer pour mieux développer L ’association féminine Afoulki, basée dans la région de Tafraout, prévoit organiser les 25 et 27 mai la caravane de l’amitié. Un évènement en partenariat avec l’association Imghrane pour la culture et l’art, ainsi que le journal électronique Adrar Presse, sans oublier la participation de l’artiste Larbi Imghrane. Il s’agit plus exactement d’une caravane, dont le départ se fera de la ville de Tafraout en direction de la région d’Aouzioua à Taroudant et la région de Mikhfman à Taliouine. Au programme de cette caravane d’amitié, des actions sociales seront entreprises. Il s’agit plus exactement de dons et de distribution de vêtements, habits traditionnels de la région, et matériel scolaire au profit des populations des régions ciblées. A travers cet évènement à caractère social, l’association Afoulki ambitionne de faire évoluer le trait de communicatif entre les différentes entités de la population, mais aussi de médiatiser et faire découvrir aux femmes des régions ciblées l’expérience féminine Afoulki. Ajoutons que cette caravane de l’amitié s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives que l’association entreprend de réaliser dans des régions enclavées, et ce sous le thème de « La communication, un outil qui favorise le développement de l’action associative dans la région d’adrar.