bulletin mai 2010 - Diocèse de Verdun
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bulletin mai 2010 - Diocèse de Verdun
Bulletin des Paroisses Saint Florentin et Sainte Jeanne d’Arc Mai 2010 – N°42 Joli mois de Mai ! Les pages du calendrier s’effeuillent, mars s’est envolé poussant avril : qui ne tenait plus qu’à un fil ! Mai, se présente, joli mois de mai ! Le printemps en son honneur, a fait éclore les petites clochettes blanches, merveilleusement parfumées qui sont, selon le dicton, porte-bonheur. Iris, narcisses, tulipes vont égayer nos jardins de leurs jolies couleurs. C’est aussi la fête du travail, nous sommes tout près de ceux qui travaillent et particulièrement de ceux qui souffrent de ne pouvoir trouver un emploi. Mai, le mois le plus beau, le mois de Marie, et puisque en mai « fais ce qu’il te plait », réjouissons-nous, ouvrons nos cœurs à Marie d’une façon toute particulière. Marie qui a porté le fruit précieux, qui est Jésus. Elle a une absolue confiance en Dieu, elle a accepté le sacrifice de son fils sur la croix, elle est présente au milieu des disciples, attentive aux épreuves de tous, elle ne cesse de nous conduire sur le chemin du salut. Il y a quelques bonnes années de cela, que nous étions heureux chaque mois de mai, de dresser un petit autel sur un meuble ou une petite table de nos maisons. Nous y installions une statue de la Sainte Vierge accompagnée d’un bouquet de fleurs et après le repas du soir, on priait le chapelet en famille. Prière qui a sa demeure dans le cœur du pauvre ; elle est simple et sobre, elle nous rapproche de Marie, donc de Jésus. C’est une prière riche et parfaite, elle vous prend tout entier, elle se prie seul ou en communauté, dans la rue, dans le train, dans les champs ou les jardins .Elle peut se prier dans le silence ou dans le bruit, elle est toujours disponible au travail ou en déplacement. Elle a traversé les siècles, elle est comme un film que l’on projette, la bobine contient des milliers d’images qui racontent les quatre mystères de la vie de Jésus : Mystères Joyeux : temps de l’avent et de Noël Mystères Lumineux : temps de Noël et temps ordinaire Mystères Douloureux : temps de carême, semaine sainte Mystères Glorieux : temps de Pâques et temps ordinaire Le chapelet, c’est Le regarder, Lui, tandis que l’on s’adresse à Elle, Marie, qui nous renvoie toujours à Jésus : Faites tout ce qu’il vous dira (Jn 2,5). Ce mois de mai est un mois de fêtes et de célébrations. Célébration de la profession de foi de dix jeunes, une étape importante où ils vont renouveler l’engagement pris au jour de leur baptême, affirmer, « Je crois » et témoigner de leur foi en communion avec toute la communauté. Fête de la Paroisse, pour Saint Florentin le 16 mai, et pour Sainte Jeanne d’Arc le 30 mai, où nous serons tous heureux de partager un temps de retrouvailles, avec un souci de communion, tant dans la prière que dans la convivialité. Nous chantons Marie en ce mois de Mai, et avec elle, nous fêtons l’ascension de Jésus. Il va s’asseoir à la droite du Père. Maintenant je quitte le monde et je retourne auprès du Père (Jn16, 28b). Celui qui doit vous venir en aide, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit (Jn15 26). Accueillons ces jours riches de rassemblements pour prier dans la joie. Marie-Claude Simonnet 1 Ecritures Les grandes figures de la Bible (3) Jacob Petit-fils d’Abraham, fils d’Isaac et de Rebecca, Jacob est présenté dans la Genèse (Ch. 25 à 49) comme un personnage complexe : usurpant sans scrupule le droit d’aînesse de son frère Esaü (Gn 27, 1-40), tenace