Dossier de presse - Association du Méjan

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Dossier de presse - Association du Méjan
Matinées & Soirées
Musicales
d’Arles
Chapelle du Méjan
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Orchestre d’Avignon
Quatuor Akilone
Quatuor Modigliani
Alain Altinoglu
Jean-François Heisser
Jean-Frédéric Neuburger
Marc Coppey
Ensemble Musicatreize
La Loge Olympique
La Rêveuse
Mathieu Herzog
Augustin Dumay
Svetlin Roussev
Miguel Da Silva
Henri Demarquette…
Dossier de presse
Saison 2015-2016
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Dossier de presse
Soirées & Matinées musicales d’Arles
Saison 2015 - 2016
Une nouvelle saison s’annonce à la chapelle du Méjan : dix-neuf concerts d’artistes à la
renommée internationale et de nouveaux talents, programmés par son directeur artistique
Jean-François Heisser, se succèderont dans ce lieu à l’acoustique exceptionnelle et baigné
d’un esprit de simplicité et convivialité. Fidèle à sa ligne directrice, l’Association du Méjan
nous invite cette année encore à redécouvrir des œuvres du grand répertoire classique,
mais aussi à découvrir des créations contemporaines, comme la Sonate à deux pianos de
Mantovani, jouée le dimanche 10 janvier en création mondiale.
Nous avons le plaisir cette année d’accueillir notamment
les quatuors AKILONE et MODIGLIANI
les pianistes Alain ALTINOGLU, Jean-François HEISSER et Jean-Frédéric NEUBURGER,
l’ENSEMBLE MUSICATREIZE, LA LOGE OLYMPIQUE, LA RÊVEUSE
Marc COPPEY, Mathieu HERZOG en direction
...
Notre public retrouvera les temps forts du Méjan
la JOURNÉE QUATUOR en novembre,
la XXXIe SEMAINE SAINTE EN ARLES avec trois concerts exceptionnels,
Mais aussi un week-end spécial de 8 concerts en janvier
WEEK-END INTÉGRALE 32 SONATES DE BEETHOVEN
et le concert de fin de saison, réunissant en trio de grands solistes virtuoses
Augustin DUMAY, Miguel DA SILVA, Henri DEMARQUETTE
Notre premier rendez-vous aura lieu le dimanche 11 octobre 2015 à 11 heures pour le
premier petit-déjeuner traditionnel, préambule gourmand très apprécié au concert de
l’Orchestre Régional Avignon-Provence, où le violon sera à l’honneur avec la soliste Cordelia
Palm.
Dimanche 11 octobre 2015 à 11 heures
ORCHESTRE RÉGIONAL AVIGNON-PROVENCE
SAMUEL JEAN, direction
CORDELIA PALM, violon
Wolfgang Amadeus Mozart : Ouverture des Noces de Figaro, K. 492
Félix Mendelssohn : Concerto pour violon n°2 en mi mineur opus 64
Ludwig van Beethoven : Symphonie n° 1, opus 21
Fondé à la fin du XVIIIe siècle, l’Orchestre
Régional Avignon-Provence (ORAP) appartient à
ces orchestres qui, depuis longtemps, structurent
la vie musicale française et y accomplissent
les missions de service public. Fort de ses
deux cents ans d’existence, il est une vitrine
culturelle incontournable de la ville d’Avignon,
de la communauté d’agglomération du Grand
Avignon, du département de Vaucluse et de la
région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Inspiré du Mariage de Figaro de Beaumarchais, Le Nozze
di Figaro de Wolfgang Amadeus Mozart furent créées
à Vienne le 1er mai 1786. L’ouverture en ré et dans un
seul mouvement, Presto, entraîne d’emblée l’auditeur
dans le tourbillon de la “folle journée” que vont vivre
Suzanne et Figaro. Les interventions pleines d’ironie
des vents, le rythme persistant des croches, une montée
chromatique que rien ne semble pouvoir arrêter : dès
les premières mesures, nous sommes en présence d’une
musique irrésistible.
Sous l’impulsion de Philippe Grison, et de
Samuel Jean, son premier chef invité, l’Orchestre
Régional Avignon-Provence rayonne désormais
sur son territoire, en France et à l’étranger.
Le Concerto pour violon n°2 en mi mineur de Félix
Mendelssohn fut achevé en 1838. D’une merveilleuse
inspiration, cette partition aura conquis la renommée
universelle sur un malentendu : maint virtuose de l’archet
y a brillé pour sa propre gloire, alors que l’œuvre – tant
par son naturel que par les raffinements du style concertant – exige une interprétation en toute sobriété. Il ne
fait aucun doute qu’avec ce concerto, Mendelssohn ait
réédité son rare exploit du Songe d’une nuit d’été, et que
la place de choix qu’occupe l’ouvrage dans la littérature
romantique pour violon soit amplement méritée.
En tant que premier chef invité de l’Orchestre
Régional Avignon-Provence, Samuel Jean
contribue très largement à la renaissance et à
la reconnaissance, par le public et la critique,
de cette formation riche de deux siècles d’histoire comme l’attestent les récents concerts de
l’orchestre au festival international de la Roque
d’Anthéron (avec le pianiste Jean-François
Heisser) et au festival d’Avignon dans la cour
du Palais des Papes avec le comédien Guillaume
Gallienne.
Née à Tübingen dans une famille de musiciens,
Cordelia Palm entre à treize ans à l’Ecole
Supérieure de Musique de Karlsruhe. Elle
poursuit ses études à la Juilliard’s School de
New York. Elle est ensuite engagée comme
soliste à l’ORAP, et joue parallèlement dans des
formations de musique de chambre.
© Cedric Delestrade
DR
Composée en 1799, la Première Symphonie de Ludwig
van Beethoven reçut un accueil contradictoire, oscillant
entre enthousiasme et indignation. Cette partition ne se
distingue pas encore de la production courante dont les
chefs-d’œuvre sont dus à Haydn et Mozart. La coupe
demeure traditionnelle, et l’orchestre est typiquement
haydnien. Toutefois, quelques particularités révèlent le
génie beethovénien prêt à s’affirmer, une singularité faite
de plusieurs détails qui sans doute choquèrent les premiers auditeurs.
DR
JOURNÉE QUATUORS
Dimanche 15 novembre 2015 à 11 heures
“Jeunes talents”
QUATUOR AKILONE
Elise De-Bendelac, violon
Emeline Concé, violon
Louise Desjardins, alto
Lucie Mercat, violoncelle
Maurice Ravel : Quatuor en fa majeur opus 35
Franz Schubert : Quartettsatz D 703
Béla Bartók : Quatuor n° 6
Le Quatuor Akilone est le fruit d’une rencontre
entre quatre musiciennes aux personnalités aussi
éclectiques que pétillantes. Fondé en 2011
au CNSM de Paris, il y suit actuellement un
cursus de Master dans la classe de Vladimir
Mendelssohn.
Ce programme débute par une œuvre de jeunesse de
Maurice Ravel. Ecrit en 1903 et créé l’année suivante par
le Quatuor Heyman, le Quatuor en fa majeur est dédié “A
mon cher maître Gabriel Fauré”. Il porte déjà l’empreinte
d’une personnalité, ainsi que d’une perfection beaucoup
plus affirmées que chez son grand aîné.
Membre de l’ECMA (European Chamber Music
Academy) depuis 2013, Akilone bénéficie des
conseils réguliers de Hatto Beyerle, Johannes
Meissl, mais aussi du Quatuor Ebène et du
Quatuor Debussy sous forme de master-classe.
De plus, il est sous le parrainage du Festival des
Arcs qui lui a décerné un prix en 2014 et lui
offre régulièrement des “leçons de quatuor” avec
des artistes du festival.
C’est ensuite, non pas une œuvre complète, mais un mouvement de quatuor qui sera interprété par le Quatuor
Akilone. En effet, 1820 fut une année sombre pour
Franz Schubert, qui ne parvint à mener à terme aucune
des œuvres entreprises. Le deuxième mouvement de ce
Quatuor n°12 en ut mineur fut interrompu dès la quarantième mesure, et seul le premier mouvement est connu,
sous l’appelation Quartettsatz.
Parallèlement à leur travail du répertoire et à une
programmation régulière dans divers festivals,
ces quatre musiciennes en perpétuelle recherche
d’ouverture tendent à faire évoluer le quatuor à
cordes vers de nouveaux horizons : création du
spectacle “Aventures Surréalistes” pour quatuor
à cordes, récitant et vidéaste, opéra arrangé
pour petit ensemble, intervention en centre
pénitencier…
Ecrit en 1939, le Quatuor n°6 de Béla Bartók est dédié
et créé par le Quatuor Kolischen en 1941 à New York.
