Image du corps, image de soi
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Image du corps, image de soi
Mercredi 03 décembre 2008 « Promotion de la santé des jeunes : Image du corps, image de soi Conférence plénière Normes sociales, rapport au corps et pathologies : spécificité de l’expérience adolescente Matthieu Duboys de Labarre, Docteur en Sociologie, Equipe d’épidémiologie de la nutrition et des comportements alimentaires INSERM U 897 et REVESS –Recherches et Etudes sur les Vulnérabilités Sociales et la Santé publique. L’image et le rapport au corps sont centraux dans l’expérience des adolescents. L’investissement et les usages corporels des jeunes recouvrent une multiplicité de dimension. Le corps est un support identitaire que l’on voile ou que l’on dévoile (piercing, tatouage, maquillage et jeu vestimentaire). Il est le lieu de la mise en danger, du test des limites (pratique de sports extrêmes, « défonce » à l’alcool ou aux stupéfiants et comportement à risque dans la conduite de véhicule). Il est le miroir de l’expression de la souffrance et du mal être (automutilation, anorexie, obésité et suicide). Enfin il est l’objet par excellence de la confrontation de l’adolescent aux normes sociales (esthétiques mais également éthiques). C’est ce dernier aspect que nous nous proposons d’explorer. En particulier les liens qu’ils existent entre la confrontation des adolescents à ces normes sociales et le développement de certaines pathologies (anorexies et obésités). Pour cela notre raisonnement suivra trois étapes. Dans un premier temps, nous nous intéresserons aux processus qui ont conduit à l’apparition du modèle moderne d’idéal corporel (caractérisé par la minceur et la jeunesse) et de ses implications spécifiques pour les adolescents. Nous verrons comment le basculement du manque au trop plein alimentaire, la libération progressive du corps (en particulier celui de la femme) et la massification de la diffusion de l’idéal corporel ont façonné l’émergence de cette norme sociale. Puis, dans un second temps, nous montrerons que cette dimension esthétique du rapport au corps recouvre très largement une question d’éthique qui renvoie à la conception de l’individualisme contemporain. Le corps y étant l’objet par excellence de la responsabilité personnelle, de la volonté et de l’autocontrôle. Nous étudierons la résonance qu’a eu cette dimension morale avec le prise en charge médical de certaines pathologies. Enfin, dans un troisième temps, nous rendrons compte de l’expérience que font les adolescents de la confrontation à ces normes (aussi bien esthétiques qu’éthiques). Nous verrons que ces jeunes adultes ne sont pas uniquement des victimes passives subissant ou intériorisant un modèle corporel érigé en idéal. Ils sont aussi capables de développer une distance face à ce modèle. Ils ont une posture ambivalente : mieux armés pour résister que leurs aînés, ils sont à un âge ou la pression normative face à cet idéal est très forte. Mercredi 3 décembre 2008 7 ème CONFERENCE SANTE « Promotion de la santé des jeunes : Image du corps, image de soi» Atelier 1 : image du corps et activités physiques____________________________________________________ Comment travailler l’image du corps avec des adolescents à partir des activités d’éducation physique et sportive ? Comment mieux motiver et accompagner les adolescents vers l’activité physique (en milieu scolaire, péri-scolaire, insertion professionnelle) ? L’adaptation des activités physiques pour des adolescents présentant des problèmes de sur (ou sous) poids ? Quelles réponses pertinentes aux demandes de dispenses sportives ? 