document pdf 126 ko - Ou apporter mes déchets de chantier BTP en
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1 / 23 PLAN DEPARTEMENTAL DE L’HERAULT POUR LA GESTION ET LE RECYCLAGE DES DECHETS DU BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS Approbation 12 janvier 2005 direction départementale de l’ quipement Hérault 2 / 23 CHAPITRE II LE SCHEMA DEPARTEMENTAL DES INSTALLATIONS (1999-2000) 3 / 23 CHAPITRE II LE SCHEMA DEPARTEMENTAL DES INSTALLATIONS II - 1 II - 1.1 II – 1.2 II – 1.3 Gisement des déchets du bâtiment et des travaux publics Le bâtiment Les travaux publics Synthèse de la quantification bâtiment et travaux publics II - 2 II - 2.1 II - 2.2 Pratiques et attentes des acteurs concernés Méthodologie Résultats de l’enquête II - 3 II - 3.1 II - 3.2 Structures d’accueil existantes et en projet Les installations existantes d’accueil Les projets et les sites potentiels d’accueil des déchets du bâtiment et des travaux publics 4 / 23 CHAPITRE II : LE SCHEMA DEPARTEMENTAL DES INSTALLATIONS (1999 – 2000) (janvier 2003) L’étude exposée ci – dessous a été réalisée en 1999 / 2000 par le CEBTP et reprise en l’état. Toutefois, certaines modifications intervenues depuis ont été intégrées et sont signalées en tant que telles. II - 1 Gisements des déchets du BTP II - 1 1 Le bâtiment La quantification du gisement est basée sur l’enquête nationale FNB/ADEME 1999. Cette dernière fournit par région une estimation de gisement des déchets de chantier de bâtiment. En Languedoc-Roussillon, elle s’élève à 1 352 milliers de tonnes par an de déchets de chantier, soit un ratio de 0.64 T/hab./an. Pour définir la production annuelle des déchets de chantier en Hérault, nous avons procédé à une extrapolation basée sur les données INSEE de la population au 1/08/1999 (recensement 1999). La répartition des déchets de chantier du bâtiment dans le département de l’Hérault est réalisée pour 3 secteurs du bâtiment à savoir : démolition, construction et réhabilitation. Département Hérault Répartition par origine de déchets en Tonnes Population Ratio Production Démolition Construction Réhabilitation 1999 T/hab./an annuelle (T) neuve 896 571 0.64 573 805 T 397 000 30 000 147 000 hab. Pourcentage répartition 69.2 % 5.2 % 25.6 % Cette même enquête divise le gisement par catégorie de déchets : Répartition par type de déchets en Tonnes Inertes DIB DIS 374 000 171 000 25 000 Département Hérault Pourcentage répartition 65.2 29.8 % 4.3 % REPARTITION DES DECHETS DU BATIMENT PAR NATURE DE DECHET 4 ,3 0% 0 ,7 0 % INERTES DIB 2 9,8 0% DIS 6 5,2 0% Emballages Emballages 4 000 0.7 % 5 / 23 Les déchets de construction Ces déchets ont des caractéristiques spécifiques : • Ils sont dispersés dans le temps et dans l’espace, • La responsabilité des détenteurs est répartie sur plusieurs corps d’état, • Ils couvrent les trois grandes familles de déchets : les inertes (prépondérants), DIB et DIS (en plus petite quantité), • Ils sont rarement souillés ce qui permet un tri à la source. Les déchets de démolition Les déchets de démolition sont des déchets mélangés : inertes, plâtre, placo-plâtre, bois, plastique, laine minérale, verre, métaux, déchets toxiques (colle, bois traité, …). En l’absence de tri, le coût du traitement sera excessif. Un tri préalable s’imposera sur le site, vraisemblablement, par des opérations de déconstruction. Les déchets de réhabilitation Ce secteur comporte de nombreux intervenants allant du particulier amateur, au spécialiste artisan, jusqu’aux grandes entreprises du BTP. L’ensemble des opérations peut être répertorié selon trois grandes catégories : • Les interventions de reprise sur le gros œuvre, • les travaux intermédiaires de cloisonnement et de doublage avec introduction des panneaux composites à base de plâtre et de produits divers répondant à d’autres fonctions telles que l’isolation thermique ou phonique ou l’intégration des réseaux de câblage, • les travaux d’équipement et d’aménagement (équipements sanitaires, électriques, téléphoniques…). La difficulté pour la gestion des déchets de réhabilitation est l’extrême atomisation des chantiers, les difficultés de tri et de regroupement de ces déchets. Ces chantiers sont très particuliers par rapport aux chantiers de construction et de démolition car ils sont d’importance très variable. Les intervenants sont très divers ainsi que leur positionnement géographique en général dans les zones très urbanisées. La méthodologie appliquée pour l’estimation du gisement présente des limites : Le ratio utilisé, exprimé en tonne/hab./an est donné pour la région Languedoc-Roussillon (enquête ADEME/FFB). En le multipliant par la population de l’Hérault, nous avons considéré le ratio identique pour l’ensemble des départements constituant la région. Or, il existe plusieurs facteurs influençant ce ratio, difficilement maîtrisables, mais pouvant varier fortement d’un département à l’autre. L’activité économique est le facteur primordial. D’autres facteurs existent : la densité de population, la typologie du département, la proportion (zones rurales/urbaines)… Si nous comparons (sur le plan économique uniquement), le département de l’Hérault aux autres départements constituant la région, nous pouvons facilement admettre que la production des déchets de chantier en Hérault est supérieure à celle estimée. 