B O U R G E S - L`UNION AERONAUTIQUE du CENTRE

A é r o d r o m e
d e
B O U R G E S
MEETING
AERIEN
É
19
septembre
2010
PARTICIPATION
DE LA PATROUILLE
DE FRANCE
2€
©
Illustration : Francis NICOLE
$9 ( 1 7 8 5 ( 6
Cent ans déjà !
Le site Michelin de Bourges-St Doulchard est une référence mondiale pour la production et le développement des
pneus avion de technologie radiale, neufs et rechapés, ainsi que le pôle européen du rechapage de pneus avion.
En 1909, Louis Blériot, 37 ans était le premier «aviateur» à franchir la Manche. Il était juché sur ce qu’on appellerait aujourd’hui un ULM: un petit oiseau de
bois, de toile et de cordes à piano. En haut des falaises blanches de Douvres, un comparse lui avait fait signe d’atterrir sur un terrain de golf en agitant
des drapeaux. Il avait franchi 38 km, en 32 minutes, volant à une hauteur de 50 à 100 mètres.
L’Angleterre sentit qu’elle n’était plus «isolée. Il n’a pas fallu plus de trois générations pour que le mur du son fût franchi, et que des «charters» transportent
des villages entiers de voyageurs.
Blériot était un patron de PME. Il fabriquait des phares et des réservoirs d’automobiles. Le monde de l’auto avait s’était uni dans des «clubs» pour partager
ses expériences et défendre ses intérêts. Il avait compris qu’après avoir «fendu l’air» plus vite que les chevaux, il fallait «prendre l’air». Ainsi est né en 1910
l’Aéroclub du Berry fondé par des membres de l’Automobile club du Centre.
La même année 1910 se tenait à Bourges le premier meeting aérien: cinq avions, quarante mille spectateurs.
Il n’est pas permis d’oublier. Même si, aujourd’hui, on transporte les bébés dans leurs poussettes le visage tourné vers l’avant.
D’abord, parce que Bourges a été un grand centre de construction aéronautique, et le reste encore. Le gros Noratlas, fabriqué ici, et dont le seul exemplaire au monde encore en état de vol sera sous nos yeux, fait vibrer les cœurs des anciens Berruyers. La sous-traitance et la fabrication de missiles
sont plus discrètes.
Ensuite parce que Bourges a été un grand lieu d’apprentissage du pilotage. Elle le doit à sa position stratégique. A Reims, où elle fabriquait des avions
et formait des pilotes, la société Hanriot était trop proche des frontières et des envahisseurs potentiels. La guerre de 1914-18 était passée par là. En
1928, Hanriot «délocalisait» vers Bourges son usine et son école de pilotage. Celle-ci a été rasée, rue Le Brix en 2006.
Mais il reste à Bourges une magnifique école de pilotage d’avions, de planeurs et de modèles réduits: c’est l’UNION AERONAUTIQUE du CENTRE, fondée
en 1945.
Autrement dit, comme en 1910, un club, association fondée sur la précieuse loi de 1901. Il ne fonctionne que grâce au dévouement de ses membres.
Ils s’y retrouvent comme une grande famille. Propriétaire d’une dizaine d’avions, autant de planeurs et modèles réduits, le club forme chaque année de
nouveaux pilotes et leur apprend à voyager. Parfois très loin.
C’est aux plus passionnés de ses membres que nous devons ce meeting. Ils sont parvenus à convaincre les autorités civiles et militaires de son opportunité. Ils ont obtenu aussi l’appui de généreux sponsors. Qu’ils en soient tous remerciés ici.
«Prendre l’air… Tout à la fois réaliser le rêve d’Icare et s’élever un instant au dessus de la mêlée furieuse des hommes» (François Mauriac 1938)
Charles Schiffman, Président de l’UAC (aéroclub de Bourges)
S’appuyant sur le savoir-faire de son personnel et la technicité de ses produits, l’usine de Saint Doulchard est fière
d’équiper toute la famille des Airbus, dont l’A380, la plupart des Boeing, les principaux avions militaires (Rafale,
F16, Eurofighter,...), et de compter parmi ses clients les armées américaine ou française ainsi que les plus grandes
compagnies aériennes mondiales.
