L`essence de la Féminité - Jan Renette
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L`essence de la Féminité - Jan Renette
L’essence de la Féminité L’alliance de la volupté et de la poésie, du désir et de la pudeur, Une redécouverte de la féminité originelle et des émotions premières... Une rencontre avec des femmes comme on les aime, Une approche sans provocation ni manipulation, qui vous invitent à une nouvelle sensualité, à la fois troublante et charnelle, discrète et mesurée. Open your eyes to discover this beautiful world of “feminity” around you, Then... close your eyes to smell its delicate perfume ! Photographies & textes de Jan Renette L’essence de la Féminité L’essence de la Féminité Photographies & textes de Jan Renette A Isa, ma belle source de mon inspiration. Il y a quelques années déjà... L’essence de la Féminité Jan Renette Edition : Jan Renette, Artiste Photographe sans Frontières Création graphique, couverture, photographies et textes : Jan Renette Droit réservés - photos / textes : © Jan Renette-2011/2012 La reproduction ou l’utilisation des images et textes sont strictement interdites. Site web: http://j.renette.free.fr Jan Renette 2012 1 L’essence de la Féminité Photographies et textes de Jan Renette L’alliance de la volupté et de la poésie, du désir et de la pudeur, Une redécouverte de la féminité originelle et des émotions premières... Une rencontre avec des femmes comme on les aime, Une approche sans provocation ni manipulation, qui vous invitent à une nouvelle sensualité, à la fois troublante et charnelle, discrète et mesurée. Open your eyes to discover this beautiful world of “feminity” around you, Then... close your eyes to smell its delicate perfume ! 3 SOMMAIRE 6 Introduction... 8 Ière partie : Voyage dans le temps... 10 - La monte en amazone 14 - Les jardins du château de Versailles - Paris 18 - La Féminité au XIXème, en images stéréoscopiques 22 - Le théâtre d’ombres du Chat Noir, Paris 24 - Jambes et fesses durant des siècles 26 - The Kodak Girls 28 - Les quatre parties du monde soutenant la sphère céleste 30 - Les aviatrices, pas moins femmes 34 - Les Wingwalkers - “Les filles du ciel” 40 II partie : e Nouvelle génération de femme... Vue par les Créateurs 42 - La mode 44 - Mariage “Smart-Dior” & L’aubade à la femme 46 - Paris fait la mode - Collection 2012. 48 - La mode...En Rouge & Noir - Deux visions 52 - Mes cheveux, mon miroir. 56 - Mes chaussures, mon miroir 60 - Mon Breitling, mon miroir 62 - Le Parfum, origines et senteurs 64 - L’Air du Temps - NINA RICCI 66 - De l’Art du Fard 70 - Fashion à l’orientale...Le kimono, 78 - La ceinture 80 - Vin rime avec Féminin 82 - La Femme...à la reconquête de la brasserie 84 IIIe partie - Dessine-moi... 86 - Tes courbes... en Rouge & Noir 92 - Tes Bijoux 94 - La Sensualité 102 - La Beauté 108 - La salle de bain 110 - Ton sourire... joie de vivre 112 - Les cinq sens Sommaire... 118IVème partie - Beaux-Arts & Féminité... Architecture, Danse, Musique, Peinture, Poésie et Sculpture 120 - Salle des Illustres - Toulouse 122 - Les fresques d’Akrotiri 124 - Ligne de Myr 126 - Le marin, son bateau - la féminité 128 - Les Chefs-d’oeuvre du sculpteur Jean-Paul Baurens 130 - Mon amour “Vénus de Santorin” 132 - Bouteille à la mer...Où es-tu ? 134 - Cabaret de Broadway 136 - Danse - Musique...Cabaret de Broadway 138 - Peinture - Art of Body Painting 142 - Beaux-Arts & Féminité... Mémoires d’une Geisha 146 - Les Bulles de la Féminité 148 - Proverbes sur la beauté féminine... Le Robert dit... 150Remerciements & Repères... 152Bibliographie sélective & Crédits textes... 154 Commentaires... 5 Introduction... Introduction J e m’appelle Jan Renette, je suis Artiste Photographe. Hollandais d’origine, je suis installé, depuis déjà 18 ans, sur les côteaux surplombant la ville de Toulouse (France). C et ouvrage est le résultat d’un long travail d’harmonisation, de rapprochement et de fusion entre mes photographies et des mots, des textes. Je souhaite vous faire partager les émotions que j’ai ressenties, l’espace d’un instant, face à un lieu, une personne ou une image… J’ai sollicité plusieurs artistes (écrivains, photographes, comédiennes), rencontrés au cours de mes pérégrinations, pour la rédaction de la préface. Ces pistes n’ont pas abouti et alors que je suis en train de me prêter à ce rôle je réalise combien il m’est difficile de trouver les bons mots pour vous expliquer mes émotions, mes envies…et tous ces sentiments plus subtilement retranscriptibles dans une vision créative, comme la photographie. Récemment, j’ai lu une citation de Boris Vian ; « Cette histoire est vraie, puisque je l’ai inventée ». Elle m’a fait réfléchir et finalement me semble aujourd’hui déclinable pour tout artiste, toute œuvre, pas seulement pour un roman. Un (artiste) écrivain ou poète n’invente pas les ‘mots’, ils existent déjà mais il sait les associer pour créer des phrases, une histoire, un livre et son œuvre devient réelle. Pour un peintre, c’est la même chose…il mémorise ce qu’il voit, retranscrit le réel avec sa vision d’artiste qu’elle soit irréaliste, contemporaine... et la peinture qu’il a inventée devient vraie… Que vous soyez, musicien, sculpteur, comédien, chanteur, couturier, parfumeur, architecte, danseur, coiffeur..., quel que soit votre domaine artistique, je vous invite à imaginer et compléter cette partie de la préface. Pour revenir sur « l’essence de la féminité », je voudrais aussi faire référence à une citation de Lucien Tendret : « Pour réaliser le beau, le peintre et le photographe emploient la gamme des couleurs, le musicien celle des sons, le cuisinier celle des saveurs, et il est très remarquable de noter qu’il existe sept couleurs, sept sons, sept saveurs. ». Dans mon livre, j’ai essayé de relever les ‘sept’ essences de la féminité : une alliance entre… - la volupté, - la poésie, - le désir, la séduction et la libération de la femme, - la pudeur, - la sensualité, l’érotisme dans les formes, courbes, lignes et le regard, - la grâce, le charme et l’élégance, mais aussi, - le fard et les larmes. J’ai dédié le livre, que vous avez entre vos mains, à une femme charmante, ‘Isa’, rencontrée il y a environ cinq ans. Elle a été ma source d’inspiration. Depuis cinq ans, j’ai pris plusieurs centaines de photographies pour illustrer ces ‘sept’ essences de la féminité. J’ai aussi sélectionné les textes qui m’ont inspiré, les commentaires de mes amis… pour compléter mes photos. Un photographe ‘n’invente pas une image’, il capture le moment instantané qui lui a été offert. Je n’ai pas créé cette belle femme, ce parfum, cette coiffure, cette statue, cette peinture, cette mode… J’ai seulement mémorisé, sur le capteur de 12mb de mon Nikon D300, les créations d’autres artistes et je leur rends à tous hommage à travers mes photographies. Ma contribution artistique est la composition de mes œuvres dans ce livre… Composer, c’est réaliser un ensemble harmonieux avec les différents éléments (photographies & textes)… La composition s’inspire de ma sensibilité, mon regard sur les sept essences de la féminité. A travers ce livre j’ai voulu exprimer mes envies, ma solitude, mes sentiments et ma vision créative sur la thématique de la ‘féminité’. Ma touche artistique est très bien résumée par une amie chère : « ce qui m’a frappé d’abord, c’est cette impression de ta présence, de ta proximité et ton intimité avec tes images. Comme s’ils étaient des amis chers »… Pour moi, un artiste photographe allie l’émotion de l’artiste et la maîtrise de la technique argentique ou numérique. Je prends de temps en temps la liberté d’utiliser certains logiciels pour retravailler/combiner des images, prises sur mon capteur pour donner naissance à une nouvelle image plus performante, plus expressive. Dans le chapitre « Oser sa féminité…dans la Publicité », j’ai photographié mes modèles, les flacons de parfum, les voitures...pour alimenter et laisse s’exprimer ma créativité. Cette histoire “l’essence de la féminité” est vraie, parce que je n’ai pas inventé les images sources, je les ai utilisées, fusionnées avec des textes en suivant un fil conducteur. J’ai mis en forme des pages, et finalement j’ai créé un livre avec une histoire…mon histoire... Cette œuvre est vraie et unique, je l’ai inventée avec ma sensibilité d’artiste photographe. Et maintenant….je vous invite à la découvrir et vous souhaite un bon voyage… Open your eyes to discover this beautiful world of « feminity » around you,... Then…close your eyes to smell its delicate perfume ! Jan Renette 7 Ière partie... Voyage dans le temps... Double page : La Mode Illustrée, N° 7 (Avec patrons) Quarantième Année, dimanche 12 février 1899 Sommaire : Costume d’amazone genre anglais... 9 La monte en amazone La monte en amazone Tradition élégante et féminine... E lle semblait tombée en désuétude, mais de nombreuses cavalières renouent aujourd’hui avec cette technique de monte très particulière, en tenue traditionnelle : veste cintrée / jupe longue. La monte en amazone, nécessitant une selle spéciale, exigeait d’être bien assise, pas trop en avant, la hanche droite reculée pour placer les deux épaules dans la même ligne, les deux jambes du même côté du cheval. Une cravache tenue dans la main droite remplaçait l’action de la jambe droite. L’ancêtre de la selle d’amazone remonte au XIIème siècle, améliorée au cours des siècles pour aboutir à la selle que nous connaissons aujourd’hui, une fourche inférieure augmentant la stabilité de la cavalière. D’équitation «passive», il devint possible de chasser en amazone, conjuguant féminité et sportivité. C’est ainsi que la Princesse de Conti ou la Duchesse de Longueville chassaient le cerf en amazone avec leurs homologues masculins. Toutefois, les chevaux étaient choisis pour leur calme et dressés avec soin, les dames suivant la chasse à allure modérée. Jusqu’au XXème siècle, presque toutes les femmes continuèrent de monter en amazone, leurs jupes longues les empêchant de chevaucher à califourchon sans montrer leurs jambes. L’autre raison de la monte en amazone pour les femmes, venait de l’importance accordée à leur virginité. On a considéré pendant longtemps que la monte à califourchon pouvait provoquer une déchirure de l’hymen... Page de droite et pages suivantes : Aujourd’hui, la monte en amazone (qu’on appelle aussi «monte dans les fourches») dynamisée par de nombreuses associations de cavalières, revient à la mode en particulier en Angleterre, en France, mais aussi en Espagne et en Belgique. Loin d’être un retour en arrière, elle est une autre manière de monter à cheval, une autre approche de la relation cheval/ cavalier, un moyen d’associer féminité, élégance et équitation … 10 Emilie Buret sur son cheval Falcao - un lusitanien (Escalquens, Haute Garonne) 11 La monte en amazone 1 2 3 Photo 1 : La mode Illustrée, “Amazones,” 1893 Photo 3 : Supplément de la mode Illustrée N° 7 1899 Costume d’amazone (genre anglais) avec patrons. Photo 2 et page de droite : Château de Bonrepos-Riquet – juin 2009 “400e Anniversaire de Pierre Paul Riquet” Une animation équestre dans le cadre magnifique du parc, des terrasses et du château, que cavaliers et spectateurs ont beaucoup appréciée. Des cavaliers revêtus de longues capes parcouraient les allées dans l’attente du ballet éblouissant, alliant vitesse et précision, orchestré par trois amazones en costume traditionnel… 13 Les jardins du château de Versailles - Paris Bassin de Latone Château de Versailles Inspiré par Les Métamorphoses d’Ovide, le bassin de Latone illustre la légende de la mère d’Apollon et de Diane protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie, et demandant à Jupiter de la venger. Ce qu’il fit en les transformant en grenouilles et en lézards. Le groupe central en marbre, sculpté par les frères Marsy représente Latone et ses enfants. L’ensemble se dressait à l’origine, en 1670, sur un rocher. Il était entouré de six grenouilles à demi sorties de l’eau, et vingt-quatre autres disposées hors du bassin, sur la plate-forme de gazon. La déesse regardait alors vers le château. Cet aménagement fut