Le robot Da Vinci s`installe à Toulouse‑Lautrec Quand Vitalia

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Le robot Da Vinci s`installe à Toulouse‑Lautrec Quand Vitalia
C’est une première dans le Tarn ! Un robot chirurgical révolutionnaire est arrivé à la
Clinique Toulouse-Lautrec à Albi
La Clinique Toulouse-Lautrec à Albi vient
d’acquérir un robot chirurgical de type « Da
Vinci ». À cette occasion, les patients et
les habitants de la région ont été invités à
venir se mettre dans la peau d’un chirurgien
en prenant les commandes de ce matériel
chirurgical encore peu implanté en France.
Pour la Directrice de Toulouse-Lautrec,
Stéphanie Ruelle, cette initiation est
beaucoup plus qu’un divertissement : « Ces
outils du troisième millénaire nous apportent
une précision chirurgicale jamais obtenue
jusqu’à présent. Confronter les patients à ce
matériel c’est leur laisser entrevoir que l’avenir
c’est déjà le présent. »
Grâce à ce concentré de technologie (d’une
valeur de 2 millions d’euros), le médecin
installé derrière sa console, aura un geste
chirurgical plus précis et plus sûr. Ce robot
sera utilisé dans des interventions aussi
courantes que l’ablation de la prostate.
À terme, d’autres spécialités pourront
l’utiliser : chirurgie digestive, chirurgie
vasculaire, chirurgie gynécologique ou encore
chirurgie de la main et du membre supérieur.
Une précision impossible pour un humain
Concrètement, le robot est contrôlé à
distance par les mains du chirurgien à l’aide
de télémanipulateurs et de caméras qui
permettent une vision en trois dimensions
et autorisent des mouvements de rotation
impossibles à effectuer lors d’une
cœlioscopie classique.
Le médecin utilise une manette, dont les
mouvements sont reproduits par le robot, en
filtrant les gestes parasites (tremblements
par exemple). Si besoin, ce robot high-tech
peut amplifier ou réduire l’amplitude du
mouvement, afin d’obtenir une précision
impossible pour un humain.
Les bénéfices pour le patient sont
remarquables : les cicatrices sont minimes et
la cicatrisation est plus rapide.
Un robot qui renforce une équipe médicale
efficace pour une véritable révolution
chirurgicale.
L’hospitalisation est plus courte, les douleurs
post-opératoires sont moins importantes et
le risque d’infection est considérablement
réduit.
Pour l’équipe d’urologie de Toulouse-Lautrec,
« une révolution chirurgicale s'installe à la
clinique : la chirurgie robot-assistée. Cette
avancée technologique permet, par sa vision
magnifiée, la précision du geste chirurgical,
les incisions mini-invasives, de cumuler les
avantages de la chirurgie conventionnelle
et ceux de la cœlioscopie, notamment pour
la chirurgie urologique du cancer de la
prostate ».
Le futur est en marche
Par ailleurs, la Clinique Toulouse-Lautrec
se lance dans un vaste programme de
rénovation de ses chambres, prévu sur
plusieurs années. Ce projet s’inscrit dans une
volonté d’amélioration de la qualité des soins
mais également de l’accueil des patients.
Autre nouveauté : la Clinique Toulouse-Lautrec
investit pour augmenter la qualité de la
restauration en milieu hospitalier en lançant «
Ma clinique à la carte ». Ce nouveau concept
permettra aux patients de profiter d’une carte
originale et de services innovants durant toute
la durée de leur séjour. Même les gourmands
y trouveront leur bonheur !
En modernisant ainsi son offre de soins et
son hôtellerie, la Clinique Toulouse-Lautrec
innove, pour le plus grand plaisir de ses
patients.
Groupe VITALIA
47, rue de Monceau 75008 Paris
Tel: +33 (1) 58 56 16 80 Fax: +33 (1) 58 56 16 81
Email : [email protected]
www.groupe-vitalia.com
Ce numéro de la Lettre de Vitalia a été imprimé à 11 000 exemplaires
La Polyclinique Saint-François
devient l’Hôpital Privé
Saint‑François
La Polyclinique Saint-François s’impose
aujourd’hui comme un acteur majeur de
la santé en Auvergne. Il a donc été décidé
de lui donner un nom fort qui incarne
davantage ce qu’il est : une structure
pluridisciplinaire essentielle dans le
schéma régional.