Cette composition est marquée par un double drame : le
début de la guerre et l’état de santé critique de la mère de
Bartók. Chargé de désespoir, il diffère fondamentalement
des précédents dans la forme globale qui, si elle conserve
des traces de la forme concentrique, est organisée en quatre
mouvements aux tempos progressivement ralentis.
Le Quatuor Akilone tire son nom du mot
“aquilone”, le cerf-volant en italien. Un lien
entre ciel et terre, un plaisir partagé ainsi qu’un
bel envol imaginaire et coloré. En somme, un
“jeu” de quatuor qui permet d’avoir la tête dans
les nuages tout en gardant les pieds sur terre…
© Natacha Colmez-Collard
JOURNÉE QUATUORS
Dimanche 15 novembre 2015 à 15 heures
QUATUOR MODIGLIANI
Philippe Bernhard, violon
Loic Rio, violon
Laurent Marfaing, alto
François Kieffer, violoncelle
Dimitri Chostakovitch :
Quatuor à cordes n° 1 en ut majeur, opus 49
Wolfgang Amadeus Mozart :
Quatuor en ré mineur, K. 421
Ludwig van Beethoven :
Quatuor n° 11 en fa mineur opus 95
Le Quatuor Modigliani, formé en 2003 par
quatre proches amis est devenu l’un des quatuors
les plus demandés au monde, invité dans des lieux
tels que le Théâtre des Champs-Elysées, la Cité
de la Musique, le Musikverein et le Konzerthaus
de Vienne, le Wigmore Hall de Londres, le
Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie
de Luxembourg, le Bozar de Bruxelles, la Library
of Congress de Washington, le Kimmel Center
de Philadelphie, Carnegie Hall, la Tonhalle de
Zurich, les festivals de la Roque d’Anthéron,
Montreux, Lucerne, Rheingau, Bad Kissingen,
Schleswig-Holstein, la Folle Journée de Nantes,
mais aussi plusieurs salles majeures en France
comme l’Opéra d’Avignon, l’Opéra de Lille, la
Salle Molière de Lyon, l’Opéra de Bordeaux...
Un an seulement après leur formation, les
Modigliani s’étaient révélés à l’attention
internationale en remportant successivement
trois Premiers Prix aux Concours Internationaux
d’Eindhoven (2004), Vittorio Rimbotti de
Florence (2005) et aux prestigieuses Young
Concert Artists Auditions de New York (2006).
Après avoir reçu l’enseignement du Quatuor
Ysaÿe, puis suivi les master-classes de Walter
Levin et de Gyorgy Kurtag à Pro-Quartet, le
Quatuor Modigliani est invité à travailler aux
côtés du Quatuor Artemis à la Berlin Universität
der Künste.
Le programme de ce concert débute par le Quatuor à
cordes n° 1 en ut majeur de Dimitri Chostakovitch. De
facture pré-classique, proche du divertissement magnifié
par Haydn, cette brève partition de 1938 suit la coupe
classique en quatre mouvements. Cependant, elle bouscule
l’alternance habituelle et présente deux moderatos suivis
de deux allegros. Baroque par essence, ce divertissement
fut intitulé originellement Printemps.
Achevé en juin 1783, le Quatuor en ré mineur nous apporte
l’un des messages les plus touchants et les plus directs de
Mozart. L’œuvre a en effet été conçue durant la nuit où
Constance donna à Mozart son premier fils.
Le Quatuor n°11 de Beethoven fut achevé en 1810 et publié
en 1816 à Vienne. Avec cet opus, Beethoven compose son
quatuor le plus concentré et le plus tendu : à peine plus
de vingt minutes d’une musique où il exprime sa colère
et sa déception, car il sait que son projet de mariage avec
Thérèse Malfati n’aboutira pas. Les quelques moments de
relative détente restent dans le ton serioso, qualificatif que
le compositeur a lui-même donné à l’œuvre.
Le quatuor se produit en musique de chambre
avec entre autres Sabine Meyer, JeanFrédéric Neuburger, Augustin Dumay, Henri
Demarquette, Abdel Rahman el Bacha, Gary
Hoffman, Boris Berezovsky, Paul Meyer, Lise
Berthaud, Michel Portal...
DR
Dimanche 6 décembre 2015 à 11 heures
NORA GUBISCH, mezzo
CHANTAL PERRAUD, soprano
ALAIN ALTINOGLU, piano
Lieder à deux voix et piano
Alain Altinoglu est aujourd’hui l’un des
chefs les plus demandés de sa génération. Il
s’est rapidement imposé à la tête des grands
orchestres internationaux ainsi que des productions d’opéra dans les maisons les plus
prestigieuses. Particulièrement intéressé
par le répertoire du lied et de la mélodie,
Alain Altinoglu accompagne régulièrement
au piano la mezzo-soprano Nora Gubisch
(notamment Folk Songs, paru en 2014 chez
Naïve). Parmi ses autres disques : l’opéra
Fiesque de Lalo avec Roberto Alagna, les
Concertos pour violoncelle d’Eric Tanguy avec
l’Orchestre National de France, Le Serment
de Tansman avec l’Orchestre Philharmonique
de Radio France et Perelà de Pascal Dusapin
pour le label Naïve. Alain Altinoglu a étudié
au CNSM de Paris, où il a également enseigné
en tant que professeur de la classe d’ensemble
vocal pendant dix ans. Il est à compter de
septembre 2014, professeur de la classe de
direction d’orchestre au CNSMD de Paris.
En septembre 2015, il vient d’être nommé
directeur musical à La Monnaie de Bruxelles.
Félix Mendelssohn : Duett
Johannes Brahms : Duos opus 66
Robert Schumann : Spanisches Liederspiel opus 74 :
Erste Begegnung ; Liebesgram ; Botschaft
Gabriel Fauré : Duos n°1 et 2 op.10 “Puisqu’ici-bas
toute âme” ; “Tarentelle”
Née à Paris, Nora Gubisch, commence ses études musicales
à la Maîtrise de Radio France et le piano avec Catherine
Collard, puis étudie le chant au Conservatoire de Paris
où elle obtient un premier prix. Puis, elle rencontre Vera
Rozsa qui devient son maître. Elle est aujourd’hui une des
mezzos les plus demandées de sa génération. À l’opéra, elle
incarne les rôles-titres de Carmen à Berlin, Paris, Zürich
et dans de nombreuses productions à travers le monde,
Salammbô de Fénelon à l’Opéra de Paris, La Belle Hélène
d’Offenbach aux Festivals de Salzbourg et d’Aix-en-Provence, etc. Elle se produit sur les grandes scènes internationales, avec les orchestres du New York Philharmonic
Orchestra, le Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle
de Dresde, le London Symphony Orchestra, l’Orchestre
National de France, etc. Elle se consacre aussi à l’oratorio
et à la musique de chambre et forme depuis plusieurs
années un duo avec le pianiste Alain Altinoglu avec lequel
elle a enregistré déjà deux disques de mélodies françaises.
Après un prix de chant au CNSM de Paris dans la classe de Christiane Eda-Pierre, Chantal Perraud complète sa
formation au CNIPAL de Marseille. A l’opéra, elle se produit dans les rôles-titres de Zémire et Azor de Grétry,
Lakme de Delibes, Bastien et Bastienne de Mozart, Les Caprices de Marianne de Sauguet. Elle incarne Fiakermili
dans Arabella de Strauss au Théâtre du Châtelet à Paris et interprète la Reine de la Nuit dans La Flûte Enchantée
de Mozart dans de nombreuses productions. Elle se produit entre autres sous la direction de James Conlon,
Alain Altinoglu, Jean-Christophe Spinosi, Jean-Claude Malgoire et Fayçal Karoui. Chantal Perraud chante
sur les grandes scènes internationales à l’Opéra Bastille, au Châtelet, au Théâtre des Champs-Elysées ainsi
que dans les théâtres nationaux. Elle se produit au Japon à Miyasaki, à Milan au Piccolo Teatro de la Scala, au
Concertgebouw d’Amsterdam, à Venise, à Leipzig.
