Voir - RP Cirkus

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RADIOPROTECTION CIRKUS
Document technique
Radioprotection Cirkus – 8, rue du Valois, 91940 Les Ulis – www.rpcirkus.org - [email protected]
Association loi 1901 créée le 9 mars 2010 – n° W913002355 – enregistrée à la sous-préfecture de Palaiseau
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Auteur :
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Résumé :
PANORAMA SUR L’UTILISATION DES SOURCES DE RAYONNEMENTS
Marc AMMERICH
panoramasources2009cirkus.pdf
2009
Une petite promenade pour vous montrer ce qu'est une source radioactive..
panoramasources2009cirkus.pdf
Page 1 sur 1
PANORAMA
SUR L’UTILISATION
DES SOURCES
DE RAYONNEMENTS
Marc AMMERICH
1
GÉNÉRALITÉS
Source scellée
La source doit être telle qu ’en
fonctionnement normal pour l ’usage à
laquelle elle est destinée, elle conserve
son intégrité
Enveloppe étanche
Toutes les autres sources sont des
Sources non scellées
2
GÉNÉRALITÉS
De l ’ordre de
5000 autorisations
de détention de sources
3600 pour les sources scellées
1200 pour les sources non scellées
3
GÉNÉRALITÉS
Environ 40000 sources scellées
dont 3000 sont changées par an
250000 colis livrés chaque année pour les
sources non scellées notamment dans le
domaine hospitalier
Médecine Nucléaire
4
GÉNÉRALITÉS
Avec la nouvelle réglementation, il faut tenir
compte des sources artificielles et naturelles
traitées
La radioactivité naturellement présente dans
le sol, les produits consommés ou les
rayonnements venant du ciel, de l ’individu ne
sont pas des «sources radioactives»
5
LES SOURCES D ’EXPOSITION
Rayonnements terrestres
Expositions médicales
1 mSv
0,50 mSv
Rayonnements cosmiques
0,40 mSv
Autres: rejets de l'industrie
nucléaire, retombées
atmosphériques des essais
nucléaires...
0,01 mSv
Quelques exemples
Radionucléides
de l'organisme
0,20 mSv
Radon
1,2 mSv
UNSCAER
6
LES SOURCES D ’EXPOSITION
Variation des débits de dose
dus aux rayonnements
cosmiques
DEBITS DE DOSES EN µSv/h
ALTITUDE
(en mètres) EQUATEUR
30°
50°
0
0.35
0.4
0.5
2000
1
1.3
1.7
5000
4
6
8
10 000
14
23
45
7
LES SOURCES D ’EXPOSITION
ACTIVATION DE L ’AIR
dose annuelle
PAR LES NEUTRONS
COSMIQUES :
0.02 mSv
AZOTE + NEUTRON
CARBONE + TRITIUM
AZOTE + NEUTRON
3 HELIUM + TRITIUM
AZOTE + NEUTRON
CARBONE
14
+ PROTON
8
LES SOURCES D ’EXPOSITION
ÉMANATIONS GAZEUSES DES FAMILLES
RADIOACTIVES NATURELLES
dose annuelle
1,3 mSv
RADON
venant des milieux
granitiques
9
EFFETS ET APPLICATION DE LA RADIOACTIVITE
LES SOURCES D ’EXPOSITION
EXPOSITION AU RADON
10
LES SOURCES D ’EXPOSITION
dans le monde
Plage de Guarapari au Brésil:
Le sable de la plage a tendance à
concentrer les éléments lourds un peu à la
façon des batées des prospecteurs d'or. Le
ballottement et le lavage naturels par les
vagues retirent tout le limon et l'argile du
sol. Ceci concentre les particules plus
denses restantes dans le résidu
sablonneux. Puisque la plupart des
matières radioactives naturelles ont un
grand nombre de masse atomique, ils
forment des composés très denses (et donc
lourds).