6 / 23 II - 1 2 Les Travaux Publics Les activités des TP générant l’essentiel des rebuts sont les suivantes : • Terrassement, • Travaux routiers, • Canalisations, réseaux divers, • Fondations spéciales. Les déchets produits dans les TP sont moins diversifiés que dans le bâtiment. Les inertes constituent l’essentiel des déchets. La quantification est délicate : la notion de déchets ou de “ rebuts ” (dans le domaine terrassement et canalisation) correspond souvent à différents types de matériaux mis en décharge ou en stockages définitifs qui pourraient alimenter à terme une plate-forme de regroupement et de valorisation. Les TP génèrent également une quantité importante de déblais utilisés en remblai sur place et par conséquent non quantifiés comme déchets. La production des déchets issus des activités de terrassement a été approchée grâce à une étude réalisée par la Chambre Régionale de Métiers Languedoc-Roussillon, synthèse de 4 enquêtes réalisées par différentes Chambres de Métiers de France (Meurthe et Moselle, Vendée, Aquitaine et Hérault). Elle fournit une estimation de la production des déchets des activités artisanales de terrassement. Il est à noter que ce ratio tient compte de la fraction réemployée sous forme de remblais. Département Population 1999 Ratio T/hab/an Production annuelle (T) Hérault 896 571 hab. 0.277 248 350 T Pourcentage répartition Répartition par origine de déchets en Tonnes Inertes DIB 224 000 24 000 90.2 % REPARTITION DES DECHETS DU TP PAR NATURE DE DECHETS 9,80% I N E R T E S DIB 90,20% 9.8 % 7 / 23 L’étude de la Chambre des Métiers présente quelques limites : * L’estimation de la production des déchets de TP est uniquement basée sur les activités artisanales. Il n’a pas été tenu compte des Grands Chantiers et des excédents de terre. * Par ailleurs, l’enquête fournit une estimation annuelle des inertes générés. Aucune précision n’est donnée sur la nature des déchets regroupés dans cette famille, ni même sur leurs quantités annuelles. * En outre, l’étude ne fait pas ressortir la production de DIS. Cela donne à penser que les activités du TP n’en produisent pas, hypothèse peu probable. Toutefois, pour définir le nombre de structures d’accueil à créer, nous avons estimé que les DIS représentaient 6,60% de la production annuelle de déchets se répartissant en 25 000 T/an pour le secteur du bâtiment et 32 100 T/an pour le secteur des T.P (cf chapitre III). II - 1 3 Synthèse de la quantification Bâtiment et TP Une synthèse du gisement des déchets générés par secteur d’activités est donnée dans le tableau ci-après : Secteur d’activités Nature des déchets Bâtiment Travaux Publics Total BTP INERTES 374 000 T 224 000 T 598 000 T DIB 171 000 T 24 000 T 195 000 T DIS 25 000 T --- 25 000 T EMBALLAGES 4 000 T --- 4 000 T TOTAL 574 000 T 248 000 T 822 000 T POURCENTAGE 69.8 % 30.2 % 100 % Conclusions : 1/ La difficulté de connaître avec une grande “ précision ” la production des déchets issus des activités du Bâtiment et des Travaux Publics a été mise en évidence. Toutefois, l’objectif n’est pas de prétendre à une estimation fine de la production des déchets, mais de disposer de données exploitables pour la mise en place d’un réseau de filières adaptées pour leur élimination. En conséquence, il est préférable de sous estimer le gisement et de ne pas commettre l’erreur de proposer la création de structures d’accueil représentant des investissements lourds et qui ne seraient pas rentables. 2/ En prenant en compte les résultats de l’enquête menée auprès des entreprises (voir chapitre suivant), et des zones d’emploi fournies par l’INSEE, le département de l’Hérault a été divisé en 11 secteurs (carte 1) . 8 / 23 3/ Il en découle une répartition des tonnages annuels par secteur et par type d’activité : SECTEUR BATIMENT T.P. TOTAL POURCENTAGE Centre Sud 83 000 T 36 000 T 119 000 T 14.5 % Ganges 5 000 T 2 000 T 7 000 T 0.9 % Pic et Étang 83 000 T 36 000 T 119 000 T 14.5 % Montpellier 203 000 T 88 000 T 291 000 T 35.4 % Agathois 22 000 T 10 000 T 32 000 T 3.9 % Bitterois 1 67 000 T 29 000 T 96 000 T 11.7 % Bitterois 2 24 000 T 10 000 T 34 000 T 4.2 % Centre - Hérault 35 000 T 15 000 T 50 000 T 6% Hauts Cantons 21 000 T 9 000 T 30 000 T 3.6 % Minervois 4 000 T 1 000 T 5 000 T 0.6 % Piscinois 27 000 T 12 000 T 39 000 T 4.7 % TOTAL 574 000 T 248 000 T 822 000 T 100 % L’ensemble des données a été reportée sur la carte du département de l’Hérault (carte 2). II - 2 Pratiques et attentes des acteurs concernés II - 2.1 Méthodologie Une enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de trente entreprises du Bâtiment et des Travaux Publics du département de l’Hérault. La liste et les coordonnées des entreprises nous ont été communiquées par la FFB, informations complétées par le Kompass (société qui publie un annuaire des entreprises). Pour constituer un échantillon “ représentatif ”, nous avons procédé de la manière suivante : • • Définition du profil de chaque secteur du département (pourcentage rural/urbain) –cf. carte 3, Mise en évidence des profils identiques dans le département. L’enquête sur les pratiques des professionnels a été réalisée par secteur de profil identique et ensuite généralisée à l’ensemble du département. Afin de recueillir des données exploitables, nous avons élaboré un questionnaire thématique où différents sujets ont pu ainsi être