Adaptation de contenu pédagogique pour
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Adaptation de contenu pédagogique pour
Adaptation de contenu pédagogique pour téléphone mobile Ivan Madjarov Université d'Aix-Marseille Laboratoire LSIS - WiCSi, UMR CNRS 6168 Département Réseaux et Télécommunications 163 Avenue de Luminy Case 920 13288 MARSEILLE FRANCE [email protected] Résumé— Les plates-formes e-Learning existantes se ressemblent par leurs fonctionnalités et leurs multiples extensions, mais ils n'arrivent pas à résoudre les problèmes de description des contenus et la réutilisation de la partie fonctionnelle des applications qui les animent. Avec le déploiement du phénomène "Web 2.0" nous voyons apparaitre des fonctionnalités qui aboutissent aux éléments sociaux de partage, de participation et d’échanges. Des rapports récents montrent que les étudiants sont de plus en plus attirés par la mobilité des supports pédagogiques, possible par le biais de la communication sans fil (Wifi, 3G). Nous assistons à la prolongation logique du e-Learning vers le mLearning. En se basant sur des plates-formes libres et "open source" et la technologie des services Web nous avons conçu pour les auteurs de cours un cadre social et collaboratif pour la création, le partage, l'extraction et la diffusion de contenus XML sémantiques sur des réseaux filaires ou mobile en favorisant la contextualisation et l'adaptation des contenus en fonction de l'emplacement, la mobilité, le profil et le matériel des personnes occupants un espace particulier. Nous avons développé une méthode de contextualisation pour sommairiser un contenu sous forme d'indexe. L'étudiant a le choix entre une séquence hypermédia ou une séquence audio pour "visualiser" un contenu pédagogique sur son navigateur mobile. Mots clés— adaptation de contenu, contextualisation, navigateur mobile, m-Learning I. INTRODUCTION Il existe aujourd’hui de nombreux projets dans le domaine du e-Learning. Les plates-formes existantes se ressemblent par leurs fonctionnalités et leurs multiples extensions. Les efforts de standardisation ont pour objectif la structuration et la réutilisation des documents pédagogiques en définissant un élément de base appelé Objet Pédagogique [1] (LO). Par contre, les problèmes de la description du contenu (métadonnées) et la réutilisation de la partie fonctionnelle des applications qui les animent ne sont pas traités. Avec le développement du phénomène "Web 2.0" nous voyons apparaitre des fonctionnalités qui aboutissent aux éléments sociaux de partage, de participation et d’échanges. Une tendance nettement repérée dans les derniers rapports, traitant de l'évolution des systèmes e-Learning. Les plateformes existantes ne répondent pas à ces critères et s'adaptent difficilement faute de technologies informatiques dépassées. Les recherches récentes montrent que les étudiants sont de plus en plus attirés par la mobilité des supports pédagogiques, possible par le biais de la communication sans fil (Bluetooth, Wifi, GPRS, UMTS). Nous assistons à la prolongation logique du e-Learning vers le m-Learning (Mobile Learning). Nos activités R&D depuis 2003 (projet Xesop [2], [3]) démontrent que les plates-formes e-Learning, aussi bien commerciales que libres, sont en général centralisées et propriétaires, les éléments pédagogiques sont souvent déposés dans des caches de serveurs basés Web, seuls quelques systèmes disposent de "repository" de documents. Ils offrent des cours avec un contenu bien défini et ne se prêtent pas à une politique de partage et de réutilisation des composants pédagogiques ou fonctionnels. En se basant sur les technologies des services Web nous avons réalisé un concept-auteur orienté vers les réalisateurs de cours pour la création d'un contenu pédagogique XML sémantique stocké dans une base de données XML native. L'intégration du concept avec un LMS/LCMS (Learning Content Management System) existant nous avons réalisé par le développement d'un système autonome de gestion des services Web (WSMS - Web Services Management System). Notre technique est basée sur des principes flexibles pour l'adaptation à la demande de contenus pour des unités fixes ou mobiles. Notre objectif est de faire une passerelle entre les périphériques fixes ou mobiles et le vaste ensemble d'objets pédagogiques disponibles sur les systèmes e-Learning basés Web. Pour aboutir à cet objectif nous avons conçu un cadre d'environnement collaboratif et social de création, partage, extraction et diffusion de contenus XML sémantiques sur des réseaux filaires ou mobile en favorisant la contextualisation et l'adaptation des contenus (texte, image, audio, vidéo) en fonction de l'emplacement, la mobilité, le profil et le matériel des personnes occupants un espace particulier. Le système conçu est développé entièrement en langage Java et est orienté vers les auteurs de cours. Il contient un éditeur sémantique XML [13], des plug-ins pour la création et l'édition d'équations mathématiques (MathML [14]), graphisme vectoriel (SVG [15]), questionnaires (QTI [16]), diagrammes, gestion d'une base de données XML native (eXist [17]), où le cours développé est stocké sous la forme d'une ou plusieurs