LVA n° 907 du 13 octobre 2016. - Ville de Saint-Amand-les-Eaux

La Vie Amandinoise
N°907 | JEUDI 13 OCTOBRE 2016
hebdo
INFORMATIONS MUNICIPALES
“L’honneur solide et fondé sur la
vertu est plus précieux que la vie.”
Euripide
Le chiffre
1 100
repas sont préparés,
chaque jour, à la
cuisine centrale
3 La cantine
se laisse conter
par le menu
6 Handball :
trois filles en
équipe de France
4-5
Émile Gressier :
la liberté, au prix de la vie
2
Actus...
N°907
Motion relative à l’implantation
de camps illégaux de caravanes
Adoptée à l’unanimité par le conseil municipal.
« Face à une situation qui devient intenable pour
la municipalité et les amandinois, l’ensemble du
conseil municipal de Saint-Amand-les-Eaux s’oppose fermement au silence et à l’inaction de l’Etat.
En effet, l’implantation sauvage de camps de caravanes sur la commune, en toute illégalité, que
ce soit sur des terrains privés ou publics, n’est aujourd’hui plus possible ! Nous dénombrons actuellement près de 200 caravanes sur le territoire de la
Ville, dont le camp le plus récent et le plus important, s’est installé sur l’ancien parking Leclerc. Deux
terrains privés sont également occupés, rue Albert
Camus et route de la fontaine Bouillon.
Lycée E. Couteaux.
Goncourt :
14 livres à
dévorer
À vos livres, prêts ? Bouquinez !
Une classe de la section
professionnelle du lycée
Couteaux a été retenue pour
participer au Goncourt des
Lycéens. L’établissement fait
donc partie des 56 élus de
France. « Seules trois classes
sont issues d’une Section
d’Enseignement Professionnel
(SEP) » soulève Anne Cattelain.
Nuisances sonores, dépôts sauvages d’ordures,
vols d’énergie et d’eau, coups de feu tirés, la liste
des problèmes engendrés par ces camps illégaux
est longue et ne peut en aucun cas être conforme
au bon ordre, à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publics que revendiquent légitimement les
riverains.
Il est urgent d’agir et nous ne lâcherons pas notre
combat tant que l’Etat n’aura pas trouvé une solution à court, moyen et long terme pour mettre fin à
ces pratiques délictuelles ».
103 ans. Le 4 octobre, Thérèse Wyderka, doyenne des résidents des
EHPAD de la cité thermale, a célébré son anniversaire. Pour cette
occasion, la résidence Estréelle
avait convié un accordéoniste. Le
6 octobre, une fête a été organisée en son honneur, avec son fils,
sa belle-fille et les résidents.
DIMANCHE 16 OCTOBRE
Adoubement.
9 nouveaux
Chevaliers
de la Tour
Les trente élèves devront
dévorer quatorze ouvrages
en moins de deux mois.
Celui de faire sauter les
clichés les plus tenaces, en
second temps. « Oui, au lycée
professionnel, on peut aimer la
littérature ; on a le droit d’avoir
un avis et de l’exprimer ; on se
sert de ses mains et aussi de sa
tête ». Qui en doute encore ?
Cela ne peut plus durer ! Nous demandons à
l’Etat, qui a l’autorité et les moyens pour restaurer
l’ordre, la sécurité et l’intégrité de notre territoire,
d’agir dans les plus brefs délais. Son inaction est
incompréhensible compte tenu de la détresse des
riverains. Son immobilisme ne risque au contraire
que de renforcer les auteurs de ces occupations illégales dans leur conviction que le domaine public
leur appartient et qu’ils peuvent le privatiser sans
craindre la moindre poursuite.
Thérèse
Wyderka fête
ses 103 ans
La professeure-documentaliste
s’investit avec dynamisme
dans le projet, à l’instar de
ses collègues, Sophie Lenglet
et Catherine Morage. Cette
dernière s’enthousiasme :
« C’est un challenge de fou ».