abordés : l’activité, l’effectif de l’entreprise, la nature et les quantités de déchets générés, les pratiques de chantier, le traitement des déchets, la connaissance des filières, la connaissance de la réglementation, le coût, les attentes et les besoins. Les entreprises interrogées travaillent dans les corps de métiers suivants : terrassement, maçonnerie, construction, génie civil, démolition, chauffage/ventilation, matériel incendie, travaux de vitrerie, peinture, menuiserie, etc… 9 / 23 II - 2.2 Résultats de l’enquête L’enquête a permis de mettre en évidence des comportements et des pratiques différentes suivant la taille et la localisation de l’entreprise. Le département de l’Hérault est majoritairement à caractère rural. Ce qui explique la forte proportion des artisans et la diversité des activités. La synthèse générale des propos recueillis est la suivante : • Dans les secteurs à fort caractère rural, les entreprises sont pour la plupart de faible effectif. Leur périmètre d’actions est généralement inférieur à 50 km. La responsabilité des déchets sur chantier revient à chaque corps de métier. La nature des déchets à éliminer est par conséquent mono-composante, c’est-àdire spécifique de l’activité. Généralement, ils sont regroupés en vrac puis évacués par camion dans une filière proche du lieu de production : 30 minutes au maximum, pour une distance n’excédant pas 20 km. L’objectif est de trouver une filière d’élimination “proche ” (afin de réduire la perte de temps) et peu coûteuse, voire “ gratuite ”. En effet, le prix de collecte et de traitement des déchets n’est pas souvent pris en compte au niveau des appels d’offres. Ainsi, les déchets inertes se retrouvent dans des lieux de dépôts indiqués par la commune : décharges brutes, anciennes décharges brutes, lieux de remblais communaux… Ces lieux de dépôts ne sont, pour la plupart, pas autorisés, et les décharges brutes doivent être fermées et réhabilitées. Cette tendance se pratique surtout dans la partie ouest du département où il est mis en évidence une forte concentration de ces lieux de stockage. Les déchets “ valorisables ” (papier, bois, carton, plastique, verre), produits en faible quantité trouvent des issues différentes : décharges brutes (en mélange avec d’autres déchets), déchèterie ou valorisation. Cette dernière possibilité est utilisée essentiellement pour le verre et les palettes en bois. Les “ DIS ” produits en faible quantité sont éliminés en tant que déchets ménagers spéciaux (DMS) au niveau des déchèteries (lorsqu’elles existent). Le mélange des DIS avec les autres déchets et leur orientation vers les décharges brutes n’ont pas été clairement mis en évidence. Toutefois, nous pouvons difficilement penser que cette pratique n’existe pas dans des zones où les exutoires font défaut. • Dans les secteurs à caractère urbain prédominant, les entreprises ont des effectifs plus élevés. Leur périmètre d’actions s’étend à tout le département. La responsabilité des déchets de chantiers revient généralement aux entreprises de gros œuvre. Leurs pratiques sur chantier restent individuelles, tant au niveau du tri que de la collecte, du transport et de l’élimination. Lorsque la collecte est assurée par un prestataire, le lieu d’élimination des déchets n’est pas forcément connu par le client. La proximité et le coût de la filière importent peu. Très souvent, l’ensemble des déchets se retrouvent en mélange dans les bennes et la répercussion des coûts de gestion s’effectue au compte prorata. L’intégration du coût de gestion dans les appels d’offre n’est actuellement pas prépondérante. Le réseau de déchèteries mis en place en zone urbaine permet de répondre globalement aux besoins des artisans. 10 / 23 La synthèse générale des difficultés rencontrées par les professionnels est la suivante : • Manque de lieux d’élimination. Le manque de sites d’élimination permettant une gestion cohérente et vraisemblablement à moindre coût des déchets de chantier du BTP conduit à des pratiques extrêmement variées et quelquefois illégales. Les distances maximales souhaitées de transport sont de 10 à 30 km en zone urbaine et 20 km en zone rurale. • Coûts d’élimination excessifs et en augmentation. • Difficulté de gestion des déchets sur les chantiers : problèmes d’organisation du tri notamment. Il s’avère que la répercussion des coûts de gestion des déchets actuellement répartie au niveau du compte prorata ne satisfait pas les entreprises pas plus que la gestion à charge en général de l’entreprise de gros œuvre. • Nécessité de sensibiliser les maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, prise en compte du traitement des déchets dans les appels d’offre. • Manque de filières d’élimination des déchets amiante-ciment. • Problèmes d’évacuation des déchets dangereux en petite quantité (solvants, …). II - 3 Structures d’accueil existantes et en projet Le recouvrement des installations existantes et des projets d’accueil des déchets du BTP a pu être réalisé à partir d’un recueil de données mis à disposition par : • • • • La Chambre des Métiers : listes des déchèteries, des CET 3 et des décharges du département. La DDAF : Synthèse du Plan Départemental d’Élimination des DMA (1996), coordonnées de l’ensemble des collectivités à compétences déchets du département. La CAPEB et la FFB : Liste des entreprises du BTP adhérentes et prestataires de services des déchets. L’UNICEM : Schéma des carrières du département de l’Hérault. Notice de synthèse (Mai 1999). Les informations ont pu être complétées par les enquêtes réalisées auprès des professionnels (BTP, carriers), des collectivités à compétences déchets et des prestataires de services spécialisés dans le domaine des déchets. 