Sa taille, les nombreuses spécialités
pratiquées, la qualité exceptionnelle des
soins, les 25 000 patients qu’il accueille
chaque année et les moyens dont il
dispose, font de Saint-François une
véritable structure hospitalière. C’est
pourquoi l’appellation Hôpital privé s’est
imposée d’elle-même, tout en permettant
de conserver le nom de Saint-François
auquel les patients sont attachés.
À compter du lundi 30 septembre 2013,
la Polyclinique Saint-François s’appellera
officiellement l’Hôpital privé SaintFrançois.
du Groupe Vitalia / n°34
À LA UNE : CLINIQUE DES GRAINETIÈRES (CHER)
Quand Vitalia gagne ses combats...
1er janvier 2013, la population du Cher apprend que l'Agence Régionale de Santé du Centre a décidé de supprimer la permancence
des soins à la Clinique des Grainetières à Saint-Amand-Montrond et, par voie de conséquence, le service d'urgences du Centre
Hospitalier. Mais, comme un seul homme, médecins, élus, population, salariés de la clinique et du Centre Hospitalier, direction
de Vitalia, décident d’unir leurs efforts. Retour sur une belle histoire...
En ce mois de janvier 2013 la Clinique
des Grainetières décide de prendre son
destin en mains. Médecins, salariés, mais
aussi maires de nombreuses communes
du département, sénateurs, membres du
Conseil général, députés, décident d’aller
plaider le dossier des urgences du Cher à
l'ARS. La clinique et le Centre Hospitalier
de Saint-Amand-Montrond, dont les destins
sont liés par un partenariat public-privé
exemplaire (les deux établissements sont
dans les mêmes locaux) n’acceptent pas
que les patients dont l'état nécessite une
opération la nuit, les week-ends et les jours
fériés, soient orientés vers Bourges à une
heure de route…
La Polyclinique du Sidobre et
la Clinique Toulouse-Lautrec
signent une convention avec
les maisons de retraite
Afin d’améliorer la qualité de la prise
en charge des résidents des maisons de
retraite, la Polyclinique du Sidobre à
Castres et la Clinique Toulouse-Lautrec
à Albi ont signé une convention avec ces
établissements.
Quelques jours plus tard, plus de 2000
personnes manifestent dans les rues de
Saint-Amand-Montrond. Dans la foule, on
rencontre des élus de toutes sensibilités
(dont Thierry Vinçon, maire UMP de SaintAmand-Montrond et Yann Galut, député PS
du Cher), des patients, des salariés de la
clinique et de l’hôpital…
Cette convention a pour but d’optimiser
les flux entre les structures de soins
et les lieux de vie et s'inscrit dans une
démarche d'amélioration continue de la
qualité de la prise en charge des résidents,
avant, pendant et après leur séjour en
clinique. Elle permettra également la
visite de spécialistes dans les maisons
de retraite, afin d’éviter des transports
toujours éprouvants pour les résidents et
leurs familles.
Les 60 000 personnes qui constituent le
bassin de population de Saint-Amand ont
compris l’importance de l’enjeu : le maintien
des urgences chirurgicales de nuit assurées
depuis quinze ans par les chirurgiens de
cette clinique du Groupe Vitalia.
Face à la mobilisation et à la pression
politique, l’Agence Régionale de Santé
reconnait que la décision a été prise un peu
3ème Marche du Ruban Rose à
la Clinique Saint-Omer
La Clinique de Saint-Omer à
Blendecques organise le dimanche 13
octobre 2013 la 3ème Marche du Ruban
Rose, pour la lutte contre le cancer du
sein. Au programme : entre 5 et 12 km de
marche, des stands d’information sur le
dépistage, des soins de relaxation et une
tombola organisée au profit de la Ligue
contre le Cancer. La marche se conclura
par un lâcher de ballons à midi.
Sabine Grisel directrice de la Clinique des
Grainetières : "cette décision ne doit rien au
hasard car nous n’avons jamais renoncé".
