L`Histoirede Palavas-les

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Ne pas jeter sur la voie publique - imprimé sur PEFC - Photos ©ville de Palavas, P. Eoche, P. Valette, O. Octobre - Graphisme : C. Tizien «codécouleurs» 2013/14
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Lorsque la station de bains de mer sollicite le titre
officiel de « station balnéaire », la Rive Droite contribue
pour une large part à l’obtention de ce classement :
constructions récentes, aménagements soignés et
premières infrastructures touristiques furent à l’époque
des atouts maîtres. En 1924, Palavas est déclarée
« station balnéaire et climatique ».
Vous voilà au terme d’un parcours à la découverte
du patrimoine domestique de Palavas, trop souvent
méconnu.
Prenez désormais le temps de flâner, l’habitude de « lever
le nez »… maints détails vous séduiront, témoignages
d’une époque et d’un mode de vie. Vivez de belles
vacances et réveillez votre curiosité !
Légèrement à l’écart du cœur de ville, quelques autres
maisons méritent toute notre attention. Elles se situent à
la première périphérie du village et déclinent des genres
déjà rencontrés à Palavas.
à la
Ici, nous trouvons essentiellement des résidences
secondaires construites pour la villégiature des familles
bourgeoises montpelliéraines : villas ou légers « chalets »
de bois avec cour ou jardin.
La fantaisie décorative s’exprime par un fronton au
centre de la façade, un bandeau de bois découpé le
long du toit, un épi de faîtage ou une crête de toit.
L’heureux propriétaire d’une telle résidence la
baptise alors en choisissant un nom avec soin. Ainsi,
le promeneur du XXIème siècle peut-il sourire des
appellations charmantes et désuètes comme « Ma vie
là », « Pitchoune » ou bien « L’Abri Côtier ».
Ici, c’est la nature qui a joué le rôle d’organisateur et
d’urbaniste. C’est pourquoi les maisons sont parallèles au
canal. Autrefois, des ramades ombrageaient la promenade
aménagée le long des constructions. Côté canal et depuis
toujours, c’est le territoire du monde de la pêche… car
Palavas est un port avant tout !
Le matin, allez choisir sur les étals le poisson frais pêché
en mer, faites-vous expliquer la préparation d’une « aïgue
boulide » et saluez au passage l’obstination de ces
hommes attachés au métier de leurs pères.
Les quais restent aujourd’hui encore le cadre privilégié, le
passage obligé lors d’une balade à Palavas.
Ici, chacun perçoit l’atmosphère si particulière ; celle
d’un village de traditions où pêcheurs,
promeneurs, jouteurs ou
musiciens occupent,
ensemble ou tour
à tour, le devant
de la scène.
Les quais
sont sans
conteste le
lieu de vie
du village.
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Une atmosphère résidentielle
Au XVIIIème siècle, quelques pêcheurs nomades
s’installent au pied de la Redoute de Ballestras. Ils s’y
sentent à l’abri puisqu’une petite compagnie de gardes
armés l’occupe et veille sur les abords.
Les rues sont étroites, bordées de modestes habitations
sur deux niveaux qui protègent le piéton des ardeurs du
soleil. Ces maisons, presque toutes construites selon les
mêmes caractéristiques, sont conservées pratiquement
en leur état d’origine. Au rez-de-chaussée, la porte
d’entrée jouxte le portail du magasin à filets du pêcheur ;
ces remises, d’accès direct sur la rue, sont aujourd’hui
devenues commerces ou studios.
L’artère principale et l’âme de Palavas
de
s-Flots
Palavas-le
Le Palavas de la Belle Epoque (1896 à 1914) attire la
bourgeoisie montpelliéraine - médecins, propriétaires
fonciers, négociants en vin, commerçants et banquiers qui découvrent les charmes du bord de mer et les vertus
curatives de l’air iodé.
L’eau de mer, d’abord reconnue pour ses effets vivifiants,
se vit rapidement attribuer par les médecins des qualités
thérapeutiques insoupçonnées et fut préconisée dans le
traitement de nombreux maux.
La plage devient alors un lieu de promenade pour les
familles : dames en toilette abritées sous l’ombrelle pour
conserver leur précieux « teint de lait » et messieurs
chapeautés.
Pendant l’Entre-deux-guerres, le phénomène s’amplifie
et une plus large gamme de familles héraultaises
fréquente notre plage assidûment. On vient le dimanche
avec le train à vapeur, aujourd’hui exposé dans son
musée au Parc du Levant.
célèbre
caricaturiste
Albert
Dubout.