DR
© Jérôme Liegeois
© Fred Toulet
Dimanche 10 janvier 2016 à 11 heures
JEAN-FRANÇOIS HEISSER, piano
JEAN-FRÉDÉRIC NEUBURGER, piano
Bruno Mantovani : Sonate à deux pianos
création mondiale
Maurice Ravel : Rhapsodie espagnole à quatre mains
Igor Stravinski : Concerto pour deux pianos solo
Paul Dukas : L’apprenti sorcier (transcription pour deux pianos)
“Artiste complet”, l’expression prend tout son sens
avec Jean-François Heisser, pianiste, chef d’orchestre,
pédagogue à la vaste culture et à la curiosité sans
cesse en éveil. Le début de son parcours est partagé
entre la musique de chambre, une activité soliste
et la musique contemporaine. Depuis 2001, sa
carrière a évolué vers une activité conjuguée de
soliste et de chef d’orchestre. Développant le projet
de l’Orchestre Poitou-Charentes, il l’a hissé au
plus haut niveau des formations françaises. Depuis
2008, il a dirigé les orchestres de Bordeaux, d’Îlede-France, d’Auvergne, des Pays de Savoie. JeanFrançois Heisser préside également l’Académie
Maurice-Ravel de Saint-Jean-de-Luz et assure la
programmation des Matinées et Soirées musicales
d’Arles.
Né en 1986 à Paris, Jean-Frédéric Neuburger étudie
l’orgue, le piano et la composition avant d’intégrer à
treize ans le CNSM de Paris, d’où il ressort en 2005
muni de cinq premiers prix. En 2012, passionné
aussi par la direction d’orchestre, il décide de se perfectionner à la Haute Ecole de Musique de Genève.
Depuis toujours, Jean-Frédéric Neuburger s’est aussi
consacré à la composition et il a reçu les précieux
conseils de Michael Jarrell et de Kaija Saariaho. Il
reçoit de nombreuses commandes (Festival d’Evian,
Festival de la Roque d’Anthéron, Radio-France...).
Jean-Frédéric Neuburger se produit en soliste avec
les orchestres internationaux les plus prestigieux. Il
a aussi travaillé avec Pierre Boulez notamment pour
étudier sa Deuxième Sonate pour piano.
© Carole Bellaiche
Ce programme, composé d’œuvres du XXe et XXIe
siècle, débute par une création mondiale : la Sonate à
deux pianos de Bruno Mantovani. Né en 1974, Bruno
Mantovani fait de brillantes études au CNSM de Paris,
tout en participant au cursus d’informatique musicale
de l’Ircam. Il commence ensuite une carrière internationale, et ses œuvres sont jouées dans les plus grandes
salles du monde entier. Passionné par les relations entre
la musique et les autres formes d’expression artistique,
il collabore avec les romanciers Hubert Nyssen et Eric
Reinhardt, mais aussi avec de grands cuisiniers, chorégraphes et cinéastes. Bruno Mantovani est aussi chef
d’orchestre, et dirige régulièrement des ensembles de
musique contemporaine. Il est directeur du CNSM de
Paris depuis septembre 2010.
La Rhapsodie espagnole de Maurice Ravel, composée
en 1908, est une œuvre pour orchestre. Mais son troisième mouvement, Habanera, n’est autre que le premier
volet de Sites auriculaires, ensemble de pièces pour deux
pianos écrite par le compositeur quelques années auparavant. La Rhapsodie espagnole est un enchantement
sonore, une œuvre magistrale alliant la virtuosité de
l’écriture à un sens inné des contrastes rythmiques et
dynamiques.
Ecrit entre 1934 et 1935, le Concerto pour deux pianos
solo d’Igor Stravinski est considéré comme la meilleure
réussite pianistique du compositeur. Pour créer cette
œuvre, Stravinski s’est plongé dans l’étude des cycles de
variations de Brahms et de Beethoven, ainsi que dans
les fugues de Beethoven.
Pour son célébrissime L’apprenti sorcier, Paul Dukas
sacrifie au genre du poème symphonique sur un
argument littéraire. Tôt familiarisé avec la pensée
goethéenne, le musicien prend pour thème la ballade
Der Zauberlehrling, dont il place le texte en exergue à
sa partition. Cette œuvre est proposée pour ce concert
dans sa transcription pour deux pianos.
DR
Week-end Intégrale
des 32 sonates de Beethoven
29-30-31 janvier 2016
32 ÉLÈVES DU CNSM DE LYON
Ludwig van Beethoven - 8 concerts
Vendredi 29 janvier à 18 h 30 et à 20 h 30
Samedi 30 janvier à 17 heures, à 19 heures et à 21 heures
Dimanche 31 janvier à 11 heures, à 15 heures et à 17 heures
Marie-Josèphe Jude, pianiste de renommée internationale et professeur au CNSM de Lyon, nous propose
un programme de huit concerts, lors desquels 32 de ses élèves interpréteront les 32 sonates composées par
Beethoven.
Les trente-deux Sonates de Beethoven
Après les grandes réussites de Mozart et de Haydn,
Ludwig van Beethoven a définitivement donné ses lettres
de noblesse à la sonate pour piano. Il a également changé
à jamais le regard porté sur le genre par les compositeurs
ultérieurs. L’importance que Beethoven lui accordait est
démontrée par le fait qu’il ne s’y trouve aucune œuvre
mineure, mais qu’au contraire ce corpus compte en son
sein quelques uns des plus hauts chefs-d’œuvre de son
auteur. La sonate a aussi été pour Beethoven un terrain
idéal d’affirmation des conquêtes stylistiques – mais pas
d’expérimentation : il s’agit toujours d’œuvres pleinement
achevées. En outre elles permettent de couvrir l’ensemble
de la vie créatrice de Beethoven, notamment la première
période (vingt sonates précédent la Symphonie Héroïque) ;
il reviendra à la sonate opus 106, grâce à laquelle Beethoven
a surmonté sa crise de créativité des années 1815, d’ouvrir
sa dernière période.
Ce monumental corpus constitue une pierre de touche
du répertoire pianistique (on l’a qualifié de “Nouveau
Testament” du pianiste, l’“Ancien Testament” étant le
Clavier Bien Tempéré de Bach), et de la musique en général.
La difficulté d’exécution peut être élevée, tant Beethoven,
à la différence de Liszt, semblait délibérément oublier le
pianiste pour ne penser qu’à la musique. Le défi n’est pas
tant de produire un beau son, mais de restituer le pathos
et parfois l’humour inhérent à cette musique, et surtout
le sens prodigieux des enchaînements, véritable poésie de
l’architecture qui se dégage de ses œuvres : car le génie de
Beethoven n’est pas dans le matériau mélodique, parfois
banal, mais dans la construction, qui fait naître une mélodie des structures.
Le pianiste Alfred Brendel résume ainsi les
particularités de cette œuvre : “Les Sonates
pour piano de Beethoven sont uniques à
trois égards :
1. Elles reflètent toute l’évolution de son
génie. [...]
2. Elles ne contiennent pas d’œuvres
mineures, - ce qui les distingue des œuvres
à variations, assez inégales.
3. Beethoven ne se répète pas dans
ses Sonates. Chaque œuvre, chaque
mouvement est un nouvel organisme.”
Ce week-end de huit concerts est
l’occasion de redécouvrir cette œuvre
incontournable du patrimoine musical
mondial.
Dimanche 28 février 2016 à 11 heures
LES SOLISTES DE ZAGREB
MARC COPPEY, direction & violoncelle
Wolfgang Amadeus Mozart : Divertimento en ré
majeur K.136
Joseph Haydn : Concerto en ré majeur pour
violoncelle et orchestre opus 101
Samuel Barber : Adagio pour cordes, opus 11
Béla Bartók : Divertimento pour orchestre à cordes
Les Solistes de Zagreb nous offrent ici un magnifique programme qui met en valeur l’intensité et la
virtuosité des cordes. Ils nous font passer de la Vienne du XVIIIe siècle, au bouleversant Adagio de
Barber, en passant par le sublime Divertimento de Bartók, écrit en 1939, qu’il considérait comme “un
dernier moment de bonheur”.
En 1988, Marc Coppey attire l’attention du monde
musical en remportant à dix-huit ans les deux plus hautes
récompenses du concours Bach de Leipzig. Il fait alors ses
débuts à Moscou puis à Paris dans le Trio de Tchaïkovski
avec Yehudi Menuhin et Victoria Postnikova, alors que
Rostropovitch l’invite au Festival d’Evian. Dès lors, sa
carrière de soliste explose. On le retrouve sur les plus
grandes scènes du monde avec les meilleurs orchestres
et les chefs les plus prestigieux. S’il donne fréquemment
l’intégrale des Suites de Bach et le grand répertoire
concertant, il fait connaître bon nombre d’œuvres plus
rares et crée de nombreuses pièces de compositeurs
contemporains..