Imprimé par IBL – 64700 Hendaye
Le robot Da Vinci s’installe
à Toulouse‑Lautrec
Brèves
©Le Tarn Libre
CLINIQUE TOULOUSE LAUTREC (ALBI)
Octobre/Novembre/Décembre 2013
La Clinique des Grainetières regroupe plus de 20 médecins spécialistes
et une équipe de 84 personnes. Elle compte 78 lits.
rapidement et accepte d'y sursoir pour une
durée de 6 mois.
Le nouveau directeur général de l'ARS
promet de réexaminer la situation lors
d’une réunion organisée avec les élus et
les médecins. Il s'engage à venir visiter
l'ensemble hospitalier, privé et public, à
l'issue de ces 6 mois. À cette occasion,
souligne-t-il, il annoncera une nouvelle
décision...
Effectivement, à la fin du mois de juin 2013,
le patron de l’ARS se rend à Saint-AmandMontrond. Cette fois, le ton a changé.
En quittant la clinique Vitalia, le directeur
général de l’agence déclare même que
le pôle de santé Saint-Amandois est un
outil « bien entretenu avec des médecins
compétents ». Il annonce dans la foulée que
les urgences sont maintenues. Il explique
devant la presse : « avant de prendre ma
décision, je voulais voir des chiffres et voir
ce qui se passait. Je plaide coupable, nous
n’avons pas été assez pédagogues. Il n'a
jamais été question dans l’esprit de l'ARS
de supprimer les urgences de Saint-Amand
mais on s'est questionné sur les astreintes
chirurgicales. La permanence des soins
est un élément contributif des urgences.
Les chiffres le disent : il y a peu d'actes
chirurgicaux mais beaucoup d’avis qui
sécurisent la prise en charge du patient.
Donc on maintient la permanence des soins
et les urgences chirurgicales ».
Pour Jean-Baptiste Mortier, Président de
Vitalia, la mobilisation conjointe a porté
ses fruits : « cette mise en commun des
énergies, cette union sacrée des acteurs
privé et public du Cher autour de la
nécessité de maintenir une offre de soins de
qualité dans un département rural, a payé.
Bien sûr, rien n’est gagné car la situation
sera à nouveau examinée dans quelques
temps, mais cette étape est capitale car
notre travail a été reconnu. Et je suis fier que
nous soyons parvenus à ce résultat »…
D'ores et déjà des groupes de réflexion se
sont constitués sous l'impulsion du député
du Cher Yann Galut, et en partenariat avec
l'ARS, pour lancer les États généraux de la
santé du Cher. Objectif : faire du Cher une
zone pilote pour l'organisation des filières de
soins avec le concours de tous les acteurs,
publics comme privés.
GROUPE VITALIA
Les cliniques Vitalia
bien classées dans le
palmarès du Point
L’hebdomadaire Le Point vient de publier son palmarès 2013 des meilleurs hôpitaux et
cliniques de France, récompensant plusieurs Cliniques Vitalia.
Parmi les 1200 établissements publics et
privés mis au banc d’essai, trois cliniques
Vitalia font partie du classement général
des 50 meilleurs établissements privés de
France :
• La Polyclinique de Gentilly à Nancy
(12ème)
• L’Hôpital Privé Océane à Vannes
(24ème ex aequo)
• La Clinique de la Châtaigneraie à
Beaumont (24ème ex aequo)
De nombreuses cliniques Vitalia figurent
également en bonne place dans les
classements par spécialité. On retrouve
notamment la Polyclinique Urbain V à
Avignon (1ère en chirurgie du cancer
du sein, 3ème en chirurgie des cancers
gynécologiques…) , la Polyclinique de
Gentilly à Nancy (3ème pour les calculs
urinaires, 4ème en chirurgie de la vésicule
biliaire…) ou encore la Clinique de la
Châtaigneraie à Beaumont (6ème en
urgences de la main…). Ce classement
est réalisé de manière indépendante par
le magazine Le Point et prend notamment
en compte le nombre d’actes effectués
dans chaque établissement. Le classement
final s’effectue selon une série de critères :
activité, notoriété, ambulatoire, technicité,
spécialisation, cœliochirurgie, indice de
gravité des cas traités, durée de séjour et
évaluation de la mortalité.
Brèves
Nominations
Bienvenue à Frédéric Lemonnier, le
nouveau directeur de la Clinique du Saint
Cœur à Vendôme ainsi qu’à David Fleyrat,
à la Clinique de Saint-Omer. Félicitations
à Clément Larcher, le nouveau directeur
des cliniques Urbain V et Montagard à
Avignon et à Wilfried Harsigny qui a pris
ses fonctions à l’Hôpital Privé Océane.