Pour l’enseignante, cette
participation remplira divers
objectifs. Celui de (re)donner
goût à la lecture, en premier
lieu. « Au lycée Couteaux,
nous avons la volonté
d’ouvrir toutes les portes
de la culture aux élèves ».
Face à cela, la municipalité porte plainte à chaque
fois au commissariat, fait constater l’illégalité de
ces installations par huissier, interpelle le sous-préfet et le procureur de la République et leur remonte
tous les courriers des riverains exaspérés, sans que
ne s’engage pour autant de procédure d’évacuation
des lieux.
Créée en 2002, cette confrérie vise
à préserver les lettres de noblesse
de la cité thermale. Chaque année,
de nouveaux Chevaliers sont intronisés. Pour faire partie des élus, il faut
savoir rester humble et témoigner, au travers de ses actes, d’un vif intérêt
pour la ville de Saint-Amand-les-Eaux.
La promotion Amanda
Charles DAIRAY
Fatima AUGENDRE
Didier FLAHAUT
Nathalie BUSSON DEBIENNE
Camille LAMOTTE
Nadine CABUSAT
Marc WAYMEL
Léon DESMENEZ
Jacques PIJCKE
Partageons
la forêt !
L’automne est la saison la plus
propice aux balades en forêt et
aussi à la chasse. Pour continuer
à pratiquer votre activité favorite
en toute sécurité, voici quatre
conseils très simples :
Préparez votre circuit en consultant le calendrier de chasse en forêt domaniale organisée par l’ONF
(Office Nationale des Forêts).
«Randonnez» un jour non chassé. Deux jours de chasse par semaine sont prévus, les cinq autres
sont à vous !
Essayez de rester sur les sentiers
et évitez, par jour chassé, de vous
aventurer dans les zones signalées par des panneaux « chasse
en cours ».
Portez des vêtements clairs ou
voyants. Par exemple, le gilet
fluo de votre véhicule.
JEUDI 13 OCTOBRE 2016
3
Semaine du goût.
Quand la cantine
se laisse conter
par le menu
Les principes de la
restauration scolaire
Équilibre
Poulet de Licques, sauce spéculoos. Bouquet de
légumes d’automne. Fricassée de dinde marinée au
citron vert. Ces plats vous font saliver ? Ils s’inscrivent
aux menus de restaurants, plébiscités quotidiennement
par des gourmets exigeants : les enfants.
: les repas
se composent généralement
de cinq aliments différents.
Fruits et légumes, produits
céréaliers et laitiers, viandes
ou poissons... toutes les
familles sont représentées !
Cette année, les cantines enregistrent une hausse de fréquentation de 15%. La diversité
et la qualité de l’offre y sont, sans conteste, pour beaucoup. Il faut dire que la Ville œuvre
constamment pour proposer des repas aussi goûteux qu’équilibrés, avec le concours de
professionnels... et de parents d’élèves. Le maître-mot ? La di-ver-si-té.
Diversité : pour faire
« Mon enfant me réclame des légumes ! »
Au déjeuner de ce lundi 3 octobre : une salade de haricots verts, un sauté de bœuf, des
coquillettes, un velouté aux pêches et une orange. Quelles réalités derrière ces énoncés ?
Quelles saveurs, quelles couleurs, quelles textures ?
Pour le savoir, des élus, des agents de la Ville et des parents d’élèves se sont attablés au réfectoire de l’école maternelle Eugène Thomas. Tous les deux mois, une commission des menus est organisée dans chacun des établissements de la cité thermale. Le midi, les papas et
les mamans peuvent véritablement se rendre compte du goût des aliments et de la consistance des repas.
Ce jour-là, les deux mères présentes témoignent de leur satisfaction. «Depuis qu’il est inscrit
à la cantine, mon grand réclame des légumes à la maison» relate l’une d’entre elles. «Mon
enfant plébiscite la restauration scolaire ! Ce qu’il aime ? La variété des repas, ainsi que la
présence de ses camarades».
Le soir-même, les intervenants se retrouveront à la cuisine centrale pour effectuer une petite
visite guidée des locaux et débattre sur les menus des deux prochains mois.
