bulletin mai 2010 - Diocèse de Verdun

Transcription

bulletin mai 2010 - Diocèse de Verdun
Bulletin des Paroisses
Saint Florentin et Sainte Jeanne d’Arc
Mai 2010 – N°42
Joli mois de Mai !
Les pages du calendrier s’effeuillent, mars s’est envolé poussant avril : qui ne tenait plus qu’à un fil !
Mai, se présente, joli mois de mai ! Le printemps en son honneur, a fait éclore les petites clochettes
blanches, merveilleusement parfumées qui sont, selon le dicton, porte-bonheur. Iris, narcisses, tulipes vont
égayer nos jardins de leurs jolies couleurs. C’est aussi la fête du travail, nous sommes tout près de ceux qui
travaillent et particulièrement de ceux qui souffrent de ne pouvoir trouver un emploi.
Mai, le mois le plus beau, le mois de Marie, et puisque en mai « fais ce qu’il te plait », réjouissons-nous,
ouvrons nos cœurs à Marie d’une façon toute particulière. Marie qui a porté le fruit précieux, qui est Jésus.
Elle a une absolue confiance en Dieu, elle a accepté le sacrifice de son fils sur la croix, elle est présente au
milieu des disciples, attentive aux épreuves de tous, elle ne cesse de nous conduire sur le chemin du salut.
Il y a quelques bonnes années de cela, que nous étions heureux chaque mois de mai, de dresser un
petit autel sur un meuble ou une petite table de nos maisons. Nous y installions une statue de la Sainte
Vierge accompagnée d’un bouquet de fleurs et après le repas du soir, on priait le chapelet en famille. Prière
qui a sa demeure dans le cœur du pauvre ; elle est simple et sobre, elle nous rapproche de Marie, donc de
Jésus. C’est une prière riche et parfaite, elle vous prend tout entier, elle se prie seul ou en communauté,
dans la rue, dans le train, dans les champs ou les jardins .Elle peut se prier dans le silence ou dans le bruit,
elle est toujours disponible au travail ou en déplacement. Elle a traversé les siècles, elle est comme un film
que l’on projette, la bobine contient des milliers d’images qui racontent les quatre mystères de la vie de
Jésus :
Mystères Joyeux : temps de l’avent et de Noël
Mystères Lumineux : temps de Noël et temps ordinaire
Mystères Douloureux : temps de carême, semaine sainte
Mystères Glorieux : temps de Pâques et temps ordinaire
Le chapelet, c’est Le regarder, Lui, tandis que l’on s’adresse à Elle, Marie, qui nous renvoie toujours
à Jésus : Faites tout ce qu’il vous dira (Jn 2,5).
Ce mois de mai est un mois de fêtes et de célébrations.
Célébration de la profession de foi de dix jeunes, une étape importante où ils vont renouveler
l’engagement pris au jour de leur baptême, affirmer, « Je crois » et témoigner de leur foi en communion
avec toute la communauté.
Fête de la Paroisse, pour Saint Florentin le 16 mai, et pour Sainte Jeanne d’Arc le 30 mai, où nous
serons tous heureux de partager un temps de retrouvailles, avec un souci de communion, tant dans la prière
que dans la convivialité.
Nous chantons Marie en ce mois de Mai, et avec elle, nous fêtons l’ascension de Jésus. Il va
s’asseoir à la droite du Père.
Maintenant je quitte le monde et je retourne auprès du Père (Jn16, 28b).
Celui qui doit vous venir en aide, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et
vous rappellera tout ce que je vous ai dit (Jn15 26).
Accueillons ces jours riches de rassemblements pour prier dans la joie.
Marie-Claude Simonnet
1
Ecritures
Les grandes figures de la Bible
(3) Jacob
Petit-fils d’Abraham, fils d’Isaac et de Rebecca, Jacob est présenté dans la Genèse (Ch. 25 à 49) comme
un personnage complexe : usurpant sans scrupule le droit d’aînesse de son frère Esaü (Gn 27, 1-40), tenace
dans sa volonté d’obtenir la femme qu’il aime, Rachel (Gn 29, 15-30). Il est aussi bénéficiaire d’une expérience
de communication avec Dieu.
