GESTION PROFESSIONNELLE
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GESTION PROFESSIONNELLE
GESTION PROFESSIONNELLE L’objectif des Lignes directrices n’est pas de remplacer le jugement professionnel d’une avocate ou d’un avocat ou d’élaborer une méthode fourre-tout de l’exercice du droit. Sous réserve des dispositions de certaines Lignes directrices qui mettent d’avant des exigences juridiques, réglementaires ou relatives au Code de déontologie, la décision d’un juriste de ne pas se conformer aux Lignes directrices ne constitue pas en soi une indication qu’elle ou il a manqué à son devoir d’offrir un service de qualité. Parallèlement, la conformité auxdites Lignes directrices ne garantit en rien la prestation d’un service de qualité par une avocate ou un avocat. La prestation d’un service de qualité sera assujettie aux circonstances uniques de chaque dossier. Introduction Loi sur le Barreau, art. 41 Règlement admin. no 24 Règle 2.01 Puisque le paysage juridique se transforme à un rythme effréné, il est crucial que l’avocate ou l’avocat puisse se mettre à jour sur les normes professionnelles complexes et s’y adapter. La Ligne directrice sur la gestion professionnelle met en relief le vaste champ d’activités, de projets et de politiques que les avocates et avocats devraient examiner afin de garantir le professionnalisme sous tous ses angles. Ainsi, les avocates et avocats doivent se conformer aux exigences réglementaires qui régissent les divers aménagements de cabinets, leur relation avec les stagiaires, le personnel et les tiers. Les avocates et avocats pourraient examiner la possibilité de mettre en place divers projets de perfectionnement professionnel, tant individuel qu’à l’échelle du cabinet. La Ligne directrice sur la gestion professionnelle trouve son application dans la planification ou l’examen des projets actuels de gestion du professionnalisme. Perfectionnement professionnel L’avocate ou l’avocat devrait régulièrement évaluer son niveau de compétence afin de déceler les lacunes potentielles en matière : • de connaissances, de compétences ou de jugement; • d’attention portée aux intérêts du client ou de la cliente; • de registres, de systèmes ou de procédures du cabinet; • de tout autre aspect de l’exercice du droit dont les lacunes pourraient soulever un doute raisonnable et laisser craindre que la qualité des services offerts pourrait nuire aux intérêts des clients. Pour de plus amples renseignements, les avocates et avocats peuvent consulter les lignes directrices suivantes : « Service à la clientèle et communications », « Gestion de dossiers », « Gestion financière », « Gestion personnelle », « Gestion du temps », « Technologies » et « Fermeture d’un cabinet juridique ». L’avocate ou l’avocat doit prendre les mesures nécessaires ou entreprendre des activités ou des projets visant à assurer que ses activités juridiques répondent aux normes minimales de professionnalisme et de compétence. Mise en œuvre de projets de perfectionnement professionnel et de formation L’avocat et le perfectionnement professionnel Pour maintenir à jour et améliorer ses connaissances et son niveau de professionnalisme, l’avocate ou l’avocat pourrait examiner la possibilité de suivre régulièrement des cours de perfectionnement professionnel ou diverses activités de formation : • à titre personnel; • s’il ou elle collabore avec autrui, à l’intention de tous les membres du cabinet, y compris les associés principaux, les avocates et avocats du cabinet et les stagiaires. Selon les circonstances uniques ou les champs principaux d’activités dans lesquels se trouve l’avocate ou l’avocat, elle ou il pourrait examiner la possibilité de suivre des cours de perfectionnement professionnel ou de formation pour améliorer : • ses connaissances des règles juridiques de fond et des règles de procédure des champs d’activités juridiques actuels ou envisagés; • ses habiletés et techniques en matière d’entrevue des clients et des témoins; • ses habiletés et sa méthodologie en matière de recherche juridique, y compris les recherches de documents papier, sur ordinateur ou sur Internet; • ses capacités de résolution de problèmes et d’analyse; • ses compétences à appliquer les règles juridiques aux faits en question; • ses compétences de rédaction au sens large dans le but