1) « le sport et ses effets sur l’image du corps » Mme Nadia Dominguez, psychologue CAPS Tél. : CAPS : 05-56-79-58-14 Mail :[email protected] Mme Caroline Aubin, éducatrice sportive tennis, CREPS Tél. : CREPS : 05-56-80-36-98 Mail : [email protected] Le sport est porteur de valeurs positives dans notre société. Le sportif y est souvent reconnu comme personne en bonne santé physique et mentale. L’activité physique permet en effet une amélioration de la qualité de vie en général car elle améliore l’estime de soi, diminue le stress, les maladies cardio-vasculaires, les problèmes de surpoids, augmente la masse musculaire... Tous ces éléments permettent au sportif de rendre plus performant son corps et donc d’améliorer l’image qu’il en a. Mais lorsque l’activité physique est inadaptée des psychopathologies spécifiques à la représentation du corps peuvent émerger. Nous décrirons dans cet atelier ces éléments sous deux approches : celle d’une éducatrice sportive de tennis au contact des jeunes et celle d’une psychologue clinicienne travaillant dans un service hospitalier prenant en charge ces psychopathologies. 2) « le semainier, un outil de gestion de l'athlète et son corps ? » M Vincent Manta, responsable du pôle espoir Rugby et enseignant EPS, CREPS Tél. : CREPS 05-56-80-36-98 Mail : [email protected] Mme Marielle Panek , sophrologue clinicienne Tél. : 06-13-76-03-19 Mail : [email protected] Pour un bien être physique et psychologique de la population dont nous nous occupons, pour répondre au mieux et au plus proche à ses besoins, nous avons, il y a 9 ans, mis en place un outil que nous nommons : « le semainier ». Sous la forme d’un passeport original, format poche, il a pour objectif, de permettre aux sportifs, une autoévaluation quotidienne. Axé sur des tests scientifiques tels que POMS et HOOPER nous avons alors défini des items quantifiables à mettre en lien direct avec des commentaires. Cet outil permet à une équipe de professionnels de s’affairer, avec rapidité, pour réajuster ou encore réagir pour qu’en aucune manière ni l’estime ni la confiance du sportif ne soient ébranlées. Prévention, réajustement, renseignements divers pour l’entraîneur, le préparateur physique, le psychologue… cet outil offre aux sportifs ainsi qu’à nous professionnels la possibilité 1- d’une meilleure gestion corporelle et mentale par une réactivité immédiate et 2- d’une véritable éducation quant à leur Vie physique future. Mercredi 3 décembre 2008 ème 7 CONFERENCE SANTE « Promotion de la santé des jeunes : Image du corps, image de soi» Atelier 2: Agir sur l’offre alimentaire : est-ce possible ? Etat des lieux de ce qui est en cours dans les lycées de la région, impact des actions entreprises, réactions des élèves aux modifications de l’offre alimentaire. 1) «Projet régional d'amélioration de l'offre alimentaire (hors restauration scolaire) dans les collèges et lycées d'Aquitaine: contexte, description et mise en œuvre». Caroline Carrière , Ingénieur Nutrition Santé, chargée de projets Nutrition à l'ISPED Marie Lamaison, chargée d’étude sociologique Mail : [email protected] Mail : [email protected] Tél. : ISPED : 05-57-57-15-17 Contexte : Depuis novembre 2004, le programme régional Nutrition, Prévention, Santé des enfants et adolescents en Aquitaine, primé par l’OMS en Novembre 2006, met en œuvre des actions coordonnées sur le thème « Nutrition, Prévention, Santé » en s’appuyant sur les outils du PNNS (Programme National Nutrition Santé). Ce programme, piloté par l’URCAM (Union Régionale des Caisses d’Assurance Maladie) en lien avec de nombreux partenaires, se décline en trois volets : Dépistage et prévention de l’obésité, Offre alimentaire en milieu scolaire, Actions pédagogiques, dans les cinq départements d’Aquitaine. Dans le cadre de ce programme, deux enquêtes ont été menées par l’ISPED au cours de l’année scolaire 2004-2005 : - « État des lieux de l’offre alimentaire (hors restauration scolaire) dans les collèges et lycées de l’Académie de Bordeaux » - « Activité Physique et nutrition chez les adolescents ». Ainsi, 57% des collèges, 72% des lycées généraux et 75 % des lycées professionnels, réalisaient des ventes d'aliments dans l'enceinte scolaire, le plus souvent dans le cadre des