Suite à sa tromperie vis-à-vis de son père Isaac, et pour échapper à la colère de son frère qui voulait le
tuer, Jacob doit fuir, et Isaac l’envoie chez Laban, le frère de Rébecca à Harân en Haute-Mésopotamie (Irak),
en lui demandant de prendre pour épouse une femme de ce pays.
A Harân, Jacob rencontre près d’un puits, où elle venait régulièrement avec son troupeau pour l’abreuver,
Rachel la fille cadette de Laban. Il tombe amoureux d’elle et la demande en mariage à son père. Mais Laban
impose à Jacob d’épouser d’abord Léa, sa fille aînée car il n’était pas de coutume dans la région de marier la
cadette avant l’aînée. Ce, moyennant sept années de travail à son service, car à cette époque l’épouse devait
être achetée. Après quoi, il pourra épouser Rachel en travaillant de nouveau sept années pour son beau-père,
la polygamie étant autorisée.
Jacob accepte et durant son séjour à Harân il aura onze fils : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar et
Zabulon avec Léa, Dan et Nephtali avec Bilha servante de Léa, Gad et Aser avec Zilpa servante de Rachel et
Joseph avec Rachel. Au cours de ces vingt années passées chez son beau-père, il s’enrichit beaucoup et
décide de retourner vers la Terre Promise avec ses épouses, leurs servantes, ses enfants et ses troupeaux.
En chemin, après avoir, de nuit, fait passer le gué du Yabboq à ses deux femmes, leurs servantes et à ses
onze enfants, Jacob reste seul. Or, quelqu’un lutte avec lui jusqu’à l’aurore. L’adversaire voyant qu’il ne peut
le vaincre, le frappe au creux de la hanche, et celle-ci se déboîte. L’homme lui dit : « Lâche-moi car l’aurore
s’est levée. » Jacob répond : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. » L’homme lui demande : « Quel est ton
nom ? – Je m’appelle Jacob – On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël, ce qui signifie « Fort contre Dieu »
car tu as lutté contre Dieu et tu as été le plus fort (Gn 32, 25-33) ». Jacob appela ce lieu Pénouël ce qui signifie
« Face de Dieu », car il disait : « J’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. »
Rachel donnera à Jacob un douzième fils, Benjamin. C’est en le mettant au monde qu’elle meurt.
Le nom de Jacob désigne parfois Israël en tant que peuple de Dieu (Ps 24, 4-6). Il est l’ancêtre des douze
tribus d’Israël qui portent chacune le nom d’un de ses fils. Certaines de ces tribus s’éteignirent vite ; d’autres
s’imposèrent, comme celle de Juda, berceau de la dynastie royale de David, qui donna plus tard son nom à
tout le peuple juif ; Jérusalem, capitale religieuse, était son centre.
Pierre Levet
Vie de nos clochers
Eveil à la foi
L’éveil à la foi est destiné aux enfants de 3 à 6 ans. Les enfants et leurs parents sont invités à se réunir
trois fois dans l’année.
Les thèmes abordés partent du quotidien des enfants comme le partage, le pardon, la naissance. Mais ils
abordent aussi les grandes fêtes de l’année liturgique comme Noël ou Pâques. C’est un moment de partage et
d’amitié où, nous parents avec l’aide d’animateurs, nous montrons que Dieu nous aime et que nous l’aimons.
La rencontre est divisée en plusieurs moments, tous plus riches les uns que les autres :
- l’écoute d’une histoire
- un moment de bricolage ou de dessin, où les enfants fabriquent quelque chose à offrir
- un temps de célébration avec des chants, des prières et des discussions autour du thème de la
séance
- un moment de partage autour d’un goûter
Quand nous avons demandé le baptême pour Marie, avec mon mari, nous avons pris cet engagement
d’éveiller notre enfant à la foi, de lui faire découvrir l’Amour de Dieu pour nous, de lui montrer que nous ne
sommes pas seuls, et cela, malgré les difficultés que l’on peut rencontrer. L’éveil à la foi est un premier pas
que nous avons fait avec Marie, pour qu’elle puisse découvrir la vie de Jésus et l’Amour de Dieu pour nous.