dans sa volonté d’obtenir la femme qu’il aime, Rachel (Gn 29, 15-30). Il est aussi bénéficiaire d’une expérience de communication avec Dieu. Suite à sa tromperie vis-à-vis de son père Isaac, et pour échapper à la colère de son frère qui voulait le tuer, Jacob doit fuir, et Isaac l’envoie chez Laban, le frère de Rébecca à Harân en Haute-Mésopotamie (Irak), en lui demandant de prendre pour épouse une femme de ce pays. A Harân, Jacob rencontre près d’un puits, où elle venait régulièrement avec son troupeau pour l’abreuver, Rachel la fille cadette de Laban. Il tombe amoureux d’elle et la demande en mariage à son père. Mais Laban impose à Jacob d’épouser d’abord Léa, sa fille aînée car il n’était pas de coutume dans la région de marier la cadette avant l’aînée. Ce, moyennant sept années de travail à son service, car à cette époque l’épouse devait être achetée. Après quoi, il pourra épouser Rachel en travaillant de nouveau sept années pour son beau-père, la polygamie étant autorisée. Jacob accepte et durant son séjour à Harân il aura onze fils : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar et Zabulon avec Léa, Dan et Nephtali avec Bilha servante de Léa, Gad et Aser avec Zilpa servante de Rachel et Joseph avec Rachel. Au cours de ces vingt années passées chez son beau-père, il s’enrichit beaucoup et décide de retourner vers la Terre Promise avec ses épouses, leurs servantes, ses enfants et ses troupeaux. En chemin, après avoir, de nuit, fait passer le gué du Yabboq à ses deux femmes, leurs servantes et à ses onze enfants, Jacob reste seul. Or, quelqu’un lutte avec lui jusqu’à l’aurore. L’adversaire voyant qu’il ne peut le vaincre, le frappe au creux de la hanche, et celle-ci se déboîte. L’homme lui dit : « Lâche-moi car l’aurore s’est levée. » Jacob répond : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. » L’homme lui demande : « Quel est ton nom ? – Je m’appelle Jacob – On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël, ce qui signifie « Fort contre Dieu » car tu as lutté contre Dieu et tu as été le plus fort (Gn 32, 25-33) ». Jacob appela ce lieu Pénouël ce qui signifie « Face de Dieu », car il disait : « J’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. » Rachel donnera à Jacob un douzième fils, Benjamin. C’est en le mettant au monde qu’elle meurt. Le nom de Jacob désigne parfois Israël en tant que peuple de Dieu (Ps 24, 4-6). Il est l’ancêtre des douze tribus d’Israël qui portent chacune le nom d’un de ses fils. Certaines de ces tribus s’éteignirent vite ; d’autres s’imposèrent, comme celle de Juda, berceau de la dynastie royale de David, qui donna plus tard son nom à tout le peuple juif ; Jérusalem, capitale religieuse, était son centre. Pierre Levet Vie de nos clochers Eveil à la foi L’éveil à la foi est destiné aux enfants de 3 à 6 ans. Les enfants et leurs parents sont invités à se réunir trois fois dans l’année. Les thèmes abordés partent du quotidien des enfants comme le partage, le pardon, la naissance. Mais ils abordent aussi les grandes fêtes de l’année liturgique comme Noël ou Pâques. C’est un moment de partage et d’amitié où, nous parents avec l’aide d’animateurs, nous montrons que Dieu nous aime et que nous l’aimons. La rencontre est divisée en plusieurs moments, tous plus riches les uns que les autres : - l’écoute d’une histoire - un moment de bricolage ou de dessin, où les enfants fabriquent quelque chose à offrir - un temps de célébration avec des chants, des prières et des discussions autour du thème de la séance - un moment de partage autour d’un goûter Quand nous avons