collections. L'intégration avec un LMS (Moodle [18], Dokeos Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 67 [19]) s'effectue par l'intermédiaire d'un gestionnaire de services Web (Tomcat-Axis [20], [21]). Un service Web est à la base du processus de contextualisation qui effectue l'ajustement du contenu aux paramètres détectés pour un client mobile ou fixe. L'adaptation du contenu se fait en fonction du profil de l'utilisateur et le profil technique de son "User Agent". Un contenu sémantiquement identifié peut être adapté par l'envoie des séquences de pages multimédias et hypertextes [5], ou procéder à une transformation TTS (text-to-speech) pour satisfaire les clients de téléphones portables ou Smartphones en déplacement qui évoluent dans un contexte particulier [6]. Une interface multimodale, par exemple, prend en charge un clavier ou une voix. Le problème essentiel des interfaces des téléphones mobiles est qu'ils ne sont pas adaptés à recevoir les informations Web dans leurs formats d'origine. Nous avons développé une méthode de contextualisation pour sommairiser un contenu sous forme d'indexe. L'étudiant a le choix entre une séquence hypermédia ou une séquence audio pour "visualiser" un contenu pédagogique sur son navigateur mobile. II. ENVIRONNEMENT NUMERIQUE D'APPRENTISSAGE A. Tour d'horizon Les ENT permettent aux usagers de disposer d’une offre cohérente et personnalisée de services numériques présentés de manière homogène. Ces services couvrent notamment l’accès aux ressources numériques, la vie étudiante et scolaire, le travail collaboratif, l’organisation personnelle. Un élément essentiel dans la conception de l’ENT est la formation en ligne par les moyens technologiques de l’Internet (e-Learning). Une plate-forme LMS (Learning Management System) est un produit dérivé des logiciels CMS (Content Management System) mais présente des fonctions différentes pour la pédagogie et l'apprentissage. Une plate-forme LMS est entre autres un des outils des TICE (Technologies de l'information et de la communication pour l'éducation). Une plate-forme eLearning peut-être intégrée à un ENT, elle devient ainsi un service numérique pour un établissement scolaire ou universitaire. Un système e-Learning représente un ensemble cohérent de services personnalisés et personnalisables, destinés aux activités des utilisateurs: enseignants, étudiants, administrateurs. Un système de gestion de contenu pédagogique doit maîtriser une profusion de services (messagerie, agenda, cahier de textes, carnet de notes…), des ressources éparpillées (banque d’exercices, logiciels, outils pédagogiques, services documentaires…), des nouveaux usages (partage de dossiers, documents de cours distants accessibles en "présentiel" et en "distanciel", corrigés en ligne, organisation de la production numérique, accès depuis le domicile, accès depuis les espaces publics, …) et d'être ouvert vers les nouvelles tendances inspirées par le développement des technologies mobiles de communications (Wifi, 3G, Bluetooth) pour une cohérence de transfert et d'intégration avec le m-Learning. Le terme fait référence à l'utilisation des appareils portables comme les PDA, téléphones mobiles, Handheld PC et autres dans une forme d'apprentissage récente qui tire parti des possibilités offertes par les technologies mobiles. Le m-Learning brise les barrières de l'emplacement fixe avec la mobilité des récepteurs en fournissant un contenu d'apprentissage sur mesure aux formats adaptés. Les filières de formation de toutes orientations sont confrontées aux difficultés de l'accès, le partage, la création et la diffusion de documents pédagogiques. Les besoins de toutes les filières nécessitent l'application des standards eLearning (LOM [1], IMS [7], SCORM [8]) en vigueur pour rendre les documents pédagogiques réutilisables en s'appuyant sur les technologies nouvelles de l'Internet pour assurer l'interopérabilité des systèmes hétérogènes déjà en place. Les moyens pour atteindre les objectifs sont multiples, complémentaires et indépendants : • accès à des ressources variées, • outils de communication, • échanges entre enseignants et apprenants, • offres des services de tutorat à distance, • résolution d’exercices, • outils de collaboration à distance. Actuellement, les enseignants doivent gérer de nombreux documents pédagogiques, la plupart sous forme numérique. Ces documents, ayant souvent un contenu commun, possèdent des types et des formats différents (polycopiés, transparents, fichiers divers, documents en ligne, ...) et s’adressent à des publics variés (apprenants de différentes filières, stagiaires de formation continue, ...). La création de nouveaux documents soulève parfois des difficultés à cause des outils incompatibles utilisés antérieurement. Le problème de la mise à jour cohérente de documents associés à un même contenu est encore plus difficile. De plus, l’échange, le partage ou l’élaboration en commun de documents pédagogiques entre enseignants ne sont pas aisés. La formation continue, par exemple, nécessite de plus en plus la création de modules d’enseignement à la demande et sur mesure dont les contenus sont souvent éparpillés parmi des documents