foyers des élèves. La composition des aliments proposés apparaissait assez éloignée des recommandations puisqu'il s'agissait essentiellement de viennoiserie (75%), de barres chocolatées (30%) et de boissons sucrées (25%). Seulement 9% des établissements du second degré de l'académie de Bordeaux ayant répondu à l'enquête déclaraient disposer d'un point d'eau (fontaine et/ou robinet) accessible aux élèves tout au long de la journée, soit en dehors du restaurant scolaire et des toilettes. Or, la plupart des élèves étanchent leur soif en utilisant les sources d’eau disponibles dans leur établissement, cantine ou toilette et fontaine à eau, et plus rarement les distributeurs ou foyers du collège ou lycée. C’est donc dans ce cadre qu’il est apparu souhaitable de mettre en place des actions visant à améliorer l’offre alimentaire des produits vendus dans les Etablissements Publics Locaux d’Education (EPLE) et en particulier dans le cadre des foyers des élèves. Description L’objectif général de ce projet est d’améliorer la consommation alimentaire des élèves du second degré (hors restauration scolaire) dans le sens des objectifs du PNNS en milieu scolaire en associant des actions sur l’offre alimentaire et un accompagnement pédagogique. Les 2 objectifs opérationnels sont donc de : 1. Mettre en place des actions visant à améliorer l’offre alimentaire et la composition des aliments et boissons vendus ou distribués gratuitement dans les foyers des élèves de manière à favoriser la consommation de fruits, petits pains et eau. 2. Associer un accompagnement pédagogique en proposant une action coordonnée sur l’adolescent et son entourage médical, éducatif et parental dans une démarche participative de promotion et d’éducation à la santé de manière à orienter les choix des élèves vers les fruits et les aliments et boissons recommandées par le PNNS. Les actions de ce projet visent les adolescents scolarisés dans des établissements du 2nd degré en Aquitaine (collèges, lycées généraux, lycées professionnels et lycées agricoles). Une trentaine d’établissements sont impliqués sur 2 ans (une 15aine au cours de l’année scolaire 2007-2008 et une 15aine au cours de 2008-2009). L’évaluation de ce projet a pour objectif, d’une part, de connaître l’impact des actions sur le comportement et les connaissances alimentaires des adolescents et, d’autre part de recueillir la perception/satisfaction et avis des adolescents sur la mise en place de ce projet de connaître. Pour cela, l’évaluation comporte deux types de recherche : - une recherche quantitative : enquête avant et après intervention menée auprès des élèves de ème et 2de. 5 - une recherche qualitative : observation au sein des établissements et entretiens individuels et collectifs avec des élèves. Mise en œuvre du projet Depuis janvier 2007, une trentaine d’établissements sont impliqués dans ce projet sur toute la région Aquitaine. 10 établissements ont mis en place ce projet au cours de l’année 2007-08 : les viennoiseries vendues au foyer des élèves ont été remplacées par des pains spéciaux et/ou des fruits frais et des actions d’éducation à la santé ont été menées en associant élèves et enseignants. 12 établissements sont sélectionnés (7 sont en attente d’inclusion) pour l’année 2008-09 (5 des 12 ont commencé les actions dès le début de mois de septembre). Une évaluation préalable des connaissances et pratiques des élèves (recherche quantitative) a été réalisée en janvier 08 dans l’ensemble des établissements : les 1er résultats disponibles confirment l’intérêt d’agir sur les ventes d’aliments proposées dans les établissements du second degré (53% déclarent prendre une collation le matin et dans 30,1% des cas il s’agit de viennoiseries) et sont encourageants pour la poursuite des actions puisque 31,5% des élèves souhaitent voir des fruits à la vente au foyer des élèves ou maison des lycéens. La recherche qualitative effectué par un sociologue débutera au cours de novembre 08. 