echo de mai 2004 - FISP secteur pompier
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echo de mai 2004 - FISP secteur pompier
Bureau de dépôt : 7500 Tournai België – Belgique P.B. - P.P. 7500 Tournai 5/118 ECHO Autorisation de fermeture: 5/182 Périodique mensuel du SNPS - ne paraît pas en juillet AVRIL 2004 - Nr. 653 Exp.: Avenue Général Bernheim, 18/20 - 1040 Bruxelles INTERVIEW Echo a rencontré Joël RIGUELLE, député bruxellois et, depuis novembre, bourgmestre de la commune de Berchem-Sainte-Agathe. DELEGUES DE LA PROVINCE DU HAINAUT Dans ce numéro, nous vous proposons la liste des délégués de la province du Hainaut. EDITO Chers amis, Comme nous le savons tous, nous sommes à la veille des élections régionales qui, en fait, ne devraient pas avoir d’influence sur le traintrain du monde policier. Rien n’est moins vrai parce que, dans la foulée de ces élections, le gouvernement fédéral a jugé nécessaire de prendre quelques décisions importantes qui menacent de perturber sérieusement le travail quotidien de la police fédérale. Que ces décisions aient été prises sous la pression électorale ou par opportunisme, je ne m’étendrai pas sur le sujet. Mais le fait est que ces dernières semaines, dans certains services de la police fédérale Philip Van Hamme Président National comme les SPC – SPN – WPR (les anciennes UPC) – LPA et tous les services des transmissions – des CIA jusqu’aux services des DIRCO, la panique s’est répandue. Et pourquoi ? Parce que tous les directeurs généraux recherchent fébrilement 700 membres du personnel pour le “Corps d’Intervention” qui doit être constitué rapidement. Ce corps sera constitué de membres du personnel de la police fédérale et seront mis GRATUITEMENT à disposition des zones quand cellesci projetteront des actions déterminées pour lesquelles elles n’auraient pas suffisamment de personnel. En soi, l’idée n’est pas mauvaise puisque la police fédérale, par essence, est prévue pour fournir un appui à la police locale. Le Corps serait déconcentré vers six implantations : trois en Flandre et trois en Wallonie. Comme vous vous en souvenez, nous sommes demandeurs, depuis des années, d’une déconcentration partielle de la Réserve Générale. Quant à savoir où ces 700 membres opérationnels, actuellement encore dans les différentes directions de la police fédérale, doivent être trouvés, cela reste pour nous une énigme. Manifestement, on ne le sait pas très bien non plus à “Bruxelles”, avec comme suite à la page 3 1 CIVIL – OPERATIONNEL : MÊME REFORME, MÊME COMBAT ! Beaucoup de personnes se posent la question de savoir pourquoi en tant que civil(e)s nous nous affilions à un syndicat du personnel des services de police et non à un syndicat s’occupant d’autres agents de l’Etat. Je ne pense pas qu’un syndicat soit meilleur ou moins bon qu’un autre, mais un syndicat peut répondre plus à nos attentes ou à nos convictions qu’un autre tout simplement parce qu’on est sur la même longueur d’onde que les personnes qui le constituent. Pourtant, il est plus important me semble-t-il de voir les intérêts des civils travaillant dans un service de police représentés par des personnes qui s’y connaissent, ne fut-ce que par le fait de travailler soi-même à la police, plutôt que par des personnes qui touchent à tous les secteurs mais ne connaissent rien en profondeur. Dès lors qui peut le mieux répondre à mes attentes ? Le SNPS bien sûr. Pourquoi en tant que civile me suis-je affiliée au SNPS ? D’abord parce que c’est un syndicat apolitique. Il ne reçoit ses ordres de personne et évolue dans l’intérêt unique de ses membres. Ensuite, parce qu’il peut comprendre nos soucis généraux en tant que membres du personnel de l’Etat, mais aussi nos soucis plus particuliers en tant que membres non opérationnels d’un service de police, et ce point est essentiel. Pourquoi ai-je ensuite souhaité devenir déléguée ? Parce qu’il me semble essentiel de s’investir pour défendre et protéger notre avenir mais aussi pour aider tout membre du personnel (civil – militaire – auxiliaire – policier) qui en aurait besoin. Pour se faire, avoir une équipe pluridisciplinaire est indispensable. Plusieurs personnes (même d’autres délégués d’autres syndicats) veulent savoir pourquoi je défends bec et ongles un statut pour le personnel du cadre administratif et logistique aussi proche que possible du cadre opérationnel et me disent : « Vous n’êtes pas des opérationnels et vous ne le serez jamais. Et la réforme, êtes-vous vraiment concernés ? » A ces personnes je répondrai : 1. Nous ne sommes pas des opérationnels et n’avons jamais demandé à l’être, mais que vous le vouliez ou non, nous faisons partie intégrante du personnel des services de la police intégrée et même si nous n’avons pas de tâches dites opérationnelles, nous effectuons un travail considérable. Mais bien plus que cela, ce que nous souhaitons avant tout, c’est que le personnel civil et militaire soit traité de la même façon que le personnel opérationnel, c’est-à-dire de façon égale même si, et c’est une richesse, nous avons une « origine » différente et effectuons des tâches différentes (quoique…). 2. A la deuxième remarque, je répondrai qu’il ne s’agit pas de « suivre tout simplement, de subir le changement, mais d’y participer activement …» Bien que chaque personne ait le droit d’être défendue, je ne me sens que très peu concernée par les autres secteurs des administrations publiques, ces gens ne peuvent rien pour nous, et nous ne pouvons rien pour eux. En revanche, un syndicat représentant activement le secteur dans lequel on travaille, ça c’est intéressant. De plus, il ne sacrifiera jamais les intérêts des uns au profit des autres et uniquement dans le but d’obtenir d’autres avantages pour des membres du personnel d’autres secteurs publics (communaux, provinciaux, régionaux, communautaires ou fédéraux), et ça c’est PRIMORDIAL. Je le répète, tous les secteurs doivent être défendus avec beaucoup de conviction, mais toutes les personnes ont le droit d’être représentées correctement quelle que soit la catégorie de personnel à laquelle elles appartiennent. Chaque personne a droit à une défense correcte mais sans que ce ne soit au détriment des autres. La politique des petits pas a toujours récolté plus de fruits que les grandes intentions de révolution qui n’ont jamais mené à rien. Nous souhaitons donc obtenir un statut aussi juste que possible, aussi équitable que possible, en mettant toutes les chances de notre côté. 2 Voilà les raisons pour lesquelles en tant que civile je me suis affiliée au syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS). Et vous ? Isabelle FAIRON Déléguée CALOG EN BREF – RAPPEL L’Autorité est-elle obligée de statutariser les membres du personnel contractuels du cadre administratif et logistique qui appartiennent à la catégorie X, qui ont réussi et se sont classés en ordre utile à l’issue de l’épreuve générale (fonctionnelle) ? De la circulaire ministérielle GPI 32 du 7 février 2003, il apparaît clairement que l’Autorité est effectivement obligée de statutariser ces membres du personnel dans leur emploi actuel. Aucune autre condition spécifique (évaluation complémentaire, ...) ni aucun délai supplémentaire ne peut être imposé. Ces membres du personnel ne sont par ailleurs soumis à aucun stage. Si le membre du personnel concerné se désiste de sa nomination, sa position juridique reste inchangée. Il devra néanmoins participer à nouveau aux examens de statutarisation ultérieurs (épreuve générale) s’il souhaite être statutarisé dans son emploi. Dans pareille hypothèse, il convient de consigner par écrit le choix de l’intéressé.Les membres du CALOG statutarisés ont-ils le choix entre le maintien de leur ancien statut et le nouveau statut ? Non. La statutarisation implique automatiquement le passage dans le nouveau statut. Les membres du personnel qui bénéficiaient de chèques-repas en tant que contractuels perdent dès lors irrévocablement le droit à cet avantage. EDITO SUITE DE LA PAGE 1 conséquence qu’on optera clairement pour la solution qu’on a sous la main, càd, le retrait des renforts qu’on a promis aux SPC – SPN – WPR etc.. Ces renforts y avaient été affectés parce que ces services étaient vraiment en sous-effectifs et parce qu’ils menaçaient de s’écrouler sous la charge de travail ! Sur cela, tout le monde était d’accord ! Retirer ces personnes pour les mettre GRATUITEMENT à disposition des zones est aussi bon que de donner un coup mortel à tout ce qui était encore fédéral ! Concrètement, cela signifie que les services fédéraux seront à nouveau en sous-effectifs, que la charge de travail augmentera de façon inacceptable, avec toutes les conséquences y liées. Certains signaux qui nous parviennent vont même plus loin. Quelques services sont soudain remis en question