modifié par Jules HardouinMansart entre 1687 et 1689. Le rocher fit place à un soubassement concentrique en marbre et le groupe de Latone regarde désormais vers le Grand Canal. Le bassin de Latone se prolonge par un parterre où sont placés les deux bassins des lézards. Ô Versailles, ô bois, ô portiques, Marbres vivants, berceaux antiques, Par les dieux et les rois Elysée embelli, A ton aspect, dans ma pensée, Comme sur l’herbe aride une fraîche rosée, Coule un peu de calme et d’oubli. Paris me semble un autre empire, Dès que chez toi je vois sourire Mes pénates secrets couronnés de rameaux, D’où souvent les monts et les plaines Vont dirigeant mes pas aux campagnes prochaines, Sous de triples cintres d’ormeaux. (André Chénier) 15 Les jardins du château de Versailles - Paris “Nymphe allongée sur des coraux et des perles” (1685-1689) - Philippe Magnier “La Saone” (1685 - 1694) - Jean Baptiste Tuby Ci-contre : Double page : Série “Voyages dans le temps, Versailles, le passé” Roman : ‘L’amour à Versailles’ - Alain Baraton Les jardins du château de Versailles - Paris V oici une visite de Versailles qui ne se trouve dans aucun guide : Louis XV s’y laisse surprendre dégustant des fraises sur les seins de ses maîtresses. Mme de Maintenon s’y retrouve dans le lit du confesseur du roi à la faveur d’une chandelle mal éteinte, tandis que le général De Gaulle y demande pudiquement la main de sa future épouse. Une délicieuse promenade faite d’anecdotes coquines ou cocasses, des allées aux chambres, des alcôves aux bosquets. A côté de la grande histoire, édifiante, instructive, sérieuse, la petite histoire de Versailles est savoureuse. C’est elle, intime, pleine de doux soupirs, de secrets charmants, de fous rires et de quelques larmes, qu’Alain Baraton s’emploie à faire revivre, mêlant des souvenirs personnels à une documentation précise et souvent inédite. L e parterre d’eau situé devant la façade principale du Château la met en valeur. De nombreuses statues de dieux et de déesses ornent les bords de ces deux grands bassins. Elles représentent respectivement les fleuves et les rivières de France. Un lieu apaisant où se mêlent nature, raffinement et féminité. Pour profiter de ce luxe, flânez dans les jardins du château conçus par Le Nôtre. Fontaines, bosquets, topiaires et sculptures ornent cet immense espace de promenade... 17 La Féminité au XIXème, en images stéréoscopiques La stéréoscopie est devenue aujourd’hui une curiosité de musée... De nombreux appareils de prise de vue ainsi que des visionneuses passionneront les spécialistes ou les simples curieux. Si vous avez une vue à peu près correcte des deux yeux, savez-vous que vous pratiquez sans le savoir la vision stéréoscopique ? D’ingénieux inventeurs cherchaient depuis longtemps à reproduire cette image en relief (qu’on appelle maintenant 3D) et c’est en 1856 qu’ils y parviennent... Pour produire cet effet il suffit de photographier le sujet avec un couple d’objectifs écartés d’environ 6,5 cm, comme les yeux humains. On regarde ensuite les deux images simultanément et... notre cerveau fait le reste. L’impression de relief est bien réelle et, s’il s’agit d’images transparentes, l’observateur est véritablement transporté dans l’image elle-même. Ci-contre : “Four of a kind”... Carré - au poker- C e tirage, réalisé au début du XXème siècle et présenté dans un cadre plus ancien, est un agrandissement de la partie droite d’un *daguerréotype stéréo colorié. Il représente une main de poker, constituée de 4 cartes de même rang et d’une autre carte. * daguerréotype : 1er procédé photographique utilisé commercialement Double page suivante : “Souffrir pour être belle...” C ette image stéréoscopique *, qui a pour titre “Entre amies ... tâche difficile”, date de 1902 et illustre la nouvelle silhouette édouardienne au « wasp-waist corset » - guêpière en français-typique de la Belle Epoque. Mais comment lacer son corset ?... Le laçage de la plupart des corsets classiques se fait dans le dos, partie du corps difficile à atteindre sans se tordre les bras, et impossible à voir sans l’artifice d’un miroir. Se faire aider par une amie était la seule solution qui, en dehors de la question pratique, pouvait impliquer une relation particulière avec la personne qui serrait les lacets… Les corsets, serre-tailles, gaines, guêpières atteignent leur apogée au XIXème siècle, pour se desserrer dans les années 1960. Les femmes se doivent alors d’avoir une silhouette en «S» le corset visant à faire ressortir la poitrine et accentuer la cambrure. L’expression «taille de guêpe» (wasp-waist) tire son nom de la similitude entre la silhouette féminine corsetée mettant en valeur la minceur de la taille -en contraste avec les hanches larges-, et le corps segmenté de la guêpe. Pendant longtemps, les femmes ne portaient rien sous leurs jupes. La Sainte Eglise très stricte sur le sujet, leur interdisait le port du pantalon. La lingerie fermée était rigoureusement réservée aux hommes et la culotte, qui attire l’œil là où elle ne devrait pas, était l’apanage des prostituées. En d’autres mots, une fois la barrière de jupons franchie, une nudité absolue s’offrait aux hommes… Durant la seconde moitié du XIXème, quelques chutes de cheval ont démontré l’intérêt du port du pantalon sous les jupes. Celui-ci devient acceptable, mais se devait néanmoins d’être ouvert d’une large fente à l’entrejambe. Vers 1900, cette culotte-pantalon se ferme enfin, pour devenir “petite” quelques années plus tard. Comme l’expliquent Geneviève Fraisse et Michelle Perrot dans leur «Histoire des femmes en Occident», cette évolution n’est pas anecdotique ; au XIXème siècle : “La culotte est synonyme de masculinité. La porter revenait à réclamer des droits égaux à ceux des hommes.” * Dans la photographie à un seul objectif de prise de vue, Il manque le relief que, seul, l’œil peut restituer. Aussi, des inventeurs vont recréer cette vision croisée -la stéréoscopie - qui va permettre aux différents plans de se détacher. Pour reconstituer le relief à partir de ces deux images, il fallait un appareil proche de celui présenté en haut. 19 La Féminité au XIXème, en images stéréoscopiques Double page : Image stéréoscopique “N° 5416 - Taking in a difficult reef, dated1902 - The ‘Perfec’ Stereograph”. 21 Les figurines (féminines) permettaient de créer des ombres pour le théâtre d’ombres du Chat Noir, un célèbre cabaret de Montmartre à Paris, fondé en 1881 par Rodolphe Salis. 23 Jambes et fesses durant des siècles Jambes et fesses durant des siècles… En haut : Femme piquée par un serpent, 1847 – Clésinger, Auguste . Aujourd’hui au musée d’Orsay, Paris. Ce marbre fut, avec “les Romains de la décadence” de Thomas Couture, l’œuvre la plus commentée du Salon de 1847, faisant l’objet d’un double scandale, artistique et mondain. Pour cette image suggestive d’une femme nue se tordant sous la piqûre d’un serpent symbolique enroulé autour de son poignet, Clésinger avait réalisé un moulage sur le corps d’Apollonie Sabatier (1822-1890). Muse de Baudelaire, beauté parisienne, celle que ses amis appelaient “la Présidente” offrit ainsi un succès inespéré à Clésinger. (Photographie Daguerréotype – procédé découvert en 1835 par Daguerre...) A gauche : Cartes Postales, début XXème siècle... Durant des siècles, le cou et la naissance des seins sont les seules parties du corps féminin offertes à la vue des hommes… Ce sont donc les jambes et les fesses qui cristallisent tous les fantasmes érotiques. Les robes dévoilent les poitrines qui n’ont plus rien à cacher, les fesses sont dissimulées sous un attirail de paniers déformants. Reste cette cheville que l’on peut apercevoir au hasard d’un mouvement. Lorsque les jupes raccourcissent, c’est alors le petit morceau de chair laissé nu au-dessus du bas qui ensorcelle tous les hommes… 25 The Kodak Girls The Kodak Girls Vous appuyez sur le bouton, nous faisons le reste... L’histoire remarquable de la Kodak Girl, l’une des campagnes de marketing les plus durables et fructueuses de l’histoire de la publicité... Page de droite : E astman créé le slogan, « you press the button, we do the rest » lors de la présentation de l’appareil photo Kodak en 1888. En moins d’une année, ce slogan devient l’un des plus connus du public. Plus tard, c’est au tour des chefs de publicité et d’agences spécialisées de véhiculer les idées d’Eastman, à travers tous les magazines, journaux, affiches et panneaux susceptibles de valoriser la marque Kodak. Il est amusant de constater que Kodak a presque toujours choisi des femmes comme ambassadrices de son image. Peut-être était-ce une volonté (délibérée ?) de prouver la simplicité d’utilisation de ses produits... Ce fut à l’occasion de l’Exposition mondiale de Chicago, en 1893, qu’Eastman fit appel pour la première fois à la “Kodak Girl”, image d’une femme séduisante tenant le dernier Kodak. Elle apparut tout d’abord sous forme de gravure, puis, avec les perfectionnements des techniques de reproduction dans les journaux et les magazines, comme si elle sortait “tout droit” d’une photo de vacances. Elle donnait l’image d’une femme ouverte au monde extérieur, incarnant la modernité ; ses tenues, à la dernière mode, étaient destinées à informer et à servir d’inspiration aux jeunes femmes de l’époque. Et pas seulement aux femmes... Un article de Cosmopolitan de 1901 cite “L’auteure connaît à titre personnel une demi-douzaine de jeunes soupirants qui en sont tombés amoureux dès le départ... Jusqu’au dernier des garçons de course, les mâles dans ce bureau ont été mortellement atteints. Il s’agit des mâles célibataires, bien sûr ! “ Tous les étés, la Kodak Girl arborait une nouvelle tenue et présentait un nouveau Kodak ; ce rendez-vous estival dura plus qu’un demi-siècle. 26 Les quatre parties du monde soutenant la sphère céleste Les quatre parties du monde soutenant la sphère céleste Par J.B. CARPEAUX, 1827 – 1875 L e baron Haussmann, Préfet de Paris qui a donné à la ville le visage qu’on lui connait aujourd’hui, commande à Carpeaux en 1867 une fontaine pour les jardins du Luxembourg. Le sculpteur choisit de représenter les quatre parties du monde tournant autour de la sphère céleste. Les quatre allégories dansent une ronde, mais tournent également sur elles-mêmes. L’Europe pose à peine les pieds par terre, l’Asie, avec sa longue natte, est presque de dos, l’Afrique est de trois-quarts, l’Amérique, coiffée de plumes, a le corps de profil et le visage de face. Ce n’est qu’en 1874, un an avant la mort de Carpeaux, que la fontaine, coulée en bronze, est mise en place. L’enchevêtrement des jambes a beaucoup déplu au public de l’époque. Deux des bustes existent en tant qu’œuvres indépendantes. Carpeaux transforme la Chinoise en Chinois et l’édite en plusieurs matériaux différents. La figure de l’Afrique donne naissance à un buste exposé par Carpeaux avec l’inscription “Pourquoi naître esclave”. Cette référence à l’abolition de l’esclavage est aussi visible dans la statue : elle porte autour de la cheville la chaîne brisée de l’esclavage sur laquelle l’Amérique pose son pied… (Musée d’Orsay - Paris) 29 Les aviatrices, pas moins femmes Voyage dans le temps... Les Premières Années de l’Aéronautique... Les femmes s’envolent... Double page : Le 9 juillet 1908, quelques jours après qu’une suffragette ait lancé des tracts sur la Chambre des Communes depuis un ballon, Thérèse Peltier devient la première passagère d’un aéroplane au cours d’un vol en Italie et revendique avec vigueur une place de premier plan pour les femmes dans l’aviation... 