2) « du plaisir de consommer à la gestion des risques : le jeune acteur de sa santé » Mme Sylvie Faurie ,conseillère principale d'éducation Mme Majida Beliard ,professeur de biotechnologie, santé et environnement Mme Alicherif ,assistante d'éducation, Lycée Toulouse Lautrec (33)) Mail : [email protected] Tél. : Lycée Toulouse Lautrec 05-57-81-62-62 Constat de départ : - problèmes de malnutrition constatés chez les élèves troubles du comportement alimentaire chez certaines jeunes filles Objectifs : - réduire les mauvaises habitudes alimentaires améliorer les pratiques réaliser des supports pédagogiques réaliser une formation/action :les petits déjeuners Modalités : - vente de petits pains sets de table petits déjeuners mise en place d’un groupe de paroles Perspectives : - place des repas dans la famille manger ou ne pas manger :acte et pouvoir de l’ado comment peut-on travailler en réseau ? Mercredi 3 décembre 2008 ème 7 CONFERENCE SANTE « Promotion de la santé des jeunes : Image du corps, image de soi» Atelier 3: comment les mises en scène du corps interpellent l’éducation pour la santé ? Qu’est-ce qui se joue pour les jeunes autour du vêtement et de la mode, des tatouages et piercings ? Quels effets sur l’image de soi peuvent avoir le maquillage et autres interventions esthétiques ? Quel accompagnement éducatif mettre en œuvre ? 1) Mises en scènes du corps : de l’apparence de contradictions ou paradoxes » Marie Delanette, psychologue, Centre d’accueil Raba-Bégles Tél. : 05-56-80-77-53 But = meilleur décryptage des mises en scènes corporelles de chaque jeune fille accueillie afin de construire des réponses et des prises en charge adaptées et individualisées. - Rechercher son identité par ressemblance et différence Multiplier les signes de ressemblance jusqu’au sur- conformisme ; Maximiser les différences jusqu’à l’anti-conformisme. - Interroger le regard-miroir de l’autre, s’y trouver/ s’y perdre : être vu absolument ; être regardé : surtout pas. - Expérimenter son unicité, se marquer le corps pour : se démarquer de l’autre en étant remarqué ; s’agréger à un groupe ; s’auto – engendrer. - Questionner le lien à l’autre, manipuler la peau-interface : verrouiller cette barrière ; ouvrir le point de collage ; -Endiguer la fragilité des limites internes en sécurisant les limites externes : percer, trouer ses vêtements, sa peau. - Etre en quête de soi, dans l’ici et maintenant : exhiber un tatouage tribal ; -S’inscrire dans un devenir : rejeter toute mode passée ; s’approprier les modèles anciens. La mise en scène du corps est la mise en acte des processus de séparation-individuation et de régulation de la distance aux parents dans une quête identitaire. A charge pour les spectateurs d’être les acteurs – constructeurs de bases d’amarrage-étayage et créateurs d’une distance suffisamment tranquille qui n’abandonne pas et ne persécute pas. 2)« Dramatiser pour dédramatiser » Martine Dubouil, professeur de lettres, EREA Eysines Françoise Moulinier, professeur EPS, EREA Eysines EREA Eysines : Tél. : 05-56-28-00-17 A l’origine, nous avons travaillé sur un projet commun autour du mime visant à permettre aux jeunes de mieux entre dans les apprentissages. Contrairement aux idées reçues qui laissent le corps des personnes handicapées en suspens, nous avons observé, qu’il était fondamental de passer par l’expérience motrice pour entrer dans les apprentissages et accéder à une autre image du corps pour soi comme pour le regard d’autrui. Pendant trois ans, nous avons travaillé avec le mime ( Atelier de sensibilisation, réalisation d’un film à partir d’une œuvre de Musset «Histoire d’un Merle Blanc » et enfin présentation d’un spectacle au Carré de Jalles « Variations en noir et blanc ». Par la suite, nous avons à nouveau croisé nos regards pour créer une pièce de théâtre avec une partie dansée « Histoire d’amour de 0 à 10 » avec une classe de