Sandra
(Maman de Marie 5 ans)
2
Vie de nos clochers
Le Denier de l’Eglise de 1801 à nos jours
Son histoire
Dans le passé, l’Eglise représentait une puissance financière considérable, possédant et exploitant de nombreuses
propriétés, mais la Révolution française a provoqué la confiscation de ses biens.
Par le Concordat de 1801 signé avec Napoléon, le pape Pie VII renonce à revendiquer les biens confisqués : ceux-ci
n’appartiennent plus à l’Eglise, mais en contrepartie, l’Etat s’engage à assurer un traitement convenable aux évêques et
aux curés. L’Eglise devient alors dépendante financièrement de l’Etat.
En 1905, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat met fin à ce statut. En effet la République ne reconnaît, ni ne
salarie plus aucun culte. En conséquence, les biens qui étaient propriétés de l’Etat, le demeurent, et sont laissés à la
disposition de l’Eglise, mais les prêtres perdent le salaire qui leur était versé par l’Etat.
Il faudra attendre 1925 pour que de nouveaux statuts d’associations diocésaines soient proposés, en accord avec
l’Etat français et le Vatican. Chacun des diocèses français est dès lors représenté juridiquement par une association
cultuelle dont l’objet est double : la formation, la subsistance, le logement, la protection sociale des ministres du culte et
de leurs auxiliaires d’une part, la possession et l’administration des biens immobiliers nécessaires à l’exercice public du
culte d’autre part.
L’un des rôles essentiels de l’association est donc de recueillir les fonds nécessaires à la rémunération des prêtres ;
c’est ainsi qu’est instauré le Denier du Clergé, qui deviendra plus tard Denier du Culte.
Cependant, les diocèses n’emploient pas que des prêtres. A leurs côtés, des laïcs salariés contribuent au dynamisme et
à la vitalité de l’Eglise. Le Denier du Culte doit donc pourvoir à leur rémunération : l’expression « Denier du Culte »
devient inexacte. C’est pourquoi, elle est remplacée par le Denier de l’Eglise en 1989.
La collecte 2009
Les 749.827 € collectés dans notre diocèse (7.443 donateurs), dont 24.339 € pour Ste Jeanne d’Arc du Val des
Couleurs (310 donateurs) et 16.887 € pour St Florentin de l’Ornois (192 donateurs), sont bien le fruit de votre
participation ; vous en êtes très chaleureusement remerciés.
Nous constatons une augmentation de 10.503 € au diocèse, 801 € à Ste Jeanne d’Arc et 778 à St Florentin
C’est bien grâce à la générosité de chacun d’entre-nous que notre Eglise sera encore plus présente jusque dans nos
plus petits villages ou quartiers, afin d’accompagner ceux qui souffrent, d’annoncer la Bonne Nouvelle et de célébrer les
grands moments de la vie : baptêmes, communions, mariages, obsèques et eucharisties dominicales.
Osons comparer notre participation à la moyenne diocésaine qui est de 100 € par don.
Au fait, est-ce que je fais partie des heureux donateurs ?
« Rappelez-vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n’emportez rien de ce que vous avez reçu, mais
uniquement ce que vous avez donné » ( St François d’Assise)
Encore merci à vous qui avez su partager un peu de votre avoir, afin que notre Eglise soit vivante et porteuse
d’espérance dans le Christ ressuscité et vivant en chaque être humain.
St Florentin
Ste Jeanne d'Arc
40000
40000
30000
30000
20000
20000
10000
10000
0
2005
2006
2007
2008
0
2009
2005
2006
2007
2008
2009
Diocè s e
Evolution
De la
collecte
Diocèse
Sainte
Jeanne
d’Arc
Saint
Florentin
2008
739.324€
23.538€
16.109€
2009
749.827€
24.339€
16.887€
7.443+50
310 + 2
192 - 20
100€
79€
Nombre de
donateurs
Don moyen
780000
770000
760000
750000
740000
730000
88€
720000
2005 2006 2007 2008 2009
Pierre Levet
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Nos prêtres
Témoignage de l’abbé Pignard
Prêtre depuis le 13 mars 1948, Je suis l’abbé
Pignard-Peguet, né en 1924. J’ai eu la vocation par
l’intermédiaire d’un prêtre, qui à la fin d’une messe que
je servais m’a posé la question : « Ne voudrais-tu pas
être prêtre un jour ? », et je me souviens toujours de
ma réponse : « Si c’est pour prier, non, si c’est pour
sauver les autres, oui.»