Favoriser l’accès aux soins
Le 2 mai 2013, le Directeur de la Clinique
du Saint Cœur à Vendôme et le Président
de la Mutualité Française Centre ont signé
un partenariat afin d’améliorer l’accès aux
soins.
Grâce à cet accord, les patients mutualistes
auront désormais la possibilité d’accéder
à des soins de qualité et à des tarifs
maitrisés, sans avance de frais. Cela
concerne notamment le supplément pour
chambre particulière. Les démarches
administratives seront par ailleurs
simplifiées pour la Clinique du Saint Cœur
de Vendôme qui sera mieux valorisée
auprès du public mutualiste. En région
Centre, 67 % des séjours hospitaliers sont
ainsi conventionnés.
La Polyclinique de Gentilly à Nancy se classe
12ème dans la liste des 50 meilleures cliniques de
France.
La Clinique Saint-François
se modernise
Sensibles aux difficultés rencontrées par
les futurs parents cherchant à arrêter de
fumer, les sages-femmes de la Policlinique
Saint-Claude à Saint-Quentin ont souhaité
suivre une formation afin de mieux les
accompagner dans leur démarche.
Dispensée par le Professeur Delcroix,
Gynécologue Obstétricien et Président
de l'APPRI Maternité sans Tabac, cette
formation qui était destinée à l’ensemble
des sages-femmes de l’établissement, s'est
déroulée sur deux journées. La référente
du service complètera cette formation par
un diplôme universitaire en tabacologie.
La Clinique Montagard à Avignon est en pleine rénovation. Des travaux estimés à plus de 6 millions d’euros.
Avant la fin de l'année, c'est un
établissement flambant neuf qui accueillera
les patients de la région : chambres
entièrement rénovées et climatisées (en
hospitalisation comme en ambulatoire,
en orthopédie et traumatologie), bloc
opératoire avec quatre salles d'opérations
ultra équipées, restructuration du parking
proposant 44 places pour les patients et
pour les visiteurs et enfin ravalement de
la façade et rénovation complète du hall
d'accueil, des ascenseurs, de la cuisine et
de la cafétéria.
« Tous les classements et palmarès le
confirment, cet établissement est un
pôle d'excellence en orthopédie. Ce
programme de modernisation nous semble
incontournable afin d’améliorer encore ce
qui est au cœur de nos préoccupations :
la prise en charge des patients. Nous nous
devons donc de moderniser notre plateau
technique et nos bâtiments, d’améliorer
sans cesse notre hôtellerie. Grâce aux
6 millions d’euros investis par le Groupe
Vitalia, c'est un tout nouvel établissement
qui verra le jour fin 2013 », explique Xavier
Boutin, Directeur Général Adjoint de Vitalia.
Préserver la sérénité des patients
« Il s’agit d’un projet ambitieux que nous avons
mené avec le souci de préserver, en permanence,
le confort et la sécurité des patients. Et ce, malgré
les problèmes et les résistances que nous avons
rencontrés et qui sont inévitables dans des projets
d'une telle ampleur. Je remercie pour cela les
équipes médicales, soignantes et administratives
de la Clinique qui se sont mobilisées pour faire
de ce beau projet un vrai succès », précise Xavier
Boutin.
La perspective 3D de la future façade de Montagard (doc. d'architecte)
Les sages-femmes de la Policlinique, avec
de gauche à droite : Mme Ancellin, Mme Da
Silva, Mme Londos, Mme Bourillon, Melle
Avoine, Mme Delcour, Mme Tant (référente en
tabacologie), Professeur Delcroix et Mme Tacail
(responsable de la maternité)
Les patients du département de l’Indre
peuvent se réjouir : ils bénéficieront bientôt
d’un établissement flambant neuf.
La Clinique Saint-André certifiée
La Clinique Saint-André à Vandœuvre-lèsNancy vient d’être certifiée sans réserve
et sans recommandation par la Haute
Autorité de Santé (HAS).
Clinique Saint-François : un lifting complet qui
durera 3 ans.
la Clinique Saint-François tous les mois.
L'établissement va d'autre part procéder à
l'informatisation des dossiers des patients,
en commençant par le service d'orthopédie.