Grâce à ces rencontres et aux échanges fructueux qui en découlent, les repas répondent aux
exigences d’équilibre, de diversité et de qualité. À titre d’exemple, il est apparu que les enfants adoraient la soupe ! En conséquence, deux bols leur sont désormais servis chaque
semaine en hiver.
découvrir des saveurs d’ici et
d’ailleurs, des menus thématiques
sont régulièrement proposés.
Entièrement biologiques, élaborés
à partir de produits locaux ou
inspirés des pays étrangers,
les repas se renouvellent,
pour le plaisir des papilles !
Qualité : exit les plats
surgelés ! Chaque matin, les
sept agents de la cuisine centrale
sont sur le feu pour découper
les 1 100 tranches de jambon,
éplucher les 200 kilos de pommes
de terre, préparer les 70 litres de
sauce ou cuisiner les 120 kilos de
légumes qui seront servis le midi.
4
N°905
Commémoration de la Grande Guerre
Émile Gressier :
la liberté, au prix de la vie
« Je vais mourir pour notre mère patrie, la France ». C’était il y a à peine
plus de cent ans. Le 19 avril 1916, le résistant amandinois Émile Gressier
tombait sous les balles allemandes. Seul le plomb, froid et aveugle, était
en mesure de faire plier cet homme, resté vent debout sa vie durant.
Dans le cadre de la commémoration de la Grande Guerre, la Ville va
rendre hommage à Émile Gressier.
Le 15 octobre, une délégation menée par le
député-maire se rendra dans la région de
Bruxelles, là où ce patriote, épris de liberté,
fut emprisonné et fusillé.
En amont, votre LVAhebdo vous croque le
portrait de ce héros local, à grands renforts
d’archives et de lettres exclusives. Nous remercions son arrière-petite-fille, Danièle Canaple, de nous avoir donné l’opportunité de
consulter et de publier ces trésors.
Un parangon de bravoure
Si la qualité d’un homme se jauge à ses
actes, lisez donc cette anecdote, rapportée
par le journaliste valenciennois Ernest Laut,
qui révèle le panache et la bravoure d’Émile
Gressier.
« Un jour de l’hiver 1914, dans un café de
la Place d’Armes, à Valenciennes, des officiers boches fêtaient, la coupe en main, une
« victoire allemande » (…) Dans un groupe
de consommateurs, assis à une table voisine, un homme semblait supporter avec
impatience les manifestations de la joie teutonne (…) Tout à coup, comme mû par un
sentiment irrésistible, il se leva, enleva son
chapeau et, d’une belle voix de baryton bien
timbrée, il entonna la première strophe de la
Marseillaise : Allons enfants de la Patrie !...
Les Boches, surpris, le regardaient et l’écoutaient, silencieux. Ses compagnons étaient
atterrés. Qu’allait-il se passer ?... Il ne se passa rien. L’homme alla jusqu’au bout du refrain. Personne ne l’interrompit (…) Les officiers allemands, stupéfaits de cette audace,
n’avaient pas eu l’idée d’intervenir. L’homme
qui venait de jeter ainsi à la face des tyrans
d’aujourd’hui le chant de liberté qui mena
nos pères victorieux contre les tyrans d’autrefois s’appelait Émile Gressier (…) ».
Né le 13 juillet 1860 à Sars-et-Rosières, Émile
Gressier exerçait sur le territoire, en tant que
chef cantonnier. Installé à Saint-Amand-lesEaux, il jouissait d’une bonne réputation. Le
papier d’Ernest Laut stipule qu’il était « très
aimé dans sa ville pour sa gaieté, son obligeance, pour la loyauté de son caractère (...)
Il possédait la confiance de tous ».
Le passeur de l’amandinois
Émile Gressier n’aura de cesse de défier les
Allemands. Sur le terrain, il se joue des frontières.
L’amandinois aide tout d’abord celles et
ceux qui souhaitent quitter la France à se réfugier sur une terre plus sûre : la Hollande.
« On savait qu’il connaissait admirablement
la région, jusque dans ses moindres sentiers ; ceux qui voulaient fuir pouvaient se
remettre entre ses mains » témoigne Ernest
Laut.