Après avoir fait 12 ans de séminaire, marqué par la
guerre de 40-45, la libération et la préparation militaire,
j’ai été ordonné prêtre en 1948, date où le père Evêque
m’a envoyé comme vicaire à Notre-Dame de Bar, où je
suis resté 7 ans.
En 1955, le père Evêque m’a nommé directeur des
Bleus de Bar, société sportive et
culturelle, où je suis resté 11 ans. En
1966, je me suis trouvé nommé
archiprêtre de Bar-le-Duc, ce qui avait
comme fonction d’être à la fois curé de
Notre-Dame de Bar, doyen de tout le
canton de Bar et archiprêtre de ce qui
correspond au Barrois. En plus de toutes
ces fonctions, depuis 1949, j’ai été aumônier de JOC
(Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et depuis 1952
aumônier d’ACO (Action Catholique Ouvrière). Ce que
je suis encore pour ces deux mouvements. Depuis
1949, une colonie de vacances : « La Vaillante », au
Bonhomme en Alsace, m’a occupé pendant mes
vacances jusqu’en 1980.
En 1989, j’ai quitté ma responsabilité paroissiale,
pour aller habiter en HLM, à Tronville et être prêtre
auxiliaire sur le secteur de Ligny pour les messes et le
catéchisme, tout en gardant l’annonce de la JOC et de
l’ACO et en étant en plus responsable diocésain de la
pastorale de la santé. Cette charge couvre
l’accompagnement des équipes d’aumônerie sur les
hôpitaux et maisons de retraite, et des groupes ACMSS
(Action Catholique des Milieux Sanitaires et Sociaux),
qui regroupent des professionnels de la santé qui
veulent réfléchir et faire le lien entre leur foi et leur
profession, la formation des équipes du SEM (Service
Évangélique des Malades), et la relation avec les
instances officielles concernant la santé.
Depuis 2003, j’habite à Bar-le-Duc, car le logement est
plus approprié à mon âge (escalier, espace) tout en
gardant toutes les activités que j’avais en étant à
Tronville.
C’est toute cette vie remplie d’événements et de
contacts qui a marqué ma vie de prêtre et m’a aidé à
être prêtre au service d’une église rejoignant la vie des
gens et au service du monde, et non pas enfermée sur
elle-même, avec le souci d’éveiller des laïcs à leur
mission de baptisés, et à prendre des responsabilités au
service des mouvements et de l’Église.
En lisant cela, vous allez sûrement vous demander
si j’ai le temps de respirer ? Je vous dirai trois fois oui :
− oui, car toute cette vie humaine,
tous ces contacts, toute cette vie
vécue, je l’apporte dans la messe
et la récitation de l’office qu’on
appelle bréviaire,
− oui, je prends le temps de prier, de
recharger les accus pour être
toujours disponible, de lire pour rester au
courant,
−
oui, car je prends des loisirs qui sont dans trois
directions : le contact amical avec des amis pour des
moments de détente, le jardin, lieu où l’on peut
récupérer en vidant son esprit, les rencontres avec bien
des personnes, où l’on parle de la vie humaine, telle
qu’elle est aujourd’hui, des réalités vécues et qui
m’aident à bien situer ma mission de prêtre. Car cette
mission actualise celle du Christ qui est de sauver tous
les hommes en les invitant à devenir homme à l’image
de Dieu.
Je fais mienne cette phrase de Saint Irénée (150
ans après Jésus-Christ) : La gloire de Dieu, c’est
l’homme vivant. Dieu ne peut diviniser que ce que
l’homme essaie d’humaniser et ma mission c’est d’être
au centre de ces deux affluents.