11 / 23 II - 3.1 Les installations existantes d’accueil (carte 4) • Les centres d’enfouissement technique (CET) Les centres de dépôts sont dotés de conditions particulières d’exploitation en fonction du type de déchets qu’ils accueillent afin de contrôler leur impact sur l’environnement. ð Cas des CET 1 Ce sont des dépôts de Déchets Industriels Spéciaux (DIS) soumis à autorisation préfectorale. En France, il existe 13 CET 1 répartis de façon inégale. Actuellement la moitié Sud de la France en est quasiment dépourvue. Le Centre de Stockage et de Stabilisation des Résidus Ultimes (CSSRU) France Déchets Bellegarde (30) dessert la région PACA / Languedoc-Roussillon. Les déchets du BTP concernés par la mise en décharge en CET 1 sont les suivants : Les déchets d’amiante-ciment Le coût de mise en stockage sur le CSSRU FD Bellegarde est de 1080 FHT/T pour les déchets de plaques fibro-ciment et de 2970 FHT/T pour les corps creux amiante-ciment. Ces prix s’entendent hors taxe et hors TGAP d’un montant de 120 F/T (Taxe Générale sur les Activités Polluantes). • Les “ DIS ” figurant en annexe Remarque importante : Les conditions d’admission des DIS sont précisées aux articles 3,7 et 8 de l’arrêté du 18 décembre 1992 relatif au stockage de certains DIS ultimes et stabilisés pour les installations existantes. • ð Cas des CET 2 Ce sont des dépôts de déchets municipaux ou assimilés soumis à autorisation préfectorale. Depuis l’arrêté du 9 septembre 1997 relatif aux décharges existantes et aux nouvelles installations de DMA (Annexe ), on observe un renforcement des prescriptions relatives à l’aménagement du site pour les nouvelles installations et une mise en conformité pour les installations existantes. Il en découle des restrictions plus importantes des conditions d’accès des déchets. Les déchets du BTP concernés par la mise en décharge du CET 2 sont les suivants : Les déchets en mélange On y retrouve des déchets valorisables (bois, papier, carton …) mélangés à des déchets non valorisables (emballages souillés, plâtre, …). • Les déchets amiante-ciment (autres que les débris et poussières qui ne sont pas admissibles et relèvent de la mise en décharge en CET 1) Dans l’Hérault, la réception de déchets d’amiante liée sur le centre de stockage de Saint-Jean-de-Libron sera possible courant 2002. Le coût de prise en charge est estimé à 1300 F/T. • 12 / 23 Les installations de stockage autorisées du département de l’Hérault sont les suivantes (données 2002) : LOCALISATION EXPLOITANT LATTES Le Thôt Montpellier Agglomération ST-JEAN-DE-LIBRON Ville de Béziers VILLEVEYRAC Le Sesquié Communauté de communes nord bassin de Thau AUTORISATION INITIALE DERNIER ARRETE 18.07.67 29.06.01 30.04.99 07.05.02 CAPACITE 280 000 t/an APPORT ANNUEL 2000 280 000 t/an 206 000 m3 55 000 t 180 000 m3 10 000m3 23.07.79 24.11.95 BESSAN Garrigues Hautes SIVOM du canton d’Agde (SMN) 27.08.87 23.02.95 110 000 m3 Non communiqué VENDRES Cantagnals SITOM du Littoral (CIDEME) 30.03.93 11.12.00 325 000m3 Refus 10 000t SOUMONT Mas d’Arnaud Syndicat Centre Hérault 30.10.87 19.05.99 150 000 m3 15 000 t Seul le site de Saint Jean de Libron est susceptible de recevoir les déchets d’amiante ciment. ð Cas des CET 3 Ce sont des dépôts de déchets d’inertes soumis à autorisation du maire, au titre du code de l’urbanisme, ce qui ne facilite pas leur recensement (sources d’informations écrites quasi - inexistantes). Une réforme est envisagée concernant le stockage des déchets inertes. En effet, afin de contrôler de façon plus stricte les conditions d’élimination des déchets de chantier, le ministère de l’Environnement envisage de soumettre les installations d’élimination des déchets inertes à la législation des installations classées. Ces installations relèveraient du simple régime de la déclaration ou du régime de l’autorisation selon leur volume d’activité (Rép. Min. à Daubresse n°13410, JOANQ 8 août 1994, p 4028). La volonté du ministère de l’Environnement d’assujettir les installations de stockage des déchets de démolition à la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 (JO 20 juill.) relative aux installations classées a été réaffirmée plus récemment (Rép. min. à Bertrand n° 23615, JOANQ 2 mai 1995, p 2302). En outre, cette évolution sera rendue nécessaire pour la transposition de la directive du Conseil CE n° 1999/31 du 26 avril 1999 (JOC 16 juill. 1999, n° L182, p 1) qui exige une autorisation d’exploiter similaire à celle prévue par la législation des installations classées. 