comme : • les pistes de circulation provinciales ; • les services multanova qui peuvent subitement être exécutés par des agents auxiliaires ce qui représenterait une économie vu qu’ils coûtent moins cher que des inspecteurs ; • à Zaventem, le service pour le rapatriement des étrangers et des illégaux pourrait être supprimé ; • les ambassades ne doivent plus être surveillées par des policiers ; • le SHAPE est lui aussi remis en question ; • dans les centres de transmissions, des gens de Belgacom ont été engagés, au détriment de qui ? • etc. Nous pouvons encore continuer. De plus, aucun budget n’est prévu pour remplacer ces personnes par du personnel administratif. Il suffit de consulter le rapport de la Cour des comptes pour voir qu’il y a un grave problème budgétaire à la police fédérale, ce qui menace d’hypothéquer tout son fonctionnement ! Mais une fois encore, que cette décision ait été prise en vue des élections ne serait pas vrai, comme on le dit. Pourtant, cela fait quand même bien quand on peut dire qu’il y a plus de bleu dans la rue, non ? Pour le SNPS, c’est très clair : Nous n’avons pas le moindre problème avec plus de bleu dans le rue. Cela ne peut cependant pas se faire sur le dos des services de la police fédérale ! Nous n’accepterons JAMAIS que des membres du personnel qui remplissaient des tâches opérationnelles au niveau de la police fédérale, perdent leur job pour être mis GRATUITEMENT à disposition des zones locales ! Sur ce, le SNPS vous avertit très clairement : ECHO SYNDICAL GÉNÉRIQUE «Echo» est le mensuel du Syndicat National du personnel de Police et de Sécurité. Cet Echo est envoyé à tous le membres. Les non-membres peuvent souscrire un abonnement annuel en versant 75 € au numéro de compte 068-2101000-07 du SNPS. Les données personnelles sont traitées conformément aux dispositions de la loi du 8 décembre 1992 sur le respect de la vie privée. Editeur responsable : Philip Van Hamme Dessins : Dirk Van Der Auwera La rédaction est ouverte aux questions et suggestions de lecteurs. Vous pouvez les transmettre à : Rédaction «Echo» Avenue Général Bernheim 18/20 1040 Bruxelles tél. : 02.644.65.00 fax : 02.644.67.93 PAS DE DEMANTELEMENT DE LA POLICE FEDERALE ! Le SNPS suit toute cette affaire avec des yeux d’argus et prendra, comme toujours, ses responsabilités, et ne se contentera pas de mots, mais cela était déjà probablement très clair ! e-mail : [email protected] Pour consulter notre site http://www.snps.be AGENDA CONGRES ANNUEL DU SNPS Quand ? Le 09 octobre 2004 Où ? A MONS, au Palais des Expositions Et pour tous les participants, accès gratuit au Parc PARADISIO. Vous aurez toutes les informations dans l’Echo de juin. Rue de l’Égalité 61 7700 Mouscron Tél.: 056.85.75.15 Fax : 056.85.75.17 3 PROVINCE DU HAINAUT PRESIDENT PROVINCIAL Daniel BATON GSM : 0477/51 12 52 Mail : [email protected] Service : CIA Charleroi Fax : 071/22 09 37 SECRETAIRE PROVINCIAL André TILMANT Tél/fax : 071/40 29 56 Mail : andré[email protected] Service : ZP Aiseau-Presles / Châtelet / Farciennes Tél : 071/236 211 RPSP - (Responsable Provincial Secteur Pensionnés) Poste actuellement vacant. PRESIDENTS DE SECTION CHARLEROI Jean-Michel TAIJMANS Fax : GSM : 0475/97 59 93 Mail : [email protected] Service : CIC Mons Tél : MONS Roland MALARDEAU GSM : 0496/74 22 43 Mail : [email protected] TOURNAI Christian VANDAMME GSM : 0495/72 50 68 Mail : [email protected] Zone : ZP Anderlues/Binche Tél : Zone : ZP des Collines Tél : 068/54 42 26 Fax :068/54 42 29 DELEGUES Nom Claude DELFOSSE Salvatore FIORE Ronald GODEAU Jean-Marc THEUNISSEN Etienne DRUART Urbain PEIREMANS Jean-Pierre BEAUVOIS Claudine GOOR Jérôme AOUST Gérard FANCHON Pierre GEUKENS Claude CLOOSEN Zone/Service ZP Hauts-Pays ZP Boraine ZP Boraine ZP Syle et Dendre ZP Syle et Dendre ZP Syle et Dendre ZP Mariemont ZP Mariemont ZP Mons ZP Mons ZP Anderlues/Binche SHAPE + CIA Errol VOLAND Salvatore INSALACO Armile DI PASQUALE Giuseppe SEMPLICINO Michaël SPERANZA Gérard HENRIET UPC Hainaut SJA Mons ZP Charleroi ZP Charleroi ZP Charleroi ZP Aiseau-Presles / Châtelet / Farciennes ZP Aiseau-Presles / Châtelet / Farciennes ZP Aiseau-Presles / Châtelet / Farciennes ZP Aiseau-Presles / Châtelet / Farciennes Alain POCHET Laurent SERWIER André TILMANT 4 Tél zone / service 065/61 07 80 065/45 06 80 068/65 79 04 068/65 79 04 068/65 79 04 064/311 440 064/513 250 065/404 305 065/36 13 27 065/44 38 12 065/44 92 27 Mail [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] 071/38 05 47 [email protected] 071/260 641 [email protected] 071/40 07 07 071/236 211 andré[email protected] Franky GILSON Francis WELNICKI Jacky REVELART ZP Lermes ZP Lermes ZP Botte du Hainaut Eric HENRY Jean-Pierre FRERE ZP des Trieux ZP Fleurus/Les Bons Villers/ Pont-à-Celles ZP Fleurus/Les Bons Villers/ Pont-à-Celles ZP Fleurus/Les Bons Villers/ Pont-à-Celles ZP Germinalt ZP Germinalt SJA Charleroi SJA Charleroi SJA Charleroi CALOG ZP Beloeil/Leuze-en-Hainaut ZP Beloeil/Leuze-en-Hainaut ZP Bernissart/Péruwelz ZP du Tournaisis ZP du Tournaisis ZP Mouscron ZP Mouscron ZP Ville d’Ath ZP des Collines SCA Tournai ZP Mouscron Patrick LALOUX Fabian PUSPOK Pierre DULLIER Noël LECLERCQ Jean-Claude BARBIER Alain MENGAL Alain VAN ROMPAIJ Eddy LEGRAND Pascal HIMPE Olivier DESTREBECQ Jacques LECLERCQ Serge COPPIETERS Luc COQUELIN Jean-Pierre DECLERCK Alain BOURGUIGNON Frank DELCOURT Pierre MEUNIER Ghislain DEVOS Luc VANDERKERKEN 060/41 40 30 060/41 40 41 [email protected] 071/82 02 73 [email protected] 071/84 66 86 [email protected] 071/236 286 [email protected] [email protected] 071/236 448 069/888 069/250 056/860 056/860 204 250 744 700 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] 068/54 42 26 [email protected] [email protected] 056/860 740 [email protected] QUESTION PARLEMENTAIRE LA COMMISSION PERMANENTE DE LA POLICE LOCALE Question relative à la Commission Permanente de la Police Communale et à sa participation aux négociations entre l’autorité et les organisations syndicales représentatives du personnel des services de police. Melchior WATHELET, Député : L’article 91 de la loi sur la police intégrée (LPI) ou la loi du 7 décembre 1998, prévoit la création d’ue Commission permanente de la police locale. A l’heure actuelle, cette commission n’est toujours pas en place et ses missions sont toujours aujourd’hui exécutées par la Commission permanente de la police communale. La Commission permanente de la police communale a été créée en exécution de l’article 228 de la nouvelle loi communale (NLC) mais cet article a été abrogé entretemps. L’abrogation de cet article ne donne donc plus aucune existence légale à la Commission permanente de la police communale qui existe pourtant toujours et participe, de surcroît, aux négociations entre l’autorité et les organisations syndicales représentatives du personnel des services de police. Si l’absence de volonté politique de mettre en place la Commission permanente de la police locale, dont le rôle n’est pas négligeable puisqu’il consiste en l’apport de la police locale dans la rédaction des directives, circulaires et projets d’arrêtés royaux ou ministériels, est symptomatique de la main mise qu’entend de plus en plus opérer le niveau fédéral sur l’ensemble du fonctionnement de la police intégrée à deux niveaux, que dire de la participation d’un organe qui n’a plus aucune existence légale et dont les missions ne sont, a fortiori, plus définies, à la relation entre l’autorité et les représentants du personnel policier. et les organisations syndicales représentatives du personnel des services de police. Patrick DEWAEL, Ministre de l’Intérieur : Bien qu’il y avait, en raison de la disparition de l’article 228 de la Nouvelle Loi Communale, un problème juridique concernant la Commission permanente de la Police communale (locale), elle fonctionne encore de facto. Cela ne peut amener Pourriez-vous communiquer sur quelles bases légales s’appuie la participation de la Commission permanente de la police locale aux négociations entre l’autorité suite page 6 5 suite de la page 5 aucune discussion. Qu’elle n’existe pas déjà « de jure » ne peut pas être attribué à une réticence politique. Peu de temps après que la réforme des services de police ait été mise en place, mon prédécesseur a donné à l’administration la tâche de préparer un projet d’arrêté royal relatif à la création de la Commission permanente de la Police locale. Le projet d’arrêté royal qui, en exécution de l’article 91 de la loi du 7 décembre 1998 organisant un service de police intégré, structuré à deux niveaux, va créer la Commission permanente de la Police locale, se trouve actuellement dans sa phase ultime. Lors du Conseil des ministres extraordinaire sur la sécurité et la justice du 30 mars 2004, le Conseil des ministres a approuvé ce