SAMU de l`Environnement Nord de France
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SAMU de l`Environnement Nord de France
SAMU de l’Environnement Nord de France w w w . s a m u d e l e n v i r o n n e m e n t . f r Nous savons aujourd’hui combien la qualité de notre environnement, de l’air que nous respirons, de l’eau que nous buvons, des sols que nous cultivons ou encore des bruits qui nous entourent, est important à tous les âges pour notre bien-être. Prévenir les risques et les dangers pour la santé liés à la pollution, mieux les connaître et les faire connaître aussi, favoriser, encourager tous les comportements qui les réduisent pour soi-même, et pour autrui, renforcer les dispositifs communaux et industriels dans la lutte contre les pollutions chroniques aggravées ou non voici l’objectif de l’association SAMU de l’Environnement Nord de France. Il est la contribution de notre association aux Plans Régionaux pour l’Environnement et la Santé mais aussi aux différents programmes de sécurité civile liés à la protection de l’environnement. L’innovation apportée par ce nouveau dispositif associatif réside dans son approche en santé environnemental : - l’approche par milieux: l’eau, l’air, le sol, les déchets, l’habitat,… l’approche par agents: physiques, chimiques, biologiques,… l’approche par pathologies: troubles respiratoires, neurologiques, … mais aussi dans sa structuration : - implication citoyenne (bénévolat) - pluridisciplinarité scientifique - gratuité pour tous - disponibilité 24h/24 – 7j/.7 Ainsi, nous contribuerons au respecter l’article 1er de la loi constitutionnelle du 28 février 2005 qui dispose que “chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé”. David TREMELET Président du SAMU de l’Environnement Nord de France Vice Président de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement Responsable Qualité, Matériovigilance, et gestion des risques environnementaux CONTRAT D’OBJECTIFS ET DE MOYENS 2012 > 2015 Franchir une nouvelle étape dans la prévention des risques et des dangers sanitaires liés à l’environnement UN CONTEXTE EN PLEINE ÉVOLUTION L'importance des relations entre l'environnement et la santé s'impose aujourd'hui comme une évidence. Certaines nuisances environnementales constituent, en effet, des facteurs de risque pour la santé de l'homme. A cet égard le Parlement a adopté en congrès, le 28 février 2005, la Charte de l'Environnement qui pose dans son article premier le droit de chacun à «vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé». Les préoccupations des concitoyens sur les menaces que peut représenter l'environnement sur leur santé sont croissantes. Face aux nombreuses incertitudes et interrogations qui demeurent, l'approfondissement des connaissances sur le rôle et l'impact des facteurs environnementaux sur la santé humaine et le lancement d'actions dans ce domaine constituent un enjeu scientifique majeur. Cette prise en compte de l'influence de l'environnement sur la santé humaine s'inscrit dans les objectifs assignés par la Loi du 9 août 2004 relative à la Politique de Santé Publique. Elle définit des objectifs de santé publique pluriannuels et prévoit la mise en oeuvre de plans d'actions stratégiques, parmi lesquels figure le deuxième Plan National Santé Environnement (PNSE2) 2009 – 2013 décliné en Plan Régional (les PRSE2). Le contexte régional, national et international, marqué d’une part par l’émergence de risques et dangers sanitaires (la catastrophe d’Ajka en Hongrie, la contamination de Fukushima au Japon, la bactérie E-Coli en Allemagne et récemment dans le Nord, la pollution du réseau de distribution d’eau potable de Foix,… et d’autre part par une prise de conscience citoyenne de plus en plus partagée exigeant une réponse structurée à ses enjeux environnementaux ont créé les conditions favorables au développement du SAMU de l’Environnement en France. Ce « SAMU Vert », association de loi 1901, reconnu d’intérêt général, apolitique et non confessionnelle, totalement autonome, interopérable aux dispositifs existants, s’est fixé comme objectif de prévenir les risques et dangers sanitaires liés à l’environnement, lutter contre les pollutions chroniques aggravées ou non et informer les acteurs sur les actions entreprises. L’ambition de l’association : être, dés 2012, grâce à son organisation territoriale, à son expertise et ses partenariats, l’association de référence en matière de lutte contre la pollution Chronique. Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 3 Méthodologie et enjeux Notion d’émergence La notion d’émergence a été initialement décrite dans le champ des maladies infectieuses, à la suite de l’apparition de nouveaux agents infectieux, au tournant des années 1990, mais s’applique désormais à tous type de pathologies en recrudescence, en particulier des maladies non transmissibles de cause inconnue. La maladie émergente est une pathologie dont l’incidence dans une population, sur un territoire et une période donnés augmente significativement par rapport à la situation de base. Elle se distingue de l’épidémie par l’apparition de caractéristiques inhabituelles (distribution géographique, incidence, manifestations cliniques), voire totalement nouvelles. La perception de ce caractère de nouveauté est parfois relative ; il ne se conçoit que par rapport à ce qui était connu antérieurement. La maladie émergente n’est donc pas nécessairement nouvelle. Elle peut être une maladie qui n’avait pas été reconnue comme telle auparavant. Ainsi la découverte d’un nouvel agent infectieux ne présuppose pas que celui-ci n’existait pas au préalable ; l’émergence se traduira par une manifestation inhabituelle de cet agent, qui le porte à l’intention des médecins là où il était auparavant inconnu ou négligé. L’émergence médiatique, liée à une focalisation des média sur une pathologie, contribuant par effet de résonnance à en augmenter le taux de signalement, le nombre d’articles ou d’ouvrages qui lui sont consacrés… La découverte de nouveaux traitements entraîne généralement un effet booster sur la prise de conscience médicale vis-à-vis d’une maladie. En effet, la médecine n’est pas exempte d’effets de mode, relayés par les congrès scientifiques, la presse médicale, la communication des laboratoires et la tentation des chercheurs d’investir dans des sujets « porteurs », valorisant et pourvoyeurs de financements. L’émergence ressentie par la population du fait de son expérience propre : nombre de personnes atteintes dans l’entourage, le voisinage, la famille. Les progrès médicaux, la médiatisation, le besoin de responsabiliser les politiques vis-à-vis de questions de santé publique ont contribué conjointement, en moins d’un siècle, à la prise de conscience de maux autrefois moins visibles ou qui ne faisait pas l’objet d’une attention particulière, notamment de la part des médecins. Cependant, la démonstration d’une émergence vraie est objective et, avant tout, une problématique épidémiologique. Lorsque l’incidence est stable dans le temps, il est raisonnable de penser qu’aucun facteur extérieur n’influence l’apparition ou le développement de la maladie. Dans le cas contraire, la démonstration de l’émergence doit être suivie assez logiquement d’une enquête étiologique consistant à identifier la cause et les facteurs de risque de la maladie, puis à établir un lien avec la pathologie et déterminer les conséquences précises de l’exposition à risque. L’étiologie: une notion centrale de causalité L’identification de la cause d’une pathologie de diagnostic confirmé suppose un agent étiologique connu et un mécanisme biologique explicatif, démontré ou plausible, permettant d’affirmer l’existence de la relation causale entre l’exposition et l’apparition d’une pathologie donnée. Cette notion de causalité ou d’imputabilité est au centre du raisonnement étiologique. Elle repose sur : . Des arguments chronologiques : délai d’apparition des symptômes, évolution à l’arrêt de l’exposition ou à un rechallenge, relation avec la durée totale d’exposition ou à un rechallenge, relation avec la durée totale d’exposition, . Des arguments sémiologiques : présence d’un faisceau de symptômes évocateurs d’un diagnostic précis, élimination de diagnostic différentiels. Une relation de causalité n’est jamais incontestable en médecine, en raison du caractère multifactoriel de la plupart des pathologies, résultant d’un enchaînement de causes complexes et imbriquées sur un terrain particulier plutôt que d’un enchaînement des causes aboutissant toujours aux mêmes effets. D’où l’existence de différents niveaux d’imputabilité, allant du « douteux » au « très vraisemblable ». Les facteurs de risques sanitaires environnementaux La définition de l’environnement est fluctuante selon les points de vue adoptés et ne saurait se restreindre à la triade eau – air – sol. En termes sanitaires, selon les critères de l’OMS, il englobe tout ce qui constitue le milieu de vie d’un individu ou d’une population, y compris son environnement biologique, humain, animale et matériel. Il s’étend jusqu’aux dimensions économiques, sociales et culturelles (mode de vie, niveau socio-économique, catégorie professionnelle, habitudes alimentaires, addictions, loisirs, activités physiques), qui sont Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 4 de fait des facteurs pertinents à prendre en compte dans l’évaluation du risque sanitaire. Les facteurs de risque environnementaux incluent tous les agents physiques, chimiques