demandé le baptême pour Marie, avec mon mari, nous avons pris cet engagement d’éveiller notre enfant à la foi, de lui faire découvrir l’Amour de Dieu pour nous, de lui montrer que nous ne sommes pas seuls, et cela, malgré les difficultés que l’on peut rencontrer. L’éveil à la foi est un premier pas que nous avons fait avec Marie, pour qu’elle puisse découvrir la vie de Jésus et l’Amour de Dieu pour nous. Sandra (Maman de Marie 5 ans) 2 Vie de nos clochers Le Denier de l’Eglise de 1801 à nos jours Son histoire Dans le passé, l’Eglise représentait une puissance financière considérable, possédant et exploitant de nombreuses propriétés, mais la Révolution française a provoqué la confiscation de ses biens. Par le Concordat de 1801 signé avec Napoléon, le pape Pie VII renonce à revendiquer les biens confisqués : ceux-ci n’appartiennent plus à l’Eglise, mais en contrepartie, l’Etat s’engage à assurer un traitement convenable aux évêques et aux curés. L’Eglise devient alors dépendante financièrement de l’Etat. En 1905, la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat met fin à ce statut. En effet la République ne reconnaît, ni ne salarie plus aucun culte. En conséquence, les biens qui étaient propriétés de l’Etat, le demeurent, et sont laissés à la disposition de l’Eglise, mais les prêtres perdent le salaire qui leur était versé par l’Etat. Il faudra attendre 1925 pour que de nouveaux statuts d’associations diocésaines soient proposés, en accord avec l’Etat français et le Vatican. Chacun des diocèses français est dès lors représenté juridiquement par une association cultuelle dont l’objet est double : la formation, la subsistance, le logement, la protection sociale des ministres du culte et de leurs auxiliaires d’une part, la possession et l’administration des biens immobiliers nécessaires à l’exercice public du culte d’autre part. L’un des rôles essentiels de l’association est donc de recueillir les fonds nécessaires à la rémunération des prêtres ; c’est ainsi qu’est instauré le Denier du Clergé, qui deviendra plus tard Denier du Culte. Cependant, les diocèses n’emploient pas que des prêtres. A leurs côtés, des laïcs salariés contribuent au dynamisme et à la vitalité de l’Eglise. Le Denier du Culte doit donc pourvoir à leur rémunération : l’expression « Denier du Culte » devient inexacte. C’est pourquoi, elle est remplacée par le Denier de l’Eglise en 1989. La collecte 2009 Les 749.827 € collectés dans notre diocèse (7.443 donateurs), dont 24.339 € pour Ste Jeanne d’Arc du Val des Couleurs (310 donateurs) et 16.887 € pour St Florentin de l’Ornois (192 donateurs), sont bien le fruit de votre participation ; vous en êtes très chaleureusement remerciés. Nous constatons une augmentation de 10.503 € au diocèse, 801 € à Ste Jeanne d’Arc et 778 à St Florentin C’est bien grâce à la générosité de chacun d’entre-nous que notre Eglise sera encore plus présente jusque dans nos plus petits villages ou quartiers, afin d’accompagner ceux qui souffrent, d’annoncer la Bonne Nouvelle et de célébrer les grands moments de la vie : baptêmes, communions, mariages, obsèques et eucharisties dominicales. Osons comparer notre participation à la moyenne diocésaine qui est de 100 € par don. Au fait, est-ce que je fais partie des heureux donateurs ? « Rappelez-vous que lorsque vous quittez cette terre, vous n’emportez rien de ce que vous avez reçu, mais uniquement ce que vous avez donné » ( St François d’Assise) Encore merci à vous qui avez su partager un peu de votre avoir, afin que notre Eglise soit vivante et porteuse d’espérance dans le