Sur le chemin du retour, Émile Gressier
n’est pas seul : cette fois-ci, ils guident les
Français mobilisables, coincés au Pays-Bas,
à rejoindre la France libre et les troupes afférentes. Pour éviter de se faire repérer, le
quinquagénaire prend des risques : il parcourt la Belgique la nuit et traverse notamment les rivières à la nage.
En parallèle, l’Amandinois intègre l’un des
plus importants réseaux de services secrets.
Sa mission ? Délivrer de précieux renseignements sur le déplacement des troupes allemandes, ainsi que sur leurs effectifs et leurs
projets.
Les occupants finissent par avoir vent de
l’affaire : ils placent alors Émile Gressier
sous surveillance. Plusieurs espions lui sont
envoyés : le libertaire parvient à déjouer
leurs plans... jusqu’en octobre 1915.
JEUDI
JEUDI
1er 13
SEPTEMBRE
OCTOBRE 2016
5
L’écriture, ce fil tenu qui relie à la vie
6 octobre 1915 : dénoncé, Émile Gressier est
arrêté. Il est soustrait, sans ménagement,
à sa famille, à son pays ; à ce territoire
amandinois, qui l’a vu naître, grandir,
s’épanouir, s’engager pour la liberté...
L’homme est déporté à la prison de SaintGilles à Bruxelles. Son destin se scelle :
condamné à la peine de mort par le Conseil
de Guerre, il sera fusillé au Tir National de
Schaerbeek, le 19 avril.
Au cours de sa détention, Émile Gressier
écrit près d’une vingtaine de lettres ; la majeure partie d’entre elles se destinent à sa
femme, Marie. Elle ne les recevra que plusieurs semaines après la mort de son mari.
Les missives ont été consignées par un descendant dans un cahier d’écolier, dont l’entête porte le nom de l’une des petites-filles
d’Émile Gressier, Mathilde. Le résistant
souffre à l’idée de laisser sa famille seule,
livrée à elle-même. On devine la douleur
profonde, lancinante, par moment insupportable. La peur de la mort, elle, jamais ne
point.
« Chère Marie. C’est le cœur plein de
larmes que je viens te faire mes adieux
et vous dire au revoir à tous (...) Je te
demande pardon. Je sais que tu es
bonne femme, bon cœur et que tu me
pardonnes ; mais cela n’empêchera
pas le grand malheur, le grand vide
que je vais causer, le chagrin et la
misère que je vais te causer
à toi ainsi qu’aux enfants.
Je te demande pardon des
difficultés que je vais te créer,
du marasme dans lequel
je te laisse avec toutes ces
sociétés dont je m’occupais ».
Même s’il est enfermé dans sa
geôle, Émile Gressier tente de faire
le nécessaire pour que sa famille
puisse subvenir à ses propres besoins. Grâce à ses capacités mémorielles extraordinaires, il établit
les comptes des sociétés pour lesquelles il travaillait ; il s’adresse également au maire de l’époque, Émile
Davaine.
« Ci-joint à ma lettre une note de renseignements : Dire à M.Davaine que
je compte sur lui pour te faire obtenir
du Gouvernement une compensation
soit un débit de tabac important ou
toute autre chose. Il sait très bien que
je vais mourir pour notre mère patrie
La France ».
Une histoire inachevée
«Chère Marie et chers enfants je vous
quitte et vais mourir en brave pour la
patrie». Il était encore tôt, ce 19 avril
1916, lorsqu’Émile Gressier se présenta au peloton d’exécution. Il mourut
comme il vécut : debout, avec sangfroid, fidèle à ses convictions.
« Je meurs pour la France » furent ces derniers mots.
Le cahier se termine. Quelques pages sont
arrachées. Les pensées s’attachent à Émile
Gressier, ce mari, ce père de famille, ce
grand-père, cet ami, arraché à la vie.
En guise de point final, une page blanche.