projet d’arrêté royal. Pour ce qui concerne la présence de membres de la Commission permanente de la Police communale aux réunions du comité de négociation des services de police, comme membre de la délégation des autorités, je peux vous dire que les relations entre les autorités publiques et les organisations syndicales du personnel des services de police sont organisées par la loi du 24 mars 1999 et ses arrêtés d’exécution. L’article 4 de ladite loi précise que le Roi crée le comité de négociation des services de police. Ensuite, à l’article 5, il est mentionné que le comité de négociation comprend une délégation des autorités. Les Ministres qui sont compétents pour les matières soumises au comité de négociation, ou leurs délégués dûment mandatés, font entre autres partie de la délégation des autorités. L’article 20 de l’arrêté royal du 8 février 2001 portant exécution de la loi du 24 mars 1999 organisant les relations entre les autorités publiques et les organisations syndicales du personnel des services de police, prévoit que la délégation de l’autorité se compose au maximum de dix membres. Ils sont désignés conjointement par les Ministres visés à l’article 19 dudit AR, ou par leur délégué respectif dûment mandaté, qui président le comité de négociation. Le Commission Permanente de la Police Communale dispose de plusieurs collaborateurs spécialisés, issus de la police locale, deux d’entre eux ayant été, sur la base des dispositions légales déjà mentionnées, formellement désignés par moi pour faire partie de la délégation des autorités au cours des réunions du comité de négociation des services de police. Au vu de leurs antécédents au sein la police locale, de leur haut degré de spécialisation et du fait de leur désignation formelle, ils sont parfaitement compétents pour faire partie de la délégation des autorités. 6 COMPETENCES DES AUXILIAIRES DE POLICE AVANT PROJET DE LOI Ceci n’est pas une interprétation du S.N.P.S., mais bien un texte actuellement en cours d’étude au niveau de l’autorité. Le projet final fera encore l’objet de négociations. POLICE DE LA CIRCULATION ROUTIÈRE Les agents auxiliaires de police disposent, à la différence de l’ensemble de leurs collègues, d’une compétence de police restreinte qui se limite à la police de la circulation routière et au respect des règlements de police communaux. 1. L’AR du 16 mars 1968 : police de la circulation routière pour ce qui concerne l’imprégnation alcoolique et le retrait du permis de conduire, 2. La loi du 18 février 1969 : mesures d’exécution des traités et actes internationaux en matière de transport par route, par chemin de fer ou par voie navigable, 3. La loi du 27 décembre 1974 : services des taxis. La compétence qui leur est accordée en matière de police de la circulation n’est pas immédiate et n’est pas sans poser de proArticle 2 blèmes à chaque fois que la compétence L’article 55 de la loi de 1968, relatif au n’est pas explicitement consacrée, ni expliretrait du permis de conduire : citement exclue. Cet article est modifié par une référence Une récente modification de cet arrêté au cadre opérationnel de la police locale et royal a adapté la terminologie à la nouvelde la police fédérale. le structure policière. De cette façon, les auxiliaires de police La présente loi a pour objet de restaurer peuvent, au même titre que les fonctionpleinement l’intention de décharger les naires de police, inviter le conducteur ou la fonctionnaires de police des tâches routi- personne l’accompagnant à leur remettre nières pour lesquelles ils sont « surquali- leur permis de conduire. fiés ». Les agents auxiliaires de police peuvent exercer l’ensemble de la fonction de police de base lorsqu’elle concerne la circulation routière. Le présent projet lève pour ce faire les ambiguïtés relatives aux compétences qui leur sont attribuées. Article 3 L‘article 59 de cette même loi définit les agents pouvant imposer un test d’haleine dans les cas qu’il précise. Cet article se réfère désormais aussi au cadre opérationnel de la police locale et de Les textes qui sont ainsi précisés par le pro- la police fédérale, incluant donc en conséjet de loi sont : quence les agents auxiliaires de police. Cette référence emporte également la compétence des auxiliaires de police d’imposer un test drogue ou un prélèvement sanguin par un médecin requis à cet effet. En effet, les articles 61bis et 63 relatifs au test drogue et au prélèvement sanguin se réfèrent à l’article 59 pour définir les agents compétents. Article 4 Cet article concerne la loi du 27 décembre 1974. Il s’agit ici de ranger les auxiliaires de police parmi les membres de l’autorité chargés de prêter main forte aux agents qualifiés chargés de surveiller l’exécution de cette loi relative aux taxis. Pour ce faire, la mention « cadre opérationnel de la police locale et fédérale » vient aussi en lieu et place . Article 5 Cet article concerne la loi du 18 février 1969. Il a le même objet que l’article 4. MODIFICATION DE LA LOI DU 05 AOÛT 1992 SUR LA FONCTION DE POLICE Le projet de loi a pour vocation de définir la forme et les conditions d’exercice de leurs missions par les agents auxiliaires de police. L’objectif est de formaliser les mesures de police auxquelles les auxiliaires de police peuvent recourir. Article 6 Une sous-section 4, comprenant les articles 44/12 à 44/16, est insérée dans la section 1ère du chapitre IV de la LFP. 44/12 : Est ici expressément consacrée l’aptitude des agents auxiliaires de police à prêter assistance à un fonctionnaire de police qui la réclame. particulièrement celles prévues lorsque l’assistance prêtée nécessite le recours à la contrainte. leurs missions ou lorsque d’autres personnes sont en danger. • Ils se prêtent assistance mutuelle… 44/15 : Dans le cadre de l’exercice de leurs compétences en matière de circulation routière et de surveillance en générale, les auxiliaires de police sont souvent témoins d’infractions pour lesquelles ils ne sont pas compétents. Article 7 La délimitation de leur compétence territoriale est réglée suivant les mêmes termes que pour les fonctionnaires de police de la police locale, à savoir : La projet de loi investit l’agent auxiliaire de la compétence de poser en cas de flagrant délit certains actes propres à l’autorité publique; • Il peut retenir la personne qui a commis l’infraction jusqu’à l’intervention du fonctionnaire de police pour autant qu’il l’avise immédiatement; • Il peut procéder à une fouille de sécurité selon les modalités prévues par l’article 28§1er, deuxième alinéa; • Il peut retenir le véhicule dont la personne est présumée avoir fait usage, afin de permettre le fouille de celui-ci aux conditions de l’article 29. L’agent auxiliaire de police peut recourir à la contrainte ( pour poursuivre un objectif légitime qui ne peut être atteint autrement : article 37) lorsque la personne s’oppose aux mesures de police prévues. Le fondement de l’attribution de ces missions de police reconnues ici à l’agent auxiliaire de police est constitué par la flagrance de l’infraction dont il est le témoin direct. 44/16 : L’assimilation aux fonctionnaires de police a été étendue à d’autres domaines : art. 30, 41alinéa 2, 42 et 43. • La soustraction d’un objet ou d’un animal présentant un danger pour la vie ou l’intégrité physique… • La possibilité de requérir l’aide ou l’assistance d’une personne présente lorsqu’il sont mis en danger dans l’exercice de • L’agent auxiliaire de police est compétent pour l’ensemble du territoire national mais il réalise en principe ses missions sur le territoire de la zone de police. MODIFICATION DE LA LOI ORGANISANT UN SERVICE DE POLICE INTÉGRÉ, STRUCTURÉ À DEUX NIVEAUX Article 8 Dans l’article 58 sont apportées les modifications suivantes : 1. l’alinéa 1er est remplacé par la disposition suivante : “Sans préjudice de l’application des articles 44/12 à 44/16 de la loi sur la fonction de police, les agents auxiliaires de police ne peuvent exercer aucune mission de police administrative ou judiciaire autre que celles qui leur sont attribuées en matière de police de la circulation routière, ainsi que celle de veiller au respect des règlements de police communaux.” 2. l’alinéa suivant est inséré : “La qualification d’un accident de la circulation ne porte pas atteinte à la compétence de l’agent auxiliaire de police de constater et dresser procès-verbal de l’accident ou des conséquences immédiates de cet accident.” Vos suggestions et remarques éventuelles feront l’objet de toute notre attention. Marie Bailleul Déléguée Auxiliaires marie.bailleul@ nspv.be Deux conditions doivent être remplies : • L’aide ne peut être fournie par un fonctionnaire de police. • Des circonstances exceptionnelles et imprévisibles requièrent cette assistance. Les agents auxiliaires de police qui se trouvent sur les lieux dans le cadre de leurs missions peuvent, à la demande du fonctionnaire, lui prêter assistance. 