Conciliant geste chorégraphique et parole rhétorique,
robustesse terrienne et lévitation spirituelle, le jeu de Marc
Coppey déborde d’une vitalité jubilante. Télérama
Créé en 1953, Les Solistes de Zagreb, ce prestigieux
orchestre de chambre de quatorze musiciens aura donné
plus de 3500 concerts dans les plus grandes salles et les
plus grands festivals internationaux. Sa virtuosité et sa
remarquable discipline provoquent l’enthousiasme des
mélomanes. Récompensé régulièrement, son répertoire
s’étend de la période baroque aux œuvres contemporaines, en passant bien sûr par le répertoire classique et
romantique, avec une attention particulière pour les compositeurs croates. Les Solistes de Zagreb ont enregistré
plus de soixante-dix albums.
DR
Le Divertimento en ré majeur de Wolfgang
Amadeus Mozart fait partie d’un ensemble de
Divertimenti pour cordes composés en 1772.
La destination de ces œuvres n’est pas connue,
il pourrait s’agir aussi bien de divertissements
pour quatuor à cordes que de symphonies pour
cordes. Ce sont des pages charmantes et pleines
d’invention, curieusement à cheval entre deux
domaines de la musique instrumentale.
Dans son Concerto en ré pour violoncelle et
orchestre, Joseph Haydn explore de manière
très poussée les possiblités techniques du violoncelle, et magnifie ainsi de façon sublime cet
instrument. C’est l’une des ses œuvres les plus
centrées sur la beauté mélodique.
L’Adagio pour cordes de Samuel Barber est indéniablement son œuvre la plus connue. Créé
en 1938, il est inspiré de la transcription pour
grand orchestre à cordes de son Quatuor à cordes
n°1.
Béla Bartók compose en 1939 son Divertimento
pour orchestre à cordes. L’œuvre, qui ressuscite
parfois l’esprit d’un Haydn, exige tout le brio
dont puisse faire preuve un orchestre de solistes.
Toutefois, les virtuosités de l’écriture ne doivent
jamais s’imposer au détriment d’une spontanéité un peu rude, toute “paysanne”, hautement
revendiquée par le compositeur.
DR
XXXIe Semaine Sainte en Arles
du 18 au 22 mars
Vendredi 18 mars 2016 à 20 h 30
ENSEMBLE MUSICATREIZE
ROLAND HAYRABEDIAN, direction
Gilbert Amy : Litanies pour Ronchamp
Roland Hayrabedian semble mu par un élan
intérieur… Appétit, ferveur, désir, façonnent
une personnalité complexe. Son histoire se forge
à travers la passion de la découverte, le goût des
paradoxes et du secret. Adolescent, il délaisse vite
le piano pour la direction d’orchestre. Quelques
noms forts jalonnent ensuite son itinéraire :
Iannis Xenakis, Guy Reibel, Seiji Osawa… Il
compte plus de trente disques sous sa direction dont plusieurs ont obtenu des distinctions
exceptionnelles. Attiré par la musique de scène,
il collabore volontiers avec des metteurs en scène
ou chorégraphes. De 2002 à 2005, il occupe le
poste de chef de l’Orchestre des Jeunes de la
Méditerranée, et enseigne la direction au C.R.R.
de Marseille avec une inventivité pédagogique
et un plaisir toujours renouvelés.
Roland Hayrabedian a créé Musicatreize à
Marseille en 1987. Le projet était de façonner
un instrument de pointe pour explorer le champ
des possibles musicaux. Depuis, l’ensemble,
d’une remarquable stabilité, suit son chef dans
toutes ses explorations esthétiques. Réunion
de solistes, le temps a travaillé une cohésion
et une pâte sonore très reconnaissable qui fait
de l’ensemble un instrument privilégié pour la
création. Roland Hayrabedian a exploré avec
Musicatreize l’univers de la vocalité, et il a très
tôt élargi l’ensemble à l’instrumental.
Litanies pour Ronchamp, par Gilbert Amy
“Ces Litanies peuvent s’entendre comme un double
hommage au sanctuaire de Ronchamp et à l’architecte
génial de sa “réinvention” en 1955 : Le Corbusier.
L’ouvrage est composite, au même titre que les matériaux de la chapelle. Il reflète l’esprit de ces processionals du Moyen Age, où le peuple et les clercs allaient
de chapelles en sanctuaires, s’arrêtant pour chanter une
hymne, pour psalmodier une litanie, proposer une lecture, se recueillir pour une prière. La musique s’articule
dans la première partie autour du magnifique texte
latin des Litanies de la Vierge dû à Jacques Horstius ;
elle fait appel aux ressources de la polyphonie vocale
comme à celles de la monodie grégorienne qui apparaît
parfois en pleine lumière, grâce aux chantres de plainchant. Dans la seconde partie, le latin laisse la place
au français, notamment pour des extraits du livre de
l’Ecclésiastique (Ancien Testament), confiés soit à des
voix solistes soit à l’ensemble vocal accompagné ou non
du quatuor à cordes. [...]
Les forces musicales font appel à un ensemble vocal
mixte, deux chantres de plain-chant, un quatuor
à cordes et un percussionniste jouant notamment
du vibraphone et des cloches-tubulaires. Des forces
somme toute modestes, eu égard aux dimensions du
sanctuaire, à l’intimité du site.
C’est une manière d’itinéraire liturgique et sonore où
les langues traditionnelles de la tradition occidentale
chrétienne (grec et latin) alternent avec le français, pour
les besoins de la cause, rappelant le rôle prépondérant
et international des pèlerinages médiévaux.”
Gilbert Amy
© Guy Vivien
DR
XXXIe Semaine Sainte en Arles
Dimanche 20 mars 2016 à 11 heures
du 18 au 22 mars
LE CONCERT DE LA LOGE OLYMPIQUE
JULIEN CHAUVIN, violon et direction
Luigi Boccherini : Stabat Mater
Quelle émotion de découvrir un nouvel orchestre ! Julien Chauvin, historique premier violon solo du Cercle de
l’Harmonie se lance dans l’aventure en créant le Concert de la Loge Olympique…Télérama
Mention spéciale au Concert de la Loge Olympique et à son chef Julien Chauvin, notamment pour leurs pianissimos
haletants aux limites du silence. Musikzen
Premier Prix du Concours Général à Paris en
1997, Julien Chauvin a étudié avec Vera Beths
au Conservatoire Royal de La Haye, ainsi
qu’avec Wilbert Hazelzet, Jaap Ter Linden
et Anner Bylsma pour l’interprétation des
œuvres des périodes baroque et classique. En
2003, il est lauréat du Concours International
de musique ancienne de Bruges et se produit
depuis en soliste en Géorgie, en Amérique du
Sud, en Afrique du Sud, aux festivals de Pâques
de Deauville ainsi qu’au Concertgebouw
d’Amsterdam. Pendant dix ans, Julien Chauvin
tient la place de soliste et premier violon du
Cercle de l’Harmonie. Chambriste reconnu,
il fonde en 2007 le Quatuor Cambini-Paris.
En janvier 2015, Julien Chauvin entreprend de faire
revivre Le Concert de la Loge Olympique. En 1785,
le Chevalier de Saint-George crée le Concert de la
Loge Olympique qui donnera de nombreux concerts
au Palais-Royal jusqu’à la révolution. Composé de
musiciens et de solistes de toute l’Europe, l’Orchestre
restera célèbre pour sa commande à Joseph Haydn des
six symphonies dites “Parisiennes”.
“En relevant ce nom, j’expose clairement la volonté
de replacer les musiciens fondateurs du Cercle de
l’Harmonie au cœur même du projet dont ils seront
les principaux acteurs et de créer un orchestre au
fonctionnement inédit en France. Inspiré du modèle
anglo-saxon[...], il s’agit d’un ensemble flexible et ouvert
à des collaborations artistiques variées.” Julien Chauvin
Le “Stabat Mater” de Luigi Boccherini est composé en 1781 et révisé en 1801. Boccherini est un musicien
essentiellement connu pour sa musique de chambre (quintettes à cordes). Son œuvre vocale reste moins
jouée. Il était pourtant marié à une cantatrice et a écrit quelques pièces religieuses. Son Stabat Mater est une
commande passée en 1781 pour l’office de Las Arenas, par son employeur, l’infant Don Luis. Le texte repose
sur un texte datant du XIIIe siècle et attribué à Jacopone da Todi qui médite sur la souffrance de Marie lors de
la crucifixion. Sa première version repose sur une voix de soprano accompagnée d’un quintette à cordes. Le
musicien reprend la partition près de vingt ans plus tard (en 1801) en y ajoutant une ouverture et deux voix : un
contralto et un ténor. L’œuvre définitive correspond ainsi à l’opus 61 du musicien.
