Jean Vigo - Le Hall de la chanson
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Jean Vigo - Le Hall de la chanson
Jean Vigo (1905 – 1934) Réalisateur Né le 26 avril 1905 à Paris, Jean Vigo est le fils de l'anarchiste Eugène Bonaventure de Vigo, alias Miguel Almereyda. Il fait sa scolarité dans quantités de pensions de la région parisienne. Son père, journaliste indépendant, décède à la prison de Fresnes dans la nuit du 13 au 14 août 1917. Sa mère ne peut assurer sion éducation. Jean Vigo est élevé par un ami de son père, Gabriel Aubès, à Montpellier. Il est interne au lycée de Millau, sous une identité secrète. En 1923, sa mère est définitivement placée dans un hôpital. Luimême a des problèmes de santé nécessitant un séjour en clinique, puis un autre, en 1929, pour cause de tuberculose à Nice. Dès 1926, il manifeste son envie de faire du cinéma. Il entre à la Franco Film, comme aide opérateur aux studios de Nice, grâce à Claude Autant-Lara. Il tourne peu après son premier film A Propos de Nice, moyen métrage documentaire réalisé avec l’aide de son ami cameraman Boris Kaufman. En 1931, il réalise un court métrage sur le champion de natation Jean Taris (Taris ou la natation / Taris, roi de l’eau). En 1932, l’homme d’affaire Jean-Louis Nounez lui donne les moyens financiers de réaliser son premier film de fiction fortemnet influencé par son expérience personnelle : Zéro de conduite (moyen métrage, 1933). Le film, appel à la révolte contre le monde des adultes et l’éducation bourgeoise, est interdit par la censure jusqu’en 1945. Malade Jean Vigo tourne L’Atalante, son seul long métrage durant l’hiver 1933-1934. Les producteurs réclament de nombreuses coupures ainsi que le rajout d’une chanson à la mode de Lys Gauty (« Le chaland qui passe » qui donne son nom au film à sa sortie en septembre 1934). Jean Vigo décède de maladie le 5 octobre 1934, sans avoir vu le montage de son film.