44/13 : Sur ordre d’un officier de police, les agents auxiliaires de police peuvent : • Prêter leur assistance dans l’exercice des fouilles de sécurité et judiciaire visée à l’article 28, • Assurer la surveillance des personnes privées administrativement ou judiciairement de leur liberté. 44/14 : L’assistance est prêtée sous la responsabilité du fonctionnaire de police ou de l’officier qui en a formulé l’ordre, dans le respect des conditions de la loi, 7 INTERVIEW RENCONTRE AVEC Joël Riguelle Echo a rencontré Joël RIGUELLE, député bruxellois et, depuis novembre, bourgmestre de la commune de Berchem-SainteAgathe. Nous lui avons demandé la bilan qu’il tirait de la réforme, plus de deux ans après la mise en place effective de la zone de police 5340 (Berchem-Sainte-Agathe/Ganshoren/ Jette/Koekelberg/Molenbeek-Saint-Jean). Ce mandataire qui a pris assez récemment ses fonctions tant comme bourgmestre que dans le Collège de Police, tire un bilan nuancé de la réforme au niveau de sa zone. Comme beaucoup, il se montre satisfait par rapport au service fourni : Je pense que globalement, pour une commune comme Berchem-Sainte-Agathe, qui avait un petit corps de police relativement restreint – on était normalement avec 5060 personnes et peu de spécialisation en terme de travail de police – c’est un plus. C’est un plus dans la mesure en tout cas où, aujourd’hui, de part le fait que nous sommes dans la zone, on a au moins une brigade judiciaire, une brigade jeunesse, un bureau d’aide aux victimes, et donc toute une série de services que nous ne rendions pas auparavant même si nous avions déjà des accords pré-réforme entre les communes du nord-ouest pour intervenir les uns sur le territoire des autres. C’était quasiment une première en région bruxelloise. Il regrette néanmoins la relative faiblesse de ce qu’on appelle véritablement la police de proximité et ne se montre pas excessivement positif : Je pense que nous souffrons encore aujourd’hui d’un déficit de membres du personnel ; on a encore une centaine de membres du personnel trop peu pour vraiment fonctionner correctement. On vient d’augmenter notre dotation communale de 5 % pour essayer d’en engager 24 dans un premier temps. Comme beaucoup de ses homologues, et ce n’est pas une surprise, monsieur Riguelle met en avant la problématique budgétaire, véritable nerf de la guerre : Je dirais que la répartition des moyens financiers, norme KUL et autres répartitions financières, manifestement, ne nous avantagent pas, ne nous aident pas beaucoup. Contrairement aux trois bourgmestres MR de la zone Montgomery (Etterbeek/Woluwe-SaintLambert/Woluwe-Saint-Pierre) qui pro8 voquaient récemment une polémique en annonçant leur projet de faire appel à des sociétés de gardiennage privées pour patrouiller préventivement le soir et la nuit, monsieur Riguelle se montre tout à fait hostile à une telle piste pour pallier au manque de policiers. Il estime qu’il ne peut être question de faire appel à des services privés pour la gestion de l’espace public : C’est à mon sens profondément anti-démocratique. Au lieu de dépenser de l’argent pour des patrouilles privées de sécurité, il faut donner ces moyens à la police. Je pense que les institutions n’ont de sens que si on les fait vivre convenablement d’autant que cette commune retirait de l’argent de sa dotation à la zone pour subsidier une ASBL pour faire du gardiennage et ça, franchement, c’est le début de la fin ! L’Etat doit rester l’Etat et il doit montrer sa puissance, puisqu’il est garant des libertés. Les services de police sont les services de police avec leurs missions tout à fait spécifiques et apportent des garanties constitutionnelles que les services privés n’apportent pas toujours. Comme dans toute zone, il faut faire des choix. Ce n’est jamais simple et certainement pas dans une zone pluricommunale. Et dans une zone où les trois grandes familles politiques traditionnelles sont représentées ? Quand on interroge monsieur Riguelle, il se montre rassurant : Je fonctionne depuis novembre comme bourgmestre, et donc depuis lors également dans le collège de police. Je n’ai pas constaté jusqu’à présent de tensions significatives entre nous. On a de temps en temps des désaccords de fonctionnement ou des analyses différentes, mais je dois dire que cela se règle de manière tout à fait consensuelle. Nous avons tous les cinq bien compris que les intérêts de nos communes sont liés à l’intérieur de la zone. On a véritablement un bon équilibre entre nous. On se connaît bien, on s’apprécie mutuelle- ment et cela aide. De souligner que certaines décisions qu’il qualifie de rééquilibrage ont dû être prises – ce fut notamment le cas pour le fonctionnement des équipes d’intervention – et ce dans le but d’améliorer le service rendu à la population. L’amélioration du service rendu à la population par les services de police est le leitmotiv sans cesse mis en avant, répété comme un disque sans fin. Ceci explique certainement que la police fait l’objet de beaucoup d’attention tant dans les médias qu’au Sénat. Ainsi, ces dernières semaines, le Cdh a très souvent évoqué la police, notamment par le biais de très nombreuses questions parlementaires concernant la police tant locale que fédérale, ou encore via les médias. Doit-on considérer cela comme de l’opposition constructive, comme aime le répéter la Présidente du parti, ou est-ce une remise en question du travail du Ministre de l’Intérieur ? Je pense que c’est l’un et l’autre. Dans la mesure où on a été partie prenante à un certain moment de la signature de l’accord Octopus, on a voulu cette réforme, on s’est rendu compte de la nécessité de faire évoluer les choses, et donc, on y a vraiment collaboré. Nous avons été marris et je dirais même très fâchés, de ne pas être associés au suivi de la réforme ou sa mise en place. A un certain moment, on nous a écartés alors qu’il y a énormément de mandataires locaux Cdh qui vivent cette réforme au jour le jour et qui peuvent apporter un regard tout à fait constructif. Et précisément, nous on fait de l’opposition constructive parce qu’on a envie que cela fonctionne, on a envie d’avoir une police qui soit proche du citoyen, qui soit efficace. Actuellement, à part quelques grands effets d’annonce, on ne peut pas dire que le niveau fédéral, le Ministre, ou ceux qui l’entourent, soient vraiment préoccupés par le fonctionnement des zones. Donc, opposition constructive oui, mais une critique aussi d’un manque de volonté politique d’aller vraiment dans le sens d’une police de proximité. J’y ajouterais, en insistant quelque peu, la crainte d’une volonté sous-jacente de certains d’avoir une police unique dans ce pays. Ce qui serait totalement antidémocratique parce que le contrôle en serait plus difficile. Malgré tout, en cette période préélectorale, l’idée d’une certaine hypocrisie ou d’un relatif opportunisme politique nous effleure. En effet, sans vouloir nous présenter comme le défenseur de l’actuel gouvernement, on peut raisonnablement supposer que s’il y avait une solution miracle, il la mettrait en place. Notre interlocuteur n’en est pas sûr. En effet, pour trouver les solutions, il estime, à juste titre, qu’il faut d’abord une volonté politique. D’abord, il n’y a pas une solution miracle. Je pense que la gestion de la matière publique est une chose extrêmement complexe, c’est un puzzle ; il faut pouvoir mettre les pièces du puzzle dans le bon sens et pouvoir les assembler de manière volontariste. L’homme politique est placé devant une série de choix, choix qui sont limités par le fait qu’il y a une enveloppe budgétaire. Et alors que le MR et le VLD signalent qu’ils souhaitent continuer l’allègement de la fiscalité, monsieur Riguelle souligne que quand on voit qu’un gouvernement fédéral préfère faire des cadeaux fiscaux, généralement d’ailleurs à ceux qui ont le plus de moyens, plutôt que de garder cet argent, à la fois pour conforter les soins de santé – parce que ça aussi c’est important – ou éventuellement donner des moyens de manière passagère ou de manière plus étendue dans le temps à une réforme des polices qui est bien nécessaire ou à une justice qui ne fonctionne pas encore assez, ça, ce sont des choix politiques. Notre devoir est de dire : Désolé, nous, on ne l’aurait pas fait comme ça. On préfère dire aux gens, écoutez, on continue chacun à payer ses impôts correctement, les ministres en premier lieu, et on consacre cet argent à véritablement donner les moyens pour les politiques qu’on a décidées. police, on a créé des agents de prévention, des stewards et toute une série de catégories de personnel pour lequel on dépense de l’argent. Ils font sans