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XXXIe Semaine Sainte en Arles
Mardi 22 mars 2016 à 20 h 30
du 18 au 22 mars
ENSEMBLE LA RÊVEUSE
Hasnaa Bennani, soprano
Stéphan Dudermel, violon
Jérôme Van Waerbeke, violon
Florence Bolton, viole de gambe
Benjamin Perrot, théorbe
Pierre Gallon, clavecin & orgue
“Abend Musik” Cantates et Sonates
autour de Dietrich Buxtehude
Le terme d’Abendmusik fait référence à la tradition, née au XVIIe siècle à Lübeck, de donner des concerts
spirituels le soir des cinq dimanches précédant Noël. Initiés par Franz Thunder, ces concerts prirent de
l’ampleur et devinrent une véritable institution grâce à Buxtehude, son successeur.
Leur contenu évolua : on y inclut aussi de la musique instrumentale et les thèmes des cantates perdirent leur
lien exclusif avec la période de l’Avent et de Noël. Les Abendmusiken, fortes de leur succès, restèrent une
tradition musicale à Lübeck jusqu’au début du XIXe siècle. La Rêveuse propose ici un magnifique programme
de cantates et sonates dans la tradition des Abendmusiken, en compagnie d’Hasnaa Bennani qui poursuit
son très beau début de carrière avec un grand succès.
Fondé par Benjamin Perrot et Florence Bolton en
2004, La Rêveuse est un ensemble composé de musiciens solistes, qui s’attache à redonner vie à certaines
pages de la musique instrumentale ou vocale des XVIIe
et XVIIIe siècles, période foisonnante d’expériences
et d’inventions artistiques de toutes sortes. En privilégiant l’éloquence, la maîtrise des couleurs et la
richesse du continuo, les musiciens de La Rêveuse
veulent transmettre à l’auditeur la substance poétique,
rhétorique et spirituelle de ces répertoires. Si son nom
l’associerait naturellement au baroque français, La
Rêveuse franchit régulièrement le Rhin et la Manche,
prête à faire découvrir la musique de Henry Lawes,
Purcell et Locke.
© Marc Roger
Après avoir obtenu deux premiers prix au
Conservatoire de Saint-Cloud, Florence
Bolton entre au CNSM de Lyon où elle étudie
auprès de Marianne Muller. En tant que soliste
et continuiste, elle se produit dans le cadre de
nombreux festivals en France et à l’étranger.
Elle assure aujourd’hui la direction artistique
de La Rêveuse, avec Benjamin Perrot. Ce dernier a pratiqué durant de nombreuses années
différentes musiques improvisées avant de se
consacrer à la musique ancienne. Il fait de brillantes études au CNR de Paris, s’intéressant au
théorbe, au luth et à la guitare baroque. Depuis,
il est invité en France et à l’étranger, au sein
d’ensembles comme Les Arts Florissants, Le
Concert Spirituel... Parallèlement à son activité
au sein de La Rêveuse, il enseigne le luth et le
théorbe au Conservatoire de Versailles.
© N. Baruch
Dimanche 24 avril 2016 à 11 heures
ROXANA CONSTANTINESCU, mezzo-soprano
ENSEMBLE APPASSIONATO
MATHIEU HERZOG, direction
Richard Wagner : Tristan et Isolde
(Prélude et Mort d’Isolde)
Gustav Mahler : Kindertotenlieder
Richard Strauss : Mädchenblumen opus 22 n° 1, 2,
3 et 4, Rote Rosen Woo 76, Waldseligkeit opus 49 n°1,
Wiegenlied opus 41 n°1, Barkarole opus 17 n°6
Cette matinée résolument post-romantique réunit Wagner, Mahler et Strauss dans un grand
programme de voix avec la mezzo-soprano Roxana Constantinescu.
Membre fondateur du Quatuor Ebène, Mathieu
Herzog mène une carrière internationale en tant
qu’altiste de l’ensemble entre 1999 et 2014. Outre
cette prédilection pour la musique de chambre,
Mathieu Herzog n’a cessé de se passionner pour la
direction d’orchestre. Il dirigea les Kindertotenlieder
de Mahler au Festival de Verbier en 2014, dans
l’idée de restituer les grandes œuvres symphoniques
en s’appuyant sur les qualités d’un orchestre de
chambre : précision du travail d’ensemble, clarté
des timbres et cohésion instrumentale. Cette
interprétation eut un tel succès, tant public que
critique, que Mathieu Herzog décida de créer son
propre ensemble : l’Appassionato. Cet ensemble de
quinze musiciens de très haut niveau interprète des
arrangements spécialement conçus pour valoriser
la finesse de l’instrumentation originale.
C’est le 10 juin 1865, au Théâtre de la Cour de
Munich que fut créée Tristan et Isolde : Prélude et
Mort d’Isolde de Richard Wagner, l’un des chefsd’œuvre les plus admirés de toute l’histoire de
l’opéra. Six thèmes parcourent le Prélude, les
deux motifs fondamentaux, l’Aveu et le Désir
étant exposés dès le début. Ce morceau utilise
toutes les complexités d’un langage chromatique
et constitue le plus éblouissant portique jamais
écrit pour un premier acte : il parcourt toute la
gamme des sentiments, du paroxysme fièvreux
à l’apaisement final.
Ce qui fait de Roxana Constantinescu une artiste
d’exception tient à la fois de sa personnalité musicale, de son jeu d’actrice et de sa capacité à apprehender différents styles avec la même passion et
la même honnêté. Après des études à Bucarest,
Vienne et Munich, la mezzo-soprano roumaine
remporte de nombreux concours qui lancent sa
carrière internationale. Depuis 2010, elle est l’invitée de l’Opéra de Los Angeles, du Capitole de
Toulouse, du New National Theatre de Tokyo etc.
Une série de lieder de Richard Strauss clôt ce
programme : Rote Rosen écrit en 1883, témoigne
de la profonde admiration du jeune compositeur pour Richard Wagner ; Mädchenblumen,
inspirés de quatre poèmes de Felix Dahn, très
riche en métaphores florales et d’une sentimentalité assumée. Strauss s’intéresse également à
ses contemporains, et compose Waldseligkeit et
Wiegendlied sur des poèmes de Richard Dehmel.
DR
Ce programme post-romantique se poursuit
avec les Kindertotenlieder (Chants sur la mort
des enfants) de Gustav Mahler. Composés entre
1901 et 1904, ils regroupent cinq lieder pour
voix et orchestre, chacun sur des poèmes de
Friedrich Rückert.
DR
Jazz in Arles
du 14 au 21 mai 2016
Du 14 au 21 mai 2016, nous vous invitons à vivre, le temps d’une
semaine au rythme du jazz. La vingt-et-unième édition du festival
Jazz in Arles tiendra encore, cette année, toutes ses promesses : avec
une programmation ouverte et éclectique, à l’image du jazz. Tout
au long de la semaine, nous vous proposerons de belles surprises,
avec des concerts gratuits, une lecture-musicale, et des concerts
en soirée où nous aurons le plaisir d’accueillir de jeunes musiciens
prometteurs ainsi que des artistes confirmés prestigieux. A tous les
amoureux du jazz, rendez-vous du 14 au 21 mai prochains.
Nathalie Basson & Jean-Paul Ricard
- Programme détaillé disponible en janvier 2016 -
Parmi les artistes qui ont marqué les récentes éditions :
Youn Sun Nah, Vincent Peirani, Michel Portal... en 2012,
Thomas Enhco Trio, Susanne Abbuelh... en 2013,
Carla Bley, Louis Sclavis, Andy Sheppard... en 2014,
Barre Phillips, Riccardo Del Fra... en 2015.
Dimanche 5 juin 2016 à 11 heures
AUGUSTIN DUMAY, violon
MIGUEL DA SILVA, alto
HENRI DEMARQUETTE, violoncelle
Ludwig van Beethoven : Trio à cordes n° 2
en ré majeur, “Sérénade” opus 8
Wolfgang Amadeus Mozart : Trio à cordes
en mi bémol majeur, “Divertimento” K. 563
Le Trio à corde n°2 de Ludwig van Beethoven fut publié à Vienne en 1797, mais il est vraissemblable que sa
composition fut entreprise à l’époque où le compositeur résidait à Bonn. Jean Witold affirme, en parlant des
sérénades de Beethoven : “Dans ces petits divertissements, Beethoven renoue avec une tradition où Mozart
était passé maître, et il le fait non seulement en respectant l’esprit de la sérénade, mais en servant celle-ci
avec finesse, grâce, élégance et fantaisie”.