Témoignage recueilli par Marie-Claude Simonnet
Connaissez-vous…
…les Mages de Pompierre ?
A 12 km au sud de Neufchateau, le long de la Meuse, se trouve le village de Pompierre. Un village comme
les autres, avec une petite église récente, pas tellement attirante. Et en façade, oh merveille ! le plus beau portail
roman de toute la Lorraine.
C’est le portail des Rois Mages. Un portail du 12e siècle, dans le tympan duquel les Rois se présentent pour
adorer l’enfant, assis sur les genoux de la Vierge. Les trois grands personnages couronnés sont sculptés
profondément dans la pierre, et occupent presque toute la largeur du portail, face à Marie trônant avec le petit. Ce
tympan comporte aussi l’Entrée à Jérusalem sur le linteau; et dans le registre supérieur, le Massacre des innocents
et la Fuite en Égypte. Les chapiteaux et les voussures qui les encadrent sont remarquablement travaillés.
Son histoire remonte à loin. En l’an 577, Gontran, roi de Bourgogne et Childebert, roi d’Austrasie, s’étaient
rencontrés dans ce lieu, et en souvenir y aurait été construite une chapelle. Puis au 12e siècle, une église romane
vint la remplacer, et son portail merveilleusement ouvragé rappela la rencontre des deux rois. Au 19e siècle, l’église
fut reconstruite, plus grande, mais le portail a été gardé et soigneusement réintégré dans la nouvelle construction. Il
a été merveilleusement conservé, et nous attend, avec nos appareils photo.
Catherine Dupuich
4
Vie de nos clochers
Église de Rigny-la-Salle
L’église est consacrée à la Nativité de la
Vierge Marie. Du 17e au 19e siècle, l’église en
mauvais état, fut l’objet de nombreuses
réparations. C’est à partir de 1834 que
d’importants travaux furent entrepris par
l’entreprise Sébastien Vivenot, sous la
direction de M. Lerouge, architecte à
Commercy, ne conservant que la
façade-est en moellons et le clocher du
18e en pierre de taille. A l’intérieur, nous
voyons trois fausses voûtes en berceau
sur la nef, reposant sur 5 piliers, ainsi
qu’une fausse voûte d’arête dans le
chœur.
La lumière est apportée par sept
verrières à décor géométrique et floral,
grisaille, et deux verrières latérales,
géométrique à rondel en plein cintre,
datant de 1889,
où figurent la
présentation de la Vierge au temple et
la Sainte Famille. Une dernière verrière,
au fond du chœur, composée de deux panneaux
en plein cintre, tympan ajouré en plein cintre, deux
écoinçons et un oculus, représentant l’adoration
des mages. La clôture du chœur est une grille en
fonte à décor de vigne.
L’autel principal en pierre d’Euville est récent,
tandis que les deux autels-tombeaux secondaires,
symétriques, consacrés à St Joseph à gauche, à
la Vierge Marie à droite datent de 1834. Le chemin
de croix, hauts reliefs en plâtre datant de 1914,
provient de la fabrique de statues Pierson à
Vaucouleurs, ainsi que les autres statues.
Les verrières sont certainement de
même provenance, certaines portent
la signature : Institution Catholique
Vaucouleurs. A noter la présence de
deux tableaux restaurés récemment,
l’un représentant l’institution du
rosaire, Vierge à l’Enfant et St
Dominique
de
Guzman,
l’autre
représentant la Nativité de la Vierge
peint par Charuel en 1835 à Bar le
Duc. Une particularité dans le fond de
cette église, le groupe sépulcre en
plâtre, composé de neuf statues
grandeur nature, daté de 1902, une
œuvre d’Emmanuel Champigneulle de
Bar-le-Duc, acheté grâce aux dons de
plusieurs prêtres et paroissiens. Le
clocher renferme trois cloches fondues par les
établissements
Paintendre à Vitry-sur-Marne,
elles se prénomment : Léonie-Marie, FrançoiseEuphrasie et Marie-Odile.