31 Les aviatrices, pas moins femmes Page de gauche : La première femme à avoir piloté un aéroplane... E lise Deroche, -dite baronne Raymonde de Laroche- (artiste lyrique) rencontra, à Paris, Charles Voisin qui devint son amant et l’initia au pilotage sur le terrain d’aviation du camp militaire de Châlons. Le 22 octobre 1909, elle réussit un vol de trois cents mètres et devint ainsi la première femme à avoir piloté un aéroplane ; le lendemain, elle en parcourut six mille… Une année après, le 17 mars 1910, à l’âge de vingt-quatre ans, elle obtint le premier brevet de pilote délivré à une femme (brevet numéro 36). Pendant la seconde grande semaine de l’aviation de Champagne en juillet 1910 (où elle fut l’unique participante de l’épreuve réservée aux dames), elle fut grièvement blessée, lorsque son aéroplane s’écrasa après une chute d’une soixantaine de mètres. Souffrant de multiples fractures, elle dut être opérée à la clinique rémoise du docteur Roussel. Après une longue convalescence, elle retrouva l’année suivante les terrains d’aviation et se remit rapidement à fréquenter les meetings aériens. Sitôt la guerre terminée, Elise Deroche se remit à l’aviation et remporta de nombreux records féminins : ceux de la distance avec trois cent vingt-trois kilomètres et de l’altitude avec quatre mille huit cents mètres en juin 1919. Victime d’un accident aérien à l’entraînement, elle trouva la mort le 18 juillet 1919 à l’âge de trente-deux ans. Elle était passagère d’un appareil expérimental de marque Caudron... Ci-contre : E lles devaient faire preuve d’imagination et ficelaient leurs jupes... (magazine “Femina”) En réalité, au début du XXème siècle, il était plus facile aux femmes de devenir pilote que d’obtenir le droit de vote. L’exemple de la dite “baronne” de Laroche, première femme à obtenir une licence de pilote, en mars 1910, est bientôt suivi par la Belge Hélène Dutrieu et l’Américaine Matilde Moisant. Ci-contre : La Belge HélèneDutrieu. L a mode féminine n’était pas adaptée aux aviatrices, la jupe culotte s’imposa comme habit de prédilection, à une époque où les femmes ne montraient pas leurs chevilles. Cet ensemble moderne, combinaison et casque, leur permit d’être plus à l’aise pour piloter. Après la baronne de Laroche, d’autres femmes obtinrent une licence de pilotage. 33 Les Wingwalkers - “Les filles du ciel” Les Wingwalkers - “Les filles du ciel” S ’il est difficile de traduire le terme “Wingwalker” (wing : aile et walker : promeneur), il est très aisé de le comprendre, tant ce qu’il représente est incongru. Le “Wingwalker” est une personne qui se déplace sur l’aile d’un avion... en vol. des cascadeurs d’antan et proposent un numéro aérien de wingwalking dans les grands meetings européens. Les avions sont des antiques Boeing Stearman, biplans des années 1930, qui assuraient déjà le spectacle il y a 70 ans. Tout a commencé aux Etats Unis et en Europe dans les années 1920, avec le développement de l’aviation populaire. Les anciens pilotes et mécaniciens de la 1ère guerre mondiale se sont pris au jeu (avec les avions provenant des surplus de guerre) et ont inventé la cascade aérienne, beaucoup plus extrême que la voltige académique. Les cascadeurs se sont lancés des défis de plus en plus fous dans le cadre de spectacles aériens. En revanche, pour séduire le public et attirer des sponsors, les wingwalkers sont désormais de jolies jeunes filles, sportives et téméraires. Après avoir été soutenue par une marque de margarine, l’équipe a porté les couleurs d’une marque de cosmétiques et elle est aujourd’hui financée par un fabricant de montres de luxe. La crise de 1929, la Seconde Guerre mondiale, le durcissement de la règlementation et surtout la banalisation de l’aviation auprès du public ont finalement eu raison de ces “Jeux du Cirque” modernes. L’activité des “wingwalkers” est progressivement tombée en désuétude malgré le remplacement progressif des hommes par des femmes wingwalkers. Mais cette ultime touche de glamour n’a pas été suffisante pour sauver une profession qui a presque totalement disparu. Si quelques numéros aériens restent encore aujourd’hui populaires aux USA, la vieille Europe n’a pas réellement développé le côté ludique de l’aviation, activité essentiellement orientée vers la performance, à l’exception toutefois de l’Angleterre... Depuis près de 30 ans, les “Aerosuperbatics” entretiennent l’héritage Le spectacle, proposé réellement attractif, dure de 12 à 20 minutes, en fonction des conditions météo et du nombre d’avions (de 1 à 3, voire jusqu’à 5 lorsque le budget le permet). Cerise sur le gâteau, pour les amateurs de sensations fortes, Aerosuperbatics propose même des vols d’initiation au wing walking. Il suffit de s’inscrire sur leur site Internet, de prendre rendez-vous en Angleterre, et... d’oser monter sur l’aile quelques minutes avant le décollage... Moi, je n’ai pas été jusque-là... Je me suis contenté de photographier les charmantes demoiselles Danielle et Stella “les wingwalkers” à l’occasion de leur meeting à Biscarrosse en mai 2010. Je vous souhaite un bon voyage dans le ciel. Jan Renette, mai 2010 34 Cette patrouille acrobatique venue de GrandeBretagne a pour particularité de porter sur les ailes de leurs biplans, deux demoiselles (Danielle et Stella) aux talents d’acrobates. Les pilotes les embarquent pour un show époustouflant où le public retient sa respiration. Les wingwalkers exécutent des séquences à couper le souffle, tandis que les pilotes enchaînent les manœuvres de haut vol aux commande de leurs Boeing Stearman. Le bruit de leurs moteurs emplit l’atmosphère et les fumigènes zèbrent le ciel... Sur cette photo, la formation “en Miroir”, où les wingwalkers essaient de se tenir la main, un avion volant à l’envers au-dessus de l’autre... (Biscarrosse - mai 2010) Wingwalker - Danielle Hughes Nom : Danielle Hughes Surnom : Bird (l’oiseau)) D anielle rêvait de devenir wingwalker depuis l’âge de 6 ans, après avoir assisté à son premier meeting aérien en compagnie de ses parents. C’est ainsi qu’elle a découvert le spectacle époustouflant des wingwalkers, si glamours lorsqu’elles sont en action sur leurs biplans vintages aux couleurs chatoyantes. Impressionnée par la prestation, elle n’a désormais eu de cesse “de marcher” elle aussi sur les ailes. Très active, elle aime surtout relever des défis et adore particulièrement les frissons procurés par cette activité. La réalisation des différentes figures et leurs enchainements exigent une excellente condition physique. En effet, les wingwalkers luttent souvent contre des vents de 200 km/h pendant que l’avion évolue dans les airs ! «Arabesque» est l’acrobatie préférée de Danielle, debout sur le cockpit arrière de l’avion, elle fait face au public qu’elle salue en agitant les bras ! Cette figure clôture le spectacle avant qu’elle ne retourne dans l’avion pour l’atterrissage. Passionnée par de nouveaux challenges, Danielle a récemment obtenu sa propre licence de pilote ! Son prochain objectif est de rejoindre la Royal Air Force et de piloter l’avion de chasse Typhoon ! Les pilotes de l’équipe redoutent désormais qu’elle ne leur prenne leurs jobs ! A suivre... 36 Wingwalker - Stella Guilding Nom : Stella Guilding Surnom : Stealth (la furtive) L a passion de Stella pour le wingwalking a débuté il y a plusieurs années. Mais c’est en 2009 qu’elle a eu l’opportunité d’intégrer l’équipe des Aerosuperbatics et de vivre son rêve. Stella est le membre le plus récent de l’équipe. Elle a toujours eu une passion pour le vol et les activités qui font “grimper” l’adrénaline. C’est ce qui l’a également poussée à la pratique du parachutisme. Elle dit que la seule sensation procurée par le vol en chute libre peut se comparer à celle d’un spectacle de wingwalking. Ces deux activités l’amènent à évoluer à des vitesses allant jusqu’à 300 km/h avec des forces G négatives et positives. Son acrobatie de wingwalking préférée consiste à réaliser la position de «boucle inversée» sur l’aile. Renversée, tête en bas dans sa nacelle de wingwalker, elle se trouve en position du poirier tandis que les pilotes «bouclent la boucle» dans une formation qui exerce sur eux des forces multipliant leur masse par 4 ! Dans le même temps, Stella vit l’inverse en force négative ce qui lui donne la sensation la plus étonnante qui soit, quand elle est au sommet de la boucle. Elle a presque le sentiment de porter l’avion à elle toute seule, là-haut! Elle adore se donner en spectacle devant de grandes foules où tout le monde l’acclame en agitant les bras, mais après l’atterrissage, elle aime aussi rencontrer les spectateurs au sol et signer quelques dédicaces ! Son avion de prédilection est en 2ème position et elle suit les mouvements du wingwalker de tête... 37 Les Wingwalkers - “Les filles du ciel” Danielle, Stella, David and Martin...Breitling Team Biscarrosse- Mai 2010 38 II partie... e N ouvelle génération de femme... Vue par les Créateurs « Fashion is about beauty, creativity, energy, and excitement. It is not about making models look like shop-window mannequins. It is about movement and vitality, about capturing a mood, a look, a shape, or a line...» (Bruce Smith -Liverpool 2008) 41 La Mode La Mode... Mélange de matières et de couleurs,selon que la femme se veuille sophistiquée, naturelle, sportive... ou juste féminine, Son évolution a été marquée par l’émancipation de la femme. Soie, satin, coton, lin, cuir, cachemire... déclinés dans une multitude de teintes, claires ou foncées, unies ou imprimées. La beauté échappe aux modes éphémères ! A gauche : Santorin - Théra 43 La Mode Ci-contre : Mariage “Smart-Dior” Un matin d’automne dans l’île de Beauté, au centre d’Ajaccio, dans un abribus... J’admire Vanessa Paradis sur une publicité Dior. Un rayon de soleil perce les nuages...et d’un coup de baguette magique Dior se transforme en ‘miroir Smart’. Un mariage ‘commercial’, entre deux marques symboles de la féminité, que je baptise aussitôt « SmartDior ». Very Smart indeed ! Page de gauche : L’aubade à la femme “Le chant qu’un amoureux interprète à l’aube sous la fenêtre de sa dulcinée...” Est-ce qu’elle doit placer quelques obstacles sur son chemin ? Glamour mais soft, ange et démon à la fois. L’érotisme à l’état pur et photographié par un artiste. Le naturel de la dentelle plissée, la pudeur devinée de ces bras qui semblent protéger, le smock du jupon qui “mord” la douceur de la peau du dos..., c’est exactement ce genre de photo qui m’émeut. Même retravaillée, le rendu naturel reste surprenant ! 44 Paris fait la mode - Collection 2012 46 La mode...En Rouge & Noir - Deux visions Double page : La Mode... deux visions O n mésestime souvent la haute couture que l’on pense réservée à une élite fortunée. Mais l’élégance est à la portée de toute femme, sans dépense excessive, si elle adopte les règles de base de la mode et s’attache à choisir des vêtements qui conviennent à sa personnalité. Simplicité, bon goût et rigueur sont en effet les règles fondamentales de l’élégance. Apprenez tout d’abord à vous connaître, à savoir ce qui vous convient et ce dont vous avez vraiment besoin. Trouvez ensuite les couleurs qui vous flattent et sauront vous mettre en valeur. Choisissez des vêtements de ligne simple et seyante. Et surtout, prenez-en soin, de cette attention dépendra votre élégance. (Petit Dictionnaire de Christian Dior). S ’habiller, c’est se préparer à jouer un rôle. Une femme ne devient émouvante qu’à partir du moment où elle triche et où l’artifice commence à jouer. Je ne suis pas un couturier, je suis un artisan, un fabricant de bonheur. Yves Saint Laurent (1936 - 2008) 49 La mode...En Rouge & Noir - Deux visions Double page : En Rouge & Noir... Le Rouge... “Une fille ne peut faire son entrée sans son rouge”. Le Noir... C’est la plus prisée, la plus pratique et la plus élégante des couleurs. Couleur, en effet, qui peut se révéler étonnante. De toutes les couleurs, elle est la plus amincissante et, à moins d’avoir mauvaise mine, elle est la plus flatteuse. Le noir se porte en toutes occasions et à tout âge. La petite robe noire est indispensable à toute garde-robe. Je pourrais écrire tout un livre sur le noir… (Petit Dictionnaire de Christian Dior) 51 Mes cheveux, mon miroir Mes cheveux, mon miroir... Ce que cachent nos cheveux… On les coupe, on les colore, on les coiffe différemment au fil des étapes de notre vie. Teints en rouge ou sagement nattés, nos cheveux dévoilent notre personnalité. Jusque dans nos désirs inconscients… Recherche d’identité chez le coiffeur... Chez le coiffeur, rien ne doit venir troubler l’échange entre la personne qui coiffe et celle qui vient se faire coiffer. Long face-à-face qui ne tolère aucun tiers. « J’ai besoin de ce dialogue nu pour trouver la quintessence de la femme. Je lui demande de me parler un peu d’elle, mais je suis surtout gouvernée par ce que je ressens. Je ne lui “vends” pas une coiffure, encore moins une tendance, mais une identité...» Ce travail des profondeurs passe évidemment par une technique qu’il faut parfaitement maîtriser pour pouvoir oublier son métier. « Quand je coupe, je sculpte, et je ne perds jamais de l’œil ce qu’il y a dans le miroir. Je ne regarde rien d’autre. Ce serait faux de dire que je décide. Je suis en osmose ; je perçois, j’entends, je deviens canal. » Le résultat ? Une femme embellie, qui a désimprimé ses préjugés ; une femme “épanouie”... Mes cheveux, Mon miroir ! 