POLYCLINIQUE DE GASCOGNE (AUCH)
Première ablation de la vésicule
biliaire en ambulatoire
C'est une première médicale : le Dr Arnaud Verdier, chirurgien viscéral et digestif à la Polyclinique de Gascogne, a réalisé avec succès
la première cholécystectomie par cœlioscopie de l’établissement.
Elle va entamer une série de travaux d'embellissement et investir dans ses
infrastructures pour être toujours plus performante.
Par ailleurs, la Clinique est en train de
développer la chirurgie de l'épaule,
exercée par le docteur Jean-Marc Glasson,
praticien niçois qui exerce également à
Montagard bientôt flambant neuve !
Des sages-femmes contre le
tabac
CLINIQUE SAINT-FRANÇOIS (CHÂTEAUROUX)
«Cet été, nous avons remis en état la
façade et nous avons aménagé le parking
et la rampe d'accès, explique Philippe
Guibon, le directeur de l’établissement ;
puis, fin 2013, nous allons créer une
cuisine liaison froide et un self. Enfin,
de 2014 à 2016, nous moderniserons
les chambres pour les rendre plus
fonctionnelles et plus agréables. Le hall
d'accueil sera également rénové. Au total,
nous allons investir 3,5 millions d'euros.»
CLINIQUE MONTAGARD (AVIGNON)
Les excellents résultats obtenus par
la Clinique Saint-André viennent
récompenser la forte implication des
médecins et des salariés de la Clinique
dans l’amélioration de la qualité et de la
sécurité des soins.
Retrouvez le rapport de certification
V2010 de cet établissement sur le site
Internet de la HAS : www.has-sante.fr
En France, plus de 80 000 personnes se
font enlever la vésicule biliaire chaque année
pour mettre fin aux risques de complications
liés aux calculs. Le plus souvent, les patients
sont hospitalisés pendant une ou deux nuits,
mais il est désormais possible de permettre
aux patients de regagner leur domicile le soir
même.
Une chirurgie plus confortable
La cœlioscopie est une technique chirurgicale
mini invasive, qui se pratique sous anesthésie
générale. Elle permet de réaliser certaines
interventions chirurgicales par le biais
d'incisions de petite taille (de 5 mm à
1 cm de long) et grâce à l'introduction
d'instruments chirurgicaux adaptés en intra
abdominal.
Dans le cas d’une ablation de la vésicule
biliaire (ou cholécystectomie), il est
nécessaire de pratiquer 4 incisions
abdominales. L'intervention dure entre 20
et 30 minutes et les patients opérés sont
réalimentés le soir même de l'intervention.
Cette technique chirurgicale permet de
diminuer les douleurs postopératoires
liées aux cicatrices cutanées, d’obtenir de
meilleurs résultats esthétiques et de réduire
les problèmes intestinaux postopératoires
(ballonnements, crampes).
Idéal pour les patients de moins de
50 ans
Une patiente hospitalisée le matin même a
ainsi pu ressortir de l'établissement le soir,
environ 6 heures après le retour du bloc
Une première qui révolutionne le traitement de la
vésicule biliaire à la Polyclinique de Gascogne.
opératoire. « Elle a bénéficié bien entendu
avant sa sortie, de la visite de contrôle de
l'anesthésiste et de moi-même, afin de
s'assurer qu'il n'y avait aucun problème
postopératoire immédiat. A sa sortie, je lui ai
remis une ordonnance d'antalgiques et je l’ai
rappelée à domicile le lendemain matin et le
surlendemain, de manière à faire le point sur
les suites opératoires immédiates », explique
le Dr Arnaud Verdier, chirurgien viscéral et
digestif à la Polyclinique de Gascogne.
Ce type d'intervention chirurgicale en
ambulatoire (hospitalisation de jour) s'adresse
à des patients jeunes (en général moins
de 50 ans), sans antécédents médicaux
particuliers, avec lesquels l'hypothèse d’une
sortie le soir même de l'intervention a été
discuté lors de la consultation préopératoire.
Désormais, ce type d'interventions
chirurgicales réalisées en ambulatoire devrait
devenir de plus en plus courant, au même
titre que la cure chirurgicale des hernies
inguinales avec pose de renfort pariétal par
voie ouverte.