Enregistré dans le catalogue personnel de Wolfgang Amadeus Mozart en septembre 1788, le Divertimento
K. 563 appartient à la série des très grandes œuvres instrumentales qui virent le jour durant l’été 1788 où
Mozart était plongé dans le difficultés matérielles. Par sa gravité, sa complexité, l’œuvre se situe au niveau
des grands quatuors et quintettes écrits pour cordes seules : le génie de Mozart se déploie à l’aise quand il
s’agit d’œuvrer dans un style savant et complexe en utilisant au maximum des ressources sonores très limitées.
Augustin Dumay est l’un des représentants les plus
marquants de la grande tradition classique européenne. La critique internationale le compare aux
grands violonistes du XXe siècle, et sa place de “grand
classique-styliste” s’est vue confirmée par des enregistrements incontournables : les trios de Brahms
ou les concertos de Mozart où il “confirme qu’il
est un merveilleux interprète mozartien, comme le
furent jadis Stern ou Grumiaux” (Classica).
Miguel da Silva débute très jeune ses études au
CNR de Reims, sa ville natale. Puis, il entre au
CNSM de Paris où il est l’élève de Serge Collot.
Il intègre ensuite l’orchestre de l’Opéra de Paris,
qu’il quitte en 1987 pour fonder avec trois de ses
amis le Quatuor Ysaÿe. Remportant de nombreux
concours, le Quatuor Ysaÿe entame rapidement
une brillante carrière internationale.
Henri Demarquette entre à 13 ans au CNSM de Paris. Il débute à 17 ans par un récital au Théâtre du
Châtelet. Il est aussitôt remarqué par Lord Yehudi Menuhin qui l’invite à jouer sous sa direction le Concerto
de Dvorák à Prague et à Paris. Depuis, sa carrière prend un essor international qui le conduit dans de nombreuses capitales accompagné des plus grands orchestres français ou étrangers.
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© François Sechet
© Jean-Philippe Raibaud
Lectures en Arles
Saison 2015 - 2016
Mardi 24 novembre 2015 à 20 h 30
SONIA WIEDER-ATHERTON, violoncelle
ANDRÉ MARKOWICZ, récitant
Anna Akhmatova : Requiem
Benjamin Britten : Troisième suite pour violoncelle seul opus 87
Ce duo atypique mettra en musique et en voix le requiem d’Anna Akhmatova, immense poétesse
russe.
Traducteur passionné, né de mère russe et de père français, André Markowicz a notamment traduit
pour Actes Sud l’intégralité de l’oeuvre romanesque de Dostoïevski, mais aussi le théâtre complet
de Gogol ou celui de Tchekhov. Tout son travail tend à faire passer en français quelque chose de
la culture russe, et notamment de la période fondamentale du XIXe siècle. Après la traduction
du roman en vers de Pouchkine, Eugène Onéguine, Le Soleil d’Alexandre est son grand-œuvre, qui
vient éclairer et compléter toutes ses publications.
Violoncelliste, concertiste, Sonia Wieder-Atherton occupe une place à part dans le monde musical
d’aujourd’hui, questionnant inlassablement la notion de répertoire. Née d’une mère d’origine roumaine et d’un père américain, elle grandit à New-York puis à Paris où elle entre au CNS. A 19 ans
elle part vivre à Moscou pour étudier avec Natalia Chakhovskaïa au conservatoire Tchaïkovski. Elle
gardera en elle de ces années Russes, en plus d’un enseignement d’excellence, un rapport particulier
au temps, aux histoires et aux hommes. Lauréate du concours Rostropovitch à 25 ans, elle aime
décrypter et comprendre la langue de compositeurs contemporains. Avec la même recherche, elle
aborde les pièces du répertoire dit “classique”.
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Jeudi 17 décembre 2015 à 20 h 30
DANIEL PENNAC
lit
Journal d’un corps
Un homme se raconte depuis tous les états de son corps, surprises et trouvailles,
découvertes, de douze à quatre vingt-sept ans. Il livre un récit détaillé, exploration
joyeuse ou mélancolique de son jardin très secret, lui-même, où chacun pourtant
peut parcourir un territoire connu de tous. Machine physique complexe, à sécrétions,
déjections, points noirs et nuits blanches, le corps et ses mauvaises blagues, ses joies
infinies, s’explique et se déploie, se narre sous toutes ses coutures. Avec ses cinq sens
et ses mille maux, il s’offre comme une carte à déchiffrer une existence, du cri de la
naissance ou dernier mot, à l’ultime souffle.
Romancier à l’œuvre engagée, auteur humaniste, Pennac est né au Maroc en 1944. Il
a créé avec Au bonheur des ogres le personnage principal de l’une des plus grandes sagas
littéraires françaises Benjamin Malaussène. Après Chagrin d’école (Prix Renaudot), La
Fée carabine, ou La Petite Marchande de prose, il invite avec ce Journal à une exploration philosophique et clinique de tous les états de l’être masculin depuis cette chose
que tout homme se trimballe tout sa vie durant, avec ou sans son consentement :
son corps.
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2016
- date à confirmer Carte blanche à ARTHUR H
Le cauchemar merveilleux
Poésie punk-mystique, sexuelle et chimérique, journalistique et intérieure, provoquante et douce, Le cauchemar merveilleux d’Arthur H. est une plongée exubérante
dans la réalité folle d’un monde cacophonique.
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2016
- date à confirmer Carte blanche à ARIANE ASCARIDE
Ariane Ascaride est née à Marseille. Dans les années 1970, elle rejoint le Conservatoire
national d’art dramatique de Paris, se forme auprès d’Antoine Vitez et joue dans
les pièces de son frère Pierre. Elle apparaît dans La Communion solennelle en 1977.
Mariée à Robert Guédiguian, elle tourne dans la plupart de ses films et connaît un
large succès public avec Marius et Jeannette, un film qui lui vaut un César en 1998.
Elle joue notamment dans Drôle de Félix en 2000, Voyage en Arménie en 2006, et
Les Neiges du Kilimandjaro présenté à Cannes en 2011. Elle réalise Ceux qui aiment
la France en 2009.
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Mardi 5 février 2016 à 20 h 30
EDITH SCOB, récitante
QUATUOR VERTIGO
Fanny Peter & Marine Thorel, violons
Jérôme Duchemin, alto
Adrien Noble, violoncelle
Anna Enquist : Quatuor
Edith Scob est étudiante en lettres et comédienne en herbe lorsque Georges
Franju lui propose d’incarner une pensionnaire de l’asile de La Tête contre les
murs en 1959. La rencontre est décisive, car le réalisateur lui offre, dans Les
Yeux sans visage, le rôle qui marquera sa carrière de façon indélébile, celui de
Christiane Genessier. Edith Scob travaille également avec Duvivier et Bunuel.
Peu à peu, Edith Scob est devenue un des seconds rôles les plus prisés du
cinéma français, des grosses productions (Le Pacte des loups, Bon Voyage) aux
films d’auteur (Komma, La Question humaine). Elle obtient sa première nomination aux César en tant que Meilleur Second Rôle Féminin dans L’Heure d’été
d’Olivier Assayas.
Le Quatuor Vertigo fut fondé en 2009 sous l’impulsion
de Fanny Peter, et a bénéficié dès sa création du
parrainage du prestigieux Quatuor Joachim. Réunis
par l’ambition de programmes diversifiés de qualité,
les quatres artistes interprètent le grand répertoire
classique, mais aussi des compositeurs d’autres univers
qu’ils souhaitent partager avec le public (œuvres de
musique de films, pièces brésiliennes, arméniennes...).
Gardant une attention particulière au renouvellement
et à la diversification de ses prestations, le quatuor
s’allie à d’autres domaines artistiques, comme la
littérature dans le cadre de cette lecture-concert, mais
aussi la danse, le cinéma, la peinture...
Du 14 au 18 juin 2016
Lectures en Arles à l’Abbaye de Montmajour
suivies de la Nuit de la poésie.
Cette année les Lectures en Arles en juin auront lieu à
l’abbaye de Montmajour.