52 Mes cheveux, mon miroir - journée de la femme La journée de la femme - 8 mars 2012 - Toulouse… Q ui dit “Journée de la femme” dit bonnes résolutions... et peut-être envie de changement. Pourquoi ne pas s’offrir une “nouvelle tête” pour partir du bon pied ? Pour plaire et se plaire ? Pour s’accorder également un peu de temps. Changer de coupe de cheveux, c’est tout cela à la fois. ... 54 Les plus timides - ou les plus hésitantes – seront ainsi ravies d’apprendre que le naturel est à l’honneur. Les cheveux bouclés peuvent oublier les brushings et les cheveux raides s’assumer comme tels. Il faudra toutefois compter avec une exception de taille : les cheveux courts, qui eux misent sur des coupes ultra structurées ou agrémentées de coques, de banane, d’effet mouillé pour un style résolument connoté années 80. Concernant la couleur, la tendance joue le quitte ou double. Avec, d’un côté, la consécration du style ‘nude’ : fini le grand écart coloriel, les soins ne font qu’embellir ou donner de la profondeur à la tonalité naturelle de notre chevelure. De l’autre côté, en revanche, c’est le coup d’éclat assuré avec des couleurs très assumées dont le meilleur exemple cette saison est le grand retour du blond platine. A décliner en coupe garçonne ou en style Hollywood pour celles qui n’ont pas froid aux yeux... Voilà, 5 femmes avec leur “nouveau look” devant l’objectif du photographe. Mes chaussures, mon miroir Mes chaussures, mon miroir P arce qu’elles recouvrent le pied, symbole de la puissance chez la femme pour Freud, nos chaussures en disent long sur notre façon d’avancer dans la vie. Ballerines ultraplates ou talons hauts ? Entre les deux, notre corps balance et notre humeur avec… Freud... Pourquoi accorder à cet accessoire une importance telle qu’il finit parfois par dicter le choix de nos vêtements ? Parce qu’il recouvre le pied, qui représente le « substitut du ‘sexe masculin’ de la femme », nous explique Freud dans Trois Essais sur la théorie sexuelle. Autrement dit, le pied symbolise la puissance de la femme. En le couvrant, nous le sortons définitivement de sa fonction organique pour en faire un objet de désir, signifier aux autres quelle force nous anime, quelle histoire nous avons envie de leur raconter. Quand nous pénétrons dans une boutique, deux grandes préoccupations nous animent : le confort, qui soulignera notre démarche, et l’esthétique, qui révélera notre capacité séductrice. Suivant notre humeur, l’une prend le pas sur l’autre... Femmes et chaussures... Femmes et chaussures, c’est toute une histoire. Nos placards en regorgent : plus de neuf paires en moyenne selon un sondage en 2008. Elles fascinent, ont leurs icônes monstrueuses, risibles, irrésistibles comme Imelda Marcos ou Céline Dion qui posséderaient plus de trois mille paires de chaussures de luxe. Elles reflètent nos états d’âme et les multiples personnalités que nous revêtons au cours d’une même journée. Camille, ravissante quadra, avoue choisir ses tenues en fonction de ses chaussures : « Elles sont essentielles. C’est d’abord elles que j’ai envie de valoriser. Hier, mon humeur s’est tournée vers des ballerines pointues, pour fêter l’arrivée du soleil après une semaine de grisaille. Et il a fallu que je déniche le jean idéal et une chemise de lycéenne faussement sage... 56 Mes chaussures, mon miroir 58 Mon Breitling, mon miroir On peut être très femme tout en étant très Breitling... U 60 Pour Breitling, un fabriquant de montres de luxe. n bel avion, c’est un avion qui vole bien. Un beau bagage, un bagage qui voyage loin. Pour ma montre, je veux aussi le meilleur de deux mondes. Je veux l’élégance et la performance. Le raffinement et la fiabilité. L’esthétique et la technique. Je veux la beauté du design et l’excellence d’un mouvement certifié chronomètre. La perfection des finitions et la robustesse à toute épreuve. La classe et l’efficacité. Tout le portrait de ma Breitling. Ce slogan témoigne de la volonté de Breitling de se positionner sur un nouveau marché : il vise à infléchir l’opinion courante selon laquelle la marque est réservée aux hommes. En fonction d’attribut du sujet, fonction qu’endosse généralement l’adjectif qualificatif féminin, le substantif femme renvoie aux qualités qui sont doxiquement attribuées aux femmes, qualités dont nous pouvons dresser la liste en mettant en parallèle les deux mondes évoqués dans le rédactionnel : Monde très Breitling = le meilleur de deux mondes… - Monde 1, très femme : L’élégance, le raffinement, l’esthétique, la beauté du design, la perfection des finitions et la classe. - Monde 2, très homme : La performance, la fiabilité, la technique, l’excellence d’un mouvement certifié chronomètre, la robustesse à tout épreuve et l’efficacité. En associant les univers féminin et masculin, Breitling opère une extension de la catégorie femme qui s’ouvre aux caractéristiques de la catégorie homme. (Extrait de « Régulation Sociale et Genre » de L. Parini, T.H. Ballmer Cao et S. Durrer.) Le Parfum, origines et senteurs Le Parfum, origines et senteurs... L e parfum apparaît à l’aube des grandes civilisations, en Egypte, à Sumer, en Chine ou en Inde. Les origines du mot parfum remonteraient à la plus haute antiquité ; l’étymologie du mot, du latin perfumum, signifie « à travers la fumée». Les substances odorantes sont utilisées aussi bien lors de rites religieux, de rituels ou de sacrements, que pour les plaisirs (sensualité, séduction) de la vie quotidienne. Elles apportent un raffinement supplémentaire en cuisine, leurs vertus trouvent des applications en médecine et traitements thérapeutiques. La parfumerie médiévale reste entravée par des moyens techniques et des produits limités. Au XVème - XVIème siècle, les travaux des botanistes allemands et des ingénieurs vénitiens améliorent l’alambic, augmentent le nombre des huiles essentielles extraites par distillation et permettent la naissance de la parfumerie “alcoolique”. L’industrie de la parfumerie française, née à Grasse au XVIIIème siècle, domine l’Europe au siècle suivant. Dans l’univers mystérieux des senteurs, les parfums ont pris des noms exotiques, souvent liés aux essences principales dont ils sont issus. On classe ainsi les parfums en sept « familles » : les chyprés, les fougères, les cuirs, les orientaux ambrés, les hespéridés, les boisés et les floraux. Versailles dans ce domaine étaient énormes – bien plus importantes que celles consacrées à la nourriture – et celles de Joséphine de Beauharnais font la joie des parfumeurs. Si, dans les sociétés orientales, le parfum conserve ses valeurs médicinale, religieuse, ésotérique mais aussi érotique, dans l’Occident puritain du XIXème et du début du XXème siècle, on tente par contre de chasser de nos alcôves cette « émanation du diable ». La sensualité revient avec les «années folles», qui voient la création de grands classiques comme Chanel n° 5 , Shalimar ou Arpège. A ujourd’hui, assujettie aux «effets de mode» - comme le parfum «androgyne» et les senteurs «ozonales» -, la parfumerie risque de se couper de son histoire. De très grands parfums ne sont plus commercialisés car jugés démodés. La rose a aussi presque disparu, alors que le santal est à la hausse… G râce à l’alcool (utilisé à partir du XVIème siècle), on peut utiliser des essences plus fraîches et plus volatiles, des herbes telles que le romarin, la sauge ou le thym, des fleurs comme la lavande, ou les hespéridés. Ainsi sont nées les premières eaux de Cologne, appréciées de Catherine de Médicis ou de Napoléon Ier. Ces parfums très dilués, préférés pour se laver aux eaux impures et porteuses des germes des grandes épidémies servent alors de produits d’hygiène. Napoléon en utilisait plusieurs litres par jour. A cette époque, les produits parfumés sont chers et réservés aux élites. Simon Barbe, parfumeur du Dauphin, écrit en 1699 un précis qui donne la liste de ceux qu’un homme bien né se doit d’utiliser : “...Il parfumera ses gants, tous ses accessoires en cuir, ses perruques, ses habits ; il s’enduira de pommades parfumées, se poudrera et se parfumera ; il boira des vinaigres et des liqueurs parfumés, prisera du tabac parfumé, fera brûler des pastilles odoriférantes à l’intérieur de sa maison garnie de pots-pourris,...” etc. Les dépenses de la cour de En haut : Selon Elisabeth de Feydeau «Quand les soldats de Louis XV ont rapporté pour la première fois l’Eau admirable (son nom d’origine) de la ville de Cologne (d’où son nom actuel), après la guerre de Sept Ans, les gens ont commencé à l’utiliser pour ses vertus tonifiantes et revigorantes». On pouvait s’en frictionner le corps, l’utiliser pour des ablutions, en mettre dans sa soupe… Certains médecins la prescrivaient même en injection! Le succès a été incroyable et d’autres firmes se sont donc lancées dans sa fabrication... Ci-contre: Outre Napoléon Bonaparte, Napoléon III et son épouse l’Impératrice Eugénie en était de grands adeptes. Pour preuve, la récupération qu’on en a fait par la suite. Le flacon ci-contre date de 1918... 63 Le Parfum... L’Air du Temps de Nina Ricci I ndémodable parfum aux colombes… Le premier parfum pour jeunes filles est toujours, tant d’années après sa naissance, l’un des plus vendus dans le monde... Histoire de sa création… A près la seconde guerre mondiale et les privations, les femmes aspirent à une féminité empreinte d’insouciance et de légèreté. Le fils de la créatrice Nina Ricci, Robert, entend ces revendications et y répond en 1948 par la création d’un parfum aujourd’hui mythique : l’Air du Temps. C’est épaulé par le parfumeur Francis Fabron que Robert Ricci se lance dans l’aventure. Il est le premier à imaginer une fragrance pure et fraîche dédiée aux jeunes femmes, en rupture totale avec les senteurs lourdes et capiteuses de l’époque. La fragrance, le flacon : raisons d’un succès… L e parfum est composé d’un bouquet d’une trentaine d’ingrédients, avec un accord de bergamote, œillet et rose épicée. Francis Fabron utilise pour la première fois dans l’histoire de la parfumerie le salicylate de benzyle. Ce parfum de synthèse à l’odeur légère et fleurie met en valeur la note d’œillet et le bouquet floral, rehaussée par le jasmin et la rose. Le créateur déclare à propos de sa nouvelle fragrance : “Il faut tenir compte de cette touche mystérieuse par laquelle un parfum séduit plus qu’un autre : il y a dans L’Air du Temps un petit miracle qui lui donne sa forte personnalité”. Peutêtre est-ce ce petit miracle qui charmera quelques dizaines d’années plus tard la Princesse de Galles, Lady Di, fervente admiratrice et fidèle du parfum, mais aussi Claudia Cardinale... Une robe aussi raffinée que le sillage... R obert Ricci voulait pour son parfum une robe aussi raffinée que le sillage. Le célèbre flacon aux colombes créé en 1951 est le fruit d’une collaboration étroite entre le créateur et son ami Marc Lalique. Le symbole des colombes est riche : elles représentent l’accomplissement amoureux, la douceur et la noblesse. Des éditions successives ont enrichi au fil du temps le modèle original, depuis le premier “Flacon Soleil”, sculpté par Jean Rebull en 1948, jusqu’au “Flacon Monde” créé 50 ans plus tard. Le flacon incarne depuis sa création le talent et la créativité de la parfumerie traditionnelle française. Son nom, qui évoque l’intemporalité, contribue à rendre ce parfum indémodable. Près de 60 ans plus tard, les temps ont bien changé, mais “L’Air du Temps” est toujours sur le devant de la scène ; il se vend aujourd’hui un flacon toutes les cinq secondes dans le monde. Pour l’anecdote... S on accueil fut très mitigé...et les débuts de l’Air du Temps furent plutôt difficiles. Le parfum a été boudé pendant deux ans, la senteur était jugée trop légère par rapport au désir d’opulence de l’époque... 