doute un travail utiles - en étant heureusement des publics, eux, pas des privés. Mais on peut se poser la question de savoir si ces moyens financiers n’auraient pas pu être utilisés pour l’objectif de proximité de la police locale. Je dirais qu’il faudrait se donner les moyens de réussir cette police de proximité. C’est important. La deuxième chose qui me préoccupe beaucoup, notamment au niveau bruxellois, c’est tout ce que j’appellerais la petite délinquance urbaine. Cela va des problèmes de propreté, aux problèmes de gens qui utilisent leurs voitures de manière éhontée et se parquent sur les passages pour piétons mais aussi jusqu’à la problématique des bandes urbaines, notamment des bandes urbaines de jeunes d’origine africaine qui sont déboussolés et usent de violence. Je suis consterné de voir qu’on ne met pas les moyens à disposition ni de la police, ni apparemment de la justice, ni de l’aide à la jeunesse, pour essayer de régler un problème qui devient un peu lassant pour les Bruxellois qui aimeraient bien retrouver un espace public où on pourrait se promener un peu plus à l’aise que ce n’est le cas aujourd’hui dans certains quartiers. C’est cette paix sociale qu’on doit avoir comme objectif, c’est la mission première du bourgmestre et là, il n’y a pas de miracles. Cela veut dire qu’à un certain moment, c’est la police de proximité qui doit avoir les moyens en hommes et donc les moyens financiers nécessaires pour les engager et c’est la justice et l’aide à la jeunesse qui doivent accompagner tout ce travail. Avec, au fond, l’objectif principal de retrouver le respect de l’autre. Pour cela, il faut réinvestir notamment dans l’éducation. C’est au départ qu’il faut régler un certain nombre de choses si on ne veut pas se retrouver dans un cul de sac. Monsieur Riguelle resitue clairement la problématique policière dans un contexte beaucoup plus large et ne s’arrête pas à une catégorisation de problèmes. Dans le cadre des responsabilités qui lui ont été confiées par les citoyens, il adopte une vision politique générale des choses et tente, de par ses actions, de rechercher l’équilibre en toute chose. Dans ses actions, son fil rouge est l’humain. Dans ses trois professions, mandataire politique, enseignant (actuellement en congé politique), mais aussi chanteur-acteur dans la revue politico-satirique « Sois Belge et tais-toi », monsieur Riguelle (qui ne manque pas d’humour) a une constante : Le contact avec les autres. Je ne sais pas vivre sans le regard des autres, sans le contact avec les autres parce que c’est tellement enrichissant ! Quand je suis en politique, même quand ce sont des situations difficiles, mais que je suis en contact avec les gens, ça me plaît. J’aime bien parce que je trouve ça vraiment fondamental. Quand je fais rire les gens et qu’après ils applaudissent, il y a un échange. Quand je suis professeur, et que je parviens à faire progresser un gosse qui est arrivé sans connaître le néerlandais le 1er septembre et qui se débrouille en fin d’année, c’est aussi une satisfaction. L’humain, c’est vraiment mon fil rouge, la constante de toutes mes activités. Les choix politiques doivent se faire bien évidemment au niveau fédéral mais également au niveau des communes. Nous avons donc interrogé ce mandataire politique local et régional sur ses priorités. Je dirais qu’en matière de sécurité publique, la priorité des priorités serait de donner les moyens aux responsables locaux, aux chefs de zone, aux bourgmestres également, de mettre en œuvre cette fameuse police de proximité. Parce que, à quel phénomène assiste-t-on ? A côté de la 9 LE COIN DES PENSIONNES Comment ma pension m’est-elle payée ? Je veux recevoir ma pension en mains propres, en espèces sonnantes et trébuchantes !!! Dans telle banque, on a des conditions plus intéressantes que dans telle autre. Comment est-ce que je peux changer de banque ? Vous en avez assez d’attendre le facteur (et donc votre pension). Vous préférez aller à la banque que de devoir attendre pour la recevoir par le facteur. Comment puis-je, sans trop de problèmes, changer de mode de paiement ? Ci-dessous, une réponse à vos questions. Les régimes de pension Ne parler dans cette rubrique que des pensions du secteur public serait insuffisant. En effet, si la plupart de nos policiers pensionnés tombent sous le régime des pensions du secteur public, cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas bénéficier également d’un autre régime. L’époux/l’épouse ou le compagnon/la compagne peut aussi être pensionné(e) dans l’un ou l’autre régime. En Belgique, les trois plus importants régimes de pension sont : • Le secteur public. • Le régime des travailleurs indépendants. • Le régime des travailleurs salariés Lors de la demande de pension, dans l’un ou l’autre régime, on a le choix du mode de paiement. La majorité des pensionnés choisissent d’être payés via une banque. Les plus anciens parmi nous et seulement quelques nouveaux pensionnés optent pour le paiement en mains propres, par la poste. ■ Le chèque circulaire Sauf si vous avez choisi un autre mode de paiement, c’est de cette façon que votre pension ou votre rente est payée. Ces dernier temps, on en a beaucoup parlé. Dans le Moniteur du 17 mars 2004, on a publié l’AR du 09 mars 2004 portant le paiement par virement des prestations liquidées par l’Office national des pensions. En outre, un chèque circulaire peut toujours être égaré. • Si la perte s’est produite au niveau de la poste, on doit faire la déclaration de la perte ou du vol auprès de l’institution qui paie la pension (art. 137 de l’AR du 12 janvier 1970). • Le SCDF (pour les pensions du secteur public) transmet une plainte à la poste. • La poste mène une enquête. • Si le chèque est retrouvé dans les 90 jours de la date d’émission alors, le chèque est remis en paiement avec la mention “bon à payer” à condition que le pensionné ait acquitté une taxe. L’article 3 de cet AR prévoit une dérogation : « Sur demande du bénéficiaire introduite par simple courrier, le paiement peut aussi s’effectuer au moyen d’assignations postales dont le montant est payable à domicile, en mains propres du bénéficiaire .» Donc, en d’autres mots, par le facteur. • Après 90 jours, le chèque est considéré comme définitivement perdu et la poste établira un duplicata. Vous recevez alors le chèque avec, naturellement, une taxe complémentaire. Si votre pension du secteur public est payée par le facteur, il n’y a pas de changement. Ce dernier système est de moins en moins utilisé, principalement pour des raisons de sécurité. Le mandat est directement adressé à l’ayant droit et est payé au pensionné après présentation de sa carte d’identité. Quelles sont les différentes possibilités pour recevoir votre pension ? - Le chèque circulaire - Le virement sur un compte personnel dans une banque ou une caisse d’épargne. qui habite seul, est par ailleurs une proie facile pour des éventuels agresseurs. A l’article 1, §1, 1° et 2°, il est prévu que le paiement des pensions par l’Office national des pensions soit fait via un compte personnel ouvert dans une institution financière, un établissement de crédit ou la poste. En effet, ils ne dédaignent pas un petit plaisir : faire un brin de causette bien agréable en prenant un petit verre ou une pinte rafraîchissante. Les modes de paiement 10 - Le paiement par virement sur un compte personnel ouvert auprès d’une institution financière à l’étranger. L’Administration des Pensions fait cependant tout pour promouvoir le paiement via une institution financière et insiste sur la sécurité, aussi bien pour le facteur que pour le pensionné lui-même. Les jours où les paiements sont faits sont clairement déterminés. Une personne âgée, ou un pensionné Si on préfère avoir sa pension en mains propres, il suffit d’écrire une lettre à l’Office national des pensions (secteur privé) ou au SCDF (secteur public). Pour un paiement “A DOMICILE”, il faut en faire la demande au percepteur de la poste du lieu de domicile. Pour cela également, une taxe doit être payée. Sont exclues du paiement par chèque circulaire : la poste restante, la boîte postale, l’adresse à l’étranger. Sont admises au paiement par chèque circulaire : la mention “Pour adrresse, chez …, C/O”, l’adresse peut être autre que le domicile réel. ■ Paiement sur un compte financier en Belgique. Le compte doit être ouvert au nom du bénéficiaire. Le paiement peut également être effectué si le compte est ouvert au nom des époux. La concurrence entre les différentes institutions financières est grande. Souvent, des comptes très avantageux sont proposés. Il n’est pas rare que l’on change d’institution financière et parfois, on déménage et donc, notre adresse change. La situation de famille peut, elle aussi, être modifiée (divorce, décès, …). Dans