Elle semble nous dire que l’histoire est inachevée. À nous, désormais, de prendre le
relais. Nous sommes les dépositaires d’une
liberté fragile, pour laquelle nos aïeux se
sont durement battus. En leur mémoire, en
leur honneur, nous nous devons de la préserver. Les valeurs de paix, de liberté et de
progrès doivent toujours triompher.
Un siècle
d’hommages
« Tu me ferais plaisir en voulant bien
réclamer mon corps après la Guerre,
afin de ne pas me laisser sur une terre
étrangère. Tu demanderas à ce cher
Monsieur Davaine de bien vouloir faire
le nécessaire à ce sujet (…) ». Il faudra
attendre la fin de la Grande Guerre
pour que la dernière volonté d’Émile
Gressier, formulée dans une lettre
adressée à son épouse, soit respectée.
21 juillet 1919. Émile Gressier traverse
la frontière pour la toute dernière fois :
il rejoint le pays pour la liberté duquel il
s’est tant battu. Une importante cérémonie
est organisée en son honneur. Le maire,
Émile Davaine, ne manquera pas de
déclamer un discours aussi éloquent
que poignant. « Il avait la foi qui élève
les hommes au-dessus d’eux-mêmes,
leur rend présent l’avenir, leur donne les
forces surhumaines pour accomplir les
tâches les plus périlleuses et faire, aux
plus saintes des causes, le sacrifice de leur
vie (…) Promettons-nous de rester frères,
au sens véritable du mot ! La France le
veut ! La France d’hier et d’aujourd’hui, la
France des morts et des vivants, la France
éternelle pour laquelle tu as versé ton
sang, ami Gressier, et qu’avec toi, plus que
jamais, nous voulons aimer et servir ! ».
100 ans après,
Saint-Amand se souvient
Cent ans après la Première Guerre
Mondiale, la Ville de Saint-Amandles-Eaux a choisi de rendre
hommage à ses héros locaux.
Le 15 octobre prochain, une délégation,
menée par le député-maire, prendra le
chemin de Bruxelles. Les arrière-petitsenfants d’Émile Gressier seront présents.
L’assemblée se recueillera au Sénat
(où Émile Gressier fut condamné
à mort), à la prison Saint-Gilles (le
lieu de détention) et à l’Enclos des
Fusillés de Schaerbeek, au sein duquel
l’Amandinois a poussé son dernier
soupir. En chacun de ces lieux, une
plaque commémorative portant le
nom d’Émile Gressier a été apposée.
Le souvenir de la Grande Guerre se fera
encore prégnant durant ces deux
prochaines années. En conséquence, la
Ville honorera respectivement Angèle
Lecat en 2017 et Louise de Bettignies en
2018.
6
N°907
Sport
Handball.
Trois joueuses en
équipe de France
Trois joueuses du HBCSA-PH sont sélectionnées en Équipe de France : Claire Vautier et Aliénor Surmely en Juniors Filles
(U20 - génération 1998-1999), Ombeline
Decobecq en Jeunes Filles (U18 - génération 2000).
Ces trois sportives amandinoises viennent
de terminer des stages avec leur équipe
respective.
Arts martiaux.
L’aïkido,
source d’harmonie
Le club d’aïkido de Saint-Amand-les-Eaux a repris ses cours. Chaque mardi de 19h à 21h
et chaque samedi de 13h30 à 15h30, une vingtaine d’aïkidoka se retrouvent au dojo amandinois (derrière la mairie) pour pratiquer cet art martial japonais où l’on utilise la force de
l’adversaire. « L’Aïkido est une pratique sans compétition qui amène à contrôler le stress
engendré par les attaques. L’objectif est de rétablir la communication entre les partenaires
lors des oppositions plutôt que de chercher la victoire de l’un sur l’autre. L’aïkidoka cherche
avant tout à dissuader, à neutraliser l’agressivité de l’adversaire» détaille Philippe Dubois,
président du club.