Quant au château d’eau
rebaptisé en 2000 « Phare
de la Méditerranée »,
il accueille un palais des
congrès,
l’Office
de
Tourisme, un espace
promenade panoramique
et un restaurant tournant.
De son sommet, vous
surplombez le cœur de
Palavas et embrassez
d’un seul regard le
damier de petites rues.
Avant de partir à leur
découverte, observez tous
ces petits toits en quinconces,
couverts de tuiles romaines qui
forment un assemblage savant.
Comme les goélands, appropriez-vous
un peu de cet espace de vie aux couleurs du
Sud et vous découvrirez un panorama exceptionel sur
toute la région.
Les quais
Et de son patrimoine
Une charmante cité de résidences d’été
Palavas
Flots
Du XVIIIème au XXIème siècle
La rive droite
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les
Le village rive gauche
Là où tout a commencé !
Au XVIIIème siècle, un fortin de défense
appelé Redoute de Ballestras
est érigé dans un lieu isolé et
inhospitalier entre mer et étangs.
La sécurité apportée à ces lieux
par la présence de gardes
armés favorise l’installation
des premiers pêcheurs
et ainsi la naissance de
Palavas-les-Flots. Au début
du XXème siècle, la Redoute
ayant perdu de son utilité,
on installe un réservoir d’eau
à son sommet pour répondre
aux besoins de la population.
En 1943, celui-ci ne suffit plus.
On décide alors de construire
un château d’eau selon les
techniques nouvelles. Il enferme
la petite redoute dans son pied.
Cinquante ans plus tard, La Redoute est
démontée pierre par pierre par les Compagnons
du Tour de France et remontée sur un îlot au milieu de
l’étang du Levant. Elle abrite désormais le musée du
Mé
Histoire de
Palavas-les-Flots
L’
Des idées pour
aller plus loin :
Demandez le programme des promenades
commentées ainsi que le jeu de piste « Sur les
traces d’une histoire singulière » proposés par
l’Office de Tourisme.
◗ Visitez l’Espace Albert Dubout au Parc du
Levant : L’exposition du célèbre caricaturiste
dans la Redoute de Ballestras et la fameuse
locomotive au musée du Train.
◗ Tout savoir sur l’histoire singulière de Palavasles-Flots des origines aux années 1960 en visitant
le Musée du Patrimoine Jean-Aristide Rudel.
◗ Et pourquoi ne pas prolonger votre balade
jusqu’à la cathédrale Saint-Pierre à Villeneuve
lès Maguelone ?
◗
Office de Tourisme ★★★
« Le Phare de la Méditerranée »
34250 PALAVAS-LES-FLOTS
Tél. +33 (0)4 67 07 73 34
Fax : +33 (0)4 67 07 73 58
[email protected]
www.ot-palavaslesflots.com
Patrimoine paysager naturel :
un site exceptionnel
Plus de la moitié de la surface de la commune
de Palavas-les-Flots se
compose d’eau. Mer, lagunes, canaux cernent l’étroite bande de terre sur
laquelle l’homme s’est installé.
Paysages du bord de mer
La mer Méditerranée, intercontinentale presque
entièrement fermée, doit son nom au latin « mare medi
terra », la mer au milieu des terres. Importante voie de
transports maritimes durant l’Antiquité, elle favorisa les
échanges commerciaux autant que culturels entre les
peuples.
Les plages de la baie d’Aigues-Mortes en pente douce
de sable fin sont idéales pour la baignade en toute
sécurité. Elles s’étendent en une courbe harmonieuse du
Mont Saint-Clair qui domine Sète jusqu’à l'Espiguette, la
plage emblématique du Grau du Roi, avec au centre, les
7 km de large plage de sable fin de Palavas-Les-Flots.
La morphologie de ce littoral sablonneux est
essentiellement sculptée par la houle qui transporte
et remanie les dépôts apportés par les courants. Epis
et brise-lames ont été disposés en mer afin de retenir
le sable.
C’est dans les eaux peu profondes des étangs que viennent
grossir alevins et poissons en été.
C’est donc là que se pratique un autre type de pêche.
On y utilise un modeste barquet à fond plat. Les
techniques traditionnelles y subsistent au nombre
desquelles l’utilisation de la « capetchade », ingénieux
système pour capturer le poisson.
Ici, aucune mécanisation ne facilite la tâche de
l’homme. Les filets sont calés à la main, relevés à la
force du poignet.
Il s’agit de plans d’eau de faible profondeur, isolés de la
mer voilà fort longtemps par la formation du lido.