et biologiques auxquels individus et populations sont exposés dans leur milieu de vie, dans le cadre des activités habituelles, professionnelles ou occasionnelles, quel que soit le mode d’exposition : contact ou ingestion directs, injection, inoculation, absorption percutanée, muqueuse oculaire ou trans-placentaire. Sources naturelles ou responsabilité humaine ? Les facteurs environnementaux de risque sanitaire ne doivent pas être systématiquement associés aux activités humaines industrielles ou polluantes. Plusieurs de ses risques sont naturels et existent à grande échelle en dehors de toute activité humaine : rayonnement ultraviolet solaire, radioactivité cosmique ou tellurique, rejets naturels toxiques terrestres, toxique d’origine animale et végétale, agents infectieux à transmission interhumaine ou animale. La dangerosité effective de ces facteurs de risque découle du comportement de l’homme et de sa capacité à s’en protéger dans le cadre de son mode de vie habituel ou de ses pratiques professionnelles. Aussi, si certains risques sont inhérents à la vie même, un grand nombre d’entre eux sont évitable dés lors qu’ils sont correctement identifiés. Risque biologique On distinguera les risques biologiques naturels habituels des risques provoqués accidentels (ré-émergence de maladies liés à des comportements humains, infections nosocomiales, accidents de laboratoire ou d’animalerie) ou intentionnels (criminels, terroristes). agents infectieux pathogènes conventionnels (bactéries, virus, parasites, champignons) ; agents infectieux non conventionnels (prions) ; agents pathogènes inactivés ou vivants atténués à des fins thérapeutiques ou de recherche ; Organismes génétiquement modifiés à des fins thérapeutiques ou de recherche (thérapie cellulaire, vectorisation virale). Catégorie de risques sanitaires environnementaux Risque physique rayonnement ionisants et électromagnétiques ; risques accidentogènes : chutes, chocs, bruit, pressions, vibration et rayonnements thermiques. Risque chimique Plus de 100 000 substances chimiques sont enregistrées et commercialisées en Europe, parmi lesquelles les classes de substances les plus souvent mises en causes ou soumises à surveillance ces dernières sont les suivantes : métaux lourds, dans tous leurs usages ; solvants ; rejets polluants urbains ou industriels : gaz polluants, composés organiques volatils, produits de combustion, particules fines atmosphériques ; composés minéraux fibreux ou cristallins ; plastifiants substances pharmaceutiques, cosmétiques et produits phytosanitaires ; additifs alimentaires. Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 5 Schéma d’implantation du SAMU de l’Environnement Nord de France 6 1 LES ORIENTATIONS STRATEGIQUES DECLINEES EN ACTIONS Gérer, conseiller et informer lors d’alertes écologiques et sanitaires Axe stratégique 1 Permettre à tous (citoyens, médecins traitants, industriels,….) d’être informer, conseiller mais aussi de signaler une problématique sanitaires liée à l’environnement est la stratégie de coordination et de régulation opérationnelle mise en œuvre depuis 2009 et constitue l’une des conclusions majeures tirées en 2010 au du Schéma d’Analyse et de Couverture des Risques Ecologiques et Sanitaires. Le SAMU de l’Environnement Nord de France développera à Raismes (59) un centre de réception d’appel capable de recevoir l’appel, analyser la demande, orienter l’appelant mais aussi capable de coordonner et de réguler les opérations de secours environnementaux des différents Plateforme d’Urgence Ecologique et Sanitaire. Agir pour la mise en œuvre de la Stratégie de Coordination et de Régulation Opérationnelle Fort de son futur maillage territorial, de la connaissance régionale des risques et dangers écologiques et sanitaires par ses membres intervenant sur le plan Eurorégionale, Zonal et Local, appuyés par le Centre Anti-Poisons pour Animaux et l’Environnement de Nantes mais aussi celui de Toxicolovigilance de Strasbourg, le SAMU de l’Environnement Nord de France devra couvrir une permanence 24h/24 – 7J/7 dans un local spécifique permettant la confidentialité et la disponibilité. La vocation de centre est donc de recevoir les appels, orienter l’appelant, engager les moyens adaptés, permettre une conférence téléphonique tripartite entre le demandeur et des spécialistes externes. Action 1 - Mettre en œuvre le CETRA Nord La contribution de la Ville de Raismes en mettant à disposition, sous la forme de la location, une structure d’environ 100m² dans un de ses quartiers historiques, va permettre au SAMU de l’Environnement Nord de France de développer le CETRA Nord. Cette contribution localisera ce centre d’appel au centre du dispositif et facilitera son déploiement sur la Belgique en 