L’aïkido, source d’harmonie et d’équilibre, se compose de techniques à mains nues ou avec
armes en bois. Puisqu’il n’y a pas de compétition, le but de la pratique est de s’améliorer,
de progresser (techniquement, physiquement et mentalement) dans la bonne humeur et la
convivialité. « L’idée est aussi d’aider à vivre en harmonie avec ce qui nous entoure. Les techniques martiales aident à se construire, à devenir solide, conscient et responsable » poursuit
le président.
Accessibles à partir de 12 ans et sans limite d’âge, les cours sont encadrés par Sébastien
Bruniau, 3e dan et il est toujours possible de s’inscrire !
Contact : 06 80 40 19 48
qui remporte le
match : 30 à 23.
ESCALADE
Point
week-end
HANDBALL
Samedi, au Complexe
omnisports Jean
Verdavaine, le
HBCSA-PH affrontait
l’équipe de Cambrai
lors du Championnat
départemental (seniors
garçons). Côté défense
Saint-Amand rayonnait,
mais pas assez pour
vaincre l’adversaire
Dimanche, c’est l’Escal
Amandinoise qui
prenait place à la salle
Maurice Hugot pour
ses portes ouvertes.
Les adhérents et leurs
familles participaient
ensemble aux activités
découvertes, une
initiative qui permet aux
parents de s’investir
plus particulièrement
à chaque cours
durant l’année. Petits
et grands ont pu
grimper jusqu’à 9m !
Pour les inscriptions,
rendez-vous sur le
site de l’association :
escalamandinoise.fr
PÉTANQUE
Alain Muller est devenu
Champion de France
de pétanque, catégorie
Vétérans, face à 64
joueurs. Il participera
au Championnat
d’Europe, qui aura lieu
en Irlande cet été.
ANNONCES
SAM. 15 OCT.
20:00 Moulin Blanc
Volley-ball
AAVB
Mouvaux
DIM.16 OCT.
10:30 Maurice Hugot
Basket-ball USAPH
15:00 Stade NDA
Football
SAFC
Amiens
15:00 Stade municipal
Football
SAFC
Arras
wEB
15:30 Maurice Hugot
Basket-ball SAHB
Lambersat
Marne la Vallée
Retrouvez tous les résultats et les annonces sur
JEUDI 13 OCTOBRE 2016
7
Agenda
MER. 12 OCT.
Journée régionale
de l’accès au droit
par le PAD
14:00 à 17:00 - Espace
Jean Ferrat. Gratuit
JEU. 13 OCT.
Ciné-club :
« Le fils de Jean»
Dictée ELA
Mettre des mots sur des maux.
Ce 10 octobre, 68 élèves de
l’école La Tour ont participé à
la dictée de l’association ELA,
engagée contre la leucodystrophie. Johanna Joseph et Claire
Stievenard, joueuses professionnelles de basket-ball et leur
entraîneur adjoint, François
Marsaudon, leur ont lu le texte.
Le musée honore le Nord
Le Musée de la Tour abbatiale accueillait, vendredi 7 octobre, le vernissage de l’exposition « Par les villes et les Champs ». Un pêlemêle artistique qui nous plonge au sein d’époques révolues, à travers des instants de la vie quotidienne partagés par les habitants du
Nord d’antan. Un recueil d’œuvres impressionnant, rendu possible
grâce aux différents musées de la région
Jusqu’au 31 décembre. Entrée gratuite.
19:30 - Théâtre des Sources
VEN. 14 OCT.
3e journée Santé Bien-Être
9:30 à 16:00 - Espace
Jean Ferrat. Gratuit
Vendred’histoires
17:00 - Médiathèque
des Encres. Gratuit.
LES 15 & 16 OCT.
Retransmission Wéo
& Débats, émission sur les
frères Bocquet et Saint-Amand
Samedi 16:00 et dimanche
23:00, Wéo. Visible en
permanence sur internet
SAM. 15 OCT.
Concert par l’Union Chorale
20:30 - Église Sainte Thérèse,
route de Lille
Le rire ! L’arme choisi par
Noémie Caillault pour
combattre la maladie.