La dose efficace moyenne annuelle reçue par les habitants de Guarapari est de l'ordre de 6,4 mSv/an,
principalement due à l'exposition externe. Les mesures ponctuelles font apparaître une variation importante du
débit de dose de 1 microGy/h jusqu'à 20 microGy/h en certains points des plages
11
LES SOURCES D ’EXPOSITION
dans le monde
Ramsar en Iran :
700 mSv par an
Ces sources sont appelées ainsi car elles sont chaudes, mais ironiquement, on
peut également dire qu'elles sont chaudes radioactivement. Toutes les sources
radioactives naturelles de rayonnement découlent de la désintégration de
noyaux atomiques instables. Un des produits de ces désintégrations
radioactives est le gaz radon, que l'on retrouve dissout dans les eaux de
beaucoup de sources thermales.
Le radon est légèrement plus dense que l'air et, ainsi, il a tendance à
s'accumuler dans les dépressions et les sous-sols. Ce gaz est un grand émetteur
de particules alpha. Le radon est un gaz inerte et on peut facilement l'inhaler
sans en détecter la présence. Il peut causer des dommages sérieux aux tissus
pulmonaires. Le radon est également légèrement soluble et se dissout dans le
sang.
12
LES SOURCES D ’EXPOSITION
dans le monde
Ramsar en Iran :
700 mSv par an
Dans le nord de l'Iran, dans la région de Ramsar, 9 sources thermales sont
fréquentées comme établissements de cure par le public. Ces sources induisent
une exposition importante due au Ra226 contenu dans l'eau et à l'inhalation du
Rn222. En particulier, dans le village de Talesh Mahalleh, la dose externe
moyenne est estimée à 10 mGy/an, certains individus pouvant atteindre 132
mGy/an, et la concentration moyenne de radon dans les habitations est de 615
Bq/m3 (Sohrabi 1998).
13
LES SOURCES D ’EXPOSITION
RADIOACTIVITE DE QUELQUES
MATIERES USUELLES (Bq / Kg)
14
LES SOURCES D ’EXPOSITION
RADIOACTIVITE D ’ORIGINE NATURELLE
DANS LES ALIMENTS (en Bq/ Kg)
15
LES SOURCES D ’EXPOSITION
RADIOACTIVITE D ’ORIGINE NATURELLE
DANS LES PRODUITS DE LA MER
Sédiments: 40 à 1000 Bq / kg
Algues :
100 à 450 Bq / kg
Mollusques : 50 à 200 Bq / kg
Poissons : 20 à 400 Bq / kg
Radioéléments : potassium40, groupe uraniumthorium et leurs descendants.
16
LES SOURCES D ’EXPOSITION
RADIOACTIVITE D ’ORIGINE NATURELLE
DANS LES PRODUITS DE LA MER
Les organismes marins concentrent le polonium210 :
facteur 50 000 pour les crustacés,
10 000 pour les mollusques
2000 pour les poissons.
Du fait de cet émetteur
alpha, la consommation
de 10 Kg de mollusques et
de crustacés par an peut
induire une dose de 3 mSv
(rejets phosphates).
17
UN PEU D ’HISTOIRE
Domaine médical
Domaine industriel
Les rayons X et le radium
18
UN PEU D ’HISTOIRE
LES DÉBUTS DE
LA RADIOLOGIE
LES DÉBUTS DE
LA RADIOTHÉRAPIE
Un des premiers traitements
du cancer du sein par rayons X
19
RADIOSCOPIE EN 1910
Page de
garde de la
revue
CONTRÔLE
143
20
UN PEU D ’HISTOIRE
Extraction du radium en 1904 à Nogent-sur-Marne.
Sur ce site sera construit, plus tard, une école
maternelle
21
non accessible
inaccessible
SOUS SOL PRIMAIRE
SOUS SOL PRIMAIRE
SOUS SOL MATERNELLE
SOUS SOL MATERNELLE
CARTOGRAPHIE DE DEBIT DE DOSE GAMMA EN SOUS-SOL
C.s-1
≥ 1000
500 à 999
250 à 499
100 à 249
µGy.h-1
>2
1à2
0,5 à 1
0,2 à 0,5
22
réf. OAR /
01-110
TOTAL
S = 91
P = 2,5
V = 230
1≤C<
100
16.02.2001
TOTAL
S = 581
P=1
V = 581
C≤1
0,6 < P < 1
V = 232
non accessible
inaccessible
SOUS SOL PRIMAIRE
SOUS SOL PRIMAIRE
1 < C ≤10
0 < P < 0,6
V = 349
SOUS SOL MATERNELLE
SOUS SOL MATERNELLE
Légende :
S = surface en m2
P = profondeur en m
V = volume en m3
-1 contamination en Bq/g
C
C.s=
µGy.h-1
≥ 1000
500 à 999
à2
250 à 499
à1
100 à 249
à 0,5
TOTAL
S = 401
P=1
V = 401
C ≤ 10
Point singulier
(EC1)
C > 100
0,1 < P < 0,25
V=1à2
>2
1
0,5
0,2
S totale : 1073
V total : 1212
Figure 8–
Volumes et niveaux de contamination des sols des bâtiments
(écoles maternelle & primaire)
23
RADIOACTIVITÉ ET PUBLICITÉ
Pour être en beauté
24
RADIOACTIVITÉ ET PUBLICITÉ
Pour tous les goûts
25
RADIOACTIVITÉ ET PUBLICITÉ
Pour quelques pub de plus !