d’améliorer la justesse et la précision des termes employés; • ses compétences de négociation; • ses connaissances et compétences en matière de règlement extrajudiciaire de différends; • sa capacité à enquêter sur les faits; • sa capacité à défendre les intérêts de ses clients; • ses aptitudes à servir sa clientèle et à communiquer avec elle; • sa capacité à gérer un cabinet et ses procédures internes, y compris : $ la gestion du temps; $ la gestion des dossiers; $ la gestion financière; • ses aptitudes à gérer soi-même sa santé psychologique, émotive et physique; • sa capacité à gérer le stress; • ses connaissances des technologies en usage dans son cabinet; • ses connaissances des exigences propres à la responsabilité professionnelle mentionnées dans le Code de déontologie. Formation du personnel de soutien L’avocate ou l’avocat pourrait examiner la possibilité de mettre en place des programmes de formation à l’intention du personnel de soutien, notamment les administrateurs et administratrices, les secrétaires et les techniciens et techniciennes juridiques. Ainsi armés de nouvelles compétences, ils et elles pourront étayer les efforts de l'avocate ou de l'avocat à répondre aux exigences, normes, techniques et procédures changeantes du domaine juridique. Les avocates et les avocats peuvent offrir des cours de formation au personnel de soutien de leur cabinet pour rehausser leurs connaissances : • des exigences procédurales du champ d’activités juridiques du cabinet, de l’avocate ou de l’avocat; • relatives à l’utilisation de la technologie; • des aptitudes propres au service à la clientèle et aux communications; • sur la gestion du temps; • sur la gestion financière et • des procédures internes. Apprentissage autodidacte et cours de formation permanente L’avocate ou l’avocat pourrait examiner la possibilité de suivre divers cours de perfectionnement professionnel ou de participer à des activités de formation, selon ses besoins précis. Comité sur le perfectionnement professionnel, rapport déposé auprès du Conseil, le 24 janvier 2002 (ANG) Les activités liées au travail d’un avocat ou d’une avocate et qui visent à améliorer ses compétences peuvent prendre la forme d’un apprentissage autodidacte ou de cours de formation permanente. Formation autodidacte • • • Lire ou effectuer des recherches précises sur un dossier ou reliées au travail, notamment dans : $ des revues juridiques; $ la jurisprudence; $ les lois et les règlements; $ des documents interdisciplinaires pertinents; $ des documents du cours de formation juridique permanente; $ des ressources en ligne; $ divers textes; écouter des cassettes du cours de formation juridique permanente ou d’autres cours interdisciplinaires; visionner individuellement les vidéocassettes du cours de formation permanente. Activités et programmes de formation juridique permanente • Participation aux programmes, ateliers, conférences et programmes internes de la formation permanente; • • • • • • • formation permanente par téléphone; formation permanente interactive en ligne; programmes de reprise-vidéo en groupe; discussions de groupes; participation à des programmes d’études supérieures en droit; préparation et enseignement du programme de formation permanente, du cours de formation professionnelle du Barreau ou des programmes de la faculté de droit à titre de membre auxiliaire du corps professoral; rédaction ou publication de textes, de documents ou d’autre matériel pédagogique du domaine de la formation permanente. Les avocates et avocats devraient, conformément aux Attentes minimales concernant le perfectionnement professionnel, effectuer le suivi du nombre d’heures vouées à leur perfectionnement professionnel ou à leur formation, qu’elle soit autodidacte ou dans le cadre d’activités de la formation permanente. Les avocates et avocats devraient examiner la possibilité de mettre en place des projets de perfectionnement professionnel ou de formation qui consistent en un minimum de : • 50 heures de formation autodidacte par année; • 12 heures de formation permanente par année. Joindre des organismes professionnels L’avocate ou l’avocat pourrait examiner la possibilité de joindre diverses organisations professionnelles qui offrent de la formation et des programmes de formation juridique ou de participer à une vaste gamme