Lorsqu’elle apprend qu’elle
est atteinte d’un cancer, la
jeune comédienne puise
dans sa lutte, l’inspiration et
l’énergie pour mettre en scène
son histoire : « Maligne». Ce
spectacle est une véritable
Pasino
bouffée d’espoir. Après
1h30 d’émotions,vous
quitterez le théâtre
revigoré ! Car au-delà de
ses peurs, de ses doutes et
ses espoirs, Noémie transmet
surtout sa passion de la vie.
Spectacle proposé en clôture de la
Journée Santé Bien-être - Vendredi 14
octobre, 20:30 au Théâtre des Sources
03 27 48 19 00
[email protected]
JEU. 20 OCT.
LE WOOP
20:30
MAR. 8 NOV.
GRUPO COMPAY
SEGUNDO
20:30
MER. 26 OCT.
Les nouvelles
aventures de
Gros-pois et Petit-point
À suivre
Cin’Amand
SAM. 5 NOV.
Sur le fil
DIM.16 OCT.
Adoubement des
Chevaliers de la Tour
« promotion Amanda »
Lire page 2
Concert « Le best of »
de l’harmonie municipale
Info page 8
MAR. 18 OCT.
Les bébés lecteurs
03 27 40 96 69 - www.cinamand.fr
JUSQU’AU 18 OCT.
Cigognes & compagnie - Deepwater L’Odyssée - Where to invade next ? - La
légende du roi Arthur - Miss Peregrine & les
enfants particuliers - Bridget Jones baby Don’t Breathe - Radin - Les 7 mercenaires
Avant premières : Brice de Nice 3 (mar. 18
oct. à 20h) - Les Trolls (dim. 16 oct. à 14h).
10:15 - Médiathèque des
Encres. Gratuit sur inscription
au 03 27 22 49 80
JEU. 20 OCT.
Conférence « J’optimise
mon budget pour ma
retraite» par le CCAS
9:30 à 12:00 - Espace
André Malraux. Gratuit
Tout l’agenda sur
8
N°907
En bref...
Solidarité
Solidaires
avec Baracoa
Suite au passage de l’ouragan
Matthew, d’importants dégâts
sont à déplorer ; de nombreuses
personnes se retrouvent sans
foyer, comme à Baracoa, une
ville de Cuba entièrement
ravagée par la tempête.
Déchèterie
Demandez
votre badge !
La SIAVED va procéder au
changement des accès à la
déchèterie. À partir du 9 janvier
2017, vous devrez utiliser un
nouveau badge : le Pass’Déchets.
Pour l’obtenir, rendez-vous sur le
site www.siaved.fr et téléchargez
le formulaire correspondant.
Résidence H. Barbusse
Place aux colonnes enterrées
Dans les quartiers de la cité thermale, les conteneurs collectifs tendent à
se faire de plus en plus discrets. Les bacs de récupération traditionnels
disparaissent, au profit de colonnes enterrées. Dix-huit ont d’ailleurs
été installées le mois dernier au sein de la résidence Denis Cordonnier.
Prochaine concernée : la résidence Barbusse. Elle sera dotée de 22
colonnes enterrées avant la fin de l’année. La Porte du Hainaut a la volonté
de privilégier ce type de collecteurs de déchets. Il faut dire que les colonnes
enterrées présentent l’avantage de pouvoir contenir un volume important
de déchets : 5 mètres cubes pour les ordures ménagères et pour le tri
sélectif, entre 3 et 4 mètres cubes pour le verre. De plus, les habitants ne
pâtissent d’aucun désagrément visuel ou olfactif.
La déchèterie de Saint-Amandles-Eaux conservera ses horaires
d’été jusqu’au 30 octobre. Elle est
donc actuellement accessible, du
lundi au samedi, de 9:00 à 12:15
et de 13:30 à 18:30. Ouverte le
dimanche, de 9:00 à 12:00.
FERMÉE LE JEUDI.
ÉLECTIONS 2017
Inscription sur les listes
électorales jusqu’au
30 décembre 2016
sur le site de la Ville,
rubrique évènements.