26
RADIOACTIVITÉ ET PUBLICITÉ
Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse
27
LE JACUZZI DE L ’ÉPOQUE
Le bain au radon...
Générateur
domestique de
radon
28
AIGUILLES DE RADIUM
Généralement recouvertes d ’or ou de platine..
On doit encore en trouver dans des coffres-forts
29
RADIOACTIVITÉ ET PUBLICITÉ
Et plus près de nous !
Environ 30 mSv par an
30
Le domaine
médical
31
L ’EXPOSITION MÉDICALE
L’utilisation de rayonnements ionisants, à des fins
diagnostiques ou thérapeutiques, constitue la part la
plus importante de l’irradiation d’origine humaine ;
Elle se situe au deuxième rang de
l’ensemble des irradiations, juste
derrière l’irradiation d ’origine
naturelle, dans les pays
médicalement développés.
L’exposition médicale résulte de l’ensemble des actes
de radiodiagnostic, de radiothérapie et de médecine
nucléaire.
32
LE RADIODIAGNOSTIC
C ’est une méthode
d ’exploration du corps humain
utilisant les rayons X.
Le radiodiagnostic constitue la principale cause de
l’exposition médicale, en raison de sa grande
fréquence : plus de 60 millions d’actes par an, soit
plus d ’un par personne.
33
LE RADIODIAGNOSTIC
Le matériel fixe
Le matériel mobile
34
LE RADIODIAGNOSTIC
La mammographie
35
LE RADIODIAGNOSTIC
Le radiodiagnostic
faibles doses, public nombreux
risque faible (sauf travailleurs)
travaux en cours sur les procédures et
niveaux de référence : action de la SFR et de l
’IRSN
(arrêté 12/02/2004)
La radiologie interventionnelle
doses « moyennes à fortes»
risques pour les cliniciens et leur entourage
les expositions moins bien connues
36
LE RADIODIAGNOSTIC
Quelques niveaux de référence
(Il s’agit de DOSE à l’ENTRÉE du patient)
Thorax face
0,3 mGy
Abdomen
10 mGy
Mammographie
dose moyenne à la glande
10 mGy
2,5 my
Rachis lombaire profil
30 mGy
37
LE RADIODIAGNOSTIC
Pour les
panoramiques
dentaires
environ 50 mSv à
la peau
38
LE RADIODIAGNOSTIC
Poste de chirurgie interventionnelle
39
LA RADIOLOGIE INTERVENTIONELLE
Quand un appareil est mal réglé… !!