Talentueuses comédiennes, brillants orateurs se
succéderont pour nous emmener dans des voyages de
mots, d’émotions, et nous faire partager leurs coups de
coeur pour des ouvrages connus ou à découvrir. Nous
clôturerons par une nuit de la poésie pour voir se lever
le soleil depuis ce lieu prestigieux autant que mystérieux.
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Expositions
Saison 2015 - 2016
Du 14 novembre au 27 décembre 2015
du mercredi au dimanche, de 14 heures à 18 heures - entrée libre
MARC NUCERA, A l’écoute des arbres
Sculpteur du vivant végétal, Marc Nucera transforme les arbres en œuvres de land art. Toujours
en mouvement, son travail est tout le contraire d’une taille qui figerait les arbres en dépit de leurs
tendances naturelles. Ici, les maîtres mots sont le respect du sujet, l’adaptation à l’environnement
et l’harmonie avec le paysage. Sans plan pré-établi, il observe, apprivoise, accompagne l’épanouissement de l’arbre, explore les relations qu’il entretient avec les végétaux voisins et avec le paysage
dont il révèle l’essence : “Tout est là, dissimulé. Un noyau,une énergie, des multitudes de formes, un
coeur qui bat. C’est riche, c’est infini. Il y a toujours un chemin pour aller plus loin à la rencontre
de l’inattendu, de l’inconnu.”
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Du 25 mars au 22 mai 2016
du mercredi au dimanche, de 14 heures à 18 heures - entrée libre
OLIVIER LEROI, Chronopoétique
Après avoir suivi une formation de forestier en Corrèze, Olivier Leroi a été élève de l’Institut des
hautes études en arts plastiques, sous la direction de Pontus Hulten. Eclairé par cette nouvelle expérience, il a développé un travail de dessin et de sculpture dont le fil rouge est la relation au milieu.
L’œuvre advient par un échange qu’elle cristallise, elle s’insère dans une matérialité qu’elle sonde
et amplifie. Fondée sur l’économie du geste et une observation affinée qui se joue des échelles, elle
s’apparente à une opération de dévoilement de la réalité dans ses dimensions sensibles, cognitives,
émotives. Lors de ses voyages, Olivier Leroi crée des œuvres avec des personnes rencontrées sur ses
lieux d’intervention et collecte les témoignages de ses “œuvres vécues” par des photographies et des
performances filmées.
©Guy Buchheit
DR
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Juillet - Août 2016
ADEL ABDESSEMED
Elève de l’École des Beaux-Arts d’Alger, Adel Abdessemed
quitte l’Algérie en 1995. Il poursuit ses études aux Beaux-Arts
de Lyon. Il a ensuite séjourné et exposé à New York en 2001.
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Décor, d’Adel Abdessemed
Abdessemed utilise la vidéo, la photographie, la sculpture, le
dessin. Il s’intéresse aux limites sociales politiques et culturelles
dans les sociétés musulmanes et occidentales. Souvent en
réaction à des situations vécues, il aborde la question des
contraintes liées à l’identité culturelle politique ou spirituelle
des sociétés, tant au cœur même des cultures, qu’elles soient
occidentales, islamiques ou autres, que dans l’hybridation de
celles-ci. Une mixité dont lui-même enrichit ses réflexions mais
subit parfois aussi les injustices.
Lampedusa, d’Adel Abdessemed
Dans ses vidéos, il met en évidence les tensions générées par la
globalisation. Ainsi, dans Pressoir fais-le, un citron écrasé par son
talon est emblématique de cette pression. Dans une autre pièce
Mohammedkarlpolpot, ce mot composé à partir de Mahomet,
Karl Marx et Pol Pot écrit sur une feuille de papier déchirée, il
dénonce les formes d’oppression liées à ces personnalités.
Extrait de Pressoir fais-le, d’Adel Abdessemed
Coup de tête, d’Adel Abdessemed
Extrait de Chrysalide, d’Adel Abdessemed
Un des sujets récurrents est celui
du corps libéré des contraintes de la
culture, la religion, la politique, les
a priori idéologiques des sociétés...
Dans la vidéo Chrysalide, il libère
consciencieusement une jeune
femme, ligotée de la tête aux pieds
d’un mince fil noir. Ses œuvres
croisent métaphores et références
historiques, avec des éléments
biographiques. Il oppose souvent
au diktat des tabous et des interdits,
la vérité simple et indestructible du
plaisir dionysiaque d’être.
Conférences
Saison 2015 - 2016
28 novembre 2015
Villes en transition
en présence de
ROB HOPKINS et CYRIL DION
Conférence à 17 h 30, suivie de la projection du film Demain,
de Mélanie Laurent et Cyril Dion, à 21 heures.
Un jour de l’année 2005, Rob Hopkins, simple citoyen britannique, sort de chez lui et part frapper à la
porte de ses voisins, dans la petite ville de Totnes – où il vient à peine d’emménager. Il leur propose rien
de moins que se réunir pour organiser une nouvelle économie à l’échelle de leur territoire. Un nouveau
modèle, la Ville en Transition, à partir des atouts disponibles localement : ne plus attendre que les aliments
arrivent du bout du monde à grands renforts de pétrole, mais mettre en place des circuits courts et cultiver
toutes les terres disponibles ; ne plus déplorer la pollution, mais regrouper ses concitoyens autour d’un
projet de coopérative d’énergies renouvelables de proximité ; ne plus fulminer à propos des banques et de
la bourse, mais adopter une monnaie locale qui fertilise le territoire etc.
Son expérience n’a pas seulement fait ses preuves à Totnes, elle s’est répandue dans 1200 villes de 47 pays.
Chacune de ces Villes en Transition transforme sans moyens ni notoriété, son territoire pour le rendre
plus autonome et plus résilient face aux chocs qui s’annoncent. Autant d’oasis, tous reliés, où venir puiser
des solutions.
DR
Rob Hopkins
DR
Cyril Dion
22 et 23 janvier 2016
Week-end Eurythmie
Spectacle - atelier - conférence
L’eurythmie comme la danse, la poésie ou la musique est une forme d’expression artistique. Elle est avant
tout mouvement, transformations, expression par le corps d’une approche sensible de la poésie et de la
musique. Elle est géométrie mobile, harmonie sans cesse renouvelée entre devant, derrière, haut, bas,
droite et gauche. Elle est relation de la personne à l’espace. Elle est rencontre entre ces deux présences, elle
est l’espace entre, l’entre-deux, la transformation des sons en mouvements du corps par cette rencontre
attentive. C’est pourquoi l’eurythmie trouve son expression aussi bien comme art de la scène que dans
ses applications pédagogiques, thérapeutiques et sociales où elle renforce la qualité de tout ce qui touche
à la relation.
4, 5 et 6 mars 2016
Week-end Agroforesterie
en présence de
ALAIN CANET, Président de l’Association Française d’Agroforesterie
et BRUNO SIRVENT, chef de projet pour l’association Arbre et Paysage 32
DR
Alain Canet
L’agroforesterie désigne l’association d’arbres et de cultures ou
d’animaux sur une même parcelle agricole, en bordure ou en plein
champ. Il existe une grande diversité d’aménagements agroforestiers
: alignements intra-parcellaires, haies, arbres émondés, arbres isolés,
bords de cours d’eau…
Les systèmes agroforestiers sont ancestraux et répandus dans le monde
entier. En Europe, les arbres étaient traditionnellement présents au
cœur et aux abords des parcelles. Certains systèmes ont perduré :
pré-vergers, cultures intercalaires en peupleraies, noyeraies ou vergers
fruitiers, truffiers et lavande ou vigne.
Les agriculteurs du monde nous montrent qu’il existe d’autres façons d’envisager le rapport entre production
et conservation. Les combinaisons multiples entre leurs arbres, leurs champs et leurs forêts constituent
un véritable patrimoine agroforestier, qui révèle d’autres formes de relation entre forêt et agriculture.
De l’agroforêt indonésienne à l’arganeraie marocaine ou à la châtaigneraie corse, apparaît en filigrane un
modèle général, qu’on peut qualifier de “forêt domestique”. Il n’oppose pas le blé à l’arbre, la rentabilité à
la diversité, la compétitivité au partage.