hétérogènes, donc difficiles à exploiter. Enfin, la formation tout au long de la vie impose de s’adapter au niveau et aux besoins de chacun. La pratique usuelle montre que les enseignants échangent rarement des informations sur le contenu de leurs cours, même quand ils sont similaires. Il y a certainement beaucoup de raisons, certains de caractère purement technique, et d’autres de caractère psychologique. Les raisons techniques résident essentiellement dans le format d’origine des documents pédagogiques et les technologies informatiques utilisées. En effet, plusieurs documents pédagogiques ont été créés dans le passé par des moyens informatiques différents incompatibles avec les formats actuels, et ne se prêtent donc pas à une interopérabilité avec les documents plus récents. Une simple migration d'un objet pédagogique d'un système vers un autre pose problème de compatibilité au niveau système de fichiers et format des bases de données. Un témoignage récent montre que la migration d'un cours en format standardisé de PowerPoint ne peut pas être effectuée automatiquement d'un système e-Learning basé Claroline [22] vers un système basé Moodle. Les efforts engagés et le temps perdu ne contribuent Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 68 gère à la qualité pédagogique des supports mis en ligne et à la motivation des enseignants de s'engager dans cette voie. Il est évident qu'une approche plus universelle est nécessaire pour faciliter le travail purement technique de publication des documents pédagogiques créés dans le temps avec des supports et techniques différents. B. Problématique et éléments de contexte. L’objectif principal dans notre projet est d'assurer la mise en place et le partage de contenus numériques pour toute forme de formations (enseignement supérieur, enseignement secondaire, formation continue, formation à la demande). En se basant sur les normes et les standards en vigueur dans le domaine du e-Learning et en s’appuyant sur des logiciels libres et open source notre objectif est de mettre en ligne des dispositifs sémantiques de création, d'adaptation et de gestion des ressources pédagogiques pour un LCMS. Notre plate-forme XESOP [2], [3] assure, par une structure sémantique conforme aux standards SCORM [8] et IMS [7] la création d'un contenu d'enseignement et la construction d'un parcours pour l'apprenant. Les éléments essentiels du projet consistent, d’une part, en des supports sémantiques pour la création, la présentation et le stockage des objets pédagogiques basés sur des technologies XML et, d’autre part, en des moyens pour la gestion du parcours de l’étudiant et l’exécution d’exercices à distance basés sur les services Web [9]. Notre approche fournit des avantages pour un large nombre d'apprenants en particulier dans l'enseignement supérieur, l'enseignement secondaire et la formation continue et pour une poursuite de formation à la demande mieux adaptée aux besoins du moment. En effet, de nos jours, des besoins de formation sont nécessaires tout au long de la vie professionnelle, à cause de la mobilité et des mutations technologiques et cela est aussi une conséquence de la crise économique. Fig. 1 Architecture fonctionnelle du système Xesop. Notre objectif est atteint par la création d'objets pédagogiques XML dans un environnement de développement sémantique en s'appuyant sur les nouvelles technologies de l'Internet, à savoir les services Web XML en considérant tout processus d'enseignement comme un e-Service. Le concept s'intègre facilement avec un LCMS basé Web dont le choix dans l'espace des logiciels libres est abondant et pourrait s'effectuer suivant des critères propres à l'établissement. Une plate-forme e-Learning regroupe des outils (Fig. 1.) nécessaires aux principaux utilisateurs, à savoir l'enseignant (formateur), l'étudiant et l'administrateur (décideur). Ces dispositifs assurent la consultation à distance des contenus pédagogiques, l’individualisation et le suivi de l’apprentissage, et les interactions entre les trois types d'utilisateurs. Ainsi nous avons, d’une part, le système de gestion des contenus pédagogiques avec les outils de création et de stockage des documents pédagogiques et, d’autre part, le système de diffusion et l’environnement collaboratif de travail manipulant les supports pédagogiques mis en ligne en accord avec la stratégie pédagogique adoptée et effectuant les interactions avec les étudiants. Dans notre conception ces deux systèmes peuvent être intégrés à la base des métadonnées XML et les technologies basées Services Web. Dans un environnement numérique d'apprentissage un certain nombre de services essentiels sont pris en charge tels que la création de contenu qui nécessite un outil de création, c.