40
LE RADIODIAGNOSTIC
Cela concerne la radiographie et AUSSI la
tomodensitométrie(scannographie)
3 à 5 mSv par coupe (x = 5 mm)
fonction de l ’épaisseur
41
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
Elle repose sur l ’utilisation de radioéléments pour
diagnostiquer et traiter certaines pathologies
Trois applications
diagnostic «in vitro»
diagnostic «in vivo»
traitements
42
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
La médecine nucléaire (imagerie médicale et
thérapie)
utilisation de radioéléments à vie courte
faibles doses en diagnostic, fortes en thérapie
durée de l’hospitalisation des patients
problème des déchets à éliminer
décroissance radioactive
Scintigraphie
cardiaque
Thallium 201
43
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
diagnostic «in vivo»
Injection de substances radioactives à des
patients qui deviennent des sources radioactives
artificielles
44
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
diagnostic «in vivo»
Détection du radionucléides avec une gamma
caméra
En fait détecteur
à scintillations calé sur l ’énergie du gamma
à détecter. Exemple : Tc99m : 140 keV
45
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
diagnostic «in vivo»
Générateur de Tc 99m
46
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
diagnostic «in vivo»
Nouvelle technique : Caméra à positon ou équipement
de tomographie à positon TEP
Radionucléide
de très courte période produit par un cyclotron
Détection réglée sur 511 keV
47
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
diagnostic «in vivo»
Radionucléides produits :
Carbone 11
Oxygène 15
et surtout
FLUOR 18 - période T = 2 h
Incident SHFJ ORSAY – CEA
10 Gy au niveau du bras
48
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
diagnostic «in vivo»
Quelques valeurs de doses reçues par le patient
Scintigraphie
Radionucléide
Activité
Thyroïdienne
Technétium 99m
37 MBq
0,5 mSv
rénale
Technétium 99m
222 MBq
1,5 mSv
biliaire
Technétium 99m
37 MBq
2,7 mSv
555 MBq
5 mSv
osseuse
Technétium 99m
Dose équivalente
ou
efficace
49
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
diagnostic «in vitro»
Les applications diagnostiques « in vitro » mises en oeuvre
Il nlaboratoires
’y a pas d’administration
de radioactivité
dans les
d’analyses médicales,
utilisentau
des
patient
: les dosages
se font
dans le verre
des
réactifs
marqués
pour doser
de nombreuses
substances.
éprouvettes.
50
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
traitement ou thérapie métabolique
On injecte à des patients une activité
importante pour traiter localement des
tumeurs cancéreuses.
Exemple : on injecte de l ’iode 131 ou on le
donne sous forme de gélules pour traiter des
tumeurs au niveau de la thyroïde.
51
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
traitement ou thérapie métabolique
Quelques valeurs de doses reçues par les personnes à proximité
d ’un patient
distance
activité et radionucléide
Dose équivalente
10 cm
50 cm
1m
2m
Iode 131 Iode 131 Iode 131 Iode 131 -
3,7 GBq
3,7 GBq
3,7 GBq
3,7 GBq
10 cm
50 cm
1 m
2 m
Tc99m
Tc99m
Tc99m
Tc99m
370
370
370
370
-
MBq
MBq
MBq
MBq
20 mSv/h
0,8 mSv/h
0,2 mSv/h
0,05 mSv/h
0,6 mSv/h
0,02 mSv/h
6 µSv/h
1 µSv/ h
52
LA MÉDECINE NUCLÉAIRE
traitement ou thérapie métabolique
Radiopharmaceutique
53
LA RADIOTHÉRAPIE ET
LA CURIETHÉRAPIE
La radiothérapie et curiethérapie
La radiothérapie : source à l ’extérieur du patient
La curiethérapie : source implantée dans le patient
Des doses élevées pour les patients (accident de
Panama, de Bralystock)
Des risques lors de la préparation et mise en place
des sources (coblatothérapie)
54
LA RADIOTHÉRAPIE
On utilise en radiothérapie de plus en plus, les
accélérateurs de particules au détriment des
appareils de cobaltothérapie appelés aussi
improprement « bombe au cobalt »
On délivre, au
maximum des doses
de 80 Gy en 15
séances
exposition sur la
tumeur solide
55
LA RADIOTHÉRAPIE
appareils de cobaltothérapie appelés aussi
improprement « bombe au cobalt »
Appareil utilisé dans le cas de
l ’accident de Panama
56
LA CURIETHÉRAPIE
On implante des sources sous formes d ’aiguilles
ou de petits grains dans la tumeur du patient
Sources d ’iridium 192
Cancer sein
Sources d ’iode 125
Cancer prostate
57
L ’EXPOSITION MÉDICALE
BILAN
En moyenne 1 mSv par an
et par habitant en France
Personnes âgées plus
exposées
58
Le domaine
industriel
59
UTILISATION DE SOURCES SCELLÉES
ET DE GÉNÉRATEURS DE RAYONNEMENTS
Jauges radioactives
Gammagraphes
Les analyseurs
Stérilisation de produits alimentaires
Stérilisation de produits pharmaceutiques
Conservation du patrimoine culturel
Amélioration de produits de la vie courante
Contrôle des bagages..