toutes ces situations, il faut en informer les services des pensions. Pour les pensions du secteur public : Le SCDF doit être informé par écrit : Service Public Fédéral Finances Administration de la trésorerie SCDF – Pensions Service “Mutations” Avenue des Arts, 30 B – 1040 BRUXELLES. • Modification d’une adresse Belgique : Office national des pensions Service S.I.D. Tour du Midi 1060 BRUXELLES en ■ Paiement par un versement sur une compte personnel ouvert dans une institution financière à l’étranger. Le paiement est effectué par le service du Comptable des Fonds en souffrance, après réception d’un certificat de vie(*) délivré par l’autorité locale ou diplomatique, belge ou étrangère. (*) Les formulaires à compléter sont disponibles auprès dudit service : Caisse des dépôts et consignations, Rue de la Loi 71 à 1040 BRUXELLES. (Vous pouvez également vous adresser au SNPS, Secteur Pensionnés) Nous reviendrons ultérieurement sur ce sujet dans une rubrique : “Bénéficier d’une pension à l’étranger”. Et pour ceux qui attendent leur pension Voir tableau page 12. Si vous changez de numéro de compte, vous devez signer un “FORMULAIRE D’ENGAGEMENT” fourni et rempli par votre institution financière, ou votre nouvelle institution financière, qui le transmettra au SCDF. Marcel De Loof Pour les pensions des salariés et des indépendants ( Tour du Midi) : Mais encore: Vous devez informer l’Office national des pensions par écrit : • Changement d’institution financière. • Pour arrêter le paiement par virement. • Changement du numéro de compte, tout en restant dans la même institution financière. L’organisme financier fera une demande écrite stipulant le nouveau numéro de compte OU vous introduisez une nouvelle demande à l’Office national des pensions : En cas de changement de numéro de compte et/ou d’institution financière, il est préférable de laisser votre ancien compte ouvert jusqu’à ce que le service compétent vous aura informé qu’une suite a été donnée à votre demande. Office National des Pensions Service VIREMENTS Tour du Midi 1060 BRUXELLES • Si vous déménagez à l’étranger : Office national des pensions Service CORRESPONDANCE TECHNIQUE Tour du Midi 1060 BRUXELLES En collaboration avec le SCDF et l’Office National des Pensions, nous pouvons vous conseiller pour que votre pension soit versée sur un compte. Cela offre plus de sécurité et vous pouvez profiter de (petits) avantages que votre banque peut vous proposer. Pour toute correspondance à l’un ou l’autre service des pensions, vous devez mentionner votre numéro de pension et votre numéro du registre national en plus, naturellement, de votre nom et adresse. EN BREF CONGES DE CIRCONSTANCES Le membre du personnel qui se marie a droit à un congé de circonstances. Quand doit-il le prendre ? Le membre du personnel qui se marie a droit à 4 jours ouvrables de congé de circonstances. Ceux-ci doivent être pris dans une période avoisinant le mariage et ne peuvent être reportés sine die. Le policier qui se marie un samedi peut ainsi prendre congé, par exemple, le jeudi et le vendredi qui précèdent et le lundi et le mardi qui suivent. Un membre du personnel qui a des jumeaux a-t-il droit à 1 ou 2 jours de congé de circonstances pour la communion solennelle de ceux-ci ? L’article VIII.IV.1er, 9°, PJPol prévoit que le membre du personnel a droit à 1 jour ouvrable pour la communion solennelle (ou un événement similaire d’un culte reconnu) d’un de ses enfants, de son conjoint ou de la personne avec laquelle il vit en couple au moment de l’événement. Il s’agit d’un congé de circonstances. C’est dès lors la circonstance qui donne droit au congé. Si les jumeaux font leur communion le même jour, le membre du personnel a droit à 1 jour. Si les jumeaux font leur communion à des moments différents, le membre du personnel a droit à 2 jours. Le baptême d’un enfant donne-t-il droit à un congé de circonstances ? Non. Le baptême d’un enfant du membre du personnel ne donne pas droit à un congé de circonstances. L’article VIII.IV.1er, 9°, PJPol prévoit un congé de cironstances pour la communion solennelle ou tout autre événement similaire d’un culte reconnu (exemple: bar-mitsva). Le baptême n’est pas compris dans ces événements assimilés à la communion. A combien de jours de circonstances le membre du personnel dont le père et la mère décèdent ensemble dans un accident de la route at-il droit ? Le membre du personnel a droit à 2 x 4 jours de circonstances, soit 8 jours (art. VIII.IV.1er PJPol). Source : DPS/FAQ suite page 12 11 suite de la page 11 Et pour ceux qui attendent leur pension FISP – SECTEUR POMPIERS Calendrier des paiements 2004 Pensions Civiles (payements mensuels) PENSIONS CIVILES ( S- Pensions) compte émetteur: 679-2002028-45 PENSION PAYABLE LE DERNIER JOUR OUVRABLE DU MOIS PENSIONS PAYABLE LE PREMIER JOUR OUVRABLE DU MOIS Exécution (mise en paiement Virement (transfert interbancaire) Exécution et virement 27 mai 2004 28 mai 2004 03 mai 2004 29 juin 2004 30 juin 2004 01 juin 2004 29 juillet 2004 30 juillet 2004 01 juillet 2004 30 août 2004 31 août 2004 02 août 2004 29 septembre 2004 30 septembre 2004 01 septembre 2004 28 octobre 2004 29 novembre 2004 03 janvier 2005 termes échus/ décembre 2004 29 octobre 2004 01 octobre 2004 30 novembre 2004 03 novembre 2004 03 janvier 2005 01 décembre 2004 Pensions de la guerre/CNPG RENTES DE GUERRE/CNPG (Caisse Nationale des Pensions de la Guerre) compte émetteur: 679-2002058-75 Paiements trimestriels (payables le premier jour ouvrable du mois) Paiements semestriels (payables le dernier jour ouvrable du mois) Paiements annuels exécution et virement exécution et virement exécution et virement 02 janvier 2004 30 juin 2004 01 juillet 2004 01 avril 2004 01 juillet 2004 01 octobre 2004 31 décembre 2004 rente de mobilisation en cumul 02 juillet 2004 EXIGENCES IMPOSEES A UN POMPIER DE LA FLANDRE ORIENTALE En tant que pompier, j’ai récemment été invité à me présenter au service de la médecine du travail afin de me soumettre au contrôle annuel. Dans le cabinet du docteur, il m’a été dit que je ne répondais pas aux exigences pour porter la tenue anti-gaz. Etonné et ayant demandé une explication, il m’a été répondu que mon B.M.I.(body mass index ) était trop élevé. En effet, il était supérieur à 27. J’ai donc été rayé de la liste des pompiers pouvant porter cette tenue anti-gaz. Le médecin m’a ensuite demandé si je fumais, ce à quoi j’ai répondu par l’affirmative. Il m’a alors déclaré que je ne remplissais plus les conditions pour porter l’appareil respiratoire à air comprimé. A ma question pour savoir depuis quand tout cela était en vigueur, il m’a répondu : “Ce sont les nouvelles directives de la province de Flandre Orientale.” J’ai alors demandé s’il me serait possible de consulter ces directives... Ce n’était évidemment pas possible. Les premières questions qui me vinrent à l’esprit étaient : • Comment se fait-il que nous, pompiers, ne soyons pas informés de cela ? • Quelles peuvent être les conséquences de cela ? • Puis-je continuer à exercer mon métier de pompier ? • Est-ce également d’application pour les officiers ou est-ce, comme toujours, “excepté les officiers” ? • Un pompier qui selon ces nouvelles directives est trop gros, ou selon d’autres directives pas assez mobile, sera-t-il jeté du service comme un moins que rien ? • Quand va-t-on enfin discuter des droits des pompiers ? • Quand va-t-on enfin témoigner du respect pour les pompiers qui assurent leur service depuis des années ? • Quand arrêtera-t-on d’imposer encore et toujours des exigences complémentaires pour pouvoir travailler en tant pompier ? • Quand passera-t-on enfin à un mode de calcul correct de la pension des pompiers ? • Quand montrera-t-on enfin du respect pour le travail que font quotidiennement les pompiers et quand leur accordera-t-on un retour financier comparable à celui des services de police ? Plutôt qu’imposer toujours de nouvelles exigences aux pompiers, on ferait mieux d’écouter les pompiers eux-mêmes et pas seulement les médecins et les chefs de service à qui ces règles ne s’appliquent pas. Dire qu’on se préoccupe seulement de la santé des pompiers, est pour moi un piètre argument. Il ne s’en préoccupe d’aucune autre manière ; qu’ils commencent donc par faire un relevé des maladies professionnelles qu’un pompier contracte ou peut contracter. Vous ne trouverez pas un seul pompier qui, ayant travaillé 10 ou 15 ans dans une ambulance, n’a pas de problèmes dans le bas du dos. Qu’ils suivent donc ce problème bien réel, lui ! Un pompier désemparé 12 MEMBRES STATUTAIRES CONGES POUR INTERRUPTION DE LA CARRIERE PROFESSIONNELLE CONGE POUR DONNER SOINS PALLIATIFS OU DES SOINS A UN MEMBRE DU MENAGE OU DE LA FAMILLE GRAVEMENT MALADE A plusieurs reprises, nous avons déjà mentionné le congé