à.d. un éditeur de contenu pédagogique. L'outil éditeur est utilisé pour la création et la distribution de documents dans divers domaines. Son utilisation n'est pas une tâche facile pour qui veut créer du contenu pédagogique en particulier. En général, les LMS/LCMS (par exemple, Moodle, Dokeos, Atutor [23] ou Claroline) disposent d'outils traditionnels d'édition. Ces outils sont basés hypertexte avec des fonctionnalités multimédias pour la création de contenus en format HTML qui n'est pas adapté à l'affichage direct sur les petits écrans des navigateurs mobiles des unités portables. L'importation de contenu à partir de formats externes, même standardisés (Microsoft Office, Open Office), posent plusieurs problèmes de compatibilité, filtrage et structuration. Moodle, par exemple, est un logiciel permettant la mise en place de cours en ligne et de sites web. C’est un projet bénéficiant d’un développement actif et conçu pour favoriser un cadre de formation socioconstructiviste. A la base c'est une approche pédagogique qui se concentre sur les expériences pouvant être les meilleures pour l’apprentissage, du point de vue de l’apprenant, plutôt que de simplement publier et évaluer les informations qu'on estime qu’ils doivent connaître. Le travail d’enseignant peut se modifier, en passant d’un rôle de source de la connaissance à celui de pôle d’influence et de modèle de la culture de classe. Il s’agit d’avoir des contacts personnalisés et adaptés aux besoins d’apprentissage de chaque étudiant, et de modérer les discussions et les activités de façon à atteindre collectivement les objectifs d’apprentissage de la classe. Sans surprise, au point de vue technique le contenu pédagogique est basé sur des ressources HTML, PDF ou Texte référencés par une base de données relationnelle (MySQL) à travers une interface PHP. eCUME est le nom du système e-Learning adopté par l'Université de la Méditerranée qui représente une compilation LCMS à la base de Moodle intégrée dans l'ENT de université. Dokeos, d'un autre côté, est certainement la plate-forme eLearning la plus facile à appréhender que ce soit par les Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 69 apprenants (élèves, étudiants, professionnels, ...) pour prendre connaissance des cours et de s’évaluer sur des exercices ou des questionnaires que par les formateurs et les auteurs de cours. La simplification de l’utilisation qui est voulue sur cette plateforme se traduit par une facilité de prise en main et un apprentissage rapide. Le design est attirant, le fonctionnement est très clair et son installation se fait en quelques clics sur un serveur Web applicatif PHP/MySQL comme xampp [24]. Des fonctionnalités avancées de téléconférence, de diaporama commenté sont également directement implémentées dans la plateforme. Des moyens complémentaires de développement et de création de différents éléments multimédias de contenu de cours pourront être associés au système. L’espace des logiciels libres propose un choix abondant et de qualité pour le traitement et la création du graphisme bitmap (Gimp [26]), du son (Audacity [27]), de la simulation et animation à partir des captures d'écrans (Wink [28]), des tests et d'examens (Hot Potatoes [29]). Nos premiers tests de déploiement de notre concept basé services Web ont été effectués avec Dokeos. L'intégration des services par l'interface PHP-SOAP [25] ne pose pas de problèmes particuliers. L'intégration des sources externes textuelles ou binaires dans notre concept est prise en charge par le gestionnaire des services Web (WSMS) [10]. III. ARCHITECTURE DE L’APPLICATION A. Le concept fonctionnel L'architecture de notre application se base sur trois éléments essentiels : • Environnement XML sémantique de création, stockage, modification et diffusion des objets pédagogiques. Des éléments supplémentaires sont rattachés pour servir les schémas, les images, les formules mathématiques, les tableaux, les questionnaires, les tests, les exercices et la présentation graphique des données. Ce sont les composants de base du projet Xesop; • Environnement LCMS/LMS permettant aux créateurs de cours de créer, stocker, réutiliser, gérer et distribuer des contenus pédagogiques pour les associer, les ordonner afin de construire un cours cohérent. Cette solution se base sur le choix d'un logiciel libre qui est conforme aux postulats des LCMS: stockage des contenus dans un référentiel unique, séparation du contenu de sa présentation, interface d’administration, gestion des profils et des droits des utilisateurs. • Le troisième élément technologique de cette solution est implanté par les composants des services Web pour assurer les interactions du modèle distribué de création et stockage des ressources pédagogiques, le mode collaboratif de travail et l'interopérabilité avec l'architecture des systèmes existants. Cette partie fonctionnelle comprend : • le service de stockage des contenus pédagogiques dans une base de données XML native, • le service d'adaptation d'un contenu XML • sémantique dans un format profilé par le service d'indentification, le service d'indentification des clients fixes ou mobiles. course LOM Definition chapter* title title acknowledgement author+ date post-face preface info keywords copyright revision language section* title paragraph code link title figure list table title XESOP Extension equation numbered object+ paragraph+ footnote anchor appendix abstract bulleted definition index glossary exercise code question row cell image graphic Fig. 2 Le schéma sémantique d'un cours Notre conception peut être présentée par le scenario suivant : L’auteur des cours crée ses objets pédagogiques à