Etc...
60
LES JAUGES RADIOACTIVES
Les jauges représentent 70% des sources scellées
mesures d’épaisseur, de densité, de pesage et de
niveau
des sources d’activité moyenne à poste fixe
un personnel rarement formé en radioprotection
(souvent non exposé)
61
LES JAUGES RADIOACTIVES
Elles reposent sur l’absorption des rayonnements
par les matières à mesurer, absorption
proportionnelle aux épaisseurs et aux densités
traversées.
Elles permettent de contrôler l’épaisseur d’un
carton au cours de sa fabrication ou bien le niveau
de liquides, de poudres, de grains, de minerais, dans
de gros réservoirs.
62
LES JAUGES RADIOACTIVES
Quelques radionucléides utilisés :
Américium 241
Plutonium 238
Carbone 14
Nickel 63
Prométhéum 147
Strontium - Yttrium 90
Césium 137
Cobalt 60
63
LES JAUGES RADIOACTIVES
La liste des utilisateurs est très variée :
ORANGINA, COCA-COLA
TOTAL FINA
MAMIE NOVA
PELFORTH, HEINEKEN
BEGUIN-SAY, DISTILLERIE RIVIERE DU MAT
SEITA
DUPONT DE NEMOURS
etc...
64
LES JAUGES RADIOACTIVES
Jauge de niveau
pour le pétrole
Exemple de détecteur
de fumée
Activité par objet : 4,5 kBq
65
LES JAUGES RADIOACTIVES
Détecteur
Source
66
LES JAUGES RADIOACTIVES
Analyseur de l ’air
67
LA GAMMAGRAPHIE
Les rayonnements X et gamma impressionnent les
pellicules photographiques
Les radionucléides émettant ce type de
rayonnements peuvent servir à radiographier des
pièces métalliques.
Cette technique est utilisée pour
s’assurer de la qualité des
soudures et de l’intégrité des
pièces métalliques.
68
LES GAMMAGRAPHES
les gammagraphes (contrôles non destructifs)
(6% des sources) 850 en France
des sources d’activité importante
certificat d’aptitude requis (CAMARI)
risques liés au transport (accidents, vols) à la
manipulation (accidents mortels)
69
LES GAMMAGRAPHES
Les radionucléides utilisés :
Iridium 192
Eγ 1 = 296 keV
Eγ 2 = 308 keV
Eγ 3 = 316 keV
Eγ 4 = 468 keV
Iγ
Iγ
Iγ
Iγ
= 28 %
= 30 %
= 83 %
= 48 %
Cobalt 60
Eγ 1 = 1,17 MeV Iγ = 100 %
Eγ 2 = 1,33 MeV Iγ = 100 %
70
LES GAMMAGRAPHES
Point faible de l ’appareil
71
LES ANALYSEURS
les gammadensimètres - humidimètres (7% des
sources)
des sources d’activité moyenne
le personnel est suivi médicalement mais peu formé
en radioprotection
risques de perte
72
LES ANALYSEURS
Les radionucléides utilisés :
Césium 137
Eγ = 662 keV
Iγ = 85 %
Américium 241 - Beryllium
SOURCE DE NEUTRONS
Détection et mesure ?
73
LES ANALYSEURS
Obligation pour les vendeurs (immobilier) de faire
un diagnostic plomb.
D ’où analyseurs de plomb pour les peintures
afin de prévenir le saturnisme
sources de faible activité mais
utilisation « grand public »
pas de norme pour les appareils
EXPLOSION DU MARCHÉ
74
LES ANALYSEURS
Les radionucléides utilisés pour les analyseurs de
plomb utilisent des rayonnements gamma ou X de
faible énergie
Principe de la fluorescence
(réarrangement du cortège électronique après
effet photoélectrique)
Cobalt 57
Eγ = 122 keV
Cadmium 109
Eγ = 88 keV
Iγ = 85 %
Iγ = 4 %
75
LA STÉRILISATION DES
PRODUITS ALIMENTAIRES
Appelée aussi ionisation,
cette technique consiste à
exposer des aliments à un
flux de rayonnements
photoniques ou
électroniques qui
détruisent les microorganismes pathogènes,
prolongeant ainsi la durée
de conservation de ces
produits.