65 De l’Art du Fard Double page : De l’Art du Fard... Le ‘Fard’, mot masculin dont les origines remontent au XIIIème siècle, en réalité si féminin… «Le phare illumine les mers, le fard enlumine les filles», disait si joliment Alphonse Allais. Cette composition destinée à embellir le teint, en remédiant à ses défauts, se double de la notion de feinte ou de dissimulation. «Les femmes ont deux armes terribles à leur disposition : le fard et les larmes ; fort heureusement pour les hommes, elles ne peuvent se servir des deux en même temps»... Marilyn Monroe savait de quoi elle parlait ! 66 Le fard, tout un art Le fard, tout un art Un proverbe dit que l’œil est un arc dont les flèches atteignent toujours leur cible. En maquillage, l’œil est la partie la plus intéressante à maquiller : on peut lui donner des formes, des couleurs, une intensité différente en fonction du moment ou de l’occasion. Comment appliquer ces fards à paupières. Réponses de Miky, Make Up Artist pour une démonstration live et complète... En bref...Ombre à paupières nacrée - n° 87 et mates - n°26 et30 Couleur Caramel; Fard à paupières, midnight wish, Lollipops avec crayon yeux longue tenue, midnight wish. Palette 4 ombres à Paupières, Et Make up forever & Palette Goddess Bronze Estée Lauder... Rouge à lèvres - Invincible Kiss Proof - N°102 Satin Pink…L’Oreal Le 1er rouge à lèvres « à effet tatouage » à garantir un résultat «zéro-trace». Invincible Kiss Proof illumine le visage pour longtemps. Satinées, durablement lumineuses, les couleurs ne ternissent pas. Blush Nirvana D’Donna - Un blush en duo élégant pour souligner les pommettes. Présenté dans une boîte élégante avec pinceau applicateur. 4 teintes disponibles. Conseils d’utilisation : Avec un gros pinceau, appliquez le blush sur les pommettes, en souriant légèrement, puis étirez la couleur vers le haut. Terminez par une petite touche sur les tempes. Voilà...Le fard, tout un art ! 69 Fashion à l’orientale F ashion à l’orientale... Chinese New Year... Toulouse, février 2010 “L’année du Tigre” 71 Fashion à l’orientale...Le salut asiatique Le t salu asiatique... “Nam a st 72 ” C’est à la fois un signe de bienvenue é et de remerciement. Tirant ses origines de l’Inde, ce geste élégant est pratiqué dans toute l’Asie du sud et consiste à joindre les paumes des mains à hauteur du visage, en prononçant “namasté”. La signification très spirituelle du mot provient du sanskrit, ‘namah’ + ‘te’ … “je m’incline devant toi”. Cette marque de respect a pour but de reconnaître la personne saluée comme égale, habitée par le divin. Les mains peuvent aussi être jointes en dessous du menton, en dessous du nez, au-dessus de la tête, en fonction de la considération que l’on souhaite manifester. Souvent utilisé dans la pratique du yoga, ce geste a été adopté par de nombreuses compagnies aériennes asiatiques, en signe de respect pour l’accueil des passagers... Fashion à l’orientale 74 Fashion à l’orientale : l’histoire du Kimono - l’habit japonais Le “kimono”, littéralement “chose que l’on porte”... Le Kimono C L’Hôumongi Le Yukata (back) L’Irotomesode Le Kurotomesode omposé des idéogrammes kiru et mono, descendant du ‘kosode’ depuis la fin du XIXème siècle et utilisé autrefois comme sous-vêtement, il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d’entraînement des arts martiaux, et désignait plus globalement l’habit japonais, avant l’introduction des vêtements occidentaux au Japon ; de nos jours il fait référence à la robe traditionnelle japonaise, en forme de T, portée essentiellement pour les grandes occasions. Constitué de rectangles de tissus pliés et cousus mais jamais recoupés, rectilignes, tombant jusqu’aux pieds ou chevilles suivant la formalité de l’ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité réside dans les manches très longues, pouvant aller jusqu’au sol pour les kimonos des jeunes femmes («furisode»... pour les femmes célibataires). Fermé par une large ceinture nouée dans le dos appelée «obi», il se porte toujours côté gauche sur côté droit. Le choix d’un kimono est important, toute une symbolique liée à la façon de le porter comporte des messages sociaux très précis. Une femme le choisit généralement selon son statut marital, son âge et la formalité de l’événement... Les Kimonos portés lors des cérémonies officielles sont appelés «iromuji». Il en existe plusieurs catégories... : Hômongi... Kurotomesode... Le Susohiki se distingue des kimonos dits “classiques” par sa longueur. Beaucoup plus long, il oblige celle qui le porte à le maintenir légèrement relevé ou à le laisser en traîne. Il n’est utilisé que par les geishas et lors de certains spectacles de danses traditionnelles. Le Kurotomesode de couleur noire, imprimé seulement en-dessous de la taille, est utilisé par les femmes mariées et les geishas. Dans les mariages, seules les mères des mariés sont autorisées à le porter. Furisode... Le Furisode utilisé par les jeunes femmes célibataires, est revêtu par les amies des mariés ou utilisé le jour de la fête de la majorité Seijin shiki. Coloré et rehaussé de motifs, le signe distinctif de ce kimono réside dans la longueur des manches : au moins 1 mètre. Irotomesode... L’Irotomesode est porté lors des mariages par les membres de la famille des mariés. Plutôt sombre, de couleur unie (à l’exclusion du noir), les motifs l’égayant se trouvent en-dessous du niveau des hanches. ‘Looking into mirror’ ( Kusakabe Kimbei, vers 1880) Le Furisode L’Hômongi, moins formel pour les femmes mariées, est sans nul doute le vêtement le plus élevé dans la hiérarchie pour les célibataires. De couleurs chatoyantes, il est embelli de dessins répartis sur l’ensemble du vêtement. Yukata... Le Yukata se distingue des autres par la légèreté du tissu et la couleur indigo des motifs, géométriques pour les hommes, floraux pour les femmes. On l’utilise l’été lors de festivals, chez soi pour se détendre ou comme peignoir de bain. Un peu particuliers... Uchikake... L’Uchikake est porté par la mariée. Il ressemble plus à un manteau qu’à un kimono et se porte par-dessus le kimono. Souvent de couleur blanche unie, on en trouve aussi avec des couleurs vives (souvent dans des tons de rouge). Susohiki... Le «kitsuke», art de porter le kimono, faisait autrefois partie intégrante de la bonne éducation d’une femme. Bien que cette tradition se perde, dépassée par l’occidentalisation de la mode, l’enseignement de cet art se perpétue et les établissements spécialisés prolifèrent. Preuve que toutes les expressions de la féminité à travers les âges et les cultures ont encore de beaux jours devant elles... Le Yukata 77 La ceinture P La ceinture ortée depuis l’Antiquité, elle a toujours été chargée d’un certain sens érotique. Longtemps, le mari a accompli le soir des noces le geste symbolique de dénouer la ceinture de son épouse. Elle marque la séparation entre le haut et le bas du corps - entre le pur et l’impur. La ceinture, aujourd’hui accessoire de mode incontournable, donne la touche finale au look de la femme... mais également de l’homme ; elle révèle la personnalité. La ceinture, Un incontournable accessoire de mode et de féminité ... 78 Suivant les traces de couturiers français tel Hermès, les créateurs italiens de ceintures sont les héritiers d’une longue tradition de travail du cuir associant créativité et expérience. Il suffit de s’attarder un peu sur des marques comme Gucci, Versace, Prada, Dolce & Gabbana et bien d’autres pour trouver le ‘must’, la ceinture qui s’accordera à merveille avec tous les styles de tenues. La ceinture japonaise, le “Obi” (photo du haut) sert à garder le kimono bien croisé. Détail pratique dans le port du obi : il faut savoir en effet, que le obi noué très serré juste en dessous de la poitrine, maintient le dos droit et éventuellement aussi le ventre des femmes enceintes mais au XVIIIème siècle, il était noué de telle façon qu’il écrasait les tailles pourtant fines des Japonaises ! Vin rime avec Féminin Double page: Vin rime avec Féminin... Féminalise, le concours : Des dégustatrices professionnelles et œnophiles se réunissent une fois par an pour juger les Vins de France. Elles attribuent la distinction Féminalise Or, Argent ou Bronze à seulement 1/3 des vins présentés. De la jambe à la cuisse, en passant par la robe (le glycérol du vin dépose de belles courbures sur les parois du verre...un petit clin d’œil aux rondeurs féminines de l’époque). Chaque vin est dégusté par 3 femmes. Présentées et servies par des sommeliers, dégustées à l’aveugle, les bouteilles, sont glissées dans des chaussettes opaques de couleur pour cacher l’étiquette. Le silence total, la concentration et l’harmonie qui règnent sont le gage d’un résultat optimal. Beaune, 22 avril 2010... Le concours présidé par Anne Caillon, actrice, regroupait 453 dégustatrices pour juger 3116 échantillons de toute la France et remettre : 289 Médailles d’or 331 Médailles d’argent 387 Médailles de bronze 81 La Femme...à la reconquête de la brasserie La Femme C à la reconquête de la brasserie... ’est une déesse qui, forte de son amour maternel et par compassion pour tous ses enfants déchus, donna le talent de brasseuse aux femmes de l’humanité... Un lien inaliénable unit la femme et la bière... «Bien avant les dieux patriarches barbus, il y avait les déesses, les esprits féminins de la naissance et de la fertilité. La Terre mère, il y a vingt mille ans est la déesse qui donna vie et abondance. Forte de de son amour maternel et de sa compassion pour tous ses enfants déchus, elle offrit le talent de brasseuse aux femmes de l’humanité. Le vase de la félicité, la gourde du pardon temporaire étaient remplis de bière»... rapporte l’historien Alan D. Eames, baptisé aussi «Indiana Jones de la bière». Découverte il y a 30 000 ans, la fermentation grainière témoigne de ce lien inaliénable qui unit la femme et la bière ! Ce sont en effet les femmes qui vont exercer le métier de brasseur jusqu’à la fin du Moyen-Âge. Aimée des hommes depuis la nuit des temps, la bière partage avec la femme le même atout séducteur : la féminité. Compagnes fidèles de l’histoire de l’humanité, toutes deux se nourrissent à la même saga teintée d’une attirance commune exercée sur l’homme, victime consentante de leurs avances, du chasseur d’antan à l’homme d’affaires actuel. Blondes, brunes, rousses, noires, auburns, leurs robes défilent, agitant leurs atouts faits de rondeurs divines, d’immaculées conceptions et de rosée d’abondance... 83 Dessine-moi... IIIe partie... D essine-moi... ine-moi…tes c s s e D o 84 urbe s ... en R oug e& No i r , la Se e r i r nsu u o S alité, l n a Beauté, to x u o j i B s e l , e r v i v e d e i o j de e la F d s n e S q ém l, es cin inité .. . Dessine-moi...Tes courbes en Rouge & Noir D essine-moi... Tes courbes en Rouge & Noir... Quand je contemple ton profil J’ai bien de la chance De ne point perdre le fil De tes courbes blanches. Pourquoi est-ce si difficile De tenter sa chance Près de cette gracile fille Et ses courbes blanches ? 87 Dessine-moi...Tes courbes en Rouge & Noir La ligne courbe est la ligne la plus jolie d’un point à un autre... (Mae West) 88 Ton corps me fait penser à un doux paysage où j’aime me promener. Mes yeux caressent tes montagnes, tes vallées, Mon souffle fait frémir la forêt de ton jardin secret. En passant près du ruisseau de ton désir, Mes lèvres s’y désaltèrent, ma bouche s’y attarde... Le plus bel endroit de la terre, c’est dans tes yeux que je l’ai découvert... Ma plus belle randonnée c’est sur ton corps que je l’ai réalisée... Dessine-moi...Tes courbes en Rouge & Noir “Lady in Red” (Chris Deburg) The lady in red is dancing with me cheek to cheek There’s nobody here, it’s just you and me, it’s whereI wanna be But I hardly know this beauty by my side Ill never forget the way you look tonight... I’ve never seen you looking so gorgeous as you did tonight I’ve never seen you shine so bright, you were amazing I’ve never seen so many people want to be there by your side And when you turned to me and smiled it took my break away I have never had such a feeling Such a feeling of complete and ufter love, as I do tonight... 