pour interruption de la carrière professionnelle. Les congés pour donner des soins palliatifs ou des soins à un membre du ménage ou de la famille gravement malade sont deux formes de l’interruption de carrière. Ces congés qui sont octroyés dans des circonstances tout à fait particulières ne sont pas imputés sur la durée maximale de l’interruption de la carrière. Définitions Conséquences pécuniaires • Par soins palliatifs, on entend toute forme d’assistance, notamment médicale, sociale, administrative et psychologique, ainsi que les soins donnés à une personne souffrant d’une maladie incurable et se trouvant en phase terminale. • Par maladie grave, il y a lieu d’entendre toute maladie ou intervention médicale considérée comme telle par le médecin traitant et pour laquelle celuici est d’avis que toute forme d’assistance sociale, familiale ou mentale est nécessaire pour la convalescence. Le membre du personnel qui bénéficie d’une interruption de carrière à temps plein ne perçoit plus de traitement. Néanmoins, l’ONEM lui verse une allocation d’interruption. Le membre du ménage est toute personne qui cohabite avec le membre du personnel. La preuve de la cohabitation peut être rapportée par un document délivré par la commune. Les membres de la famille sont tant les parents que les alliés jusqu’au 2 degré. ième Forme et durée • Le congé peut être accordé de manière complète ou à raison d’1/5e, ou 1/2 de la durée des prestations normalement imposées (38 heures/semaine). La période prévue pour des soins palliatifs est de 1 mois, éventuellement prolongeable de 1 mois. • Le congé pour donner des soins à un membre du ménage ou de la famille gravement malade, est - Pour le personnel opérationnel : limité à 3 mois au plus par patient. - Pour le personnel CALOG : maximum 12 mois par patient au cours de la carrière ou, pour ceux qui interrompent leur carrière de manière partielle, 24 mois par patient au cours de la carrière ; par périodes consécutives ou non de 1 mois au moins et de 3 mois au plus. Le membre du personnel qui bénéficie d’une interruption de carrière partielle perçoit une partie de son traitement, calculée proportionnellement aux prestations fournies, et d’une allocation d’interruption payée par l’ONEM. Durant cette période, vous percevez une allocation d’interruption de l’ONEM de € 491,92 en cas d’interruption complète, de € 226,74 pour une interruption de moitié, ou € 90,70 pour une interruption d’un cinquième. assister ou à donner des soins à la personne gravement malade. • le formulaire de demande d’allocation d’interruption qui peut être obtenu dans un bureau de chômage. Comment demander une prolongation ? En cas de prolongation, vous devez à nouveau réintroduire une demande avec une nouvelle attestation. Ce congé peut-il être interrompu ? Dans le cadre du congé pour donner des soins palliatifs, en cas de décès du parent avant la fin de l’interruption, vous pouvez soit rester en interruption de carrière jusqu’à la date prévue, soit reprendre le travail anticipativement. A qui doit-on faire la demande ? L’autorité compétente pour accorder ce congé est le chef de corps ou l’autorité qu’il désigne pour la police locale, le commissaire général ou les autorités qu’il désigne pour la police fédérale. Quand le congé prend-il cours ? Le congé prend cours le premier jour de la semaine qui suit celle au cours de laquelle la demande a été faite. Comment faire la demande ? Il est prévu de joindre à sa demande : • Selon le cas, une attestation délivrée par le médecin traitant de la personne en nécessité de soins palliatifs et dont il paraît que le membre du personnel a déclaré qu’il est disposé à donner des soins palliatifs sans que l’identité du patient soit mentionnée, ou une attestation délivrée par le médecin traitant du membre du ménage ou de la famille gravement malade et établissant que le membre du personnel s’est déclaré disposé à Ce congé peut-il être refusé ? Non, sauf si l’autorité l’a réglementairement prévu. Qui est exclu de congé ? - Les membres du personnel d’un grade déterminé par le ministre ou, selon le cas, par le bourgmestre ou le collège de police, ou investi d’un mandat. - Le ministre ou, selon le cas, le bourgmestre ou le collège de police, détermine les autres fonctions dont les titulaires sont, pour des raisons inhérentes au bon fonctionnement du service, également exclus de ce droit ainsi que les modalités spécifiques pour certains services. - Les chefs de service qui dépendent du commissaire général ou d’un directeur général ou d’un chef de corps de police locale. L’allocation est-elle soumise à l’imposition ? Oui. 13 NECROLOGIE HASSELT • Mr ACHTEN Roger, époux de Martha BUCKINX, né à Herzele le 20 décembre 1927 et décédé à Hasselt le 10 avril 2004. Condoléances : Trekschurenstraat 74, 3500 Hasselt. LIEGE ANVERS • Mr LERNO Alois, né à Lokeren le 6 janvier 1918 et décédé à Deurne le 7 mars 2004. BRUGES • Mr VANHOVE Louis, époux de Marie FRANSSEN, né à Nieuwpoort le 11 janvier 1929 et décédé à Bruges le 20 avril 2004. Condoléances : Duinpad 7 / APP 4, 8380 Zeebrugge. • Mme TILLEY Emma, veuve de Honoré CALLENAERE, née à Buggenhout le 16 décembre 1911 et décédée à Knokke-Heist le 29 avril 2004. Condoléances : Nyckeesstraat 14, 8300 Knokke-Heist. • Mr BOTERMAN Albert, époux de Orpha DE GROOTE, né à Vorst le 10 juin 1915 et décédé à Ostende le 01 avril 2004. Condoléances : Plantenstraat 55, 8400 Oostende. • Mme AUDENAERT Hilda, veuve de Cyriel VAN MELE, née à Temse le 11 mai 1925 et décédée à Edegem le 11 avril 2004. Condoléances : Van Mele – Mertens, Rollierstraat 31, 2627 Schelle. • Mme VANDENBUSSCHE Mariette, veuve de Evarist DHEEDENE, née à Dadizele le 04 décembre 1911 et décédée à Oostduinkerke le 20 avril 2004. Condoléances : Spinnersstraat 35, 8800 Roeselare. DINANT • Mr COURTOIS Léon, époux de Giselle HUART, né à Oignies-enThiérache le 4 mai 1930 et décédé à Chimay le 20 avril 2004. Condoléances : Rue Petite 4, 5670 Oignies-en-Thiérache. 14 • Mr GRESSE Arthur, veuf de Catherine KAESCH, né à Cherain le 27 mars 1917 et décédé à Chaudfontaine le 12 février 2004. NEUFCHATEAU • Mr VANNERUM Séraphin, veuf de Marie BRILOT, né à Seraing le 17 juillet 1930 et décédé à LibramontChevigny le 29 avril 2004. OUDENAARDE • Mr BOCKSTAELE Willy, époux de Yvette DE GEYTER, né à Wetteren le 01 mars 1938 et décédé à Bad Nauheim (Allemagne) le 13 avril 2004. Condoléances : Meidoornstraat 14, 9620 Zottegem. MEMBRES A L’HONNEUR … PROVINCE DE NAMUR Le 27 mars 2004, notre délégué Roger ROLIN et son épouse Elise BOTTEAUX ont fêté leur cinquantième anniversaire de mariage. Depuis plusieurs années déjà, Roger est membre du comité de la section de Dinant et occupe la fonction de Responsable Provincial Secteur Pensionnés pour la province de Namur. La rédaction vous félicite de tout cœur et remercie Roger pour sa disponibilité. BRUXELLES - REYERS Ce 1er mai 2004, Gilbert VERKYNDERE et son épouse Yvonne BOUCKENOOGHE ont eux aussi fêté leur cinquantième anniversaire de mariage. Gilbert est un fidèle de “Reyers” et fait partie du comité des fêtes des pensionnés de Bruxelles. La rédaction vous félicite de tout cœur. TURNHOUT • Mr MOLS Petrus, veuf de Mathilda GOOSSENS, né à Geel le 05 mars 1932 et décédé à Geel le 01 avril 2004. WAVRE • Mr GODARD Roger, époux de Olga GROFILS, né à Auby-sur-Semois le 01 août 1946 et décédé à Brainel’Alleud le 29 mars 2004. Condoléances : Avenue des Saules 27, 1410 Waterloo. • Mr DELVAUX André, époux de Alice NELIS, né à Gorcy (France) le 06 avril 1923 et décédé à Wavre le 28 mars 2004. Condoléances : Chemin de Vieusart 45, 1300 Wavre. NOUS PRESENTONS NOS SINCERES CONDOLEANCES AUX FAMILLES POUR LA PERTE DOULOUREUSE QUI LES A TOUCHEES HOSPITALISATION ... ATTENTION AUX SUPPLEMENTS Même si, en Belgique, la mutualité prend à son compte la plus grande partie des frais lors d’une hospitalisation, une part non négligeable reste à charge du patient. En effet, bien souvent, une série de suppléments sont facturés au patient. Des coûts supplémentaires qui varient d’hôpital à hôpital, de médecin à médecin, et même – à l’intérieur d’un même hôpital – d’une hospitalisation à une autre. Lors d’une hospitalisation, la mutua- - l’examen, le traitement ou la surlité paie directement à l’hôpital la veillance l’exige ; plus grande partie des frais (prix de - le service l’exige : la journée d’hospitalisation, médica- - il n’y a plus de chambres commuments et soins de santé). C’est ce nes ou à deux lits disponibles (alors qu’on appelle le ‘tiers-payant’. même que vous aviez opté pour une chambre commune sur le forRestent alors à charge de l’hospitalimulaire d’admission) ; sé, après l’intervention de la mutua- en cas d’urgence, vous n’êtes pas lité : la quote-part personnelle des en état de faire connaître votre journées