Trois pièces classées sont en dépôt au musée
d’art sacré de Saint-Mihiel, une croix de
procession et un ostensoir tous deux exposés et
un ensemble de vêtements liturgiques.
Pierre Vidoni
Prière
A la Vierge de Mai
Splendeur des lys de mai, vous êtes notre reine,
l'aurore de nos yeux, la paix de notre soir;
et nous plaçons en vous tous nos ciels bleu d'espoir,
nos rires et nos cœurs et toute notre peine.
Nous cueillerons pour vous, aimable souveraine,
des fleurs et des Ave tout le long du chemin;
et si l'ombre du soir obscurcit le matin,
trouez d'or et d'azur le mur de notre peine.
Blancheur des lys de mai, Vierge belle et sereine;
prenez-nous par la main lorsque viendra le soir;
prenez-nous par la main le long de notre peine...
Guy Ganachaud
5
Vie de nos clochers
Dimanche de la Santé : des témoignages
Depuis peu de temps, j’ai rejoint l’équipe de l’aumônerie de la Résidence des Couleurs.
En ce lieu, beaucoup de souffrances. Souffrances physiques et morales que nous découvrons auprès de chaque
résident. Pour aller à leur rencontre en toute humilité et sérénité, le Seigneur nous accompagne, grâce à cette
prière que nous disons ensemble avant nos visites.
Seigneur inspire-moi constamment l’attitude à prendre, les paroles à dire et les silences à observer.
Alors je serai pour eux, un chemin qui les guide vers toi…..
Ginette MOUROT
Chaque mardi après-midi, à la Résidence des Couleurs, les visiteurs sont attendus. Lorsque nous pénétrons
dans les chambres, le visage des résidents s’illumine. Dans la simplicité de nos cœurs, nous leur offrons une
présence rassurante et leur témoignons notre amitié.
Pour un regard respectueux, un sourire, une caresse sur la joue, une confiance s’établit et cette main que l’on serre
longuement entre les nôtres signifie qu’au-delà des mots, nous partageons leur peine, leur souffrance, leur attente
et leur espérance.
Le CHRIST les rejoint à travers nous par la prière et l’eucharistie pour ceux qui le désirent. Recevoir un sourire d’un
ami malade, handicapé est une grande joie pour nous ; il enrichit celui qui le reçoit, sans appauvrir celui qui le
donne.
Annie GERARD
Oser passer chaque jour une porte et entrer dans l’intimité d’une personne sans y être invitée.
Le plus souvent, c’est par nécessité que l’on fait appel à tous les soignants. Infirmière, il nous faut exécuter des
soins douloureux, toucher des corps déjà meurtris par la souffrance et la maladie. Nous sommes diplômées, il nous
faut être professionnelles, ne pas commettre d’erreur, rester concentrées…
Espérer que notre tâche ne sera pas trop lourde, que nous ne ferons pas souffrir inutilement, que nous
parviendrons à calmer, à adoucir, à soulager.
En accompagnant les mourants, espérer que leur dernier souffle sera doux, et la mort tellement crainte sera
délivrance. Rencontrer, c’est à chaque instant, dans les bons comme dans les mauvais moments, nous croisons
des regards, caressons des mains.
Depuis 14 ans que j’exerce en gériatrie, je donne, je reçois et je pense que derrière chaque acte, chaque parole,
chaque larme et chaque sourire, il ya un peu de l’amour de Jésus.
Delphine OUDINOT
Je suis chargé de représenter les trois équipes actuelles qui animent les assemblées de prières à la
Résidence « Les couleurs ». C’est à la suite du décès de l’abbé GEORGE que nous avons compris que les
résidents étaient si j’ose dire « en manque ». Plus de présence du prêtre, plus de visites, donc plus de prières, plus
de messe. Nous sentons à chaque célébration un accueil, un désir, un intéressement pour prier ensemble.
Une fois par mois, soit notre prêtre vient célébrer la messe selon ses disponibilités, soit nous sommes autorisés à
donner la communion. Nous nous rendons compte au fur et à mesure de ces célébrations du plaisir d’aider ces
malades à prier avec nous. Nous espérons que parmi vous certain pourront se joindre à nous dans le but d’agrandir
les équipes d’animation et visites et prions pour l’Eglise appelée à avancer au large dans la confiance et dans
l’espérance.