de projets qui pourraient l’aider dans le cadre du perfectionnement professionnel et lui permettre d’établir des contacts avec les membres de l’association juridique régionale. Accès aux outils de recherche Si l’avocate ou l’avocat possède une bibliothèque à l’interne, elle ou il devrait veiller à la maintenir à jour. En l’absence d’une bibliothèque, elle ou il devrait songer à joindre les rangs d’une association juridique régionale lui permettant d’avoir accès à de l’information juridique à jour ou à des outils de recherche en ligne disponibles par l’intermédiaire de divers prestataires de services juridiques. Gestion du cabinet et maintien du professionnalisme dans un environnement en évolution Selon le profil du cabinet ou les circonstances uniques de chacun, l’avocat ou l’avocate pourrait évaluer si il ou elle possède les qualités de leadership et de planification requises pour s’adapter aux environnements juridiques et économiques en constante évolution. Leadership LPIC Practice Pro Selon le profil du cabinet ou les circonstances uniques de chacun, l’avocate ou l’avocat pourrait examiner la possibilité de mettre en œuvre des activités en vue : • d’établir un climat de confiance entre les membres du cabinet; • d’édifier un sentiment de fierté; • de démontrer des qualités de leadership; • de mener des rencontres axées sur les résultats; • de surmonter les obstacles communs au règlement de différends; • de déléguer l’autorité et les responsabilités; • de préciser les rôles; • de mettre en place des réseaux de soutien par le biais d’équipes internes. Planification Pour permettre aux avocats et aux avocates de bien gérer et planifier l’évolution de leur milieu de travail, ils ou elles pourraient approfondir leurs connaissances et faire usage : • des principes courants de planification liés au domaine éconojuridique; • de la planification stratégique pour tracer les grandes lignes de l’avenir du cabinet; • de plans d’affaires pour stimuler la rentabilité du cabinet; • de la planification budgétaire des points de vue fiscaux et stratégiques; • de la planification de projet visant à gérer les projets touchant le cabinet dans son ensemble et l’exercice du droit. Encadrement et mentorat Lorsqu’une avocate ou un avocat est chargé du rendement d’autres membres du cabinet, il ou elle pourrait examiner la possibilité de mettre en œuvre des stratégies visant à améliorer ses responsabilités et projets face à l’encadrement et au mentorat. Par « stratégies d’encadrement » on entend : • montrer la voie d’excellence à suivre; • reconnaître le succès d’autrui; • offrir des mots d’encouragement; • faire usage d’éloges à bon escient; • émettre des commentaires constructifs. Rencontres des membres du cabinet Lignes directrices sur la gestion personnelle L’avocate ou l’avocat devrait examiner la possibilité de tenir des rencontres régulières avec ses collègues et le personnel du cabinet afin de : • les tenir au courant des nouvelles affectant le cabinet; • prendre le pouls du niveau de santé émotive et de satisfaction des membres du cabinet; • réfléchir sur les besoins en perfectionnement ou en avancement professionnel des membres du cabinet; • susciter la camaraderie entre collègues. Selon les circonstances, l’avocate ou l’avocat pourrait désirer examiner la possibilité d’organiser régulièrement des : • rencontres entre associés et associées; • rencontres à l’intention du personnel en général; • sorties d’affaires; • rencontres sociales de tous les membres du cabinet. Les juristes exerçant seuls le droit et les cabinets de petite taille pourraient examiner la possibilité d’organiser des rencontres régulières avec d’autres collègues de cabinets de taille similaire, de façon formelle ou informelle, afin : • d’informer les membres des dernières nouvelles de la communauté juridique; • de prendre le pouls de la santé émotive des collègues d’autres cabinets; • d’explorer le besoin en projets de perfectionnement professionnel à l’intention des membres des cabinets de petite taille; • de susciter la camaraderie entre les avocats et avocates de la communauté juridique régionale. Conformité à la Règle 3 L’avocate ou l’avocat devrait veiller à ce que les activités de son cabinet se conforment à la Règle 3 du Code de déontologie. Elle ou il devrait plus précisément veiller à