76
LA STÉRILISATION DES
PRODUITS ALIMENTAIRES
Les irradiations
alimentaires
concernent les
produits solides
tels les tubercules,
les viandes, les
volailles,les fruits de
mer, les fruits frais
et secs ainsi que les
épices.
Certaines de ces
installations sont
INB ou ICPE
Conservation des pommes de
terre par irradiation à 150 Gy
Non irradiés
Irradiés à 70 Gy
77
LA STÉRILISATION DES
PRODUITS ALIMENTAIRES
Les radionucléides utilisés :
Césium 137
Eγ = 662 keV
Iγ = 85 %
Cobalt 60
Eγ 1 = 1,17 MeV Iγ = 100 %
Eγ 2 = 1,33 MeV Iγ = 100 %
Accélérateurs de particules
Certaines de ces installations sont des INB
78
LA STÉRILISATION DES
PRODUITS PHARMACEUTIQUES
Cette technique consiste à
exposer des produits
médicaux pour les stériliser
avec un flux de rayonnements
photoniques ou électroniques
qui détruisent les microorganismes pathogènes,
Utilisation de film
changeant de couleur
après irradiation
79
LA STÉRILISATION DES
PRODUITS PHARMACEUTIQUES
Les radionucléides utilisés :
Cobalt 60
Eγ 1 = 1,17 MeV Iγ = 100 %
Eγ 2 = 1,33 MeV Iγ = 100 %
Accélérateurs de particules
Certaines de ces installations sont des INB
80
DERNIER INCIDENT
Incident le 11 mars 2006 en Belgique
Temps d’exposition 20s
Dose : 4 Gray
Exposition dans un irradiateur d’un opérateur venu
acquitter des alarmes et faire une vérification de
sécurité.
81
CONSERVATION DU PATRIMOINE
HISTORIQUE
Traitement d ’œuvres d ’art pour :
Stériliser les pièces (enlever germes,
champignons, insectes, etc..)
exemple : RAMSES II
Consolider les pièces après injection
d ’une résine durcissant après irradiation
CELLULE
D ’IRRADIATION
NUCLEART Grenoble
82
CONSERVATION DU PATRIMOINE
HISTORIQUE
Analyse d ’œuvres d ’art pour en voir la composition
ou les défauts non apparents
Radiographie du
masque de
Toutankhamon
83
CONSERVATION DU PATRIMOINE
HISTORIQUE
Analyse d ’œuvres d ’art pour en voir la composition
ou les défauts non apparents
Générateur VAN DE
GRAAF
Musée du Louvre
84
AMÉLIORATION DE PRODUITS DE
LA VIE COURANTE
Un procédé industriel, similaire à celui employé pour
la restauration de œuvres d ’art, transforme ainsi
du bois tendre en un parquet dur comme du marbre
Ces parquets résistants trouvent leur emploi dans
des lieux de grand passages, comme les
aéroports, des lieux publics, des grands magasins
ou des musées, comme à Paris la grande galerie
de l'évolution au muséum d'Histoire naturelle
85
AMÉLIORATION DE PRODUITS DE
LA VIE COURANTE
Utilisation de sources radioactives dans les
paratonnerres
Aucune utilité !!
Utilisation du radium
sur 45000 paratonnerres
seul 10 % ont été
récupérés
Source scellée
Source non scellée
86
AMÉLIORATION DE PRODUITS DE
LA VIE COURANTE
Les radionucléides utilisés :
Radium
Nettoyage du toit de l ’hôpital d ’Etampes par
la CMIR 78
et aussi Américium 241 (photo précédente)
Eα = 5485 keV
Iα = 85 %
Eγ = 60 keV
Iγ = 36 %
87
CONTRÔLE DES BAGAGES
Que se soit pour une vérification systématique
des bagages ou pour déterminer le contenu de
colis suspects, les rayonnements ionisants sont
utilisés en permanence.