Christ ressuscité et vivant en chaque être humain. St Florentin Ste Jeanne d'Arc 40000 40000 30000 30000 20000 20000 10000 10000 0 2005 2006 2007 2008 0 2009 2005 2006 2007 2008 2009 Diocè s e Evolution De la collecte Diocèse Sainte Jeanne d’Arc Saint Florentin 2008 739.324€ 23.538€ 16.109€ 2009 749.827€ 24.339€ 16.887€ 7.443+50 310 + 2 192 - 20 100€ 79€ Nombre de donateurs Don moyen 780000 770000 760000 750000 740000 730000 88€ 720000 2005 2006 2007 2008 2009 Pierre Levet 3 Nos prêtres Témoignage de l’abbé Pignard Prêtre depuis le 13 mars 1948, Je suis l’abbé Pignard-Peguet, né en 1924. J’ai eu la vocation par l’intermédiaire d’un prêtre, qui à la fin d’une messe que je servais m’a posé la question : « Ne voudrais-tu pas être prêtre un jour ? », et je me souviens toujours de ma réponse : « Si c’est pour prier, non, si c’est pour sauver les autres, oui.» Après avoir fait 12 ans de séminaire, marqué par la guerre de 40-45, la libération et la préparation militaire, j’ai été ordonné prêtre en 1948, date où le père Evêque m’a envoyé comme vicaire à Notre-Dame de Bar, où je suis resté 7 ans. En 1955, le père Evêque m’a nommé directeur des Bleus de Bar, société sportive et culturelle, où je suis resté 11 ans. En 1966, je me suis trouvé nommé archiprêtre de Bar-le-Duc, ce qui avait comme fonction d’être à la fois curé de Notre-Dame de Bar, doyen de tout le canton de Bar et archiprêtre de ce qui correspond au Barrois. En plus de toutes ces fonctions, depuis 1949, j’ai été aumônier de JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne) et depuis 1952 aumônier d’ACO (Action Catholique Ouvrière). Ce que je suis encore pour ces deux mouvements. Depuis 1949, une colonie de vacances : « La Vaillante », au Bonhomme en Alsace, m’a occupé pendant mes vacances jusqu’en 1980. En 1989, j’ai quitté ma responsabilité paroissiale, pour aller habiter en HLM, à Tronville et être prêtre auxiliaire sur le secteur de Ligny pour les messes et le catéchisme, tout en gardant l’annonce de la JOC et de l’ACO et en étant en plus responsable diocésain de la pastorale de la santé. Cette charge couvre l’accompagnement des équipes d’aumônerie sur les hôpitaux et maisons de retraite, et des groupes ACMSS (Action Catholique des Milieux Sanitaires et Sociaux), qui regroupent des professionnels de la santé qui veulent réfléchir et faire le lien entre leur foi et leur profession, la formation des équipes du SEM (Service Évangélique des Malades), et la relation avec les instances officielles concernant la santé. Depuis 2003, j’habite à Bar-le-Duc, car le logement est plus approprié à mon âge (escalier, espace) tout en gardant toutes les activités que j’avais en étant à Tronville. C’est toute cette vie remplie d’événements et de contacts qui a marqué ma vie de prêtre et m’a aidé à être prêtre au service d’une église rejoignant la vie des gens et au service du monde, et non pas enfermée sur elle-même, avec le souci d’éveiller des laïcs à leur mission de baptisés, et à prendre des responsabilités au service des mouvements et de l’Église. En lisant cela, vous allez sûrement vous demander si j’ai le temps de respirer ? Je vous dirai trois fois oui : − oui, car toute cette vie humaine, tous ces contacts, toute cette vie vécue, je l’apporte dans la messe et la récitation de l’office qu’on appelle bréviaire, − oui, je prends le temps de prier, de recharger les accus pour être toujours disponible, de lire pour rester au courant, − oui, car je prends des loisirs qui sont dans trois directions : le contact amical avec des amis pour des moments de détente, le