L`alchimie de l`amour

Transcription

L`alchimie de l`amour
L’Association Science-Actions de Chambéry,
Les Clubs Sciences et Citoyens du CNRS,
La Galerie Eurêka, le CCSTI de la Ville de Chambéry,
L'Université de Savoie
vous invitent à un
CAFÉ SCIENCES ET CITOYENS DEBAT
L'alchimie de l'amour
Mercredi 26 mai 2004 à 20h, attention,
Restaurant "LE BEAUJOLAIS"
155, rue Nicolas Parent, Chambéry
tel : 04 79 69 22 96
nouvel horaire
Philippe BLACHERE : psychiatre, expert auprès de la Cour d'Appel
Pierre BONDIL : urologue, andrologue
Guiseppe PATRUCCO : psychologue, sexologue
Gilles RAMBAUD : neuropsychiatre, ancien chef de service de l'hôpital de Chambéry, expert
auprès de la Cour d'Appel.
Modérateur : Cyril LIPPS , philosophe, Science-Actions
entrée libre
Affection, inclinaison, amitié, empathie, compassion, mansuétude, don de soi, l’amour revêt
mille visages, et n’est pas seulement ce don de séduction qui a la reproduction pour objectif
ancestral.
Nous partageons avec les animaux cette aptitude à attirer le sexe opposé pour assurer notre
pérennité. L’être humain semble pourtant être allé plus loin, en faisant de l’amour une émotion
universelle au service de la vie en société.
Mais affirmer cela, ce serait retirer à l’animal des capacités qu’on lui découvre peu à peu. Les
cultures animales montrent en effet des comportements d’attachement. Dans ces conditions,
l’homme peut-il se targuer d’être le détenteur exclusif de cette émotion ? Ne risque-t-on pas sa
sacralisation ?
Pour démarquer l’amour humain de l’amour animal, la philosophie de Michel Serres explique
que l’être humain a opéré une déprogrammation : alors que l’animal obéit à des moments de
reproduction stricte, dont dépend sa survie, l’homme et la femme se retrouvent et s’aiment à
n’importe quel moment de l’année. L’être humain dispose alors d’une liberté dont il va user pour
moduler et faire varier le jeu amoureux à l’infini.
Et puis bien sûr la grande question contemporaine au sujet du sentiment amoureux, à l’heure
du « tout biologique », reste la suivante : sommes-nous esclaves de nos hormones ? Quels rôles
joue notre « nature » et quel est celui de la culture ? La déprogrammation avancée par le
philosophe a-t-elle des limites ? Quel impact reçoit-on, et attend-on, de la part de l’environnement,
d’autrui, des circonstances ? Sommes nous toujours sous l’influence de certains clichés, comme
l’homme agressif et la femme passive ? L’homme et la femme sont-ils finalement compatibles ?
Le courant féministe, qui tente de réviser ces clichés, risque-t-il de mettre en péril les
relations amoureuses ou au contraire instaure-t-il un nouveau lien, plus favorable à l’amour ?
Le débat sur cette question multiple, au visage d’arlequin, nous rassemble tous et toutes en
une même préoccupation, celle de notre quotidien, de nos liens sociaux et émotifs tissés depuis des
temps immémoriaux, qui forment la base de notre société.
Renseignements :
Science -Actions : Thérèse PLASSON : 04 79 62 06 42, [email protected]
Galerie Eurêka, CCSTI : Hubert JEANNIN : 04 79 60 04 25, hubert.jeannin@ scienceactions.asso.fr
Université de Savoie : Jean-Louis COUTAZ : 04 79 75 87 50, jean-louis.coutaz@ scienceactions.asso.fr
Et sur le site : www.scienceactions.asso.fr
Avec le soutien de l'Etat en Rhône-Alpes et de la Région Rhône-Alpes

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