d’hospitalisation, le forfait choix, et vous êtes amené dans un pour médicaments, le prix coûtant service de soins intensifs ou au serdes médicaments consommés mais vice des urgences. non remboursables, d’éventuels tickets modérateurs concernant des Si vous séjournez dans une chambre prestations (para)médicales, des à deux lits, aucun supplément ne frais de confort (téléphone, tv,...) et peut vous être exigé lorsque : la quote-part du patient pour d’é- - il n’y a plus de chambres commuventuels implants (par exemple une nes disponibles (alors même que prothèse de la hanche). vous aviez opté pour une chambre commune sur le formulaire d’adCependant, la plus grande partie de mission) ; la facture du patient consiste sou- en cas d’urgence, vous n’êtes pas vent en des suppléments d’honoraien état de faire connaître votre res et/ou de chambre. Ce sont là des choix, et vous êtes amené dans un frais supplémentaires qui varient en service de soins intensifs ou au serfonction du choix de l’hôpital, du vice des urgences. type de chambre, et du médecin. En cas d’urgence, lorsque vous n’avez pu faire connaître votre choix Suppléments de chambre lors de votre admission, l’hôpital Lors d’une hospitalisation, vous comptera dans ce cas le prix d’une pouvez choisir un séjour dans une chambre commune jusqu’à ce que chambre commune, à deux lits ou vous (ou une tierce personne) ait individuelle. Votre choix est indiqué opté pour un type de chambre. A sur le formulaire d’admission, qui partir de là, l’hôpital vous comptera, mentionne également les prix des sans effet rétroactif, le tarif en chambres. L’hôpital est en effet obli- vigueur pour la chambre choisie. gé d’afficher ces tarifs. Même lorsqu’un hôpital ne possède Si vous optez pour la chambre com- pas de chambres communes, vous mune, vous ne paierez aucun sup- faites mieux de mentionner le choix plément. Si vous optez pour une de ce type de chambre lors de votre chambre individuelle ou à deux lits, admission. Vous vous retrouvez ainsi l’hôpital vous facturera un supplé- automatiquement dans une chambre ment de chambre. Pour une chamb- individuelle ou à deux lits, alors que re à deux lits, le supplément maxi- l’hôpital ne pourra vous facturer que mum est actuellement de 19,34 le prix d’une chambre commune. euros par jour. Pour les chambres individuelles, aucun montant maxi- Suppléments d’honoraires mum n’est fixé. La majorité des prestations médicaUne série d’exceptions dérogent à les remboursées par la mutualité cette règle. Ainsi, aucun supplément sont mentionnées sur une liste : « la de chambres ne peut être exigé en Nomenclature des prestations médichambre individuelle lorsque : cales ». A cette liste correspondent - votre état de santé nécessite les tarifs des soins de santé et ceux des interventions de l’assurance pareille disposition ; maladie. Ces montants sont le résultat de négociations régulières entre les mutualités et les divers groupements professionnels et institutions du secteur médical (‘l’accord médico-mut’). C’est ce qu’on appelle les ‘tarifs conventionnés’. Pour la plupart des prestations médicales, le remboursement par la mutualité correspond au tarif conventionné. Dans certains cas, l’intervention de la mutualité est inférieure au tarif. La partie qui reste à charge du patient est le ticket modérateur, ou quote-part personnelle. Chaque médecin peut accepter ou rejeter l’accord et donc les conventions tarifaires. Tout médecin qui souscrit à l’accord est conventionné et s’engage à pratiquer les tarifs repris dans l’accord. Les médecins qui refusent l’accord, les médecins ‘non-conventionnés’, peuvent fixer librement leurs tarifs. Les médecins peuvent aussi choisir de respecter les tarifs conventionnés uniquement à certaines heures et/ou dans certains endroits ; ce sont les médecins ‘partiellement conventionnés’. Certains médecins peuvent donc vous demander, au-delà du tarif conventionné, un honoraire supplémentaire. C’est ce que l’on appelle le supplément d’honoraires. Qu’il n’est pas aisé de chiffrer, dans la mesure où il n’existe pas de maximum imposé pour ce type de suppléments. Les suppléments d’honoraires sont généralement exprimés en pourcentage par rapport aux tarifs conventionnés. Un supplément d’honoraires de 100% signifie que le patient paiera lui-même un montant égal à celui du tarif conventionné. Les suppléments d’honoraires lors d’une hospitalisation Les médecins conventionnés et partiellement conventionnés doivent respecter le tarif conventionné lors d’une hospitalisation. Cette règle ne s’applique pas lorsque le patient pose des exigences particulières. Ainsi, pour les médecins spécialistes, la demande d’être hospitalisé en chambre individuelle pour des raisons personnelles, constitue une exigence particulière. Si vous choisissez une chambre individuelle, il y a donc de fortes chances que même les médecins conventionnés vous réclament des suppléments d’honoraires. Les médecins non conventionnés peuvent par contre demander des suppléments d’honoraires dans des chambres à deux ou plusieurs lits. Chaque hôpital détermine ses maxima par type de chambre, en concertation avec les médecins qui y travaillent. Le formulaire d’admission doit mentionner ces données. De plus, tout hôpital doit pouvoir soumettre, sur demande explicite, des listes mentionnant les médecins conventionnés et non conventionnés, ainsi que leur spécialité et le supplément maximum d’honoraires qu’ils peuvent demander, par type de chambre. Interdiction de suppléments d’honoraires Parfois, les médecins conventionnés comme les non conventionnés ne peuvent en aucun cas compter des suppléments d’honoraires. Ceci est d’application lors de prestations effectuées par un service de garde organisé, pour les patients pris en charge dans un service de soins intensifs, et pour les enfants qui sont hospitalisés avec un parent accompagnant. De même, quel que soit leur statut, les médecins des hôpitaux universitaires doivent respecter le tarif conventionné pour des patients hospitalisés dans une chambre commune ou à deux lits. Les médecins conventionnés doivent en outre toujours respecter le tarif conventionné pour les hospitalisations en chambre commune ou à deux lits, indépendamment du type d’hôpital et du statut du patient. Les médecins non conventionnés doivent eux respecter cette mesure uniquement lorsque le patient a droit à une intervention majorée de l’assurance maladie, ou lorsqu’il peut prétendre au forfait pour maladie chronique, incontinence ou soins palliatifs. L’accord recommande aussi aux échelonné de la facture. Le service médecins non conventionnés de social de la mutualité ou le CPAS respecter les tarifs lors de prestapeuvent également vous conseiller tions ambulatoires dispensées aux et vous aider. malades chroniques, mais égale- - Conservez toujours une copie du ment envers les patients qui ont paiement de la facture. droit à la franchise sociale ou qui - Contrôlez votre facture avant de la bénéficient d’une intervention payer. Une fois payée, la loi consimajorée. dère que vous avez marqué votre accord sur le montant facturé. Une Lorsque les mutualités et les autres réclamation ne pourra dans ce cas organisations du secteur des soins être introduite que si une erreur de santé ne parviennent pas à se s’est produite ou lorsque la législamettre d’accord sur les tarifs et qu’il tion n’a pas été respectée. n’existe donc pas (temporairement) Demandez toujours des explicad’accord, l’interdiction de supplétions sur les montants facturés ments d’honoraires s’applique alors dont vous ne percevez pas directeuniquement aux prestations effecment la prestation correspondantuées par les services de garde orgate. nisés, aux patients hospitalisés dans Ne payez jamais en liquide ou par un service de soins intensifs, aux chèque. Si vous décidez tout de enfants qui sont hospitalisés avec un même de le faire, demandez touparent accompagnant, aux patients jours une preuve de paiement qui sont hospitalisés en chambre détaillée. commune ou à deux lits, qui ont demandé une chambre commune - Ne payez jamais d’acompte au médecin. L’hôpital peut, par contre, ou à deux lits, ou encore qui sont vous demander un acompte lors hospitalisés en chambre individuelle d’une hospitalisation. pour des raisons médicales. - Enfin, en cas de doute, n’hésitez pas à contacter le service juridique La facture ou le service de médiation de votre Pour terminer, nous vous présentons mutualité. une série de conseils utiles à suivre lors du paiement de votre facture Source et informations d’hôpital : complémentaires: - Le délai habituel de paiement d’une facture est ‘dans les 30 Euromut Mutualité Libre, jours’. En cas de difficultés finan- 02/44 44 111 cières, contactez l’hôpital afin www.euromut.be, d’envisager un éventuel paiement [email protected]