jardin, lieu où l’on peut récupérer en vidant son esprit, les rencontres avec bien des personnes, où l’on parle de la vie humaine, telle qu’elle est aujourd’hui, des réalités vécues et qui m’aident à bien situer ma mission de prêtre. Car cette mission actualise celle du Christ qui est de sauver tous les hommes en les invitant à devenir homme à l’image de Dieu. Je fais mienne cette phrase de Saint Irénée (150 ans après Jésus-Christ) : La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. Dieu ne peut diviniser que ce que l’homme essaie d’humaniser et ma mission c’est d’être au centre de ces deux affluents. Témoignage recueilli par Marie-Claude Simonnet Connaissez-vous… …les Mages de Pompierre ? A 12 km au sud de Neufchateau, le long de la Meuse, se trouve le village de Pompierre. Un village comme les autres, avec une petite église récente, pas tellement attirante. Et en façade, oh merveille ! le plus beau portail roman de toute la Lorraine. C’est le portail des Rois Mages. Un portail du 12e siècle, dans le tympan duquel les Rois se présentent pour adorer l’enfant, assis sur les genoux de la Vierge. Les trois grands personnages couronnés sont sculptés profondément dans la pierre, et occupent presque toute la largeur du portail, face à Marie trônant avec le petit. Ce tympan comporte aussi l’Entrée à Jérusalem sur le linteau; et dans le registre supérieur, le Massacre des innocents et la Fuite en Égypte. Les chapiteaux et les voussures qui les encadrent sont remarquablement travaillés. Son histoire remonte à loin. En l’an 577, Gontran, roi de Bourgogne et Childebert, roi d’Austrasie, s’étaient rencontrés dans ce lieu, et en souvenir y aurait été construite une chapelle. Puis au 12e siècle, une église romane vint la remplacer, et son portail merveilleusement ouvragé rappela la rencontre des deux rois. Au 19e siècle, l’église fut reconstruite, plus grande, mais le portail a été gardé et soigneusement réintégré dans la nouvelle construction. Il a été merveilleusement conservé, et nous attend, avec nos appareils photo. Catherine Dupuich 4 Vie de nos clochers Église de Rigny-la-Salle L’église est consacrée à la Nativité de la Vierge Marie. Du 17e au 19e siècle, l’église en mauvais état, fut l’objet de nombreuses réparations. C’est à partir de 1834 que d’importants travaux furent entrepris par l’entreprise Sébastien Vivenot, sous la direction de M. Lerouge, architecte à Commercy, ne conservant que la façade-est en moellons et le clocher du 18e en pierre de taille. A l’intérieur, nous voyons trois fausses voûtes en berceau sur la nef, reposant sur 5 piliers, ainsi qu’une fausse voûte d’arête dans le chœur. La lumière est apportée par sept verrières à décor géométrique et floral, grisaille, et deux verrières latérales, géométrique à rondel en plein cintre, datant de 1889, où figurent la présentation de la Vierge au temple et la Sainte Famille. Une dernière verrière, au fond du chœur, composée de deux panneaux en plein cintre, tympan ajouré en plein cintre, deux écoinçons et un oculus, représentant l’adoration des mages. La clôture du chœur est une grille en fonte à décor de vigne. L’autel principal en pierre d’Euville est récent, tandis que les deux autels-tombeaux secondaires, symétriques, consacrés à St Joseph à gauche, à la Vierge Marie à droite datent de 1834. Le chemin de croix, hauts reliefs en plâtre datant de 1914, provient de la fabrique de statues Pierson à Vaucouleurs, ainsi que les autres statues. Les verrières sont certainement de même provenance, certaines portent la signature : Institution Catholique Vaucouleurs. A