8 et 9 avril 2016
Week-end Rites de passage
Vendredi 8 avril, à 20 h 30
Spectacle avec NANCY HUSTON et QUENTIN SIRJACQ
Anima laïque : Rites et rythmes pour une existence sans dieu
Comment empêcher les taches administratives et le langage officiel d’effacer l’émotion, la gravité et la solennité
des grands tournants dans une vie humaine ? Impossible d’inventer un rite, car l’invention se passe dans la
tête et les rites s’imposent par le corps. Mais pour protéger notre spiritualité il nous est loisible, à chaque
moment animal de la vie humaine, de faire une pause. En entourant ce moment de mots et de musiques, de
silences, nous disons à nos proches : cet Événement nous importe ! Venez le partager le marquer et le remarquer,
le mémorer et le commémorer avec nous !
Samedi 9 avril
Conférence, débat et ateliers autour du thème des rites de passage,
en présence de Nancy Huston, Praxède et Henri Dahan, Isis et Bodo von Plato
DR
DR
réseau partenaire
La Belle Saison - Concert Halls
Créé en 2013 à l’initiative du Théâtre des Bouffes du Nord, La Belle Saison
œuvre en réseau et fédère les théâtres et les salles de concerts qui par leur qualité
acoustique, leur jauge adaptée et leur environnement servent la musique de
chambre dans les meilleures conditions.
Le Label regroupe aujourd’hui près de vingt lieux singuliers, en France et à
l’étranger (Londres, Padoue, Bruxelles-Waterloo). Il est le théâtre d’une centaine
de concerts sur la saison accompagnés de programmes éducatifs sur les territoires
et de deux créations mondiales.
Salles du réseau La Belle Saison :
Paris, Théâtre des Bouffes du Nord - Coulommiers, Théâtre à l’italienne –
Cherbourg-Octeville, Le Trident Scène nationale – Arles, Le Méjan – Tandem
Douai, Salle des concerts du Théâtre d’Arras - Béziers, SortieOuest (Eglise SaintFélix et Théâtre de Pézenas) – Espalion, Saison du vieux Palais (Grange de Floyrac
et Théâtre d’Aurillac) - Château d’Hardelot, Théâtre élisabéthain - Saint-Dizier,
Théâtre à l’italienne - Compiègne, Théâtre Impérial – Saint-Omer, Salle de
concerts – Sceaux, Saison musicale d’été (Orangerie) - Gerberoy, Collégiale –
Festival Berlioz, Abbaye de Marnans – Gradignan, Théâtre des Quatre Saisons
- Bruxelles-Waterloo, Chapelle Musicale Reine Elisabeth - Londres, Kings Place
– Padoue, Auditorium et Sala dei Giganti
L’Ecole du Mélomane
Sensibilisation à la musique vivante
Écoles maternelles et élémentaires
Depuis 2011, le conservatoire de musique du Pays d’Arles et l’Association du Méjan
se sont associés pour proposer une programmation spécialement dédiée aux écoles
maternelles et primaires de la Communauté d’Agglomérations Arles Crau Camargue
Montagnette. Entre 6 et 10 concerts sont organisés par saison, auxquels assistent plus
de 2000 enfants. Ces concerts ont lieu à Arles mais aussi dans d’autres communes de
l’ACCM, favorisant ainsi la décentralisation et sensibilisant un large public à la musique
classique.
“La création artistique et l’accès à l’art sont aujourd’hui reconnus comme étant une
dimension nécessaire et incontournable de la formation des jeunes. Avec l’École du
Mélomane, à côté de la formation et des pratiques artistiques, l’association du Méjan
et le conservatoire du pays d’Arles proposent à chaque enfant l’opportunité de se familiariser avec la musique vivante.
L’apprentissage des codes d’une représentation, la découverte des répertoires
dans leur plus grande diversité, la rencontre des artistes sont les ingrédients du succès
considérable réservé par les élèves et les enseignants des écoles de notre territoire aux
programmations de l’École du Mélomane.”
Hervé Chérubini
Maire de Saint-Rémy-de-Provence, président de la CC Vallée des Baux Alpilles
Dominique Teixier
Président du Smigpemac et vice-président d’ACCM
programme 2015-2016
l’école du mélomane
Delirium symphonique
Orchestre Régional Avignon-Provence
Samuel JEAN, direction musicale
Lionel ROUGERIE, meneur de jeu
L’Orchestre Régional Avignon-Provence propose une exploration délirante de la forme symphonique, autour de plusieurs symphonies emblématiques du genre : 1er mouvement de la
Symphonie Jupiter de Mozart, 2ème mouvement de la 7e symphonie de Beethoven, 3ème mouvement
de la Symphonie classique de Prokoviev, 4ème mouvement de la Symphonie des Adieux de Haydn,
Playful pizzicato, 2ème mouvement de la Simple Symphony de Britten.
Le meneur de jeu, Lionel Rougerie, avec la complicité du chef d’orchestre, Samuel Jean détourne
avec autant d’humour que d’amour pour la musique, les codes de l’orchestre et de la symphonie. Un spectacle vif et drôle, à mettre entre toutes les oreilles, aussi bien celles des enfants
qui découvrent l’orchestre que celles des mélomanes à l’affût d’expériences musicales inédites.
Jeudi 17 décembre 2015 à 14 h 30 : séance scolaire et à 18 heures : séance tout public
au Centre de développement culturel de Saint-Martin de Crau
Du vent dans les cordes
Ensemble Odéon
Le flûtiste Georges Minassian, professeur au Conservatoire de musique du pays d’Arles nous
propose avec ses amis de l’ensemble Odéon un dialogue de solistes virtuoses ou la dynamique
des cordes fait écho à la volubilité de la flûte.
Jeudi 21 janvier 2016 à 10 heures : séance scolaire et à 18 heures : séance tout public
à l’Alpillium de Saint-Rémy de Provence
Vendredi 22 janvier 2016 : séance scolaire
à l’Église de Boulbon (horaire et lieu à confirmer)
La boîte à joujoux de Claude Debussy
marie-josèphe jude, piano
karine texier-drieux, récitante
Une œuvre rare : composée en 1913 pour piano seul, à la veille de la grande guerre, la Boîte
à joujoux est un joyau de Claude Debussy trop rarement présenté. Au départ ballet pour
enfants, cette œuvre laisse filtrer les inquiétudes d’une époque et le regard du compositeur sur
les ambitions humaines.
Mardi 1er mars 2016 à 9 h 45 et 14 h 15 : séances scolaires
à la Chapelle du Méjan, Arles
programme 2015-2016
l’école du mélomane
La tête de l’emploi
antoine sahler
La tête de l’emploi est un livre-CD pour enfants écrit par Antoine Sahler, paru en novembre 2013
chez Actes Sud Junior et adapté depuis pour la scène. Il raconte les aventures d’un petit garçon
effectuant un reportage photo sur le thème des métiers et sur les gens qui les pratiquent. En
dix chansons, et autant de rencontres, nous découvrons un gros fromager, un garagiste timide,
un graphiste bobo, mais aussi un mystérieux professeur de solfège, un vendeur de kebab, une
infirmière, un chômeur...
Jeudi 28 avril 2016 à 14 h 15 : séance scolaire, et à 18 h 30 : séance tout public
à la chapelle du Méjan, Arles
Vendredi 29 avril 2016 à 10 heures : séance scolaire
au Relais culturel de Saintes-Maries de la Mer
Louis, petit peintre des sons
duo esquisses
Lauranne PESTRE, piano
Laetitia PONT, violoncelle
Un conte musical pour piano et violoncelle.
Jusque-là endormi dans une partition de Mozart, Louis petit gardien des sons se réveille
aujourd’hui. Curieux, il part à la recherche d’une nouvelle maison. Il écoute et voit... Notes
bleues, ronds de couleurs, nez de clown, horloge folle, nymphéas flottants, sons doux et stridents
entourent le jeune garçon qui découvre notre monde moderne au fil de musiques et tableaux
de maîtres...
Mardi 24 mai 2016 à14 h 30 : séance scolaire, et à 18 heures : séance tout public
auThéâtre municipal de Tarascon
Tarifs des Matinées & Soirées musicales d’Arles
22 € : plein tarif
17 € : tarif réduit (senior, adhérents, groupe de 5 personnes et plus)
7 € : tarif étudiant, demandeur d’emploi
Abonnement dès 3 concerts : 42 €
Tarifs spéciaux
Week-end Intégrale des 32 sonates de Beethoven
10 € : plein tarif
7 € : tarif étudiant, demandeur d’emploi
Pass (8 concerts) : 48 €
Tarifs des Lectures en Arles
10 € : plein tarif
5 € : tarif étudiant, demandeur d’emploi
Réservation
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Tél : 04 90 49 56 78
Fax : 04 90 96 95 25
Association du Méjan
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13633 Arles cedex
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