l’aide des outils XML sémantiques à savoir textes, équations mathématiques, graphiques vectoriels, questionnaires, exercices, diagrammes, etc. Le stockage de ces objets est possible dans leur format d'origine (XML) conforme à la structure de métadonnées définie dans un XML Schema [30], [4] (Fig. 2). Cette grammaire définie la structure de la collection XML et atteste par la suite la conformité des documents pédagogiques créés et enregistrés. Ce schéma sert aussi à la "bonne formation" des différentes sorties générées à la demande à travers des transformations (XSLT [31]) dans des formats standardisés de diffusion dans l’espace Web (XHTML, PDF, JPEG, …) selon les particularités et les capacités de visualisation des navigateurs Web aussi bien fixes que mobiles. B. Les éléments fonctionnels La réutilisation des documents pédagogiques dans un espace coopératif entre auteurs est assurée par le format natif (XML) de leur création et leur accessibilité par l’appel d’un service Web. Ainsi, l’auteur d’un cours peut facilement intégrer des composants propres avec des composants disponibles dans la base des objets pédagogiques initialement appartenant à un autre cours et créés par un autre auteur dans un environnement différent. L’intégration des données par les moyens des services Web apporte un potentiel reconnu. L’intégration de données pédagogiques avec des sources externes est facilitée par les services actionnant des "wrappers" appropriés pour l'insertion de documents Word, RDF, HTML ou texte. Un étudiant poursuit un cours à travers des textes, questionnaires et exercices. S’il a besoin d’informations complémentaires il peut adresser une requête au système de gestion des services Web. Le service approprié va rechercher les informations dans les bases de données connues et accessibles (Fig. 3.). Les outils sémantiques sont développés en langage Java en associant à une application autonome plusieurs plug-ins Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 70 suivant les besoins des auteurs de cours (Fig. 3). L'accès aux cours créés est assuré par l'intermédiaire d'un service Web qui interroge une base de données XML native eXist. exercices et les questionnaires d'évaluation des connaissances des étudiants constituent aussi un volet pédagogique important. Fig. 5 Plug-in éditeur MathML Fig. 3 Architecture fonctionnelle du système Xesop Le déploiement du service se fait à la base des descriptions des fichiers WSDL [32] sous Tomcat-Axis d'Apache. C. Les composants sémantiques Fig. 6 Plug-in éditeur SVG Fig. 4 Éditeur de cours XML sémantique L'analyse des besoins des principaux acteurs dans un environnement e-Learning nous a amené à un premier constat témoignant du besoin des enseignants auteurs de cours d’un environnement générique et standardisé, lié à des technologies nouvelles favorisant les échanges, les modifications et le partage (Fig. 4.). L'éditeur de cours est développé entièrement en Java. Le concept reprend un projet libre et open source Jaxe [33] qui est un éditeur de document XML basé sur le principe "WYSIWYM" (What You See Is What You Mean). Il est rare qu’un document pédagogique soit constitué uniquement de texte brut. Suivant la matière enseignée, des schémas, des formules mathématiques ou des informations sous forme de tableaux sont très souvent présentées. Les Fig. 7 Plug-in de création de "chart" Nous avons élargie et adapté ses fonctionnalités en ajoutant un schéma XML orienté vers la sémantique d'un cours pédagogique que nous avons développé dans le projet Xesop, Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 71 une interface de gestion des plug-ins activés selon le besoin de l'auteur et une interface services Web qui communique avec notre système de gestion des services Web. Pour satisfaire les divers besoins nous proposons des outils basés sur des métalangages XML très pratiques pour la conception d’un éditeur d’équations mathématiques (MathML, Fig. 5.), pour la création d’un éditeur de graphisme vectoriel (SVG, Fig. 6.) et un schéma pour la réalisation des tableaux. La création de graphiques de type diagramme est confiée à un plug-in de type "chart" (Fig. 7). Plusieurs exercices peuvent être réalisés par des questionnaires de type QCM (Fig. 8.). Pour cela nous avons créé un plug-in pour la conception de questionnaires qui se base sur la norme IMS-QTI [11]. contenu binaire à l'origine. Alors, son implantation dans une collection XML n'est liée à aucun problème sauf une augmentation de la taille du contenu résultant. Exemple: <image filename ="name" type = "gif|jpg|png" code = "Base64"> … </image> est le balisage qui fait insérer une image dans le contenu d'un cours (Tableau 1). TABLEAU I TRANSFORMATION BASE64 POUR UNE IMAGE DE TYPE "GIF" <image filename="java-boutique" type="gif" code="Base64" width="42" height="34"> R0lGODlhlwBxAOYAAIuLjGOYzJeh0/r6+XFxcVBQT6fC6PSya M/LAFyHrXClzv/HAP7mALKvAdjY2TlSYI+OA4aXyou66v7ZAHF vCKOjpDIxMQ/2md0e................................ .....................3Rrb+MY4zvEfAgEAOw==</image> Fig. 8 Plug-in QTI pour une question "Choix multiples" Le fonctionnement de ces plug-ins est rattaché à l’éditeur sémantique XML de base (Fig. 4.). Ainsi, les composants additionnels créent des objets pédagogiques XML qui sont directement insérés dans le document XML du cours. Ce document est enregistré localement où forme l’arborescence d’une collection dans la NXDB eXist [17]. Texte formaté, diagrammes, formules mathématiques, données présentées en tableaux, des images vectoriels ou bitmap constituent en générale un contenu pédagogique. Dans notre système les données de caractère binaire ou multimédia sont insérées dans le format XML du cours. En résultat la collection est ménagée plus facilement comme une entité unique et conforme aux standards en vigueur. Pendant les étapes de développement d'un cours l'auteur peut insérer des images ou autres données de caractère binaire qui vont être codés par la méthode "Base64" [34] pour obtenir une codification textuelle entourée de balises qui déterminent son utilisation antérieur. Base64 est un codage de l'information utilisant 64 caractères, choisis pour être disponibles sur la majorité des systèmes. Ainsi on obtient la séquence texte d'un D. Stockage des cours Un cours est une collection arborescente d'objets pédagogiques créés aux moyens des éditeurs sémantiques en format XML ou importés à partir d’autres systèmes conformes au SCORM [8]. Dans notre conception, cela implique la création d’un entrepôt de cours pouvant être partagés et recherchés par plusieurs entités d’enseignement. Selon l’évolution de la matière, les enseignants peuvent éprouver le besoin de modifier le contenu d’un ou plusieurs cours d’un enseignement ou d'en extraire des parties. Ainsi, le bon fonctionnement du système collaboratif nécessite le stockage des documents pédagogiques dans une structure commune et sémantiquement définie et accessible. L’utilisation d’une base de données contribue à une meilleure réutilisation et diffusion de ces documents. Le choix d’une base de données adaptée s’impose donc: nous avons opté pour une base de données XML native qui permet le stockage de documents XML dans leur format d’origine, sans transformations (mappings). Notre choix, par opposition à celui d’une base de données relationnelle, s’explique par la nature même des documents pédagogiques qui sont en général de types narratifs c’est-àdire orientés documents (document-centric) et non pas données (data-centric). Les systèmes LCMS existants stockent l'ensemble des objets pédagogiques d'un cours sous forme de répertoires et pages Web accessibles par un serveur HTTP et répertorient ces collections dans une base de données relationnelle (en général MySQL). Cette technique ne facilite donc pas le travail collaboratif de l’équipe pédagogique dans le cas de partage et réutilisation de ces objets. Nous avons mis en place une technique et des méthodes d'intégration des objets pédagogiques provenant de bases de données hétérogènes. L’intégration est facilitée par le potentiel des services Web en tant qu’applications indépendantes et transparentes par rapport aux protocoles de communications et aux utilisateurs [12]. Un service est engagé à traiter les requêtes XQuery [35] et à transformer le résultat dans le format approprié du LCMS. Ainsi les étudiants reçoivent sur Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 72 leurs postes de travail des séquences de pages composées à la demande ou en fonction de leur avancement dans le cours et la stratégie pédagogique adoptée. E. Les services Web La décentralisation des fonctionnalités d'un système eLearning classique passe par la conception des composants des services Web. En effet, dans un système distribué les objets pédagogiques ne peuvent pas être simplement importés dans un système de gestion d’enseignement (LMS). Ils doivent être importés à la demande. Une telle vision des choses nécessite de combiner les aspects techniques avec les efforts récents de standardisation dans le domaine de gestion d'un contenu pédagogique visant l’échange et la réutilisation efficace (IMS CP [7]). La publication et la recherche des objets pédagogiques peuvent se faire dans un cadre UDDI (Apache Tomcat Axis). Les caractéristiques du service assurent le stockage des données concernant la description des objets pédagogiques, c’est-à-dire, des métas-informations, alors que le contenu réel de ces mêmes objets pédagogiques est gardé dans des sites distribués des auteurs de cours ou des intervenants d’enseignement (Fig. 9.). HTTP Web Services Management System OSES XML Editor MathML Plug-In XICT, XCAT XSAT XML Parsers WSDL Allocation Service PHP SOAP Chart Editor Auteur SOAP SOAP Learning Objects Database System Administration User Profile SVG Plug-In QTI Plug-In Admin Database Learning Content Course Management MySQL PHP LCMS NXDB Mobile Web Browser User Authorization Web Application Server HTTP HTTP Etudiant Desktop Web Browser Fig. 9 Intégration basée services Web des composants pédagogiques Dans un système e-Learning la variété des dispositifs et des composants peut être perçue comme une variété de processus, et par conséquent, réalisée en tant que services Web atomiques ou composés. Notre conception se base sur une liste non exhaustive des différents composants d’un système eLearning : • conception d’un contenu pédagogique, • publication d’un cours à partir d’une