noter la présence de deux tableaux restaurés récemment, l’un représentant l’institution du rosaire, Vierge à l’Enfant et St Dominique de Guzman, l’autre représentant la Nativité de la Vierge peint par Charuel en 1835 à Bar le Duc. Une particularité dans le fond de cette église, le groupe sépulcre en plâtre, composé de neuf statues grandeur nature, daté de 1902, une œuvre d’Emmanuel Champigneulle de Bar-le-Duc, acheté grâce aux dons de plusieurs prêtres et paroissiens. Le clocher renferme trois cloches fondues par les établissements Paintendre à Vitry-sur-Marne, elles se prénomment : Léonie-Marie, FrançoiseEuphrasie et Marie-Odile. Trois pièces classées sont en dépôt au musée d’art sacré de Saint-Mihiel, une croix de procession et un ostensoir tous deux exposés et un ensemble de vêtements liturgiques. Pierre Vidoni Prière A la Vierge de Mai Splendeur des lys de mai, vous êtes notre reine, l'aurore de nos yeux, la paix de notre soir; et nous plaçons en vous tous nos ciels bleu d'espoir, nos rires et nos cœurs et toute notre peine. Nous cueillerons pour vous, aimable souveraine, des fleurs et des Ave tout le long du chemin; et si l'ombre du soir obscurcit le matin, trouez d'or et d'azur le mur de notre peine. Blancheur des lys de mai, Vierge belle et sereine; prenez-nous par la main lorsque viendra le soir; prenez-nous par la main le long de notre peine... Guy Ganachaud 5 Vie de nos clochers Dimanche de la Santé : des témoignages Depuis peu de temps, j’ai rejoint l’équipe de l’aumônerie de la Résidence des Couleurs. En ce lieu, beaucoup de souffrances. Souffrances physiques et morales que nous découvrons auprès de chaque résident. Pour aller à leur rencontre en toute humilité et sérénité, le Seigneur nous accompagne, grâce à cette prière que nous disons ensemble avant nos visites. Seigneur inspire-moi constamment l’attitude à prendre, les paroles à dire et les silences à observer. Alors je serai pour eux, un chemin qui les guide vers toi….. Ginette MOUROT Chaque mardi après-midi, à la Résidence des Couleurs, les visiteurs sont attendus. Lorsque nous pénétrons dans les chambres, le visage des résidents s’illumine. Dans la simplicité de nos cœurs, nous leur offrons une présence rassurante et leur témoignons notre amitié. Pour un regard respectueux, un sourire, une caresse sur la joue, une confiance s’établit et cette main que l’on serre longuement entre les nôtres signifie qu’au-delà des mots, nous partageons leur peine, leur souffrance, leur attente et leur espérance. Le CHRIST les rejoint à travers nous par la prière et l’eucharistie pour ceux qui le désirent. Recevoir un sourire d’un ami malade, handicapé est une grande joie pour nous ; il enrichit celui qui le reçoit, sans appauvrir celui qui le donne. Annie GERARD Oser passer chaque jour une porte et entrer dans l’intimité d’une personne sans y être invitée. Le plus souvent, c’est par nécessité que l’on fait appel à tous les soignants. Infirmière, il nous faut exécuter des soins douloureux, toucher des corps déjà meurtris par la souffrance et la maladie. Nous sommes diplômées, il nous faut être professionnelles, ne pas commettre d’erreur, rester concentrées… Espérer que notre tâche ne sera pas trop lourde, que nous ne ferons pas souffrir inutilement, que nous parviendrons à calmer, à adoucir, à soulager. En accompagnant les mourants, espérer que leur dernier souffle sera doux, et la mort tellement crainte sera délivrance. Rencontrer, c’est à chaque instant, dans les bons comme dans les mauvais moments, nous croisons des regards, caressons des mains. Depuis 14 ans