Claude LASNE
Le 9 mai prochain, nous fêterons le 60e anniversaire de l’Acte Européen de
Robert Schuman.
Monseigneur Maupu, notre Évêque, et Monseigneur Raffin, Évêque de Metz,
invitent à une large participation les 7, 8 et 9 mai :
« …s’il s’agit bien de célébrer l’initiative de Robert Schuman, nous ne souhaitons
pas en rester là. Nous voulons aussi réfléchir à la poursuite de la construction
européenne…le devenir de l’Europe ne saurait être oublié des chrétiens. Les
enjeux sont trop importants. Aussi avons-nous retenu comme thème, pour
orienter l’événement, « VIVRE ENSEMBLE ».
Pour connaître les rendez-vous, consulter les affiches ou le site de notre diocèse :
catholique-verdun.cef.fr
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Brèves
Fêtes paroissiales
Dimanche 16 mai 2010
A Tourailles-sous-bois
Dimanche 30 mai 2010
A Neuville-lès-Vaucouleurs
Après la belle fête de Vaudeville, l’an passé,
l’abbé Bernard Paté, les services et mouvements de
la paroisse St Florentin, ont le plaisir de vous inviter
à une journée festive et forestière au lieu-dit « La
rouge terre ».
Pour nous rejoindre passez devant le lavoir de
Tourailles, prenez la direction de la forêt en suivant
les lacets du chemin goudronné.
Cette année, c’est le village de Neuville les V. qui
accueille toute la communauté pour la fête de notre
Paroisse. Si la météo est favorable, le rassemblement
aura lieu sur le terrain de foot. Fléchage assuré.
Voici le programme :
9 h00 – rassemblement sous le marabout pour le
Départ de la marche, avec dialogue
11 h00 – Messe sous le marabout
Apéritif offert par la paroisse
Pique-nique tiré du sac
Découverte du village et de l’église St Michel
16 h30 – Prière d’au revoir à l’église ou devant la
croix à la sortie du village, vers Mandres.
Vous pouvez nous rejoindre à tout moment de la
journée.
MERCI D’AVANCE DE VOTRE PRESENCE.
Rendez-vous à partir de 9h15
Pour les adultes et grands jeunes, deux
possibilités ; soit départ pour une marche de réflexion,
soit apprentissage d’un chant en polyphonie.
Pour les enfants en catéchèse, sous le marabout
Pour l’éveil à la foi (3 à 6 ans, CE1, avec les
parents) à la salle des fêtes.
Messe en plein air à 11h
Après la messe, pot de l’amitié offert, suivi d’un
méchoui offert également. Ceux qui le souhaitent
pourront apporter soit une entrée, soit un dessert à
partager.
L’après midi, rallye découverte du village et environ.
Prière à la croix du chemin de Montigny à 16h.
Nous clôturerons cette journée par un goûter.
VENEZ NOMBREUX
Un pudding de pain perdu
Gourmandise
Comment utiliser les restes de pain lorsque l’on n’a pas de poule ?
Voici une recette simple à mettre en œuvre, qui vous fera un beau pudding à savourer au goûter ou en
dessert avec une crème anglaise ou une salade de fruits.
Ingrédients :
400 g de pain rassis
1 l de lait
150 g de sucre en poudre
75 g de beurre
3 œufs
150 g de raisins secs
Fruits confits (en morceaux pas trop gros)
Emietter le pain dans une jatte et verser dessus un litre de lait chaud (ou laisser tremper une nuit dans le lait
froid). Ajouter le sucre, le beurre et les œufs battus, et bien mélanger le tout. Ajouter ensuite les raisins secs et
les fruits confits, ainsi qu’un peu de rhum.
Faire préchauffer le four (thermostat 7). Placer le mélange dans un moule à cake préalablement beurré.
Laisser cuire environ 45 mn. Laisser refroidir pour démouler. Eventuellement, faire flamber avec du rhum.
