Première ES Cours suites numériques 1 I Généralités sur les suites
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Première ES Cours suites numériques 1 I Généralités sur les suites
Première ES Cours suites numériques I Généralités sur les suites Généralités Définition : Une suite u de nombres réels est une fonction dont la variable est un entier naturel. L’image par u d’un entier naturel n est notée un et se lit « u indice n ». un est le terme général de la suite. Modes de générations de suites Définition : Une suite peut être définie : à partir d’une fonction f de la variable n : un = f(n). à partir d’une relation de récurrence : (un) est alors définie par son premier terme et une relation permettant de calculer un terme à partir d’un ou plusieurs termes précédents. Exemples : 1) Soit (vn) la suite définie, pour tout entier naturel n, par vn = n² + 2n + 5. vn = f(n) avec f(x) = x² + 2x + 5 v0 = f(0) = 0² + 20 + 5 = 5 v1 = f(1) = 1² + 21 + 5 = 8 v100 = 100² + 2100 + 5 = 10 205. 2) Soit (un) la suite définie par u0 = 1 et, pour tout entier naturel n, par la relation : un+1 = 3un + 1. u1 = 3u0 + 1 = 31 + 1 = 4 u2 = 34 + 1 = 13 u3 = 313 + 1 = 40. Avec un tableur : Pour la suite (un) définie ci-dessus, on écrit le premier terme dans la cellule B2, on entre la formule = 3*B2 + 1 dans la cellule B3, puis on recopie vers le bas. Exemple d’algorithme permettant de calculer des termes d’une suite Soit (un) la suite définie par u0 = A et un+1 = 2un - 1 pour n . L’algorithme suivant permet d’obtenir le terme de rang N de la suite (un). Saisir A Saisir N U prend la valeur A Pour I variant de 1 à N U prend la valeur 2*U – 1 Fin Pour Afficher U La valeur de u0 est entrée dans la variable A. La valeur de A est entrée dans la variable U. On calcule les termes de rang 1, 2, 3, … N à l’aide d’une boucle Pour et de la relation de récurrence. A la sortie de la boucle, on affiche le terme de rang N. 1 Première ES Cours suites numériques Représentation graphique d’une suite On peut placer les points de coordonnées An(n ; un) dans un repère (O ; I, J) du plan. Exemple : représentation graphique des premiers termes de la suite (un), définie pour tout entier naturel n par un = -n² + 5n + 3. Comme u0 = 3, u1 = 7, u2 = 9, u3 = 9, u4 = 7, u5 = 3, u6 = -3……, on obtient les points : A0(0 ;3), A1(1 ;7) ; A2(2 ;9) ; A3(3 ;9), A4(4 ;7) ; A5(5 ;3), A6(6 ;-3). II Sens de variation d’une suite Définitions Définitions : La suite u est croissante si, pour tout n, un+1 un. La suite u est décroissante si, pour tout n, un+1 un. La suite u est constante si, pour tout n, un+1 = un. Une suite est monotone si elle est soit croissante, soit décroissante, soit constante. Exemples : La suite des entiers naturels pairs (0 ; 2 ; 4 ; 6 ; 8 ; ….) est une suite croissante et donc monotone. La suite des décimales de (1 ;4 ;1 ;5 ;9 ;2 ;….) n’est pas monotone. Remarque : Lorsque la suite u est définie par une relation un = f(n), où f est une fonction monotone sur [0 ; + [, la suite u est aussi monotone et a le même sens de variation que f. III Les suites arithmétiques Définition : Une suite (un) est dite arithmétique lorsque chaque terme se déduit du précédent en ajoutant une constante r, appelée raison. Pour tout entier naturel n, on a un+1 = un + r. Exemples : La suite arithmétique de premier terme -3 et de raison 3 a pour termes : -3 ; 0 ; 3 ; 6 ; 9 ; ….. La suite des entiers naturels est la suite arithmétique de premier terme 0 et de raison 1. 2 Première ES Cours suites numériques Propriété : Le terme général d’une suite arithmétique u de premier terme u0 et de raison r est : un = u0 + nr Exemple : Si (un) est la suite arithmétique de raison -2 et de premier terme u0 = entier naturel n, un = 1 alors, pour tout 2 1 - 2n. 2 Propriétés : Soit (un) une suite. S’il existe deux réels a et b, tels que pour tout entier naturel n, un = an + b, alors la suite (un) est arithmétique de raison a et de premier terme b. Les points An(n ;un) sont alignés si, et seulement si, la suite (un) est arithmétique. Exemple : La suite (un) définie pour tout entier naturel n par un = 3n – 2 est arithmétique de raison 3 et de premier terme u0 = -2. Les points An(n ;un) appartiennent à la droite d’équation y = 3x – 2. Propriété : Pour une suite arithmétique (un), la variation absolue un+1 – un est constante. Définition : La variation absolue d’une suite arithmétique étant constante, on dit que l’évolution est linéaire. Exemples : un = 9 – 3n : la variation absolue est constante et négative. 3 Première ES Cours suites numériques vn = -2 + 2n : la variation absolue est constante et positive. Sens de variation des suites arithmétiques Propriétés : Soit (un) une suite arithmétique de raison r. Si r > 0, la suite (un) est croissante. Si r < 0, la suite (un) est décroissante. Si r = 0, la suite (un) est constante. Exemples : La suite arithmétique (un) de premier terme -5 et de raison 4 est croissante car sa raison 4 est strictement positive. La suite arithmétique (vn) définie, pour tout entier naturel n, par vn = -3n + 5 est décroissante car (vn) est arithmétique de raison -3 strictement négative. III Les suites géométriques Définition : Une suite (un) est dite géométrique lorsque chaque terme se déduit du précédent en le multipliant par une constante q, appelée la raison. Pour tout entier naturel n, un+1 = qun. Exemples : La suite géométrique de premier terme u0 = 1 et de raison 2 a pour premiers termes : 1 ;2 ;4 ;8 ;16…. 1 La suite géométrique de premier terme u0 = 3 et de raison a pour premiers termes : 2 3 3 3 3 3 ; ; ; ; …. 2 4 8 16 Propriété : Le terme général d’une suite géométrique u de raison q et de premier terme u0 est : un = u0qn. Exemple : Si (un) est la suite géométrique de premier terme u0 = 2 et de raison q = 3, alors pour tout entier naturel n, un = 23n. Propriété : Soit (un) une suite. S’il existe deux réels a et b, a strictement positif, tels que pour tout entier naturel n, un = ban alors la suite (un) est géométrique de raison a et de premier terme b. 4 Première ES Cours suites numériques Exemple : La suite (un) définie pour tout entier naturel n, par vn = 201,06n est géométrique de raison 1,06 et de premier terme u0 = 20. vn Propriété : Si (un) est une suite géométrique ne s’annulant pas, alors la variation relative vn+1 – vn est vn constante. Définition : La variation relative d’une suite géométrique étant constante, on dit que l’évolution est exponentielle. Exemples : un = 2n vn = 1 3n Sens de variation des suites géométriques Propriétés : Soit q un réel strictement positif. Si q > 1, la suite géométrique de terme général qn est croissante. Si q = 1, la suite géométrique de terme général qn est constante. Si 0 < q < 1, la suite géométrique de terme général qn est décroissante. Exemples : Les suites géométriques de terme général 1,5n ; 2n ; 5n sont croissantes. Les suites géométriques de terme général 3n 1 ; 0,6n ; n sont décroissantes. 2 7 5