que j’exerce en gériatrie, je donne, je reçois et je pense que derrière chaque acte, chaque parole, chaque larme et chaque sourire, il ya un peu de l’amour de Jésus. Delphine OUDINOT Je suis chargé de représenter les trois équipes actuelles qui animent les assemblées de prières à la Résidence « Les couleurs ». C’est à la suite du décès de l’abbé GEORGE que nous avons compris que les résidents étaient si j’ose dire « en manque ». Plus de présence du prêtre, plus de visites, donc plus de prières, plus de messe. Nous sentons à chaque célébration un accueil, un désir, un intéressement pour prier ensemble. Une fois par mois, soit notre prêtre vient célébrer la messe selon ses disponibilités, soit nous sommes autorisés à donner la communion. Nous nous rendons compte au fur et à mesure de ces célébrations du plaisir d’aider ces malades à prier avec nous. Nous espérons que parmi vous certain pourront se joindre à nous dans le but d’agrandir les équipes d’animation et visites et prions pour l’Eglise appelée à avancer au large dans la confiance et dans l’espérance. Claude LASNE Le 9 mai prochain, nous fêterons le 60e anniversaire de l’Acte Européen de Robert Schuman. Monseigneur Maupu, notre Évêque, et Monseigneur Raffin, Évêque de Metz, invitent à une large participation les 7, 8 et 9 mai : « …s’il s’agit bien de célébrer l’initiative de Robert Schuman, nous ne souhaitons pas en rester là. Nous voulons aussi réfléchir à la poursuite de la construction européenne…le devenir de l’Europe ne saurait être oublié des chrétiens. Les enjeux sont trop importants. Aussi avons-nous retenu comme thème, pour orienter l’événement, « VIVRE ENSEMBLE ». Pour connaître les rendez-vous, consulter les affiches ou le site de notre diocèse : catholique-verdun.cef.fr 6 Brèves Fêtes paroissiales Dimanche 16 mai 2010 A Tourailles-sous-bois Dimanche 30 mai 2010 A Neuville-lès-Vaucouleurs Après la belle fête de Vaudeville, l’an passé, l’abbé Bernard Paté, les services et mouvements de la paroisse St Florentin, ont le plaisir de vous inviter à une journée festive et forestière au lieu-dit « La rouge terre ». Pour nous rejoindre passez devant le lavoir de Tourailles, prenez la direction de la forêt en suivant les lacets du chemin goudronné. Cette année, c’est le village de Neuville les V. qui accueille toute la communauté pour la fête de notre Paroisse. Si la météo est favorable, le rassemblement aura lieu sur le terrain de foot. Fléchage assuré. Voici le programme : 9 h00 – rassemblement sous le marabout pour le Départ de la marche, avec dialogue 11 h00 – Messe sous le marabout Apéritif offert par la paroisse Pique-nique tiré du sac Découverte du village et de l’église St Michel 16 h30 – Prière d’au revoir à l’église ou devant la croix à la sortie du village, vers Mandres. Vous pouvez nous rejoindre à tout moment de la journée. MERCI D’AVANCE DE VOTRE PRESENCE. Rendez-vous à partir de 9h15 Pour les adultes et grands jeunes, deux possibilités ; soit départ pour une marche de réflexion, soit apprentissage d’un chant en polyphonie. Pour les enfants en catéchèse, sous le marabout Pour l’éveil à la foi (3 à 6 ans, CE1, avec les parents) à la salle des fêtes. Messe en plein air à 11h Après la messe, pot de l’amitié offert, suivi d’un méchoui offert également. Ceux qui le souhaitent pourront apporter soit une entrée, soit un dessert à partager. L’après midi, rallye découverte du village et environ. Prière à la croix du chemin de Montigny à 16h. Nous clôturerons cette journée par un goûter. VENEZ NOMBREUX Un pudding de pain perdu Gourmandise Comment utiliser les