13 / 23 Les déchets du BTP concernés par la mise en décharge du CET 3 sont les suivants : • • Les déchets inertes Les déchets de matériaux contenant de l’amiante-ciment (tuyaux, canalisations, plaques ondulées) qui devront obligatoirement être stockés dans des casiers ou alvéoles spécifiques. Depuis 2002, l’exutoire pour ce type de déchets sont la carrière de Pignan et le CET3 de Saint Etienne d’Estréchoux. Notre enquête a permis d’identifier les CET 3 dont les conditions d’accès, lorsqu’elles sont connues, sont consignées dans le tableau ci-après : Localisation Nature des déchets acceptés Le Triadou (Pic et Etang) · Terres · Gravats Grabels (NO Montpellier) · Remblais (< 0.30) · Blocs de démolition Saint Etienne d’Estréchoux (Hauts cantons) . Terre . gravats Exploitant Conditions d’accès SIVOM Pic Saint-Loup Artisans de la communauté de communes ou professionnels travaillant sur la CC _ BEC construction Capacité d’accueil Durée concession Recyclage NON 150.000 M 3/A Servan et fils Pas de condition 1.000.000 m3 de localisation à remblayer des professionnels 2002 OUI _ NON, car volume d’inertes insuffisant 3 P.F de transfert : Les Aires Bédarieux Béziers OUI . roches, . déblais, Teyran (Pic et Etang) . plâtre . amiante ciment . Terre . Gravats Volpilière 80 000 t/an possibilité jusqu’à 150 000 t/an Mai 2002 Remarque importante : les autres structures d’accueil officielles des déchets inertes sont les carrières. 14 / 23 • Les carrières Les carrières d’exploitation de granulats alluvionnaires ou de roches massives peuvent offrir des possibilités de stockage de déchets inertes tout en favorisant leur remise en état (sous certaines conditions définies par arrêté préfectoral). Elles sont soumises à autorisation (loi N°.93-3 de Janvier 1993) au titre de la législation des ICPE (loi n° 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l’environnement). L’obligation de remise en état est rappelée par l’arrêté ministériel du 22 septembre 1994 qui précise que concernant le remblayage des carrières, c’est l’arrêté d’autorisation de la carrière qui fixe la nature, les modalités de tri et les conditions d’utilisation des matériaux extérieurs admis sur le site. Les conditions de provenance (bordereau de suivi), de stockage et de mise en œuvre doivent être parfaitement définies et répertoriées. Deux carrières type roche massive accueillent des déchets inertes à des fins de remblayage (données 2002). La carrière de Pignan favorise le recyclage des matériaux reçus. Les matériaux non recyclables (type terres) sont utilisés pour les aménagements du site (fabrication de merlons …). Cette carrière dispose depuis 2002 d’alvéoles mono produit pour le stockage d’amiante ciment et de plâtre (autorisation par arrêté préfectoral du 29.04.02). Pour chacun des sites, l’exploitant est toujours privé : des moyens techniques et humains sont mis en place (personnel, clôture, bascule, engins …). L’ensemble des informations utiles relatives aux sites est consigné dans le tableau ci-dessous : Localisation Nom de l’Exploitant Saturargues LRM Pignan Biocama Filiale de Mialanes Nature des déchets acceptés Capacité d’accueil Durée concession Recyclage * Déchets inertes 150.000 T/A en 1999 Non Communiqué OUI • 200.000 T/A 2003 en cours de reconduction OUI Broyeur et crible sur le site à demeure Déblais meubles ou caillouteux < 300mm • Délais rocheux > 300mm • Béton ferraillé • Gravats de démolition en mélange • Plâtre • Amiante ciment 15 / 23 • Les déchèteries Ce sont des équipements de collecte en apport volontaire, clôturés et gardiennés où les ménages peuvent déposer gratuitement leurs déchets triés. Ces installations ne sont généralement pas dimensionnées pour accueillir les déchets du BTP. Parfois, les artisans sont acceptés sous certaines conditions définies par chaque collectivité. Cependant, les volumes des déchets des artisans acceptés restent très limités (véhicules au-dessus de 3,5 T interdits). En effet, les déchèteries ne disposent pas d’équipements adaptés à l’accueil de gros tonnages. En outre, il est important de souligner que ces exutoires ne doivent être utilisés uniquement pour les déchets en petite quantité ; l’accès généralisé à l’ensemble des professionnels aurait en effet une incidence significative sur les coûts d’exploitation de la déchèterie. Dans le cadre de la législation sur les installations classées, les déchèteries sont soumises : à déclaration (arrêté type d’exploitation) lorsque leur surface est inférieure à 2500m2, à autorisation (enquête publique et étude d’impact) lorsque leur surface est supérieure à 2 500 m2. Le périmètre d’actions de la déchèterie ne doit pas dépasser un rayon de 3 km en zone urbaine et un rayon de 10 km en zone rurale. C’est à dire que le déplacement nécessaire pour se rendre à la déchèterie est d’environ dix minutes de trajet en véhicule automobile. Le tableau ci-après recense l’ensemble des déchèteries autorisées et les conditions particulières d’accès aux artisans et entreprises du BTP. Ce recensement est l’aboutissement d’une enquête réalisée auprès des collectivités. 