Ces lagunes sont alimentées tour à tour par de l’eau de
mer, poussée sous la pression de la houle et des vents
marins et aussi par de l’eau douce issue du ruissellement
des eaux de pluie et du cours des fleuves côtiers.
Sur ce terrain plus ou moins salé se développent des
espèces végétales très particulières dites halophiles,
qui affectionnent le sel. La salicorne, l’obione,
la soude sont les plus communes. Peu
de floraison dans un milieu salé…
seule la saladelle ou « lavande de
mer » colore les berges à la fin
de l’été.
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Les abords des étangs palavasiens abritent la vie et la
reproduction de nombreux oiseaux. D’autres espèces
les ont élus comme simple étape migratoire ou site de
nidification.
Et c’est donc à juste titre que le site a été classé Natura
2000 puis désigné comme une zone humide d’intérêt
international au titre de la convention Ramsar.
Dans ce milieu fragile, certaines activités traditionnelles
perdurent comme la pêche ou la conchyliculture.
Aujourd’hui, de nouvelles fonctions beaucoup plus
ludiques nous attirent vers ces lieux à l’atmosphère
quelque peu magique : kayak, stand up paddle, rando,
VTT, rêverie…
Les cabanes
Autrefois construites de bric et de broc, elles servaient
d’annexe au pêcheur sur son lieu dew travail ou
d’amarrage, regorgeant donc de filets et autre matériel.
Au fil du temps et des besoins, on leur a adjoint une
pièce supplémentaire puis deux… puis…
Transmises la plupart du temps de père en fils,
elles sont devenues pour la plupart de coquettes
habitations situées dans un cadre idyllique, au bord
de l’eau.
Les « graus », liens entre
la mer et les lagunes
Ce terme régional désigne une ouverture naturelle
dans le cordon littoral. Ils sont apparus sous l’effet
des assauts répétés de la mer lors de tempêtes et
permettent les échanges entre la mer et les lagunes.
Ils sont la voie de passage lors des migrations de
poissons.
Ephémères et instables à l’origine, nombre d’entre
eux subsistent aujourd’hui, canalisés par la main de
l’homme.
Le lido
Ce cordon dunaire qui isole la
mer des lagunes est constitué
d’une accumulation de sables
et de galets drainés par les
fleuves côtiers
ou poussés
par les flots
marins.
Il
s’étire de la
Camargue aux
Albères, interrompu
de loin en loin par des
graux.
L’ancienne voie ferrée,
aujourd’hui voie partagée
Le train à vapeur relia Montpellier à la plage de 1872 à
1968. La voie partagée (vélo, roller, piétons) aménagée
sur le tracé de l’ancienne voie ferrée sillonne entre
canal et étangs. Elle mène à la Maison de la Nature
à Lattes (5 km) avec observatoires pédagogiques
et parcours complémentaires balisés ; c’est là que
nichent les cigognes.
Tout près, paissent taureaux et chevaux de race
« Camargue »… une occasion
unique pour observer à loisir
« hérons garde-bœuf » et
aigrettes juchés sur leur
dos pour s’y nourrir de
petits parasites. Audelà, en continuant de
longer la berge du Lez,
on arrive à Montpellier
(à 12 km).
Le canal
du Rhône
à Sète
Aménagé au cours du XVIIIème
siècle sur la volonté de Louis
XIV, sa vocation était de faciliter les échanges
commerciaux.
Prolongement du Canal du Midi (de Sète à Toulouse),
tous deux établissant ainsi un trait d’union entre le
Rhône et le réseau fluvial de l’Aquitaine, il parcourt
98 kms de Beaucaire à Sète, à travers les vignobles
gardois, les plaines humides de la Petite Camargue et
les étangs héraultais.
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man
Recom
◗ Marchons sur les sentiers, nous évitons ainsi
d’écraser un nid ou de fragiliser la dune.
◗ Laissons les fleurs embellir la nature,
ainsi elles pourront se ressemer.
◗ N’arrachons pas de plants, leurs
racines retiennent le sable. De toute
façon, ils ne s’adapteront pas sous un
autre climat ni dans un autre sol.
◗ Tenons nos chiens en laisse, ils pourraient
déranger les oiseaux.
◗ Transportons toujours avec nous un sachet
pour stocker nos petits déchets.
◗ Des cendriers de poche sont offerts par la Ville ;
à retirer à l’Office de Tourisme
(sous réserve des stocks disponibles)
◗ Laissons-nous guider par les balades
commentées proposées par
l’Office de Tourisme