2015. La particularité de ce centre est qu’il aura dés 2012 une dimension nationale. Son périmètre de couverture sera le Nord Pas de Calais, la Picardie et la Région Centre soit un peut plus de 8 500 000 habitants. Action 2 – un numéro d’appel unique Faciliter l’accès aux secours écologiques et sanitaires par une simplicité d’appel est notre leadership pour ce centre. Un numéro d’appel court à 2 chiffres est donc à l’étude. Identifié CETRA Nord, il devra donc être en mesure d’assurer en permanence la gestion de 2 appels simultanés et la coordination de l’activité globale de toutes les plate-formes d’urgence écologique et sanitaire que ce soit sur le plan tactique, technique, logistique ou en radio transmission. Les différentes études statistiques montrent que pour une zone comme celle du Nord, 57000 appels environs seront comptabilisés. Nota : cette étude ne prend pas en compte les évolutions climatiques que nous connaissons actuellement. Plan du CETRA Nord Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 8 Mieux connaître les risques écologiques et sanitaires Axe stratégique 2 . Encadrée et validée par différentes instances (conseil d’administration, commission La connaissance des risques et des dangers écologiques et sanitaires constitue l’une des missions fondamentales et essentielles de l’Association dont les compétences, la rigueur et l’indépendance sont déjà largement reconnues. Ce deuxième axe stratégique répond également à la demande des citoyens et des partenaires de la structure dont les Centres AntiPoisons mentionnées dans l’axe 1, les médecins traitants, les gestionnaires du patrimoine faunistique et de ses habitats, les Conseillers Médicaux en Environnement Intérieur,…. Il s’agit de faire progresser les connaissances et les fondements de l’exposition aux agents physiques, chimiques et ou biologiques afin de répondre aux interrogations des Pouvoirs Publics, des citoyens, des chasseurs, des organisations professionnelles (agricoles et forestières), des associations de protection de la nature,…, avec des arguments scientifiques. Sont concernés par ce programme l’ensemble des milieux ( aquatique, aérien, agricole, forestier, habitat,…). Ce second axe stratégique intègre des approches complémentaires (agents, milieux, pathologies) qui permettent de disposer de données et de méthodes fiables pour identifier les risques et dangers à une exposition et mettre en oeuvre des mesures de sauvegarde adaptées sur le terrain. Les objectifs visent à : • poursuivre les investigations sur les mécanismes d’exposition et d’effets encore insuffisamment connues pour disposer des bases étiologique essentielles à l’élaboration d’outils de gestion et de protection des populations (humaine et faunistique) et de leurs habitats ; • apporter l’appui technique et les expertises nécessaires pour conseiller et aider à régler les problèmes liés à l’apparition de pathologies transmissibles ou non ; • assurer la valorisation scientifique des résultats obtenus et leur vulgarisation vers les décideurs et les gestionnaires. Renforcer les dispositifs de diagnostics écologiques et sanitaires appliqués aux risques Physiques, Chimiques et Biologiques Le SAMU de l’Environnement Nord de France doit concourir à l’amélioration et la diversification des unités Risques Technologiques et Environnementales (SDIS, DSC, CEDRE,…) en les renforçant sur le plan scientifique et technique comme la spectrophotométrie, la Chromatographie gazeuse couplée à un spectromètre de masse,…mais aussi en amplifiant les secteurs d’applications (l’habitat, les ERP, la forêt, les plans d’eau…) au quotidien en situation d’urgence ou lors d’actions de préventions des risques et dans dangers (campagne d’analyse, …). Le SAMU de l’Environnement Nord de France doit aussi contribuer à l’acquisition des connaissances nécessaires pour aider dans la mise en place d’actions prédictives concourant aux différents plans Régionaux ou nationaux spécialisés en Santé Environnement. Action 3 - Mettre en œuvre le dispositif Zonal de diagnostic Le déploiement des structures SAMU de l’Environnement Nord de France (cf page 6) va permettre une intervention en moins d’1 heure Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 9 à n’importe qu’elle adresse du Nord Pas de Calais Picardie. Les plateformes seront dotés d’une Unité Mobile de Reconnaissance capable de caractériser qualitativement et quantitativement jusqu’à 150 paramétres. Ce dispositif sera renforcer par un Laboratoire Mobile d’Analyse en Toxicologie Environnementale capable de caractériser jusqu’à 400 paramètres et d’un Véhicules de prélévements techniques capable d’effectuer des prélévement dans n’importe qu’elle milieux jusqu’à 5 m de profondeur. Action 4 - Renforcer les capacités