référence unique, • gestion des objets pédagogiques, • mise à jour d’un contenu pédagogique, • adaptation d’un contenu sur demande et selon le profil, • recherche et présentation d’un contenu pédagogique, • inscription d’un étudiant et gestion de son compte et de son profil, • évaluation des connaissances acquises, • mise en place et gestion d’une classe virtuelle, • gestion d’un système de communication synchronisé de type chat. Ainsi, son fonctionnement est décomposé en différentes activités ou groupes d'activités qui peuvent être mises en application de façon indépendante sous la forme de services. Le fonctionnement intégral d’un système peut être reconstitué par une composition appropriée des services définis et choisis à la demande. IV. MOBILE LEARNING Mobile Learning (m-Learning) est un concept de formation en pleine essor. Les besoins des apprenants évoluent rapidement et les modes d'apprentissage se diversifient. Il offre une déclinaison au e-Learning pour apprendre n’importe où grâce à des modules de formation accessibles sur téléphone portable. Ces transformations permettent d'offrir des solutions pédagogiques nouvelles et de plus en plus adaptées aux différents contextes de travail et déplacement ainsi qu'aux différents individus. Actuellement, les modules de formation m-Learning sont plutôt courts et s'inscrivent en complément d'un dispositif existant en offrant une ressource supplémentaire dans un parcours pédagogique établit. Le mLearning est destiné à être "consommé" dans des environnements peu favorables à l'apprentissage : dans les transports en commun où dans une salle d'attente, nombreux sont ceux qui en profitent pour jouer sur leur téléphone portable, échanger des SMS ou des mails ou visionner une vidéo sur YouTube. Alors pourquoi ne pas profiter de ce moment de pause obligée pour revoir un point de cours, apprendre une nouvelle notion ou réviser les verbes irrégulier anglais. Principale caractéristique du m-Learning est qu'il est réalisé par l'intermédiaire de dispositifs mobiles. Ces dispositifs diffèrent énormément les uns des autres par leurs équipements et les capacités des logiciels installés: • Processeur : La puissance et le modèle du processeur; • Mémoire : La taille et la rapidité de la mémoire; • Type d'unité mobile: téléphone cellulaire, téléphone intelligeant, PDA, "handheld PC"; • Système d'exploitation: Java2ME, Symbian, iPhone, Windows Mobile, Android, etc...; • Navigateur Web: Opera Mobile and Mini, Safari, S60, Microsoft IE for Mobile, etc…; • Langage de marquage: XHTML MP (XHTML Mobile Profile), WML, XML, etc…; • Langage de script: JavaScript, VBScript • Kit de développement: Nokia’s Ovi SDK, Samsung Bada SDK, Sweb Apps for iPhone, etc; • Format des fichiers et résolution de l'écran: 320X240, 320X480, 480X360. Nous avons déjà constaté qu'un contenu pédagogique en général est présenté sous la forme de pages Web en format XHTML, PDF ou Texte. Les pages peuvent être accompagnées d'éléments multimédia et peuvent être adaptées pour des résolutions des écrans fixes des ordinateurs de bureaux ou portables. En plus, on peut rencontrer des formats non standardisés par le W3C tels que le Flash ou le QuickTime. Les systèmes LMS/LCMS actuels ne disposent Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 73 pas de moyen standardisés d'adaptation d'un contenu pédagogique pour les besoins des navigateurs mobiles. Un tel standard est difficile à élaborer vu la diversité des propriétés techniques des unités mobiles et la variété des logiciels. En général un navigateur Web mobile essaye de faire un zoom sur une entité de page. Cette méthode approximative d'adaptation ne favorise pas la lisibilité et le repérage facile des informations pertinentes d'un cours. Il est évident qu'une méthode plus élaborée est nécessaire surtout dans le cas de visualisation de contenu pédagogique où la présentation a son propre effet cognitif. Notre approche, dans un premier temps, se base sur des méthodes d'identification. Par des tests nous récoltons le maximum de propriétés techniques pour pouvoir déterminer avec précision l'approche d'adaptation du contenu pédagogique pour un navigateur Web mobile et pour un type d'unité portable. Pour atteindre cet objectif nous avons appliqué une méthode standardisée d'identification de l'unité mobile par le biais du protocole HTTP en analysant l'entête d'une requête et une méthode propre à l'identification du navigateur mobile installé sur l'unité portable désormais identifiée. Nous avons développé cette dernière méthode suite à une série de tests [38] appliqués sur un ensemble assai large de navigateurs [6]. Les résultats affirment la compatibilité de certains modèles de navigateurs mobiles (Opera Mobile, Safari) avec les navigateurs classiques (FireFox, IE), d'autres ont été classés compatible (Opera Mini, S60, IE Mobile) avec la norme W3C pour le langage de marquage XHTML MP établie pour les navigateurs mobiles conformes au protocole WAP 2.0. Suite à l'analyse des résultats obtenus notre approche d'adaptation s'oriente vers la constitution d'un contenu lisible sur un écran de taille réduite dans un format compatible (XML ou XHTML MP) pour le navigateur mobile