« Réinventons les toilettes publiques de demain » 10 projets finalistes

Transcription

« Réinventons les toilettes publiques de demain » 10 projets finalistes
 « Réinventons les toilettes publiques de demain » 10 projets finalistes C Perso (©Alice Paméla, Marc Serra et Marion Gros – ENSA Versailles, ENSA Marseille et ENSCI) C Perso est une cabine transparente dont la paroi devient opaque lorsqu’elle est utilisée. Un bloc robotisé intègre les fonctions sanitaires en tant qu’éléments escamotables, ce qui permet un nettoyage et séchage sous vide parfait de chaque élément, optimisé du point de vue de la consommation d’eau et de détergents. La conception permet d’éviter tout contact, ce qui assure un meilleur respect de l’hygiène de la personne. Bandes à part (©Raphaëlla Dhayaa, Quentin Berton et Charles Frandon ‐ ENSA Paris‐Belleville) L’équipe de Bandes à part a décomposé son projet par bandes successives, modulables selon les besoins et la configuration du site. Ce fonctionnement en fait un véritable objet urbain, offrant un éventail de possibilités des plus évidentes comme la cabine de toilettes et le lave‐mains au plus indirectes. A l’intérieur de ces bandes circulent l’alimentation et l’évacuation de l’eau ainsi que le réseau d’énergie. L’espace piétonnier participe à l’autonomie du complexe grâce à un système de capteurs en sous‐sol, véritables accumulateurs d’énergie sensibles à la pression. Gardy Loo (©Claire‐Sophie Hoffmann, Adrien de Dieuleveut ‐ ENSA St Etienne et Paris Belleville) Gardy Loo est un concept de toilettes publiques mobiles qui se basent sur un usage de l’eau très modéré. Plutôt que d’évacuer les déchets organiques dans les égouts par un déversement d’eau, ce concept s’appuie sur la mise en sachet scellé de la matière organique, ce qui assure une consommation d’eau très faible, mais surtout une meilleure gestion des déchets permettant un retraitement optimisé en usine avec la création de biogaz par le principe de méthanisation du système de conditionnement. Ces cabines sont également accessibles à tous (personne à mobilité réduite, enfant ou adulte) par la création d’un système électrique de gestion de la hauteur des éléments du sanitaire commandé dès l’entrée du WC. HAA (©Clémence Decq et Ji Eun Kim – ENSA Arts Décoratifs de Paris) L’élément central des toilettes HAA rappelle l’élancement d’un tronc d’arbre. Les flux qui le traversent symbolisent l’allégorie de la sève alimentant l’organisme. Dans les toilettes HAA, toutes les fonctions techniques et l’alimentation en eau circulent dans ce tronc nourricier. L’eau de pluie alimente, avec les eaux grises des lavabos, le réservoir de chasse d’eau. Les matières organiques sont séparées afin de permettre la réutilisation de la matière solide en compost ou son transfert vers un bioréacteur. Pas vu, Pas Pris (© Sixtine Daniélou ‐ ENSA Grenoble) L’idée de Pas vu, pas pris est d’abolir les tabous et de faire des toilettes un réel lieu de détente. Le projet met en avant les toilettes grâce à ses larges parois vitrées et dévoile au vu et au su de tous un lieu où l’intimité est reine. Dès que quelqu’un y entre, les parois s’opacifient pour créer un espace privé à l’abri des regards indiscrets. La structure de la cabine est en ossature bois avec des parois perspirantes qui régulent l’humidité intérieure. Une VMC assure le renouvellement de l’air. Les parois vitrées sont recouvertes à l’extérieur d’un film photovoltaïque transparent qui permet d’alimenter le dispositif en électricité. Refuges Urbains (©Adrien Pardies, Patrick Hardy et Pauline Chabassier – ENSA Bordeaux) Sur un emplacement pas plus grand qu’une place de stationnement, les Refuges Urbains sont une proposition autour de laquelle gravitent de multiples fonctions. L’espace est séparé en trois sous‐
ensembles remplissant chacun des usages différents. La cabine sanitaire, l’espace détente et l’espace tri sélectif. La cabine sanitaire est autonettoyante, la lumière s’allume et s’éteint grâce à un système couplant détecteur de présence et horloge crépusculaire. La toiture est recouverte de panneaux photovoltaïques pour assurer l’autonomie énergétique du complexe. Tangram (©Camille Hamard, Julien Sabatier et Lucas Bergerie – ENSA Lille) Tangram est basé sur un système modulaire (et modulable) qui s’adapte à différents lieux, que l’on soit en ville, à la campagne ou sur un événement temporaire. L’apparence extérieure cubique des toilettes est recouverte d’écrans interactifs diffusant des informations ou des publicités. L’intérieur est divisé en deux unités, les pissotières et les toilettes, et est recomposable en fonction du contexte d’implantation. Tournées vert l’avenir (©Lisa Baris et Fany Duga – ENSA Nantes) Tournées vert l’avenir tourne autour de trois idées principales: l’autonomie, la sensibilisation et l’impact. Une micro‐station d’épuration BioKlar, placée dans le sous‐sol, permet de récupérer les eaux usées. Des panneaux photovoltaïques assurent l’apport en électricité et les plantes aromatiques installées sur le toit et les murs font office de désodorisant naturel. Des écrans vidéo, constatant la consommation de l’usager, permettent de le sensibiliser et de lui faire prendre conscience de ses gestes. U Toilet (© Amandine Vignon ‐ ENSA Montpellier) U Toilet est un projet universel, autonome et écologique, pour apporter un service et un confort durable. Il est composé de deux éléments: un auvent technologique (fixe) qui va capter les ressources naturelles présentes sur le site et les transformer en énergie; et un « cube » sanitaire (flexible) dont la structure pourra évoluer en fonction de l’espace disponible. La cabine est équipée d’une cuve qui transforme les excréments en engrais et biogaz grâce à une technologie de digestion anaérobique (sans air). WClib (© Damien Antoni, Julien Boursier et Robin Mazzola ‐ ENSA Paris‐Belleville) Inspiré par l’esprit “home sweet home”, WClib sont des toilettes écosystémiques à énergie positive concilient le confort d’une maison à la production d’énergie par une machine. Les excréments ainsi qu’un apport complémentaire de déchets ménagers sont utilisés pour produire du biogaz par méthanisation puis de le transformer en électricité et rendre autonome le WC et alimenter d’autres services urbains. Le lieu serait associé à des services publics consommateurs d’energie (vélib, auto lib’, éclairage public).