91 Dessine-moi...Tes Bijoux « Les Bijoux » L a très-chère était nue, et, connaissant mon cœur, Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores. Quand il jette en dansant son bruit vif et moqueur, Ce monde rayonnant de métal et de pierre Me ravit en extase, et j’aime à la fureur Les choses où le son se mêle à la lumière. Elle était donc couchée et se laissait aimer, Et du haut du divan elle souriait d’aise À mon amour profond et doux comme la mer, Qui vers elle montait comme vers sa falaise. Les yeux fixés sur moi comme un tigre dompté, D’un air vague et rêveur elle essayait des poses, Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses ; Et son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne, Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ; Et son ventre et ses seins, ces grappes de ma vigne, S’avançaient, plus câlins que les Anges du mal, Pour troubler le repos où mon âme était mise, Et pour la déranger du rocher de cristal Où, calme et solitaire, elle s’était assise. Je croyais voir unis par un nouveau dessin Les hanches de l’Antiope au buste d’un imberbe, Tant sa taille faisait ressortir son bassin. Sur ce teint fauve et brun le fard était superbe ! Et la lampe s’étant résignée à mourir, Comme le foyer seul illuminait la chambre, Chaque fois qu’il poussait un flamboyant soupir, Il inondait de sang cette peau couleur d’ambre ! Baudelaire - Les Fleurs du Mal (1857) Les Bijoux Les Fleurs du Mal Charles Baudelaire (1821-1867) Le thème de la féminité est présent durant tout le recueil : elle s’y fait tour à tour sensuelle et envoûtante, figure maternelle et aimante, mais aussi beauté inaccessible, allégorie de l’absolu. Les Fleurs du mal sont divisées en quatre cycles, dont les premiers s’inspirent de trois de ses maîtresses : on distingue ainsi le cycle de Jeanne Duval, le cycle d’Apollonie Sabatier, semi-mondaine présentée par Baudelaire comme une madone pure et inaccessible, le cycle de la comédienne Marie D’Aubrun, et un quatrième cycle consacré à des femmes diverses, réelles ou fictives... 93 Dessine-moi...La Sensualité D essine-moi... “La Sensualité” Il faut savoir prendre son temps, ralentir, suivre ses instincts et goûter la sensualité au quotidien. C’est l’essence même de la vérité. (Calvin Klein, Styliste américain) 95 Dessine-moi...La Sensualité Ci-contre : Waouh !!!! Le rouge à lèvres rouge, c’est très glamour. J’ai l’impression d’être l’égérie de l’Oréal pour une campagne publicitaire, Je suis touchée en plein cœur... Page de droite : “Le déshabiller du regard Jeter le trouble dans son esprit Mettre à l’épreuve son self-control Et jouer avec le feu” « Petite leçon de séduction » 97 Dessine-moi...La Sensualité Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, Un seul être vous manque et tout est dispersé, Je cherche alors la nuit pour m’échapper du jour, Qui a mis en lumière ton regard qui me suit, Je remonte à contre-courant la force du torrent qui m’attire à toi, Je m’agrippe à tout ce que je peux à défaut de m’agripper à tes bras… 98 Je ne sais pas comment tu fais mais elles sont super belles ces photos ; je les adore et j’ai du mal à croire qu’il s’agit de moi ; tu es magicien. Le photographe est un artiste et le modèle est ravissant. Dessine-moi...La Sensualité L’envie que je ressens si fort de te serrer dans mes bras, Je ferai sans, L’espoir de sentir près de moi ta présence et ta chaleur, Je ferai sans, Je fais taire au fond de moi les mots d’amour comme on étouffe une rumeur, J’oublie l’avenir à contrecœur, le présent je ne fais que l’effleurer. Le courage que tu me révèles quand les forces m’abandonnent, Je ferai sans, Tes appels et ta voix que j’entends, que j’entends constamment, Je ferai sans, Même si je m’applique à ne pas ignorer tes raisons, tes arguments, Ton souvenir à la force d’un coup de poing que je prends en plein dedans. 101 Dessine-moi...La Beauté D essine-moi... “La Beauté” ...des courbes, de la volupté, de la douceur... 103 Dessine-moi...La Beauté “La féminité tel un vitrail” Translucide & colorée, Chaude et irisée... (Marrakech, Maroc 2005) 105 Dessine-moi...La Beauté -La BeautéChaque tirage est une œuvre à exposer... (*) (Marrakech, Maroc 2005) (*) Tirages imprimés sur imprimante Epson Stylus Pro 3800 sur Papier d’art 100% Cotton «Epson Velvet». Cette combinaison imprimante / papier permet une conservation optimale des impressions à long terme et donne le label ‘Digigraphie by Epson’. Les tirages sont en édition limitée (20 exemplaires max) et sont des pièces uniques. Le tirage ainsi préparé prend toute sa valeur et sa raison d’être. 107 Dessine-moi... La salle de bain Dix idées déco pour une salle de bain nature et féminine… (Trouvé sur le forum de ‘Lili voulait’...) J P e voudrais me faire une salle de bain boudoir très féminine, mais je n’ai qu’une douche et deux vasques avec bandeaux lumineux. Merci pour les conseils… our donner à votre salle de bain un esprit nature et féminin, il suffit de ne choisir que des couleurs et des matériaux qui rappellent la nature. Il est facile de réaliser une décoration nature pour votre salle de bain, Voici quelques idées… 108 Dessine-moi...Ton sourire...joie de vivre Ton sourire plein de joie de vivre La super puissance de ton sourire Qui peut modifier la trajectoire de ta vie Ton sourire si radieux Si doux Si optimiste, mêlé d’un peu de nostalgie Si séduisant, comme un cobra dangereux Pour moi fakir naïf Si innocent, si sucré et salé Si désarmant et vainquant Ton sourire lumineux d ‘étoile filante Ton sourire angélique d’une belle sœur Qui oublie sa beauté sous la Croix Ton sourire invitant et provocant Ton sourire romantique plein de joie de vivre Ton sourire féminin de femme cultivée Séduction douce aimante... (‘Hanoi - Paris’) 111 Dessine-moi...Les cinq sens Page de droite : L’ODORAT Une odeur peut, en une seconde, évoquer en nous une sensation de déjà vu, de déjà vécu, bien avant que le souvenir lui-même ne refasse surface. L’odorat est le plus instinctif de nos cinq sens. Les odeurs dialoguent avec nos émotions enfouies, nos souvenirs cachés. Ecoutons-les, elles ont des choses à nous dire... 112 Dessine-moi...Les cinq sens Le GOÛT L’OUÏE Avance tes lèvres, dit-elle, mes baisers ont le goût d’un fruit qui se fondrait dans ton cœur... Le goût est le sens le plus ancré dans le cœur du sujet, le sens le plus sensuel, le plus délicat, Je ne puis écrire en vers, je ne suis pas poète. Je ne puis distribuer les phrases assez artistement pour leur Parmi les cinq sens, la vue, l’ouïe et l’odorat connaissent moins d’interdits que Comme l’amour et l’opium, la musique provoque un plaisir intense et libère la dopamine dans le le sens le plus viscéral... 114 le toucher et le goût... faire produire des ombres et des lumières, je ne suis pas peintre. Je ne puis non plus exprimer par des signes et une pantomime mes sentiments et mes pensées, je ne suis pas danseur. Mais je le puis par les sons : je suis musicien.” (Wolfgang Amadeus Mozart)... cerveau... Dessine-moi...Les cinq sens La VUE Jaguar 3.8 Litre - mirror image... Charme et féminité du design. Les lignes voluptueuses de Jaguar dégagent une féminité propre à la marque, des hanches toujours larges, le rétrécissement de la lunette arrière et un habile effet miroir… 116 Le TOUCHER O n a appelé le toucher « le père de tous les sens » car il a été le premier à se développer dans l’évolution. Il est pourtant négligé et dévalorisé par sa nature éminemment « charnelle » qui le rend tabou en occident. Le bout des doigts, la paume, explorent la forme, la surface, l’élasticité et la texture… du monde, du corps. Toucher est infiniment nécessaire et apporte chaleur et plaisir. IV ème B partie... eaux-Arts & Féminité... Ensemble des arts traditionnellement reconnus : Architecture, Danse, Musique, Peinture, Poésie et Sculpture 119 Peinture... Salle des Illustres-Toulouse Double page précédente : Ci-contre : ‘La Couronne de Toulouse’ (1894) par Edouard Debat-Ponsan (1847-1913) ‘Toulouse coopérant à la défense nationale’ (1870) par Jean-André Rixens (1846-1925) A D u centre d’une composition en spirale, une jeune femme brune vêtue de rose symbolise la ville de Toulouse. Accoudée sur le blason de la ville, elle est entourée des figures allégoriques de tous les arts, facilement identifiables grâce à leurs attributs. En bas à gauche, la Poésie tenant une lyre, à droite et en remontant vers le haut, la Tragédie et le masque de théâtre, la Sculpture, l’Architecture et enfin la Peinture qui couronne la ville de lauriers d’or. Avec les nombreuses commandes pour la décoration des édifices publics sous la IIIe République, on assiste à un nouvel essor de la peinture allégorique ; en effet la décoration monumentale se prête plus facilement aux figures volantes et aux drapés flottants. ans un char tiré par deux lions, la figure allégorique de la République s’apprête à recevoir le glaive que lui tend la ville de Toulouse représentée par une jeune femme couronnée. Derrière la République, un groupe de fantassins armés symbolise l’armée française. Au-dessus, la Mort brandit une épée ensanglantée et un flambeau dévastateur. Cette œuvre illustre la participation de la ville de Toulouse à la guerre de 1870 face aux Prussiens. Commandée le 19 février 1892 avec le tableau représentant le Cardinal de Brienne rendant visite au sculpteur François Lucas, cette œuvre est exposée au salon des Champs Elysées à Paris en 1894. Un an après, elle est envoyée à Toulouse pour être marouflée (*) et placée définitivement dans la salle des Illustres au Capitole. *toile marouflée : peinture sur toile appliquée sur une surface (mur, plafond) avec une colle forte. En haut : ‘La Fontaine de Jouvence’ (1908) par Paul Gervais (1859 - 1936) A vec des tonalités acidulées, vives et contrastées, l’artiste Paul Gervais a choisi de peindre le mythe de la fontaine de Jouvence, symbole d’immortalité, issue de la mythologie biblique et classique, elle prendrait sa source dans le jardin d’Eden. Trois femmes, dont l’une entièrement nue, viennent à la source miraculeuse retrouver leur jeunesse perdue. La fontaine est surmontée de statues en bronze représentant Mars et l’Amour. 120 Peinture...Les fresques d’Akrotiri Double page : ’La fresque des Dames’ Akrotiri – Santorin, Grèce Caractéristiques de l’art minoen, les fresques d’Akrotiri datées d’environ 1500 avant Jésus Christ, sont presque grandeur nature, chacune mesurant près d’1m10. Des motifs décoratifs, un ciel étoilé et des frises en haut et en bas, entourent cette représentation antique de la féminité. Les femmes sont vêtues du costume traditionnel, jupes à volants, bijoux et poitrines nues, elles ont de longs cheveux, les lèvres et les joues peintes. Les visages sont représentés d’un simple trait, un peu comme les antilopes des peintures rupestres, et les frises s’adaptent de manière très gracieuse au contour du dos des personnages. On imagine que ces femmes élégantes portaient sans doute des offrandes à une déesse. Peut-être des crocus... 