détecté. Actuellement certains sites Web proposent de contenu "adapté" par rapport à la taille de l'écran mobile en limitant uniquement la largeur des paragraphes affichés. Le "scroll" vertical sur un document de taille reste un problème de parcours et de repère. La recherche d'une information pertinente dans une telle présentation pose un vrai défi. Notre approche d'adaptation comprend une deuxième méthode qui a pour objectif de sommairiser le contenu afin de le rendre lisible et facile à parcourir avec des points de repères logiques par rapport à sa structure. Une structuration du document dans le sens XML est appliquée. Une troisième méthode vient compléter notre approche d'adaptation. L'étudiant a le choix entre une séquence textuelle et une séquence audio sur le même sujet, c.à.d. qu'à la demande une séquence textuelle peut être convertie en séquence audio par des méthodes dites de TTS (text-to-speech) [37]. Pour sommairiser un contenu pédagogique nous se basons sur sa structure à la sortie de notre éditeur XML sémantique (Fig.4.). A sa création le cours contient des éléments de repères pour les chapitres, les paragraphes, ainsi que pour tous les autres composants pédagogiques. Le module d'adaptation crée un index contenant les noms de tous les composants de la collection XML choisie. Chaque élément de l'indexe pointe sur son contenu correspondant. Au choix de l'étudiant le contenu est transformé en séquence envoyée par le service Web correspondant au navigateur mobile (Fig. 10). Éditeur Sémantique XML XML Schema Structure 2 1 Mobile index view 4 3 Web Service Index creation Mobile browser content view and listen Web Service XCAT 5 Web Service XSAT 6 Fig. 10 Le processus de contextualisation multimodale Trois services Web sont chargés de la diffusion des contenus choisis: 1. Le service Web d'indexation du contenu d'un cours; 2. Le service XCAT (XML content adaptation tool) qui adapte le contenu indexé aux caractéristiques de l'unité portable; 3. Le service XSAT (XML speech adaptation tool) qui transcode le contenu indexé dans une séquence audio. V. CONCLUSION Notre conception dégage une activité centrale. D'une part cette activité assure la création d'un contenu d'enseignement et d'autre part la construction d'un parcours pour l'apprenant. Le Les cahiers pédagogiques des R&T - Actes du 2ème colloque - Kourou, Guyane, novembre 2010 74 parcours définit un cadre temporel et une organisation pour les activités d’apprentissage des étudiants. A cette activité principale nous pouvons ajouter la construction de liens entre les parcours et des documents externes, la création de questionnaires et d'exercices, des moyens de communication synchrones ou asynchrones. Les plates-formes en général n’autorisent l’intervention que d’un seul créateur de cours, ou alors elles autorisent plusieurs créateurs, mais sans gestion du partage dans ce cas. Cela veut dire que le mode collaboratif de création des cours est rarement disponible : cela est dû à notre avis surtout aux technologies informatiques utilisées dans ces plates-formes. L’administration des documents pédagogiques est une fonction distincte de leur création et concerne les procédures de stockage, de recherche, de partage et d’importation des documents pédagogiques. La gestion des évaluations assure des fonctionnalités permettant de procéder à des évaluations et d’administrer les résultats de ces évaluations. La gestion d’un parcours SCORM est présente sur la plupart des plates-formes : des ressources pédagogiques organisées de manière hiérarchique, avec (éventuellement) des contraintes de consultation (durée, passage obligé...) ; packager sous forme d'archive comprenant les ressources pédagogiques et un fichier XML (Manifest) décrivant l'organisation du parcours. Nous avons décrit une approche basée sur les services Web pour l'intégration d'un environnement d'adaptation d'un contenu pédagogique pour une utilisation mobile. Nous avons testé plusieurs navigateurs mobiles Web et nous avons apporté la preuve de leurs compatibilités avec des navigateurs Web classiques. En conséquence, nous avons mis en place un système multimodal d'adaptation de contenu pour un environnement m-Learning. Nous avons adopté la technologie des services Web afin de fournir un modèle d'intégration souple dans lequel toutes les composantes de l'apprentissage et les applications sont bien définies. Notre travail a l'avantage d'utiliser un navigateur Web mobile comme environnement de communication universel, c.à.d. un client léger. Nous avons combiné l'adaptation du contenu textuel avec le transcodage audio alternative afin de mieux répondre aux besoins des élèves. Nous avons proposé une technique d'adaptation basée services Web qui est mieux adaptée à un large spectre de contenus accessibles à travers les variétés de systèmes eLearning. REFERENCES [1] [2] [3] IEEE LOM, Draft Standard for Learning Object Metadata, IEEE 1484.12.1-2002, Available: http://ltsc.ieee.org. I. Madjarov, O. Boucelma, Data and Application Integration in Learning Content Management Systems: a Web Services Approach, W. Nejdl and K. Tochtermann (Eds.), LNCS 4227, pp. 272 – 286, 2006. 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