d’actions Intégrer des acteurs privés à taille humaine, de fortes technicités scientifiques et régionales est une des actions que le SAMU de l’Environnement Nord de France va développer. D’analyse et de couverture des risques. Un second axe de recherche, technique cette fois ci, va permettre, après l’étude des retours d’expérience en matière de prélévements (méthodes, outils,…) de développer des nouveaux matériels, des protocoles,…. Action 6 – Prévenir les risques sanitaires liés à l’environnement En partenariat avec l’association APPA Nord Pas de Calais, du CPIE du Bocage de l’Avesnois et très prochainement l’IFFO-RME, le SAMU de l’Environnement Nord de France va déployer un réseau de Formateurs et guides qui mèneront des actions de formations, d’informations et de découverte visant à développer une culture du risque écologique et sanitaire répondant à deux objectifs : - L’objectif est de faire interagir des acteurs privés dans la gestion des risques et des dangers écologiques et sanitaires. L’association a donc donnée naissance à Environeo® : une base de données rassemblant des acteurs experts en milieux, agents et pathologies (toxicologie, écotoxicologie,…) mais aussi en capacité technique (sonde MIP, Tank de stockage multi-agents, plongée technique et professionnelle,…). Le but est de pouvoir mobiliser, dans toutes les phases (réflexe, réfléchie,…) des acteurs hautement qualifiés et équipés dans un timing assez restreint (en moins de 24h, en moins de 48h,…). Action 5 – Poursuivre les recherches Les informations collectées par les équipes du SAMU de l’Environnement vont permettre de mener des actions de recherches visant à renforcer les mécanismes de causalité et d’imputabilité environnementale pour une multitude de pathologies (respiratoires, allergologiques, neurologiques,…les cancers,…) mais aussi améliorer les différents Schéma permettre à tous de reconnaître un risque et un danger écologique et sanitaire savoir réagir et s’en prémunir Ces actions de formations s’intégreront dans des dispositifs existant, le SAMU de l’Environnement Nord de France n’ayant pas la vocation d’être un organisme de formation. Cet axe répond à une demande d’interopérabilité avec les structures existantes des membres de l’association. Action 7 – Assurer une veille écologique et sanitaire liée aux activités sur l’environnement lors des grands chantiers Canal Seine – Nord, terminal méthanier et de nombreux autres en cours ou à venir vont avoir des impacts sur les milieux mais aussi sur les écosystèmes. Plusieurs catégories de risques environnementaux font l’objet de suspicions, dénonciations et surveillance par des associations de consommateurs ou de patients pas toujours fiables. En réponse à ces inquiétudes croissantes en matière de sécurité environnementale, le SAMU de l’Environnement Nord de France, souhaite être à l’initiative d’une veille scientifique et indépendante visant à rassurer et aider les maîtres d’œuvre dans leurs actions. Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 10 Participer à la dépollution aquatique Axe stratégique 3 La nature fait bien les choses … et c’est dans l’observation et la compréhension de ses mécanismes d’autoépuration ou autorégulateurs que nous y trouvons des solutions durables aux problèmes actuels tels que l’eutrophisation des plans d’eau naturels et artificiels ou les divers problèmes de pollution des eaux. Ces problèmes dirigent le plan d’eau vers une surconsommation de l’oxygène disponible par les organismes détritivores et la mortalité des populations lacustres. La résultante est un déséquilibre partiel ou complet de l’écosystème aquatique. C’est ainsi que les algues, les plantes aquatiques et ensuite les déchets organiques envahissent le plan d’eau car ils ne sont plus consommés par les organismes vivants et ne font plus partie intégrante d’une chaîne alimentaire aquatique active et équilibrée (bactéries aérobies, invertébrés aquatiques, insectes aquatiques, poissons, etc…). Ces déséquilibres sont autant observés sur les lacs et étangs naturels que sur les réservoirs, lagunes et étangs d’eaux usées (eaux douces, saumâtres ou salées) car tous sont à la base des écosystèmes aquatiques actifs. Un second axe est la potabilisation de l’eau, l’actualité régionale et nationale de ces dernières années ont montrés des problématiques de niches et ponctuels dans les circuits de distribution (contamination bactérienne, panne technique,…). Permettre aux citoyens de disposer d’eau potable en tout temps et aux gestionnaires de mener leurs actions de décontamination est devenu une nécessité absolu. Compléter les dispositifs de lutte contre la pollution et de potabilisation de l’eau en situation d’urgence Beaucoup de plans d’eau souffrent de