122 Sculpture... Ligne de Myr “Ligne de Myr” Elégance et sensualité les corps s’étirent pour une interprétation très féminine... Myr est une jeune artiste sculptrice et peintre professionnelle, en quête perpétuelle de la sensualité des matières, des formes et des lignes. C’est avec la faïence, le grès ou la porcelaine qu’elle travaille le plus souvent, même si certaines de ces pièces se transforment en bronze. Elle dévoile les lignes du corps féminin, elle étire ces lignes pour créer des sculptures élégantes, qui valorisent le corps de la femme. Les détails de dentelle embellissent les silhouettes et expriment la sensualité envoûtante des courbes. Sa récente collaboration avec Henri Espié, photographe, lui a donné l’opportunité de se mettre elle-même en scène avec ses sculptures. Un travail sur le corps et la matière en jouant avec les textures, les contrastes, les brillances de ses sculptures. Ce projet présente un résultat original, un dialogue entre l’artiste et ses sculptures ou le corps devient sculpture et les sculptures deviennent corps. Regards croisés entre matières vivantes… à découvrir dans l’exposition sculptures et photographies : «Ligne de Myr». Double page: “Vénus noir” de Myr 124 Sculpture...Le marin, son bateau - la féminité 3 photos - page de droit : Souvent, la figure de proue orne un bateau au nom féminin... La Marie -Thérèse, construite en 1855 à Toulouse est la dernière barque du Canal du Midi qui a transporté jusqu’en 1960, des tonneaux de vin entre Toulouse et Sète... Le Thalassa (mer en grec) - Harlingen - Pays-Bas... Un trois-mâts barque, rénové en 1995, pour devenir un voilier de croisière. Construit sur le modèle d’un voilier traditionnel, il a d’abord servi comme chalutier avant de couler... Le Somail...Croisière fluviale sur le canal du Midi ... je m’appelle Mathilde, vous souvenez-vous de moi ? La figure de proue... Trait d’union symbolique entre la terre et l’eau, elle assimile le bateau à un être vivant, un animal, dont la tête serait la proue, le corps la coque et la queue la poupe. Elle aidait le marin à exorciser sa peur face aux éléments et a été pendant longtemps presque exclusivement femme ou sirène, peut-être pour permettre aux matelots de ne pas oublier la plastique féminine lors des longues périodes passées en mer... Le plus souvent, la figure de proue ornait un bateau au nom féminin, comme «L’espérance», «La Minerve»…et, aucune femme n’étant admise à bord, elle devenait la seule présence féminine sur le navire ! Dans l’esprit du marin, elle est la mère, la Vierge, l’amante… Pour les chrétiens, bénie par l’église, elle leur offre le salut de l’âme en cas de naufrage. Photo du haut : Le bateau de croisière “Soeverein” dans le port “Bataviastad” à Lelystad, Pays-Bas. La Figure de proue représente une femme libérant de sa main gauche une tourterelle, qui s’envole. Symbole pour les marins de “Féminité & Liberté” Ci-contre: Le Musée maritime à Oia, Santorin-Grèce. Superbe collection de figures de proue, dont une de 1650. 126 Sculpture...Les Chefs-d’œuvre du sculpteur Jean-Paul Baurens Double page : Les Chefs-d’œuvre du sculpteur Jean-Paul Baurens (Cordes sur Ciel Tarn) S culpteur figuratif, il travaille le bois et aborde le corps humain : de préférence le corps de la femme. La féminité, la sensualité, l’érotisme, le sens de la vie, du mouvement, cohabitent dans ses œuvres… Sur le deuxième rempart, entre la porte de la Jane et la porte des Ormeaux, la galerie était autrefois le lieu où le sculpteur Jean-Paul Baurens exposait ses dessins et de grandes sculptures de bois ou d’argile. Même si désormais le bruit du maillet sur l’outil ne résonne plus dans ces murs, je n’ai pu me résoudre à fermer la porte de la maison, remplie de sa présence. La galerie est maintenant un lieu d’exposition pour des sculpteurs sur bois, des céramistes ou des peintres, enfin tout ce, qu’ensemble, nous avons aimé. (Source : Anna Baurens). 128 Poésie...Vénus de Santorin Mon amour “Vénus de Santorin” U n long chemin pour te retrouver, mon cœur, sous la Vénus de Santorin, Cet endroit magnifique et romantique Où je t’ai rencontrée la première fois, Il y a longtemps, mais je m’en souviens comme si c’était hier. Toi, tu me semblais abandonnée, larmes dans tes yeux Moi, seul, en manque d’amour, un cœur qui ne vibrait plus… Nous deux, tables séparées, mais proches l’un de l’autre. Le rouge/jaune du soleil couchant de Fira, beau, mais nous étions seuls Tu avais froid, moi en manque d’amour, Je me suis approché de toi et t’ai serrée dans mes bras. La bouteille de Blanquette de Limoux, si elle pouvait parler… Nous deux, si bien ensemble, le froid et le temps n’existaient plus Seulement nous deux, toi et moi, si heureux. J e t’ai épousée trois mois après, même endroit, La Vénus de Santorin, le ciel et la Méditerranée étaient nos témoins naturels… Nos cœurs vibraient enfin au même rythme ! Nous avions du temps, nous n’étions pas pressés, et avions le rêve d’avoir des enfants plus tard, Nous avions soif de découvrir la vie, l’amour, le rêve, Nous deux ensemble, toi et moi. A ujourd’hui, vingt ans plus tard, Même endroit, même date, même heure, Même Vénus de Santorin, même bouteille, même soleil, Mais sans toi, mon amour, tu me manques beaucoup... Deux roses, bleue et rouge, tes préférées, dans nos verres, encore vides… Ton parfum fruité et sensuel, mélant gingembre et jasmin, me manque. La carte «faire-part» de notre mariage, envoyée à ma mère se trouve devant moi, vieillie, mais encore belle, Souvenirs, souvenirs, Pourquoi m’as-tu quitté si vite sans me laisser un seul message ? On était heureux, pleins de vie, pleins de projets. Je reste ici la nuit, nos deux verres vides, regardant le reflet du soleil couchant dans la mer, la lune qui monte et se promène dans le ciel, les étoiles qui brillent dans le ciel pour nous … Est-ce que cette nuit tu regardes le même soleil, la même lune, les mêmes étoiles… Et ailleurs dans un autre monde, penses-tu encore à moi ? Si oui, cela me rassure et je me sens heureux. Cette nuit, vingt ans plus tard… Je sens encore une fois le goût de tes larmes salées sur ma langue, Je sens encore tes lèvres, ta bouche qui m’embrassent tendrement, J’entends encore une fois ta voix frêle, dire « Je t’aime » Je fais encore une fois l’amour avec toi, en rêve, Mais comme la première fois, presque comme si c’était hier. D emain, je rentre chez moi en France pour t’oublier, Je dois tourner cette page ‘toi’ de ma vie, Commencer une autre vie, dans un autre endroit, ailleurs dans le monde Autres amis, autre vie, un autre amour, avec enfants peut-être ? Je dois te quitter pour survivre, adieu ma belle, bon courage dans ta vie ! 131 Poésie...Bouteille à la mer - Où es-tu? Bouteille Une Message de la mer... Où es-tu ? P ar une belle matinée d’automne, je me suis promené le long d’une plage et j’ai trouvé une bouteille, un flacon cylindrique très classique évoquant les années 60. A l’intérieur se trouvait un parchemin roulé. Quand j’ouvre la bouteille, je sens encore légèrement “la féminité”, mise en bouteille...Une eau de Cologne fraîche et florale, avec son accord classique de Néroli, petit grain, bergamote, citron, une note verte galbanum assez marquée, et un cœur aromatique boisé avec des notes de cyprès et de genièvre… Une escale de Portofino, mythique port de pêche au cadre enchanteur de la riviera italienne ? Je restais de longues heures assis sur la plage, les pieds dans l’eau et le nez dans les nuages. Je rêvassais en récitant aux mouettes les phrases que je venais de lire. Et parfois, encore aujourd’hui, en écoutant le vent chanter dans les feuilles d’automne, il me semble entendre une voix murmurer : “ Où es-tu ?” Ce soir je pense à toi mon amour inconnu. J’attends un signe de toi sur cette terre où es-tu. J’attends je ne sais quoi d’infini, d’absolu mon amour où es-tu. Je vois la mer immense le long des avenues. Et des bateaux qui dansent Dans tous mes rêves où es-tu. J’attends dans le silence ce bonheur défendu, mon amour où es-tu ? Où es-tu au-delà de quel horizon Qui es-tu, quel est ton nom Où te chercher je ne sais plus Parmi tous les hommes. Où es-tu Mais où es-tu dans ce monde Sur une île que l’azur inonde Au cœur de la nuit, où es-tu” (Clémence -extrait de l’album “Bewitching” -2008) Ce soir je t’imagine Près de moi étendu Et puis je te devine presque à moi Mais où es-tu Dans le palais d’un roi Ou au coin de ma rue Mon amour où es-tu Je regarde une étoile qui annonce ta venue Mon ange, mon idéal Je tremble un peu où es-tu Dans une boule de cristal J’ai vu ton cœur à nu Mon amour où es-tu ... 133 Danse - Musique...Cabaret de Broadway CABARET DE BROADWAY Mystérieuse légende de Charme & Féminité. ... Art of Body Painting, Mémoires d’une Geisha, Contes & Légendes, ... 135 Danse - Musique...Cabaret de Broadway 136 Peinture...Art of Body Painting 138 Peinture...Art of Body Painting Avertissement “Déguisement Moulin Rouge” Après le french cancan, le déguisement “musical de Broadway” ravira toute la gente féminine pour se costumer en femme de cabaret Parisien des années 1900... Le déguisement rouge, Musical Noir & Blanc est livré sans formation à la danse de cabaret, reste à vous y inscrire séparément… La Direction 140 Broadway Mystérieuse légende de charme. Beaux-Arts & Féminité...Mémoires d’une Geisha 143 Beaux-Arts & Féminité...Mémoires d’une Geisha J 144 “Geisha...” e pris un bain de très bonne heure, et passai le reste de la matinée à m’habiller et à poser les dernières touches à mon maquillage et les derniers ornements dans ma coiffure. Cette cire et ce blanc sur ma peau me donnaient l’impression de ne plus sentir mon visage, même quand j’appuyais mes doigts dessus… Puis je me regardai dans le miroir et j’eus une impression bizarre. La jeune fille agenouillée devant la table de maquillage et l’étrangère que je voyais dans la glace n’étaient-elles réellement qu’une seule et même personne ? Je tendis la main pour toucher cette curieuse jeune femme. Elle était superbement maquillée, comme une geisha. Le rouge carminé de ses lèvres tranchait avec son visage blanc. Ses joues étaient légèrement teintées de rose. Dans ses cheveux, des fleurs en soie et des épis de riz sauvage. Elle portait un kimono classique, de couleur bleue. Je sentis mes yeux s’embuer, je dus lever les yeux vers le plafond pour empêcher mes larmes de couler... Les Bulles de la Féminité... Les BULLES... Les reflets sur les bulles de savon sont le monde dans lequel nous vivons notre féminité... 146 Quelques proverbes sur la beauté féminine... Proverbes allemands. - Louez les beaux jours le soir et les belles femmes le matin. - Trois choses sont fugitives : l’écho, l’arc-en-ciel, la beauté des femmes. Proverbes anglais. - Les femmes et les dentelles paraissent mieux aux chandelles. - Une jolie femme est anglaise par la tête, hollandaise par le corsage, et française par la ceinture. Proverbe arabe. Le soupir d’une jolie fille s’entend plus loin que le rugissement d’un lion. Proverbe berbère. Quelle belle fleur que le laurier-rose, et que le laurier-rose est amer ! Proverbe bible. Un anneau d’or au nez d’un pourceau, telle est la femme belle mais dépourvue de sens. Proverbe estonien. Une femme belle est le paradis des yeux, l’enfer de l’âme, et le purgatoire de la bourse. Proverbes grecs. - La beauté sans la grâce attire, mais elle ne sait pas retenir ; c’est un appât sans hameçon. - Ce n’est pas la beauté de la femme qui ensorcelle, mais sa noblesse. Proverbe espagnol. Femmes et lévriers doivent avoir la taille fine. Proverbes français. - Belle femme a peine à rester chaste. - A la chandelle, la chèvre semble demoiselle. - Il y a peu de femmes dont le mérite dure plus que la beauté. - Il ne sert à rien d’être jeune sans être belle, ni belle sans être jeune. - La beauté plait aux yeux, la douceur charme l’âme. - Un beau visage est le plus beau de tous les spectacles. Proverbe polonais. Le feu brûle de près, une belle femme brûle de loin et de près. Proverbe russe. “Féminité”... Le dictionnaire ROBERT dit : “Féminité : caractère féminin : ensemble des caractères Correspondant à une image biologique et sociale (charme, douceur...) de la femme.” Féminité ? Charme, élégance, grâce... Une apparence physique, bien-sûr ! Mais aussi... Douceur, sensibilité... En un savant mélange De tendresse et de sensualité ! La féminité, elle émane de soi, Quelle que soit son apparence ! Après... jupe ou pantalon, Haut serré ou large, Grand décolleté ou ras-de-cou sage, Collants ou bas, Maquillage ou pas, Cheveux courts ou cheveux longs, Affaire de goût, de préférence ! Marylin... si sensuelle, si féminine, En robe moulante, en pantalon... La féminité... elle émane de soi.. On l’a, ou on ne l’a pas ! Mais une tenue vestimentaire Ne l’a