Dossier à retourner
avant le 28 octobre,
Hôtel de Ville - Service
Évènementiel - Marché
de Noël - 65 Grand’place
SC 30209 59230 SaintAmand-Les-Eaux
Service État Civil Élection
au 03 27 22 48 02
MARCHÉ DE NOËL
La ville organisera son
traditionnel Marché du
16 au 18 décembre 2016.
Vous exercez un métier
de bouche, vous faites de
l’artisanat, vous créez des
éléments de décoration,
alors n’hésitez plus et
complétez le dossier de
candidature à télécharger
SOLIDARITÉ
L’Union Chorale organise
un concert de solidarité
au profit de l’association
« Rêves ». Au programme :
Gospels, Jazz et variétés…
Samedi 15 octobre
à 20:30, église Sainte
Thérèse, route de Lille
L’association A.J.C
organise, dimanche 16
octobre, son repas annuel
au profit d’une école en
construction au Cameroun.
Salle A. Lemaître 06 50 02 88 48
INFOS PRATIQUES
Les permanences de
la CAF seront fermées
du 20 octobre au 2
novembre inclus
Vous pouvez effectuer
vos démarches sur caf.fr
Restez en contact :
Recevez gratuitement notre
LVAnews
Naissances
22 SEPT. DELGUTTE Aya.
26 SEPT. EL HAMDAOUI Maria. 27 SEPT. HAVET
VENTURI Ruben. KLEK Luca. 30 SEPT. AOUZAL
CORTEQUISSE Liam.
KUBIAK ANDRUSZCZAK Stéphanie
(93 ans). TOUZÉ GARRIAUX Jacqueline (85 ans).
DUBOIS MEDJAHED Patricia Maria (62 ans).
[email protected]
Impression : Imp. Vanboquestal-Bédé
Autre action : les 14 et 15 octobre,
le Secours Populaire sera au
centre commercial Leclerc
pour effectuer une collecte
de conserves, indispensables
pour l’aide alimentaire. Ces
dernières seront rassemblées
pour former le cube de la
solidarité : 800 sont attendues.
CONCERT
L’Harmonie municipale
vous propose, ce
dimanche16 octobre à 17h,
au Pasino, une escapade
musicale composée
d’un « best of » des
meilleurs moments de
ces dernières années.
Pasino, 7€ sur place, 5€
en pré-vente : Ambulance
Brochard, 519 rue Henri
Durre 06 86 08 40 40 ;
salon Martine, 9 rue du 18
Juin 03 27 48 54 79 ;
Pasino 03 27 48 19 00).
Gratuit pour les enfants
jusqu’à 12 ans.
ENCOMBRANTS
Prochain passage :
Début 2017
En attendant, rendezvous en déchèterie.
NUMÉROS UTILES
Médecin de garde
03 20 33 20 33
Pharmacie de garde
03 27 48 37 40
SMIR 0800 81 13 92
Mairie 03 27 22 48 00
CCAS 03 27 09 08 40
wEB
Décès
Journal municipal réalisé par le Service
Communication, 61 Grand’Place, 59230
Saint-Amand-les-Eaux, 03 27 22 49 70,
Pour venir en aide aux habitants,
le Secours Populaire Français
lance un appel aux dons. Les
chèques (à l’ordre du Secours
Populaire Français) sont à
envoyer ou à déposer au CCAS,
101 rue du Faubourg de Tournai.
Vous pouvez également réaliser
un don sur Internet, sur le site
national de l’association.
Menu
LUN. 17 OCT. Macédoine de légumes,
chou farci braisé, purée gourmande, fol épi, prunes.
MAR. 18 OCT. Salade betteraves crues mâche,
carbonade flamande, endives au jus, pomme vapeur,
yaourt délices de grand mére, gaufre liégeoise.
MER. 19 OCT. Sardine, navarin d’agneau au thym,
bouquet de légumes d’automne, buche de chêvre,
banane. JEU. 20 OCT. Chou fleur mimosa, boulettes
de boeuf sauce Italienne, farfalles au gruyère,
orange. VEN. 21 OCT. Potage aux tomates et
céléri, poisson pané sauce tartare, pomme vapeur,
salade verte, tomme blanche, ananas frais.