problèmes graves qui peuvent mettre en danger leur écosystème et interdire toute utilisation de loisirs ou de consommation. Blooms d’algues, anoxie, dégagement de gaz, plantes aquatiques invasives, eutrophisation,…, afin de redonner vie à un plan d’eau en détresse, un apport d’oxygène par brassage activé est essentiel. Action 8 – Mettre en place un dispositif dépollution aquatique Aéré jusqu’ à 7ha par jour en tout temps sur n’importe quel plan d’eau du Nord Pas de Calais Picardie est l’objectif que le SAMU de l’environnement s’est fixé. Le dispositif sera cumulatif, ce qui, lui permettra de couvrir 35 ha par jour. De plus, une capacité de stockage de polluant (70 000l) sera déployée en attente de définir la filière de traitement adaptée. Pour cela, 5 Véhicules d’Aération Aquatique composé chacun d’un Brasseur-Aérateur SUNGO®, de 2 pompes Flobull® et des équipements logistiques ainsi qu’un Tank 70 000l seront déployés. Ces véhicules seront accompagnés d’un bateau remorquable capable de tracter le brasseur. Les capacités d’actions maritime ont de plus était d’ailleurs démontré au Palm Island de Dubaï, au Port du Mourre Blanc dans l’Hérault,…. Action 9 – Mettre en place un dispositif de potabilisation de l’eau Chaque citoyen doit avoir à disposition, en tout temps de 7,5l à 15l l’eau potable par jour pour cuisiner, s’alimenter, se laver et maintenir un équilibre hygiénique. L’association développera une Unité Mobile de Potabilisation capable de potabiliser jusqu’à 40 000l d’eau par jour (entre 3300 et 5000 pers/j). Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 11 Participer au prompt secours animalier Axe stratégique 4 Après un tremblement de terre, un ouragan, un tsunami, une pollution, il faut empêcher les épidémies et les problèmes sanitaires de s’ajouter aux catastrophes écologiques. Il faut sauver les survivants, leur fournir de l’eau potable, de l’énergie, évacuer les déchets, transporter vivres et matériel. Aujourd’hui, le prompt secours animalier à l’échelle du Nord Pas de Calais Picardie suite à un événement accidentel ou une pathologie, les citoyens, les pouvoirs publics n’ont pas d’autre solution que de faire appel à des vétérinaires ou à des dispositifs sous dimensionnés. Depuis septembre 2009, sur l’ensemble des réseaux du Nord pas de Calais Picardie, on note que 4545 animaux domestiques et 1312 sauvages auraient dû subir une prise en charge d’urgence dans la minutes ou l’heure consécutivement à des symptomatiques d’urgence vétérinaires. Bien que la réactivité des services actuels (SDIS, SPA, LPA,…) soient appréciées et apportent une réponse aux risques sanitaires, qui n’est pas nouveau, la spécialisation dans la prise en charge de l’animal n’est pas conforme aux exigences normatives et réglementaires et notamment face au code rural. Une étude, mener par la Fédération Française des Ambulances Animalières, montre qu’en investissant dans le prompt secours animalier, on peut déployer un dispositif mobile d’urgence capable de prendre en charge l’animal dans des conditions optimales et réduire l’impact sanitaire liés aux conséquences symptomatiques. Assurer sur tout le territoire nordiste une distribution des secours animaliers équitable et de qualité Approuvé par le Conseil D’Administration du 26 février 2010, le Schéma d’Analyse et de Couverture des Risques Ecologiques et Sanitaires (SACRES) dresse l’inventaire des risques de toute nature mettant en cause la sécurité de la biodiversité et des écosystèmes, auxquels doivent faire face les Plateformes d’Urgence Ecologique et Sanitaire du Nord Pas de Calais Picardie ainsi que les objectifs de couverture de ces risques. Il a ainsi permis d’établir, dans le projet associatif, la programmation d’un dispositif de prompt secours animalier intégrable dans les plans communaux de sauvegarde, dans les plans d’urgence contre les épizooties majeures, les plans de secours spécialisés,…. Qu’elles concernent le recrutement, la formation, l’acquisition des matériels et équipements, …, ce dispositif a été le fruit d’une estimation fine et une anticipation des besoins. La chaîne de secours animalière du SAMU de l’Environnement Nord de France s’établira donc avec du CETRA Nord, un ensemble de prompt secours complété par un dispositif d’anticipation post catastrophe, un réseau de partenaires « hospitalier » composé d’un groupement de cliniques vétérinaires locales, un ensemble de refuges associatifs pour les animaux domestiques, les Centres de Sauvegarde de la Faune Sauvage et les parcs zoologiques pour les NAC. Action 10 – Mettre en place le dispositif de prompt secours animalier le Schéma d’Analyse et de Couverture des Risques Ecologiques et Sanitaires a conclu à la nécessité de déployer un dispositif de prompt secours animalier