Emploi et Industrie en Seine-Saint-Denis, le temps du changement

Transcription

Emploi et Industrie en Seine-Saint-Denis, le temps du changement
Emploi et Industrie en Seine-Saint-Denis,
le temps du changement est venu !
Les femmes, les hommes qui travaillent et habitent en Seine-Saint-Denis constituent sa
première richesse. Leur dynamisme, leur jeunesse, leur intelligence, leur engagement citoyen sont
porteurs de propositions alternatives pour une vie meilleure.
Les jeunes sont les premières victimes de la crise. Nous devons poser les fondations pour
qu’aujourd’hui et demain, la jeunesse puisse se construire, s’émanciper loin de la précarité où on
veut la vouer. Il est temps de tous les entendre.
Des vagues de licenciements affaiblissent la Seine-Saint-Denis. 15 000 emplois sont menacés
dans des secteurs clés de l’industrie. Or, chaque emploi industriel génère trois emplois induits, dans
le commerce, la sous-traitance et les services publics. Dans ce département, la crise, les
discriminations sociales et territoriales provoquent plus de dégâts qu’ailleurs. Ces discriminations
touchent plus gravement encore les salariés sans papiers. La préservation des emplois est un enjeu
majeur.
La France et le gouvernement Ayrault s’inscrivent actuellement, dans le sillage de l’austérité
européenne, comme le montre le vote du Traité européen Merkozy, qui impose la règle d’or
financière avant le respect des droits humains.
Nous nous opposons à ces logiques. Le débat sur la compétitivité, la vieille rengaine du coût
du travail, le carcan imposé par des politiques d’austérité budgétaire sont à l’opposé des solutions
qu’il convient de mettre en œuvre.
Rassemblés à Bobigny le 1er décembre, NOUS, politiques, syndicalistes, militants associatifs
et citoyens convergeons, dans le respect de l’indépendance de chacun, pour appeler à la sauvegarde
et au développement de l’emploi, notamment industriel. Nous demandons un plan d’urgence pour
l’emploi, le changement doit être au rendez-vous :
1- Refus des plans de licenciements et maintien des emplois et des sites de production de
PSA Aulnay, SANOFI Romainville, Presstalis Bobigny et Air France à Roissy.
2- Par le vote de la loi d’interdiction des licenciements boursiers, déposée par les
parlementaires du Front de Gauche, et l’instauration de nouveaux pouvoirs d’interventions et sur les
choix stratégiques des entreprises.
3- La mise en place d’une sécurité sociale professionnelle assurant une continuité des droits
liés au travail tout au long de la vie (salaire, formation, nouvel emploi)
4- La création d’emplois stables par le maintien du CDI, la fin des contrats précaires,
l’augmentation du SMIC à 1700 € et un relèvement généralisé des salaires.
5- La création d’emplois par la réduction du temps de travail sans flexibilité, la réindustrialisation du pays, la relocalisation des productions et le développement de la recherche. Cela
passe par une politique de crédit d’autant plus bonifiée que les entreprises favorisent l’emploi, la
formation, l’investissement et le respect de l’environnement.
6- Le développement de services publics, affaiblis par les politiques d’austérité, car ils sont un
levier essentiel pour sortir durablement de la crise et pour promouvoir les droits collectifs.
Rien ne nous sera donné. Nous serons de toutes les initiatives qui permettent de mobiliser
toutes celles et tous ceux qui sont victimes de la politique d'austérité, des suppressions d'emplois.
Mobilisons-nous pour la marche pour l’emploi en Seine-Saint-Denis le 17 janvier 2013, et d’autres
initiatives à venir, en soutien aux mobilisations contre le chômage et l’austérité.
Premiers signataires :
Politiques : Yann ABRAHAM (FASE 93), François ASENSI (député-maire de Tremblay en
France), Eliane ASSASSI (sénatrice), Michel BIDAUX (Gauche Anticapitaliste), Franck BOISSIER (PG
93), Jean BRAFMAN (FASE 93), Hervé BRAMY (PCF 93), Patrick BRAOUEZEC (Président de Plaine
Commune), Marie-George BUFFET (députée), Sofia DAUVERGNE (conseillère municipale,
Romainville), Claude DEBONS (Gauche Unitaire), Gilles GARNIER (Conseiller général), Riva
GHERCHANOC (PG 93), Delphine HELLE (Gauche Unitaire),Miguel HERNANDEZ (maire adjoint
Aulnay-sous-Bois), Pierre LAPORTE (Conseiller général), Capucine LARZILIERE (Gauche
Anticapitaliste), Martine LASCAR (Convergence et alternative), Patrick LE HYARIC (député européen),
Jean-Claude MAMET (Convergence et Alternative), Catherine PEYGE (maire de Bobigny), Nelly
ROLAND (Maire de Villepinte), Jacqueline ROUILLON (Conseillère générale, Maire de Saint-Ouen),
Nathalie SIMONNET (PCF 93)
Syndicalistes : Jean-Yves BLONDEAU (syndicaliste, fonction publique), Mathieu BRABANT
(CGT, éducation) Thomas DANGLOT (FSU PJJ), Michel DOARE (DS SPPS 93), Stéphane GUINOT
(ROTOS 93), Ameur HAIMAD (ROTOS 93), Robert HIRSCH (FSU, éducation), Claire HUOT (CGT
Territoriaux de Montreuil), Brigitte MORANNE (CGT, Hôpital André Grégoire), Abdallah MOUBINE
(syndicaliste PSA), Claire PESSIN-GARRIC (responsable départementale association d’éducation
populaire), Suzanno OLIVIER (syndicaliste CGT-ERDF) Hervé OSSANT (CGT 93), Laurent PAGNIER
(syndicaliste, IDF), Danielle SANCHEZ (ingénieur, centre d'ingénierie EDF de St Denis), Denise SHOLL
(syndicaliste, ex-SANOFI), José TOVAR (syndicaliste éducation), Guy TRESSALET (FSU 93), Juan
VICUNA (syndicaliste CGT Sanofi Romainville)
Associations : Jean-François BENET (association de solidarité 93), Elise BOURDIER (militante
pacifiste du Mouvement de la Paix), Agnès CLUZEL (militante antiraciste et du droit des étrangers),
Michel HERVIEU (responsable fédération de parents d’élèves), Michel LAMBOLEY (ATTAC 93 centre)
Jeannick LEPRETRE (militante pacifiste du Mouvement de la Paix), Mouvement des Jeunes
Communistes Français 93 (mouvement de jeunesse), Daniel ROME (ATTAC 93 sud), Fabienne
TESSIER (association féministe),