L’astuce du cuistot : ce sont les fruits confits et les raisins qui donnent son moelleux à ce pudding. On peut
aussi mettre des noix ou des amandes.
Joseph de Metz-Noblat
L’abbé GIRARDOT ex-vicaire de Vaucouleurs a tellement été apprécié à Saleilles (diocèse de Perpignan)
que la municipalité lui a dédié la place de l’église.
L’Espace « Père Girardot »
Curé de la Paroisse de 1998 à 2006
(Place inaugurée le 11 mars 2010)
7
Annonces
REPÉTITIONS DE CHANTS
A Gondrecourt – Salle N.D. de Fatima
A Vaucouleurs – Au Moulin
Samedi 22 mai à 14 h 00
Samedi 22 mai à 14 h 00
Lisons ensemble l’Evangile de Luc
A Gondrecourt - Lundi 3 mai à 14 h 00
Equipe de Pierre Salle N.D. de Fatima
Equipe d’Anne-Marie au Presbytère
A Abainville - Mardi 4 mai à 14 h 00
Equipe de Marie-Ange
A Vaucouleurs – au Moulin
Samedi 15 mai à 14 h 00
Lundi 17 mai à 14 h 00
Mardi 25 mai à 20 h 30
ROSAIRE
Abainville :
le mardi à 14 heures
Houdelaincourt : le samedi à 14 heures
Mandres en Barrois - Luméville-
Vaucouleurs : tous les lundis et jeudis
à 14 heures à l’église
Chassey - Dainville : le 2e mardi de chaque mois
à 14 heures
CAMPS DE VACANCES D’ÉTÉ 2010
Avec l’ACTION CATHOLIQUE DES ENFANTS
Pour les jeunes de 12 à 14 ans :
A MURAT dans le Cantal (15)
Pour les enfants de 10 à 12 ans :
A PIERREFITTE-sur-Aire (55)
Pour les enfants de 6 à 9 ans :
A PIERREFITTE-sur-Aire (55)
Du 02 au 17 juillet
- Complet Du 18 au 25 juillet
Prix : 185 €
Du 25 juillet au 01 août
Prix : 185 €
Renseignements : Maison Diocésaine 29 rue de la Paix - 55103 VERDUN Cedex ℡ 03 29 86 02 77
Avec le MOUVEMENT RURAL DE JEUNESSE CHRETIENNE (MRJC)
Pour les jeunes de 15 à 17 ans :
Du 9 au 23 juillet
A ALBEPIERRE-BREDONS dans le Cantal (15)
Prix : 415 €
Renseignements : Maison Diocésaine ℡ 03 29 86 79 82
ACTES PAROISSIAUX – AVRIL 2010
Sont devenus enfants de Dieu par le Baptême
A Bonnet
A Vaucouleurs
A Vaucouleurs
A Vaucouleurs
A Gondrecourt
le 11 avril
le 04 avril
le 04 avril
le 18 avril
le 18 avril
Zoé JACQUOT
Tom ARNOUT
Gaël GHIROTTO
Nino CORREGIO
Emie LECOMTE
Sont retournés à la maison du PÈRE
A Vaucouleurs
A Bonnet
A Abainville
A Gondrecourt
A Sauvigny
A Baudignécourt
le 26 mars
le 3 avril
le 7 avril
le 14 avril
le 16 avril
le 17 avril
Thérèse KREMER née LOUIS – 79 ans
Marie-Louise CHRISTOPHE née VINOT – 87 ans
Marguerite FAUCHERY née MUAUX – 83 ans
Rose THOUVENOT née MARCHAND – 93 ans
Hubert SACQ – 79 ans
Michel MOREL – 65 ans
Accueil et Secrétariat chaque jeudi de 14 h à 16 h - Permanence le samedi de 9h à 11h
Presbytère de Gondrecourt - 11 Rue de l'Eglise 55130 03 29 89 64 91
Accueil et Secrétariat du mardi au vendredi de 9 h à 11 h - Permanence le samedi de 9h30 à 11h30
Presbytère de Vaucouleurs - 32 Rue République 55140 03 29 89 43 66
[email protected]