Des radars un peu partout en Basse-Meuse
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Des radars un peu partout en Basse-Meuse
JEUDI 19 DÉCEMBRE 2013 SUDPRESSE MOBILITÉ – GARE AUX AMENDES 11 Des radars un peu partout en Basse-Meuse Cinq des six communes de la zone de police de la Basse-Meuse vont collaborer dans un projet d’installation de radars répressifs. Plusieurs boîtiers seront installés à Juprelle, Bassenge, Oupeye, Dalhem et Blegny d’ici le printemps. Après les radars préventifs, cinq des six communes de la Basse-Meuse ont décidé de passer à l’attaque. Dès le printemps prochain, la zone de police disposera de deux radars répressifs qu’elle pourra placer à sa guise dans des boîtiers installés sur différents tronçons de la région. Un seul mot d’ordre : levez le pied ! Depuis quelques mois, on a vu fleurir des radars préventifs un peu partout dans la BasseMeuse. Ces fameux panneaux lumineux qui affichent la vitesse à laquelle on circule. Mais il faut bien l’avouer, à part vous décocher un petit regard triste lors de votre passage, ceux-ci sont inoffensifs et l SP Ils seront installés pour le printemps diminuer la vitesse souvent excessive sur certaines chaussées et augmenter ainsi la sécurité des usagers. 60.000 EUROS LE RADAR « LES AUTOMOBILISTES NE SAURONT JAMAIS OÙ SONT LES RADARS » Marc Bolland, BOURGMESTRE DE BLEGNY n’ont qu’un effet modéré sur la vitesse des automobilistes. Cela va toutefois changer. Car la zone de police de la BasseMeuse disposera prochainement de deux radars répressifs. Cela fait un moment que les bourgmestres des différentes communes réfléchissaient à investir dans ces systèmes pour Et c’est ainsi qu’est venue l’idée d’une mutualisation des frais avec la zone de police. Jusqu’à présent, cinq des six communes – Juprelle, Bassenge, Oupeye, Dalhem et Blegny – ont adhéré au projet « Concrète- Le commus installe nes boîtier ront des s elles le vides où ju nécessgeront aire ment, la zone de police de la BasseMeuse va acheter deux radars pour un montant de 60.000 euros l’unité, expose Marc Bolland, bourgmestre de Blegny. Chaque commune adhérente va acquérir des boîtiers vides (8.000 euros chacun) et les installer sur les axes où cela lui semble nécessaire ». Le nombre de boîtiers va évidemment varier d’une commune à l’autre. Si Blegny La Basse-Meuse aura bientôt ses radars. compte en acquérir cinq ou six, certaines communes se contenteront seulement de deux ou trois. Il restera ensuite à la zone de police à installer les radars dans les différents boîtiers lorsqu’elle le souhaite. « C’est donc ajoute le bourgmestre de Blegny. Avec un système comme ce- lui-là, on sait que les effets seront visibles sur le comportement des automobilistes. Car ils ne sauront jamais où se trouvent les radars et prendront donc l’habitude de diminuer leur vitesse sur chaque tronçon où se trouvera un boîtier ». Si la mesure a, avant tout, un objectif de sécurité, elle perelle qui prendra en charge la mettra évidemment aussi d’apmaintenance et la logistique, porter des recettes supplémen- l BELGA taires aux communes dans un contexte global de crise. Si les différentes démarches respectent le timing prévu, les premiers flashs devraient crépiter au printemps prochain. Et Visé dans tout cela ? La commune n’a, dans un premier temps pas adhéré au projet, mais cela ne l’empêchera pas de venir s’y greffer un peu plus tard, si elle le juge opportun. l DAMIEN MALVETTI