MERCI D`ETRE AVEC NOUS de René de OBALDIA THÉÂTRE

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MERCI D`ETRE AVEC NOUS de René de OBALDIA THÉÂTRE
GRANGE BURCKLE MASEVAUX SAM 14 JUIN
MERCI D'ETRE AVEC NOUS
pour le cœur, l’âme et la liberté ...
de René de OBALDIA THÉÂTRE, COMÉDIE
Cie HELIOS d'Illzach mise en scène Jean Pierre VERDEILHAN
120 mn + entracte
dès 8 ans
TARIF A 8€ - 6€ - 4€
RÉSERVATION en ligne : www.grange-burckle-masevaux.fr ou OFFICE TOURISME 03 89 82 41 99
1… 2… 3… 4… et 5 impromptus (cinq petites pièces) sont des petits bijoux d’esprit qui traitent de
l’information qui n’informe que de broutilles dans « Merci d’être avec nous », de l’excès de communication
pour ne rien se dire via le portable dans « A bâtons rompus », de séparation dans « Une page tournée », de
l’appât du gain dans « Les retrouvailles » et du désir de connaître l’avenir dans « L’extra lucide ».
avec
Joëlle FUOC : Lili Galoche – Nadège – Madame Eva
Chantal Cheval : Alice Brisset – Véronique – Madame Caillou
Catherine Bouazza : Sabine – Sophie
Claude Sitterlé : Gérard
Manuel Costa : Lucien
Jean-Pierre Verdeilhan : Diverses silhouettes.
Merci d’être avec nous est une interview décalée de confidences plus ou moins heureuses . Au journal
télévisée, après la litanie des catastrophes, la présentatrice reçoit sur le plateau Lili Galoche, vedette de cinéma
dont le film "La brute épaisse" va sortir prochainement sur les écrans. Lili raconte le rôle qu'elle incarne, ses
relations avec le metteur en scène, nous livre ses goûts, ses opinions : lieux communs, tissu d'insignifiances ...
Nous subissons quotidiennement cette apologie du verbiage...
Une page tournée, c’est un couple, Gérard et Sabine, qui se sépare, c'est devenu affaire courante.
A bâtons rompus, ce sont Nadège et Véronique qui discutent dans une vacuité proche du néant.
Les retrouvailles, est l’histoire de Lucien, alias Lulu, qui a quitté Sophie, alias Fifi, sans mot dire. Puis Lulu
revient quelques années après… juste après que Fifi pile poil hérite d’une grosse somme d’argent.
L’extra-lucide, une fin de journée difficile de la voyante extra-lucide Mme Eva avec une de ses patientes.
Les impromptus traitent d'information, de communication, de séparation, de l'appât du gain, et du désir
de connaître l'avenir. Tout tourne autour de la communication et de ses avatars. Au vide de la
communication succède le trop plein ou les problèmes de communication. Un thème que l’auteur
maîtrise dans un art consommé de la réplique.
Obaldia immortel ? On le savait et ces derniers impromptus n’ont pas d’âge. Ils sont
étonnants de jeunesse. On le connaissait gai, profond et fin dans son écriture. Dans
ses derniers impromptus, il l’est resté très proche d’un théâtre traitant de problèmes
très terre à terre. IcI, ce sont des tranches de vie saignées dans le vif pour en extirper
les contradictions ou les impasses.
Obaldia montre avec humour et finesse les contours et aspérités de situations plus
ou moins cocasses. “Voici un demi siècle, Obaldia écrivait les “Impromptus à
loisir” ! Depuis, “Le Défunt” , “Le Grand Vizir” et tous les autres textes qui les
accompagnent, continuent de faire le bonheur des spectateurs dans le monde.
Fort de cette réussite, l’auteur a retrempée sa plume dans un encrier d’ironie et de
tendresse, pour donner vie à ces nouvelles pièces, plus obaldiennes que jamais.
Voici donc “Merci d’être avec nous” par ce toujours jeune académicien de 96 ans !
Le style de Obaldia est toujours aussi fluide, vif. Il n’a rien perdu de sa vigueur et de son humour tranchant.
On le savait fin et spirituel avec la langue de Molière dans laquelle il a déjà montré toute sa verve et ici, il sait
aussi employer l’argot de la jeunesse d’aujourd’hui.
Mais où avez-vous cherché tout cela ?
"Dans l'observation humaine et l'intérêt que je porte à l'humanité tout entière, dans l'amour des hommes, dans la
question que pose la vie. Question à laquelle je n'ai pas encore trouvé de réponse." René de Obaldia

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