Cet usage remonte
d ’ailleurs au début de
l ’histoire des rayons X,
comme le montre cette
photographie tirée de la
revue « l ’illustration »
88
CONTRÔLE DES BAGAGES
Les appareils actuels
≈ 15 mGy/h en fonctionnement
89
CONTRÔLE DES CONTENEURS
Les appareils actuels
90
CONTRÔLE DES CONTENEURS
91
UTILISATION DE
SOURCES NON SCELLÉES
Utilisations de traceurs
On peut marquer un produit avec des molécules
radioactives pour en suivre le cheminement et le
devenir à l’aide de détecteurs.
Les utilisations sont nombreuses
Étude de la vitesse du déplacement de produits dans
des circuits d ’usines chimiques
92
UTILISATION DE
SOURCES NON SCELLÉES
Les radionucléides utilisés :
- de tous types selon la facilité à détecter le
rayonnement
- souvent des périodes courtes pour éviter de
polluer l ’environnement
Étude de la vitesse du
déplacement de produits
dans des circuits
d ’usines chimiques,
recherche de fuites
93
UTILISATION DE
SOURCES NON SCELLÉES
Études agronomiques
94
UTILISATION DE
SOURCES NON SCELLÉES
Étude de l ’homogénéité du bitume
(marquage avec du Technétium99m)
95
UTILISATION DE
SOURCES NON SCELLÉES
Dans le domaine de la recherche biologique et
Les radionucléides utilisés :
pharmaceutique
sont essentiellement des émetteurs bêta
pouvant marquer les molécules :
Tritium 3H
Carbone 14
Phosphore 32
Phosphore 33
Soufre 35
96
UTILISATION DE
SOURCES NON SCELLÉES
Exemple de marquage d ’ADN utilisé en biologie
97
UTILISATION DE
SOURCES NON SCELLÉES
La liste des utilisateurs est très variée :
SANOFI-AVENTIS
PASTEUR MERIEUX, INSERM, INRA
PIERRE FABRE SANTE
UPJOHN PHARMACIA, GLAXO-SMITH-KLEIN
L ’OREAL
Labo Scientifique POLICE NATIONALE
etc...
98
UTILISATION DE LA
RADIOACTIVITÉ NATURELLE
La datation d'œuvres anciennes
Certains éléments radioactifs naturels sont de
véritables outils de datation. Les différentes
méthodes sont basées sur la décroissance de la
radioactivité.
Par exemple en mesurant les quantités d'uranium
238 et de plomb 206 présentes dans un échantillon,
on peut déterminer son âge.
99
UTILISATION DE LA
RADIOACTIVITÉ NATURELLE
D'autres éléments radioactifs peuvent être utilisés :
Le carbone 14 est l'élément le plus connu.
Sa période radioactive de
5730 ans permet de faire
l'étude de l'histoire de
l'Homme et de ses
réalisations, comme les
peintures de la grotte de
Lascaux datant
de 17 000 ans.
100
LA RADIOACTIVITÉ : C’EST NATUREL
-1
Bruit de fond du débit de dose (nSv.h )
pour différents itinéraires effectués entre les CEA de FAR et de SACLAY
160
Rond point : pavés en granit
140
Proximité du CEA-FAR
Proximité du CEA-FAR
-1
Débit de dose (nSv.h )
120
100
80
60
40
20
Valeur moyenne du bruit de fond
0
0
500
1000
1500
2000
2500
Nombre de mesures
101
LA RADIOACTIVITÉ : C’EST NATUREL
Disque de ponceuse : marque TRIPLEX
À base de zirconium
102
UTILISATION DE
PRODUITS INTERDITS
Addition de substances radioactives
103
UTILISATION DE
PRODUITS INTERDITS
Principe de justification
exemple : consigne luminescente pour les avions
104
UTILISATION DE
PRODUITS INTERDITS
Produits non autorisés en France
exemple : montres marquées au prométhéum 147
Camel trophy
Yema
Besançon !
105
UTILISATION DE
PRODUITS INTERDITS
Pm147
121 keV
0,3%
Spectrométrie gamma
Pm146 - impureté
453 keV 65 %
747 keV 34%
735 keV 23%
106
UTILISATION DE
PRODUITS INTERDITS
Produits non autorisés en France
Production de TOPAZES BLEUES par irradiation
neutronique
Radionucléides détectés :
Tantale 182, Manganèse 54, Zinc 65
Activité max observée : 2600 Bq/g
107