quatrième. Puis, nous avons mené pendant plusieurs années des expériences voisines. Actuellement, nous concentrons nos énergies sur un travail plus spécifique, d’une part de théâtre pour les jeunes entrants de sixième souvent en grande difficulté, d’autre part, de danse, en atelier, visant une pratique partagée valides-handicapés (UNSS- festival des lycéens). Nous nous attacherons à expliquer, à travers ces expériences, le cheminement qui permet de passer d’un corps morcelé, altéré, objet d’intrusion, à un corps-sujet, s’autorisant à agir et à prendre plaisir. Cet « apprentissage par corps » est une étape indispensable à toute appropriation et change en profondeur l’image qu’on a de soi-même et qu’on donne de soi. Mercredi 3 décembre 2008 7 ème CONFERENCE SANTE « Promotion de la santé des jeunes : Image du corps, image de soi» Atelier 4 : Les troubles alimentaires : intérêt du travail en réseau pour mieux accompagner les jeunes: Comment amener un adolescent à avoir envie de se prendre en charge et d’avoir recours à des personnes compétentes ? Que faire avec des adolescents dont le comportement alimentaire pose problème ? Avec qui les mettre en relation ? Quel travail avec les familles ? avec les médecins traitants ? avec des spécialistes ? 1) L’expérience du réseau Dabanta sur le territoire de Bayonne Dr Gilles Bibette, psychiatre, coordinateur médical réseau DABANTA 64, Bayonne Mlle Hélène Andrzejwski, psychologue clinicienne, réseau DABANTA 64, Bayonne Mail : [email protected] Tél. : 05-59-63-16-40 Le Réseau DABANTA offre un espace de soins pluridisciplinaires, ambulatoires et concertés, pour toutes les personnes présentant des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie) et/ou un trouble de la nutrition avec une surcharge pondérale en pleine évolution ou une obésité déjà constituée. Il permet au Patient d'être au cœur d'un système de soins intégrant le Médecin Traitant, et d'avoir accès gratuitement à des thérapies qui ne sont pas prises en charge par la Sécurité Sociale, telles que des ateliers centrés sur le comportement alimentaire et l'exercice physique, ou des thérapies à médiation corporelle. La coordination entre tous les soignants est assurée par l'organisation de réunions de synthèse l'utilisation d'une messagerie sécurisée et la mise à jour d'un dossier médical partagé. Une évaluation clinique est effectuée régulièrement. 2) Comment amorcer le travail en réseau ? Illustration à partir d’une situation Orianne ONORATO Psychologue, réseau RéPOP Mail : [email protected] Tél. : Répop : 05-56-96-00-82 Le réseau RéPOP met en place autour de l’adolescent et de sa famille une prise en charge de proximité (un suivi médical régulier par le médecin habituel de l’enfant ou un médecin membre du RéPOP) et multidisciplinaire (possibilité de suivi diététique, suivi psychologique et atelier d’activité physique adaptée) qui s’inscrit dans la durée (sur une durée minimale de deux ans). Le RéPOP propose également une offre de soins spécifiques avec des séances d’éducation thérapeutique, des groupes de parole et des ateliers à médiation pour les adolescents ( hôpital des enfants, CATTP Escapa), la possibilité de séjour diététique de court ou longue durée dans un centre medico infantile (CMI de Montpribat). Le principal axe du RéPOP est de créer des liens entre les professionnels libéraux travaillant ensemble autour de l’adolescent et sa famille mais aussi avec les professionnels du secteur sanitaire et social et les structures scolaires. Ainsi le RéPOP vise un accompagnement personnalisé et individualisé de l’adolescent et représente un accès aux soins privilégiés, avec une mise en lien des différents professionnels intervenants autour de l’adolescent et ce du fait de la prise en compte des différentes dimensions de la vie de l’adolescent (scolarité, environnement familial, fonctionnement psychique propre). Ce travail en réseau élargi, sera illustré à partir d’une situation.