composé de 5 Véhicules de Soins pour la Faune (VPSA) répartie dans chaque plateforme ainsi qu’un renforcement du dispositif par la mise en œuvre d’un Groupe d’intervention Zonal dit « complément d’anticipation Animalier» comprenant 1 Poste Vétérinaire Avancé (PVA) et un Refuge Mobile Post Catastrophe (RMPC) l’ensemble de ce dispositif pourra être renforcer par d’autres structures associatives (Unité Mobile de Soins pour Oiseaux en Détresse de la L.P.O,…) Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 12 Restituer le milieu Axe stratégique 5 La mission consiste à mener au quotidien des actions de reconnaissance dans les milieux naturels remarquables de nos régions afin de garantir et prémunir de toutes agressions volontaires ou involontaires les principales continuités écologiques. En animant des campagnes régulières de nettoyage de l’environnement, le SAMU de l’Environnement fera participer le citoyen mais aussi tout un ensemble d’acteurs privés. Assurer les continuités écologiques par l’élimination des décharges sauvages Chaque année, en France, des dizaines de tonnes de déchets sont collectées dans nos milieux naturels par les services en charge mais aussi par les randonneurs. De plus l’entretient de ces espaces nécessite des financements plus ou moins important en fonction du niveau de pollution. Action 11 – Animer des campagnes de nettoyage de l’Environnement En partenariat avec les magasins E.Leclercq, le SAMU de l’Environnement conduira sur 5 secteurs préalablement identifiés, une campagne de nettoyage impliquant les acteurs du secteur choisis (citoyens, associations, acteurs économiques,…). Un trophée du meilleur collecteur sera remis lors du Forum de l’Environnement de Denain. Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 13 2 LES OBJECTIFS ET INDICATEURS PAR ACTIVITE La mobilisation autour d’un projet stratégique, présenté dans la première partie du document, se décline, sur la période mentionnée, par des objectifs de pilotage des activités, indicateurs et cibles exigeants et spécifiques du SAMU de l’Environnement Nord de France. Axe 1 : Gérer, conseiller et informer Objectif de pilotage 1 (satisfaction « clients ») Indicateurs Nombre d’appel reçu (unitaire) Nombre d’appel réguler par un Centre Anti-Poison (en %) Nombre d’appel ayant nécessité la mobilisation d’équipe mobile (%) Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 5 000 50 15 000 50 30 000 50 50 000 50 50 55 60 65 Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 5 2 <5 <2 4 <2 <4 <2 Objectif de pilotage 2 (efficacité) Indicateurs Temps d’appel (en minute) Temps de traitement de l’alerte (en minute)* * il s’agit de l’Ecart entre l’heure de prise d’appel et l’heure du déclenchement du premier véhicule Objectif de pilotage 3 (efficience) Indicateurs Coût de fonctionnement du CETRA (en €)* Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 300 000€ 300 000€ 300 000€ 300 000€ * le coût intègre la création 12 emplois temps plein sur la période plus 9 jeunes en service civile par an Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 15 Axe 2 : Mieux connaître les risques Objectif de pilotage 1 (satisfaction « clients ») Indicateurs Délai de diffusion du rapport (en heure) Nombre de caractérisation ayant nécessité un délai supplémentaire (en %) Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 - 48 10 - 48 10 - 48 10 - 48 10 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 Objectif de pilotage 2 (efficacité) Indicateurs Délai d’intervention (en minute)* Temps d’intervention (en minute)** Cible 2012 < 60 < 60 < 50 A définir sur Rex < 45 * il s’agit du délai entre l’heure de décalage et l’arrivée sur les lieux ** il s’agit du temps entre l’heure d’arrivée sur les lieux d’intervention et l’heure à laquelle le véhicule est rendu disponible Objectif de pilotage 3 (efficience) Indicateurs Coût d’intervention moyen (en €) Coût de fonctionnement du pôle (en €)* Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 3 065 000 A définir sur Rex 1 500 000 1 500 000 1 500 000 * le coût intègre la création 12 emplois temps plein sur la période plus 30 jeunes en service civile annuellement Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 16 Axe 3 : Dépollution Aquatique Objectif de pilotage 1 (satisfaction « clients ») Indicateurs Nombre de plan d’eau aéré Nombre de personne ayant reçu des pack d’eau potable Taux de satisfaction Eau potable (en %)* Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 A définir sur Rex A définir sur Rex > 80% * il s’agit du nombre de personne satisfaite de la qualité de l’eau par rapport à la population touchée Objectif de pilotage 2 (efficacité) Indicateurs Délai d’intervention (en minute)* Temps d’intervention (en minute)** Nombre de partenaires