jamais donnée, Et ne la donnera jamais... A qui ne la possède pas ! La lune brille, mais elle ne chauffe pas. Proverbe turc. 148 A la vue d’une jeune beauté, il faut bénir le Seigneur. “L’habit ne fait pas le moine.” (Une perception de la féminité... qui n’engage que moi...) Remerciements & Repères... Remerciements & Repères Remerciements J e voudrais remercier plusieurs personnes pour leur assistance et leur contribution à la réalisation de cet ouvrage : Tout d’abord, une femme charmante, ‘Isa ma belle’ rencontrée il y environ cinq ans. Elle a été ma source d’inspiration pour ce livre. Depuis cinq ans, j’ai pris plusieurs centaines de photographies pour illustrer ces ‘sept’ essences de la féminité. Merci aux membres de l’association “Poussière d’Images” à Toulouse, qui m’ont initié aux techniques de “prises de vue en studio” et m’ont prodigué de nombreux encouragements. Merci aux modèles : Anaïs, Anna, Audrey, Chen, Danielle, Emilie, Emanuela, Evelyne, Isa, Isabelle, Kathy, , Laetitia, Li W, Lili, Laura, Magali, Mascha, Marina (Lady Démise), Mell, Myr, Odile, Ottavia, Sandrine, Solène, Sophia, Stéfany, Stella, Vera, Vina et à toutes celles qui se reconnaîtront dans ce livre. Il est clair que sans elles ce livre ne pourrait exister. Un grand merci aussi à Ab, Isabelle, Eric, Guadalupe, Martine, Mercedes et Olivier pour leur soutien et conseilles quand j’en avais vraiment besoin. Et pour les textes, tous mes remerciements vont à Isabelle et Nadine, qui ont beaucoup retravaillé les pages en leur apportant leur “touche féminine”. Un grand merci à toutes et à tous ! Jan Renette 150 Repères H ollandais d’origine, je suis installé, depuis déjà 18 ans sur les côteaux surplombant la ville de Toulouse (France) .Je suis Artiste Photographe et j’aime retranscrire l’émotion que me procure un lieu tel que je le vois... Vous trouverez dans mes expositions les voyages dans le monde (Maroc, Inde, les îles grecques…), la Corse, les îles d’Aix et de Ré, ainsi que mes balades au cœur des cloîtres et des églises, au bord de la Garonne, du Tarn et de la Méditerranée... Composer, c’est former un tout harmonieux à partir de différents éléments... la composition traduit sans dissimulation une sensibilité, un regard sur le monde et sur les autres... la photo m’invite donc à laisser s’exprimer mes envies, ma solitude, mes sentiments et ma vision créative. Mes autres livres... • Le beau-livre « Sous le charme de l’île d’Aix » édition : Jan Renette, Photographe sans frontières, 1000 exemplaires, format 30 x 27 cm, 119 pages, ISBN 978-2-84561-682-0 - mars 2010. • Le beau-livre « Sous le soleil des îles Grecques » édition : Jan Renette, Blurb.com, livre sur commande, exemplaires uniques !, format 33 x 28 cm, 120 pages – édition 2009 Contact... Mon site : http://j.renette.free.fr E-Mail: [email protected] Un petit mot avec vos impressions à la lecture de cet ouvrage, d’un autre de mes livres ou suite à la visite de mon site me ferait plaisir... Rouge à lèvres, glamour, tendresse et beauté… La marque d’un baiser au rouge à lèvres, c’est la plus intime signature d’une intense sensualité doublée de tendresse… Certains hommes la gardent en mémoire en étant à la fois fiers et émus, d’autres la recherchent et la vénèrent comme trophée… Bibliographie sélective & Crédits textes... Bibliographie sélective & Crédit textes • • • • • • • • Le rouge à lèvres qui couvre mes joues est le plus sûr témoignage du succès de ma collection. D’ailleurs le rouge est ma couleur bénéfique. (Christian Dior - Dior et moi) • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Alain Baraton “L’amour à Versailles”, Grasset Alan D. Eames (“Indiana Jones de la bière”) La femme à la reconquête de la brasserie Anna Baurens - Cordes sur Ciel - - Galerie : http://www.galerie-annabaurens.com/ Arthur Golden - Mémoires d’une Geisha Bernhard Schlink, Le Liseur, éditions Gallimard, « Folio », Paris, 1999 Brice Torrecillas, L’Ombre et le Fard, Roman, le Cherche Midi, 2003 Boris Vian L’écume Des Jours - (1947) Chansons citées : “Lady in red”, Chris Deburg, “En rouge et noir “, Jeanne Mas Charles Baudelaire - Les Fleurs du mal (1857) Christian Dior, “Dior et Moi”, éditions Amiot-Dumont, 1956 Christian Dior “Le petit Dictionnaire de la Mode” Corset and Crinolines - http://www.corsetsandcrinolines.com/tidbits.php?index=5 Géneviève Fraisse & Michelle Perrot - Histoire Des femmes en Occident, Tome IV, Plon 1991 Jean Claude Aubry - Portrait de femme La mode Illustrée, Quarantième Année, 1899 Journal de la Famille Le vin au Féminin - www.feminalise.com Ligne de Myr Myriam, http://myr-sculptures;monsite.orange.fr Maurice Chastrette , L’art des parfums, Paris : Hachette, 1995. Marie de Toulouse - http://www.jacobins.mairie-toulouse.fr/patrhist/edifices/textes/capitole/ Musée d’Orsay - Oeuvres commentées - http://www.musee-orsay.fr/ Nicolas de Barry, Maïté Turonnet et Georges Vindry L’ABCdaire du Parfum, Paris : Flammarion, 1998. Nina Ricci - L’Air du temps, 60 ans de Nina Ricci, monographie & http://www.ninaricci.com/#/home Parfum - http://parfum.emotion.free.fr Patrick Süskind , Le Parfum, Paris : Le livre de Poche, 2002. Poèmes : Isa, Isabelle, Emmanuella, Nadine et moi-même Rosine Lagier, La femme et le cheval - des siècles d’histoire. Simon Barbe - parfumeur du Dauphin (1699) - http://www.biblioparfum.net/index.php?idauteur=390 Site web modèles :Lady Demise : www.ladydemise.com Sigmund Freud - Sur la sexualité féminine - http://www.megapsy.com/textes/freud/biblio085.htm Wikipedia - On-line http://fr.wikipedia.org/ WingWalkers Breitling - http://www.aerosuperbatics.com/ & http://aviation.maisons-champagne.com/ 153 Commentaires... Commentaires A A mazing je reste admirative devant ces “étoiles” et ton talent de photographe... (Béatrice) vec plaisir, tu peux utiliser cette photo elle me plait beaucoup ! Il me tarde de voir le résultat....... Aujourd’hui c’est Jan Renette auteur d’un magnifique livre sur la féminité ! Merci...... Oh félicitations, je suis très contente pour toi ! Tu es bon photographe Français/ Hollandais ! Continue comme ça ! A bientôt ! (Ottavia) C e livre est un bouquet de merveilles. Vue belle et sensible qu’elle soit fragile ou forte la femme est montrée à l’aune de la grâce. Éternelle dans sa séduction, ses doutes, sa pudeur elle dévoile son manque de l’autre . Cet autre masculin qui l’admire et la protège. Qui la désire et la rêve. Le viseur de Jan Renette nous livre un regard tendre et lucide. Il appréhende tout en sensibilité le mythe et l’énigme du féminin. Il nous soulage des violences qu’on peut lui imposer, il nous éveille dans ces jeux de lumière à la conscience féminine. (Chantal) C ’est un très beau livre..... il y a des pages que j’aime beaucoup plus que d’autres comme les anciens clichés victoriens pour ne citer que ça… Dans son ensemble c’est une très belle œuvre dédiée à la féminité que tu nous offre, et je t’en félicite…(“Lady Demise”) C ’est vraiment un SUPER boulot que tu as fait. Tu as su saisir de belles expressions de moi. Je m’y retrouve. On ressent à travers tes images toute la passion que tu as pour la photo ! (Sandrine) C ’est magnifique!!!! Je suis vraiment très flattée de faire partie de votre livre! Les photos sont très belles et vont à merveille avec les textes choisis. Je vous remercie. J’aimerai bien le publier sur mon book. fr, vous me donnez l’autorisation? (Mamz’l So). C es quelques pages que tu m’envoies sont magnifiques ! Les photos et les textes qui les accompagnent racontent de belles histoires, je ne saurais quoi dire de plus. C’est ok pour moi bien sûr, tu peux mettre mon nom sans problème. A bientôt et bonne continuation dans ton ouvrage... (Audrey) F élicitations pour le livre que j’ai consulté sur le net. Des mots et des images qui laissent des souvenirs, où des souvenirs qui laissent des images et des mots ? La recherche d’esthétisme absolu, les détails qui exaltent des émotions, la réalité irréelle du photographe… Cela est ton travail... (Emanuela) 154 La féminité tel un vitrail... J M ’aime beaucoup ces photos notre artiste préfère ! Que de choses à dire sur la sensualité! Le corps parle !... (Nathalie Arquie) agnifique Jan, comme d’habitude ! Ces photos sont un bel hommage à ton talent d’artiste ! Tu as su capter le détail, la lumière, les couleurs, des expressions ..... superbe! et bravo aux modèles ! (Martine) T T ellement bien dit ,.. merci Jan pour cet hymne à la féminité plein de délicatesse... (Danie) hat’s great! I will certainly forward your book to Stella and Danielle as you request and they can look over it. I will encourage them to give you some feedback with some quotations from themselves as well. I will also have a closer look when I get a spare moment! We would certainly be very grateful if we could have a copy on completion. It would take pride of place on our bookshelf. It would also be really good if Pamela & Breitling were able to have a copy for their records as well if that’s possible :-) Yes, I see what you’ve done with Danielle’s watch - it’s very nice. She’ll like it I’m sure! All the best… (Martyn & the Breitling team) Translucide et colorée, Chaude et irisée, Fragile comme le verre ... Mais solide comme le métal. Elle brille quand il fait soleil Et, quand vient l’obscurité, Sa beauté intérieure apparaît. Il suffit pour cela d’illuminer son cœur! Un grand merci! Jan Renette Thank you for your e-mail and the nice attachement. We agreed that you could publish with adding the following sentence: ... par Breitling, un fabriquant de montres de luxe.” I hope this helps. Please feel free to contact me if you have any questions.Kind regards, (Pamela Ranieri - Aviation Projects Coordinator Breitling. ) U ne séance extraordinaire, une rencontre fabuleuse Jan, ce fût magique! Merci à tout le monde! Ce sont ces moments-là qui me font prendre conscience que l’art est unique et rapproche les gens! J’espère un jour avoir l’honneur de pouvoir recollaborer avec toi, Jan! Tu es un photographe de grand talent, avec un œil extraordinaire! Merci Jan, du fond du cœur: Merci! (Stéfany Bodypainter -Langlois). V oilà une approche originale et personnelle de la féminité. Et je suis satisfaite.....tu n’as pas oublié le lien entre féminité et le monde sublime du vin! En tant que femme, j’apprécie de voir l’expression d’une sensibilité masculine à la féminité, célébrer l’amour au sens noble et sensuel du terme, la beauté émanant d’une courbe (qu’elle soit d’une femme ou d’une voiture...) d’un parfum ou d’un tissu... Etant très sensible moi-même à mon environnement et aux autres, j’apprécie de retrouver de la sensibilité chez les autres et à fortiori chez les hommes. Et bravo pour le travail de mise en œuvre de ce livre et ton travail photographique…(Mercedes) Note au lecteur : Ce livre “l’essence de la Féminité” est à classer dans la catégorie “Beaux livres photos’’ ; j’ai apporté le plus grand soin tant aux photos qui le composent qu’à la rédaction des textes qui les accompagnent. Vous comprendrez que les informations et textes contenus dans ce livre sont non contractuels et sujets à modifications à la date de parution de ce livre ou à l’avenir... Edition : Jan Renette, Artiste Photographe sans Frontières Création graphique, couverture, photographies et textes : ©Jan Renette Tous droits réservés - photos / textes : © Jan Renette-2012 La reproduction ou l’utilisation des images et textes sont strictement interdites. Site web: http://j.renette.free.fr E-Mail: [email protected] L’essence de la Féminité L’alliance de la volupté et de la poésie, du désir et de la pudeur, Une redécouverte de la féminité originelle et des émotions premières... Une rencontre avec des femmes comme on les aime, Une approche sans provocation ni manipulation, qui vous invitent à une nouvelle sensualité, à la fois troublante et charnelle, discrète et mesurée. Open your eyes to discover this beautiful world of “feminity” around you, Then... close your eyes to smell its delicate perfume ! Photographies & textes de Jan Renette L’essence de la Féminité L’essence de la Féminité Photographies & textes de Jan Renette