restes de pain lorsque l’on n’a pas de poule ? Voici une recette simple à mettre en œuvre, qui vous fera un beau pudding à savourer au goûter ou en dessert avec une crème anglaise ou une salade de fruits. Ingrédients : 400 g de pain rassis 1 l de lait 150 g de sucre en poudre 75 g de beurre 3 œufs 150 g de raisins secs Fruits confits (en morceaux pas trop gros) Emietter le pain dans une jatte et verser dessus un litre de lait chaud (ou laisser tremper une nuit dans le lait froid). Ajouter le sucre, le beurre et les œufs battus, et bien mélanger le tout. Ajouter ensuite les raisins secs et les fruits confits, ainsi qu’un peu de rhum. Faire préchauffer le four (thermostat 7). Placer le mélange dans un moule à cake préalablement beurré. Laisser cuire environ 45 mn. Laisser refroidir pour démouler. Eventuellement, faire flamber avec du rhum. L’astuce du cuistot : ce sont les fruits confits et les raisins qui donnent son moelleux à ce pudding. On peut aussi mettre des noix ou des amandes. Joseph de Metz-Noblat L’abbé GIRARDOT ex-vicaire de Vaucouleurs a tellement été apprécié à Saleilles (diocèse de Perpignan) que la municipalité lui a dédié la place de l’église. L’Espace « Père Girardot » Curé de la Paroisse de 1998 à 2006 (Place inaugurée le 11 mars 2010) 7 Annonces REPÉTITIONS DE CHANTS A Gondrecourt – Salle N.D. de Fatima A Vaucouleurs – Au Moulin Samedi 22 mai à 14 h 00 Samedi 22 mai à 14 h 00 Lisons ensemble l’Evangile de Luc A Gondrecourt - Lundi 3 mai à 14 h 00 Equipe de Pierre Salle N.D. de Fatima Equipe d’Anne-Marie au Presbytère A Abainville - Mardi 4 mai à 14 h 00 Equipe de Marie-Ange A Vaucouleurs – au Moulin Samedi 15 mai à 14 h 00 Lundi 17 mai à 14 h 00 Mardi 25 mai à 20 h 30 ROSAIRE Abainville : le mardi à 14 heures Houdelaincourt : le samedi à 14 heures Mandres en Barrois - Luméville- Vaucouleurs : tous les lundis et jeudis à 14 heures à l’église Chassey - Dainville : le 2e mardi de chaque mois à 14 heures CAMPS DE VACANCES D’ÉTÉ 2010 Avec l’ACTION CATHOLIQUE DES ENFANTS Pour les jeunes de 12 à 14 ans : A MURAT dans le Cantal (15) Pour les enfants de 10 à 12 ans : A PIERREFITTE-sur-Aire (55) Pour les enfants de 6 à 9 ans : A PIERREFITTE-sur-Aire (55) Du 02 au 17 juillet - Complet Du 18 au 25 juillet Prix : 185 € Du 25 juillet au 01 août Prix : 185 € Renseignements : Maison Diocésaine 29 rue de la Paix - 55103 VERDUN Cedex ℡ 03 29 86 02 77 Avec le MOUVEMENT RURAL DE JEUNESSE CHRETIENNE (MRJC) Pour les jeunes de 15 à 17 ans : Du 9 au 23 juillet A ALBEPIERRE-BREDONS dans le Cantal (15) Prix : 415 € Renseignements : Maison Diocésaine ℡ 03 29 86 79 82 ACTES PAROISSIAUX – AVRIL 2010 Sont devenus enfants de Dieu par le Baptême A Bonnet A Vaucouleurs A Vaucouleurs A Vaucouleurs A Gondrecourt le 11 avril le 04 avril le 04 avril le 18 avril le 18 avril Zoé JACQUOT Tom ARNOUT Gaël GHIROTTO Nino CORREGIO Emie LECOMTE Sont retournés à la maison du PÈRE A Vaucouleurs A Bonnet A Abainville A Gondrecourt A Sauvigny A Baudignécourt le 26 mars le 3 avril le 7 avril le 14 avril le 16 avril le 17 avril Thérèse KREMER née LOUIS – 79 ans Marie-Louise CHRISTOPHE née VINOT – 87 ans Marguerite FAUCHERY née MUAUX – 83 ans Rose THOUVENOT née MARCHAND – 93 ans Hubert SACQ – 79 ans Michel MOREL – 65 ans Accueil et Secrétariat chaque jeudi de 14 h à 16 h - Permanence le samedi de 9h à 11h Presbytère de Gondrecourt - 11 Rue de l'Eglise 55130 03 29 89 64 91 Accueil et Secrétariat du mardi au vendredi de 9 h à 11 h - Permanence le samedi de 9h30 à 11h30 Presbytère de Vaucouleurs - 32 Rue République 55140 03 29 89 43 66 [email protected]