actifs*** Cible 2012 < 60 10 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 < 60 < 50 A définir sur Rex 20 30 < 45 40 * il s’agit du délai entre l’heure de décalage et l’arrivée sur les lieux ** il s’agit du temps entre l’heure d’arrivée sur les lieux d’intervention et l’heure à laquelle le véhicule est rendu disponible *** il s’agit des partenaires opérationnels dans la base Environeo© Objectif de pilotage 3 (efficience) Indicateurs Coût d’intervention moyen (en €) Coût de fonctionnement du pôle (en €) Cible 2012 565 000 Cible 2013 Cible 2014 A définir sur Rex 330 000 € 165 000 Cible 2015 165 000 € * le coût intègre la création 12 emplois temps plein sur la période plus 12 jeunes en services civiles Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 17 Axe 4 : Prompt Secours Animaliers Objectif de pilotage 1 (satisfaction « clients ») Indicateurs Nombre d’intervention annuel Taux de satisfaction* Cible 2012 1 000 > 80 Cible 2013 1 500 > 90 Cible 2014 Cible 2015 1 800 > 95 2500 > 97 Cible 2014 Cible 2015 * il s’agit du nombre de personne satisfaite par rapport à la population touchée Objectif de pilotage 2 (efficacité) Indicateurs Délai d’intervention (en minute)* Temps d’intervention (en minute)** Nombre de partenaires actifs*** Cible 2012 < 60 20 Cible 2013 < 60 < 50 A définir sur Rex 50 130 < 45 180 * il s’agit du délai entre l’heure de décalage et l’arrivée sur les lieux ** il s’agit du temps entre l’heure d’arrivée sur les lieux d’intervention et l’heure à laquelle le véhicule est rendu disponible *** il s’agit des partenaires opérationnels dans la base Environeo© Objectif de pilotage 3 (efficience) Indicateurs Coût d’intervention moyen (en €) Coût de fonctionnement du pôle (en €)* Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 350 000 A définir sur Rex 535 000 720 000 Cible 2015 905 000 * le coût intègre la création 12 emplois temps plein sur la période Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 18 3 INDICATEURS DES FONCTIONS SOUTIEN ET MANAGEMENT Axe A : Pilotage de l’association Objectif de pilotage 1 (satisfaction « clients ») Indicateurs Satisfaction des membres* (en %) Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 > 80 > 85 > 90 100 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 * il s’agit de la moyenne des taux de satisfaction des membres Objectif de pilotage 2 (efficacité) Indicateurs Nombre de membres opérationnels Nombre de membres non opérationnels Nombre de collectivités adhérentes Nombre de scientifiques adhérents Nombre de particuliers adhérents Nombre d’acteurs économique adhérents Nombre d’association adhérentes Cible 2012 150 200 185 50 500 500 50 250 350 600 300 300 300 A redéfinir suite au plan de regroupement 100 150 200 1000 1500 2000 1000 1500 2000 100 150 200 Objectif de pilotage 3 (efficience) Indicateurs Valeur dons et mécénats (en €) Valeur subvention public annuelle (en €) Valeur sponsoring (en €) Budget global prévisionnel (en €) Coût par an et par habitant (en €) Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 A valider A valider A valider 4 280 000 0,8 + 10% - 10% + 20% 2 665 000 0,5 + 20% - 20% + 30% 2 685 000 0,5 + 30% - 30% + 50% 2 870 000 0,5 Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 20 Axe B : Management de l’association Objectif de pilotage 1 (satisfaction « Opérationnelle») Indicateurs Cotation audit interne Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 > 80 > 85 > 90 100 Certification ISO* * ISO 9001 :2008 – ISO 17025 :2004 – IS014001 :2008 – OHSAS 18001 et ISO 26000 Objectif de pilotage 2 (efficacité) Indicateurs Nombre d’heure de formations des membres Nombre d’intervention annuelle Nombre de communes impactées Nombre de membres blessés en intervention Délai moyen d’intervention (en minutes)* Temps moyens d’intervention (en minutes)** Cible 2012 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 600 600 600 600 2500 1000 <5 3000 1500 <5 3500 2000 <5 4000 2500 <5 < 60 < 60 < 60 A définir sur Rex < 60 * il s’agit du délai entre l’heure de décalage et l’arrivée sur les lieux ** il s’agit du temps entre l’heure d’arrivée sur les lieux d’intervention et l’heure à laquelle le véhicule est rendu disponible Objectif de pilotage 3 (efficience) Indicateurs Cost killing (en %)* Coût moyen d’une intervention (en €) Cible 2012 - 2,5 Cible 2013 Cible 2014 Cible 2015 -3 - 3,5 A définir sur Rex -5 * écart dépense global par rapport au budget global prévisionnel Association membre de la Fédération Française des SAMU de l’Environnement (FFSDE) 21 4 SIGNATURE DU CONTRAT D’OBJECTIFS ET DE MOYENS 2012 - 2015 CONTRAT D’OBJECTIFS ET DE MOYENS 2012 - 2015 INSERER VOTRE LOGO Le Représentant Modifier les titres et statuts Le Président du SAMU de l’Environnement Nord de France