ce que : • les services juridiques soient accessibles au public d’une manière convenable et efficace qui inspire le respect et la confiance et par des moyens compatibles avec l’intégrité, l’indépendance et l’efficacité requises des membres de la profession, conformément à la Règle 3.01; • la raison sociale du cabinet se conforme à la Règle 3.02; • les en-têtes du cabinet soient conformes à la Règle 3.03; • la publicité des services juridiques offerts se conforme à la Règle 3.04, à la Règle 3.05 et à la Règle 3.06. Cotisations, registres, assurance et compte en fiducie Lignes directrices sur la gestion financière L’avocate ou l’avocat devrait veiller à répondre à l’ensemble des exigences légales et réglementaires. Il lui incombe plus précisément de : • se conformer aux exigences actuelles de versement des cotisations, de tenue de registres et de reddition de comptes, y compris le versement des cotisations au Barreau du Haut-Canada conformément au Règlement administratif no 15; • effectuer le dépôt des formulaires, y compris son rapport annuel, conformément au Règlement administratif no 17; • conserver les registres conformément au Règlement administratif no 18; • conserver un compte en fiducie si elle ou il reçoit des fonds ou des biens détenus au nom de sa cliente ou de son client, conformément au Règlement administratif no 19; • conserver les biens de ses clients conformément à la Règle 2.07 du Code de déontologie : • l’avocate ou l’avocat apporte aux biens de ses clients le soin qu’un propriétaire avisé et prudent prendrait de biens semblables et observe les lois et règlements pertinents concernant la conservation des biens que les clients confient aux avocats, conformément à la Règle 2.07 et • veiller à souscrire une assurance-responsabilité professionnelle conformément au Règlement administratif no 16. Ententes de partenariat En sus des exigences législatives et réglementaires qui s’appliquent à tous les avocats et à toutes les avocates à titre personnel, l’avocate ou l’avocat devrait veiller également à se conformer aux exigences législatives et réglementaires régissant son type de cabinet. L’avocate ou l’avocat peut inclure dans les ententes de partenariat de son cabinet, les conventions des actionnaires ou les contrats de travail, des dispositions visant à garantir le maintien du professionnalisme, de la courtoisie et de la bonne foi conformément à la Règle 6.01 du Code de déontologie, plus précisément le respect des affaires des clients lorsque : • les ententes de partenariat sont modifiées; • le cabinet ferme ses portes; • des problèmes qui découlent de la conduite réprouvée d’un des membres du cabinet; • un des membres quitte son cabinet. Les quelques paramètres qui suivent trouveront leur application dans le cadre de diverses ententes de partenariat : Juristes exerçant seuls le droit et ententes de partage des coûts Les juristes qui exercent seuls le droit dans divers cabinets ou qui sont partie à des ententes de partage des coûts : • doivent conserver des comptes en fiducie distincts; • doivent préserver la confidentialité du client ou de la cliente à l’intérieur des bureaux faisant l’objet du partage à moins que le client y renonce; • doivent préciser et gérer les conflits d’intérêts présents ou éventuels découlant des ententes reliées aux bureaux ou aux frais communs. Juristes exerçant seuls le droit et retenant les services d’associés Les juristes qui exercent seuls le droit et qui retiennent les services d’associés ou d’associées pourraient examiner la possibilité de rédiger un contrat de travail avec ceux-ci ou celles-ci. Partenariats et sociétés à responsabilité limitée L’avocate ou l’avocat qui exerce le droit en collaboration avec d’autres avocats ou avocates pourrait examiner la possibilité de consigner par écrit les dispositions du partenariat dans le cadre d’une entente de partenariat. S’il s’agit d’une société à responsabilité limitée, les avocates et avocats se conforment aux exigences législatives et réglementaires applicables, plus précisément au Règlement administratif no 26. Associations professionnelles L’avocate ou l’avocat qui exerce le droit au sein d’une association professionnelle veille à respecter les dispositions législatives et réglementaires applicables, plus précisément celles du Règlement administratif no 