16 / 23 G : Gravats, M : Métaux, B : Bois, P/C : Papier Carton, P : Plastiques : E : Electroménagers, P/V : Peintures, Vernis, Pn : Pneus, B : Batterie, V : Verre, DV : Déchets Verts, P/B : Produits d’entretien et de bricolage ZONE SECTEUR LOCALISATIO EXPLOITANT ACCES DECHETS DECHETS N DECHETS ACCEPTES REFUSES DE LA BTP DECHETERIE · Est Pic et Etang Mudaison SIVOM Oui G, M, P/C, B Déchets en De (petite quantité) l’Etang de l’Or P (petite Centre- Aspiran Hérault Syndicat Oui Centre-Hérault Gratuité si quantité reçue/semaine < 1 m3 grande quantité. > 1 m3,coût de prise en charge = > 50 F/m 3 quantité), E Ouest CONDITIONS TARIFAIRES G, M, B, P/C, P, · Pn, B Gratuité pour les déchets triés des artisans appartenant au syndicat. · Déchets non triés des artisans du syndicat 150 F/Voyage (O-5 T) 250 F/voyage ( > 5 T) · Déchets non triés des artisans hors syndicat 300 F/voyage (0-5 T) 500 F/voyage (> 5 T). Ouest Centre- Lodève Hérault Syndicat Oui Centre Hérault G, DV, M, B, P/C, DMS refusés P, Pn Gratuit pour les artisans appartenant au Syndicat Centre - Hérault Ouest Centre- Aniane Syndicat Hérault (Point propreté) Centre Hérault Centre Sud Centre Sud Sète SIVOM de la Mer et des Etangs Oui Centre Sud Centre Sud Cournonterral SIVOM Oui Pignan Vene et Lavérune Mosson Muriel les Oui M G, DV, M, P/C, P (bouteilles uniquement), Bouteilles verre G, DV, M, P/C, B, P, P/B Gratuit Juin 2000 : refus · des DV · Déchets en · mélange d’Orques Accès uniquement aux artisans du SIVOM · Gratuité jusqu’à 1 m 3 /semaine Montpellier St-Georges- Gratuité jusqu’à 1 m 3 /semaine > 1 m3 /semaine refus · > 1 m3 /semaine refus. 17 / 23 Montpellier Montpellier Baillargues District de Castelnau Montpellier Oui G, DV B, P/C, M, P, · Le Crès des entreprises Lattes/Palavas privées équipées Gratuité jusqu’à 1m 3 /semaine Orientation vers · > 1 m3 /semaine refus. St-Jean de Védas Montpellier (Hôpitaux) (La Paillade) ( Cévennes) (Près d’Arènes) Ouest Hauts Cantons Lunas SICTOM de la Haute Vallée de l’Orb Oui G, DV, M, B, P/C, P, Verre Accès gratuit (sans limitation de quantité) 18 / 23 G : Gravats, M : Métaux, B : Bois, P/C : Papier Carton, P : Plastiques : E : Electroménagers, P/V : Peintures, Vernis, Pn : Pneus, B : Batterie, V : Verre, DV : Déchets Verts, P/B : Produits d’entretien et de bricolage ZONE Ouest SECTEUR LOCALISATIO N DE LA DECHETERIE Bitterois 2 Vendres EXPLOITANT SITOM ACCES DECHETS BTP DECHETS ACCEPTES DECHETS REFUSES Oui G, DV, P/V, P/C, DMS du Littoral CONDITIONS TARIFAIRES · Déchets inertes 0 à 1 m3 : gratuit M, B, P, Verre 1 m 3 : 65 F/m 3 T T C · Déchets non recylables : 125 F/m 3 TTC · Huile de vidange, fer, carton : gratuit Ouest Bitterois 2 Portiragnes SITOM du Oui * Très peu fréquenté par G littoral Est Ganges Ganges SICTOM de les professionnels Oui Ganges Ouest Piscinois Roujan SICTOM de Servian Pézenas * Accès gratuit jusqu’à 3 G, DV, P/V, M, B, m 3 /semaine P/C, P, P/B, V Oui G, DV, B, P/C, V, Conditions d’accès à DMS définir et à uniformiser avec les déchèteries en projet Est Pic et Etang Claret Communauté de Oui communes de G, DV, B, P/C, P, Déchets non V valorisables · Accès gratuit : -10 T gravats l’Hortus inertes/semaine - 0.5 m 3 /semaine de déchets valorisables Est Pic et Etang St-Mathieu de SIVOM du Pic Tréviers Saint -Loup Non St-Gély du Fesc St Vincent de Barbeyrargues Vailhauquès Centre Sud Ouest Centre Sud Hauts Cantons Méze SICTOM du Non Montbazin Nord de Bassin Bouzigues de Thau Pierrerue Communauté de Non communes du Communiqu Saint-Chinianais é · 19 / 23 Est Données Pic et Etang CC pays de Communauté de Lunel communes de Oui DV, Marsillargues Lunel Plastiques Saturargues G, P/C, F, V, ,E ,B Pneus, DIS. · m 3 /semaine – Possibilité de cumul jusqu’à 4 m3 agricoles 2002 Gratuité jusqu’à 1 uniquement · Batteries des > 1m3 /semaine, accès payant : particuliers 50 F la fourgonnette 80 F le fourgon G : Gravats, M : Métaux, B : Bois, P/C : Papier Carton, P : Plastiques : E : Electroménagers, P/V : Peintures, Vernis, Pn : Pneus, B : Batterie, V : Verre, DV : Déchets Verts, P/B : Produits d’entretien et de bricolage ZONE Centre Sud SECTEUR LOCALISATIO N DE LA DECHETERIE Centre-Sud Balaruc-Le-Vieux Frontignan Villeneuve les Maguelonne EXPLOITANT ACCES DECHETS BTP DECHETS ACCEPTES SIVOM de Oui G, P/C, F, V, P DECHETS REFUSES CONDITIONS TARIFAIRES · Gratuité jusqu’à 1m 3 /semaine Frontignan · > 1 m3 /semaine refus 20 / 23 • Les décharges brutes Ce sont des sites gérés “ sans autorisation ” par une commune et recevant des déchets urbains (ordures ménagères, boues de stations d’épuration, produit de curage, nettoiement voirie, déchets verts, encombrants, etc…). La majorité de ces décharges ne fait pas l’objet d’un suivi et d’un contrôle des entrants (absence de clôture, de gardiennage, de contrôle des déchets de gestion). Par ailleurs, notre enquête réalisée auprès des collectivités fait ressortir les difficultés de gestion de ces sites et leur fermeture progressive au profit d’ouverture de déchèteries ou bien de réhabilitation pour stockage d’inertes. Ces filières ne constituent en aucun cas des structures pérennes d’accueil. Ce qu’il faut retenir : • La concentration des décharges “ brutes ” est élevée dans le département de l’Hérault et ces dernières constituent encore trop souvent les uniques exutoires pour l’élimination des déchets du BTP • Dans le cadre de la révision du Plan Départemental d’Élimination des DMA, un sous-groupe de travail “ DIB, déchets du BTP et déchets toxiques ” a été chargé d’évaluer les potentialités de transformation de certaines décharges brutes, carrières et décharges autorisées en CET3. Le travail a été réalisé à partir du “ programme de résorption des décharges brutes et création de CET 3 ” publié en 1997. Une présélection des sites existants ou potentiels pour le stockage des inertes a été définie (cf annexe). • Les dépôts sauvages Ces dépôts sont très difficiles à identifier. Ils tendent à disparaître avec la mise en place de structures d’accueil type déchèteries. Toutefois, ces dépôts sauvages perdurent dans les