23. L’avocate ou l’avocat pourrait examiner la possibilité de rédiger une convention écrite d’actionnaires. Cabinets ou partenariats multidisciplinaires Relativement à l’exercice du droit ou dans le cadre d’un partenariat ou d’une association, un membre du Barreau ne peut offrir à sa clientèle que les services d’un non-membre qui exerce une profession ou un métier qui sert les intérêts de l’exercice du droit. [Règlement administratif no 25, art. 3] Dans l’éventualité où le cabinet d’un avocat ou d’une avocate est multidisciplinaire, elle ou il veille à ce que : • conformément à la Règle 2.04 (13) du Code de déontologie, les associés et les professionnels salariés non juristes se conforment à la Règle 2.04 sur les conflits d’intérêts relativement aux cabinets juridiques et à tout autre partenariat d’affaires ou professionnel conclu par eux à l’extérieur du cabinet; • ils se conforment au Règlement administratif no 25 sur les cabinets multidisciplinaires. Affiliations Une entité affiliée est une personne ou un groupe de personnes autre qu’une personne ou un groupe autorisé à exercer le droit en Ontario ou ailleurs. Règle 1.02 du Code de déontologie. Une affiliation consiste en la collaboration fréquente entre un avocat, une avocate ou un groupe d’avocats et une entité affiliée dans la prestation ou la promotion et la prestation de services juridiques de un et des services non juridiques de l’autre. Dans l’éventualité où l’avocate ou l’avocat participerait à une affiliation telle que définie au Code de déontologie, elle ou il se conforme : • à la Règle 2.04 (10.1) du Code de déontologie; • au Règlement administratif no 32 sur les affiliations à des nonmembres. Cabinets interprovinciaux L’avocate ou l’avocat qui exerce le droit au sein de cabinets interprovinciaux veille à se conformer au Règlement administratif no 33. Relations avec les stagiaires, le personnel de soutien et autres Stagiaires et étudiants occupant un emploi d’été Si un avocat ou une avocate retient les services d’un étudiant ou d’une étudiante désirant occuper un emploi d’été ou d’un stagiaire, il ou elle : • se conforme à la Règle 5.01 sur les rapports avec les étudiants, employés et autres personnes, y compris : $ Règle 5.01(2) : la surveillance directe exige qu’un avocat ou une avocate assume la responsabilité professionnelle entière des affaires qui lui sont confiées et supervise directement le personnel et le personnel adjoint à qui les tâches particulières sont déléguées; $ Règle 5.02(1) : les méthodes de recrutement stipulent qu’un avocat ou une avocate observe les procédures du Barreau du Haut-Canada relatives au recrutement de stagiaires et l’embauche d’étudiants ou d’étudiantes désirant occuper un emploi d’été; $ Règle 5.02(2) : les obligations des responsables de stage exigent qu’un avocat ou une avocate agissant à titre de maître de stage offre au stagiaire une formation et une exposition juridiques valables et la chance de participer activement à la vie du cabinet afin d’acquérir une connaissance et une expérience pratiques du droit, ainsi qu’une bonne compréhension des usages et de la déontologie propres à la profession juridique; • devrait répondre aux critères du Cours de formation professionnelle du Barreau, du Guide du stage à l’intention des responsables et des stagiaires du Barreau du Haut-Canada et des Lignes directrices sur la délégation de tâches aux étudiantes et étudiants en droit occupant un emploi d’été. Supervision du personnel et du personnel adjoint Conformément au Code de déontologie : • • • • l’avocate ou l’avocat assume la responsabilité professionnelle entière des affaires qui lui sont confiées et supervise directement le personnel de soutien et le personnel adjoint [Règle 5.01(2)]; l’avocate ou l’avocat interdit à une personne non juriste d’effectuer les fonctions énumérées à la Règle 5.01(3)(4); aucune lettre de recouvrement portant la signature de l’avocat ou de l’avocate ne doit être envoyée à moins qu’elle porte l’en-tête de l’avocat ou de l’avocate, qu’elle soit préparée sous sa surveillance et qu’elle soit expédiée du cabinet [Règle 5.01(5)]; évite de déléguer à une entité affiliée ou à son personnel des fonctions reliées à la prestation de services juridiques sans avoir obtenu le consentement éclairé du client ou de la cliente. [Règle 5.01(6)]