zones rurales qui connaissent un défaut d’équipement et des conditions de collecte difficiles en secteur montagneux. • Les filières de valorisation Qu’elles soient réalisées sur chantier ou sur plate-forme, les opérations de tri permettent de réduire les coûts in fine d’élimination des déchets. Sur des chantiers d’importance, des expériences de chantiers verts ou bien de déconstructions sélectives l’ont démontré. Ainsi, devient - il possible de proposer et de favoriser des filières de valorisation et dans le cas précis des déchets du BTP, de recyclage et de récupération. Suivant la taille critique du chantier et de l’organisation mise en place, ces exutoires pourront être utilisés directement. Par ailleurs, ces exutoires devront être pris en compte au moment de l’étude technico-économique pour la création d’une plate-forme de tri. En effet, il convient de définir les filières d’élimination pérennes des déchets en sortie de ces structures d’accueil. 21 / 23 Afin d’éviter la non exhaustivité d’un répertoire d’entreprises et d’intervenants dans ce domaine, il est proposé de se référer au Guide Pratique des Déchets en Languedoc-Roussillon annexé au plan et disponible auprès des acteurs régionaux (DRIRE, ADEME, CCI Hérault, Agence de l’Eau...). • Les initiatives privées Les déchèteries sont avant tout des équipements dimensionnés pour l’accueil des déchets des “ ménages ”. Aussi, les artisans et entreprises du BTP rencontrent - ils de sérieuses difficultés pour trouver des exutoires et des filières pérennes (fermeture prochaine des décharges) pour l’élimination de leurs déchets. Pour répondre à leurs demandes, des initiatives privées ont vu le jour. Point P, entreprise de vente de matériaux de construction a mis en place des “ Centres de Regroupement des déchets du Bâtiment ” à Béziers, Sérignan, Bédarieux, Roujan, Agde, Sète, Montpellier, Baillargues, Ganges, Saint-André de Sangonis. Ces derniers sont caractérisés par une clôture de panneaux amovibles, 3 bennes (inertes, papiers - cartons, DIB non valorisables), un conteneur palette/bois et un point de regroupement amiante-ciment conditionné en sac framapac agréé. Ce service est destiné aux entreprises et artisans clients du point de vente, limitation aux véhicules inférieurs à 3.5 T. Les tarifs sont liés directement à la nature des déchets et aux filières d’élimination. 22 / 23 II - 3.2 Les projets et les sites potentiels d’accueil des déchets du BTP (carte 5) Pour connaître les projets et les sites potentiels d’accueil des déchets du BTP, nous sommes intervenus auprès : • Des collectivités, • Des professionnels du BTP • Des carriers susceptibles d’être intéressés par un accueil d’inertes, • Des principaux prestataires de service intervenant dans le domaine des déchets dans le département de l’Hérault. Pour comprendre l’engagement, les intérêts et le niveau d’implication des différents acteurs (publics et privés), les équipements en projet (déchèteries) ainsi que les sites potentiels d’accueil des déchets du BTP (CET 3, remblayage carrière, plate-forme) sont listés ci-après. • Les centres d’enfouissement technique Les projets d’ouverture de centres d’enfouissement technique concernent surtout ceux de classe III, pour la réception des inertes. Notre enquête nous a permis de connaître les projets à court et moyen terme. Ils sont à l’initiative des collectivités pour répondre à la demande forte des professionnels. Ils sont recensés dans le tableau ciaprès. Sur la commune de Riols, à proximité de Saint Pons de Thomières, la société SITA sud envisage la construction d’un centre de stockage de déchets ultimes de classe II dont la capacité annuelle serait de l’ordre de 70.000 tonnes. Les études de terrain et d’impact ont été réalisées. 24 / 23 ZONE OUEST SECTEUR Bitterois 1 LOCALISATION EXPLOITANT St-Jean de Libron Ville de Béziers ACCES Terres et AVANCEMENT EQUIPEMENTS / PROJET PARTCULARITES Juin 2000 gravats (100 FHT/T) OUEST Hauts-Cantons Non définie SICTOM de la Non défini Recherche d’un site pour Haute Vallée de réception l’Orb d’inertes OUEST Hauts-Cantons Hérépian SICTOM des Non défini Projet de demande Vallées de l’Orb d’autorisation et de la Mare d’accueil des inertes OUEST Bitterois 1 Non définie SICTOM des Six Uniquement pour les artisans de la commune. Redevance non définie Projet de la commune d’Autignac de demande d’autorisation d’accueil des inertes OUEST Hauts-Cantons St-Chinian (nouveau site) Cessenon Communauté de Si contrôle, communes accès gratuit Projet St-Chinianais (réhabilitation d’une décharge) OUEST Piscinois Pezenas SICTOM de Montagnac Pezenas Non défini Projet. Actuellement St-Thibéry achat de décharges Roujan brutes Caux Fontès 25 / 23 CENTRE SUD Centre Sud Sète SIVOM de la Inertes sortis Mer et des déchèterie et Etangs déblais/gravats du territoire intercommunal. Redevance : 30 à 40 F/T (achat concasseur mobile pour recyclage) Courant 2000 26 / 23 • Le remblayage des carrières Il est important de noter que les carrières sont des installations classées régies par l’arrêté ministériel du 22 septembre 1994, qui réglemente notamment les conditions de dépôt d’inertes. La mise en place et l’officialisation de cette filière particulière de l’élimination des déchets inertes ne peut être effectuée qu’en relation étroite avec la DRIRE, en considérant les potentialités de remblayage (interdiction de remblaiement de gravières par des matériaux inertes) et réaménagement des carrières. L’intérêt des carriers dans cette réhabilitation sera une valorisation des matériaux inertes dans le réaménagement des carrières et une valorisation du foncier par une réutilisation des sites. Dans l’Hérault, le schéma des carrières insiste sur la vocation ultérieure des lieux après l’arrêt des travaux d’extraction afin que les opérations de réaménagement soient rigoureusement définies. A ce niveau, c’est-à-dire, en matière de réaménagement, les recommandations “ spécifiques ” visent à : • Privilégier les réaménagements offrant les meilleures garanties de pérennité et de gestion des sites et veiller à ne pas altérer la qualité des ressources en eaux superficielle ou souterraine ; • Interdire en nappes alluviales le remblayage des gravières avec des matériaux de démolition et n’utiliser que des matériaux inertes en cas de remblayage de sites hors nappes. Dans ce cas, ces opérations devront être en cohérence avec le schéma d’élimination des déchets ; • Ne pas privilégier le réaménagement en plan d’eau de loisirs et envisager les possibilités de réaménagement écologique ou la remise en cultures ; • Pour les exploitations en roches massives, concilier la sécurité et l’intégration paysagère sans attendre la fin des travaux. Remarque importante : Le remblayage des carrières n’est envisageable que si l’exploitant peut justifier d’un volume suffisant. La qualité des remblais relève de l’entière responsabilité de l’exploitant qui devra en assurer une surveillance stricte afin que seuls les matériaux inertes soient acceptés et correctement mis en œuvre. 27 / 23 Projets de remblayage (données 99) LOCALISATO N STATUT EXPLOITANT FIN AUTORISATIO N Poussan Carrière Roche Massive (calcaire) GSM SA 12/2019 Castries Carrière Roche Massive (calcaire ) GSM SA 07/2019 Viols -le Fort COUT PRISE EN CHARGE Conditions tarifaires. Fonction des contraintes Conditions tarifaires fonction des contraintes CAPACITE AVANCEMENT EQUIPEMENTS/ D’ACCUEIL DU PROJET PARTICULARITÉS 18 M tonnes 8Mt capacité annuelle fonction du phasage d’exploitation Redevance A définir à définir --- * Recyclage envisageable --- * Recyclage envisageable --- * Pas de recyclage envisagé Carrière Nouvelles Roche Carrières du Massive Pic St-Loup (calcaire) 2010 Saint-Thibéry Carrière Carrières des (Petit carrière Basalte Roches Lavière) Bleues 2003 Redevance à définir Non connue Dans 1 an, projet de renouvellem ent d’extension. Prioritaire à la réception des inertes Saint-Pons-de- Calcaire / CARAYON Thomières / Quartzite Riols Lézignan / Basalte / CTSO Pezenas / Alluvions Fontès Villeneuve – Calcaire Carrières de la LesMadeleine Maguelonne 2021 Non connu Non connue Non connu Non connu 2010 Non connu Non connue Non connu Non connu 2004 Non connu Non connue Non connu Non connu A noter qu’aucun des projets de remblayage mentionné dans ce tableau n’est, en septembre 2002, connu de la DRIRE. Des projets de plate forme de tri ou de transit peuvent également être proposés sur des carrières. Ils font alors l’objet d’une procédure au titre de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (procédure complète d’autorisation ou prescriptions complémentaires selon la nature de l’activité). 28 / 23 • Les déchèteries Pour faire face aux contraintes réglementaires et éviter de voir se multiplier sur leur territoire des dépôts “ sauvages ” faute d’installations adéquates au service des déchets des ménages et des particuliers, les collectivités ont fait des propositions d’ouverture des déchèteries. ZONE MONTPELLIER SECTEUR Montpellier LOCALISATION Grabels, Pérols EXPLOITANT District de ACCES AVANCEMENT AU DU BTP PROJET 0UI Courant 2000 Montpellier OUEST Hauts Cantons Bédarieux SICTOM de la 0UI Haute Vallée de Ouverture prévisionnelle en mai 2002 l’Orb OUEST Bitterois 1 Nissan-lez-Enserune SIVOM d’Ensérune 0UI SI de 0UI Quarante Maureilhan/cazouls-les-Béziers OUEST Bitterois 1 Lignan/Corneilhan Lignan/Corneilhan OUEST Agathois Vias C.C des Pays d’Agde 0UI 2 ème semestre 2000 OUEST Agathois Agde, site non défini 0UI 1 er trimestre 2001 OUEST Biterrois 1 Magalas C. C des Pays d’Agde SICTOM des SIX OUEST Hauts Cantons St-Chinian C. C. du St - OUI 0UI Juillet 2000 Chinanais EST (donnée 2002) Pic et Etang EST Pic et Etang Valergues (point vert) C.C pays de Lunel NON Réouverture St-Brès (réhabilitation décharge brute) Beaulieu C.C Vignes et Pierres 0UI Courant 2000 OUEST Bitterois 2 Cers Commune NC OUEST Piscinois Pomérols SICTOM de Pézenas 0UI OUEST Piscinois SICTOM de Pézenas 0UI OUEST Bitterois 1 Bassan SIVOM de la Vallée du Libron Non défini Projet OUEST Bitterois 2 Saint-Jean de Libron Commune de Béziers 0UI Avant-Projet Déchèterie + PF tri OUEST Hauts Cantons La Salvetat sur Agout Communauté de communes du Haut Languedoc Héraultois 0UI Projet OUEST Minervois Aigues-Vives, Olonzac Pépieux SI Cesse et Brian NON Projet St-Thibéry, Alignan du vent Fontès, Montagnac, Castelnau de guers, Vailhan Caux, Montblanc, Pézenas Lezignan la Cebe En construction 29 / 23 EST Pic et Etangs Saint Martin de Londres Communauté de communes Sérane/Pic SaintLoup OUI Projet OUEST Centre-Hérault Saint-André-de-Sangonis Montarnaud , Le Pouget, Paulhan Salasc Mérifons, Le Caylard Syndicat Centre Hérault 0UI Conditions d’accès non définies Projet