Pour tout renseignement sur l’une des 3 sections
Vol moteur, Vol à voile, Aéromodélisme :
Union Aéronautique du Centre
10 rue Le Brix - 18000 BOURGES - Tél. 02 48 50 41 83
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Les aéroclubs partenaires
Aéroclub d’AUBIGNY SUR NÈRE ACA
Les Ailes Vierzonnaises
Aéroclub de CHATEAUNEUF SUR CHER
BP 24 - 18700 AUBIGNY SUR NÈRE
Tél. 02 48 58 04 72
www.aeroclubaubigny.fr
BP 7 - 18107 VIERZON VILLAGE
Tél. 02 48 75 12 87
http://qfu-22.net
UNAC
Tél. 02 36 40 01 96
http://unac.webou.net
En 1910, année du premier meeting aérien de Bourges dont nous
fêtons aujourd’hui le centenaire, l’industrie aéronautique connaissait
alors ses prémisses. Mais en un siècle, le Cher et en particulier la ville
de Bourges ont su s’imposer comme l’un des principaux pôles français
du développement de cette industrie.
L’ESAM, remplacée depuis plus d’un an maintenant par les écoles
militaires de Bourges, a pu profiter depuis les années 1940 de cette
forte dynamique industrielle en échangeant et en innovant sur les
questions d’armement ou de maintenance de matériels, aux côtés
d’entreprises implantées dans le Cher.
Mais si, aujourd’hui, le comité d’organisation de ce meeting aérien
a souhaité la présence des écoles militaires de Bourges lors de cette
journée, c’est pour un aspect sans doute plus confidentiel de sa
palette des métiers. Plus confidentiel en effet pour les Berruyers, pour
qui les spécialités des écoles militaires de Bourges, et en particulier
d’une de ses composantes, l’école du matériel, restent liées à la
maintenance de véhicules terrestres. Peu d’entre eux se doutent que
les maintenanciers exercent également leurs compétences sur des
hélicoptères tels que des Gazelle ou des Puma.
Ainsi l’invitation qui nous a été faite de participer à cet événement
est une opportunité exceptionnelle de rappeler à certains Berruyers,
et de révéler à d’autres, une facette de métiers sans doute méconnue,
malgré la renommée de cet établissement militaire au sein du
département.
Quoi de plus prestigieux donc que cet événement, qui pourra
faire découvrir au public des engins et une palette de métiers des
écoles militaires de Bourges directement liés à l’aéronautique. Les
hélicoptères et pilotes du détachement de l’aviation légère de l’armée
de terre (DETALAT) seront ainsi mis à l’honneur.
Les écoles militaires de Bourges sont donc heureuses et honorées
de participer à cette grande fête de l’aéronautique. Les pilotes des
écoles militaires de Bourges seront fiers de pouvoir communiquer
leur passion de l’aviation aux commandes du Puma et des Gazelle en
démonstration pour cette grande occasion.
Général Hervé Le Garrec,
Commandant les écoles militaires de Bourges
Le meeting du centenaire
Un siècle d’aventure pour l’Aéro-club de Bourges né de
l’initiative du Prince d’Arenberg.
Agences de BOURGES et des AIX D’ANGILLON
Sébastien COWET
Jackie RASTEAU
Tél. 02 48 64 40 12
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Le premier Meeting en 1910 montra aux Berruyers que
l’avion n’était plus une chimère.
À l’origine d’un centre aéronautique important, il est un
des premiers en France à compter une section «aviation
populaire» en 1937.
Vous renouez ainsi avec la vieille tradition française des
meetings aériens pour le plus grand plaisir des Berruyers.
Je vous félicite et vous remercie pour cette initiative.
Voler et voir évoluer ces superbes machines qui jalonnent
les progrès de l’aviation du siècle dernier est un ravissement pour tous.
Je vous souhaite une pleine réussite et le soutien de tous
pour cette journée du 19 septembre.
Très bon meeting du centenaire.
Serge LEPELTIER
Ancien Ministre
Maire de Bourges
Conseiller Régional
CRÉDIT AGRICOLE
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du développement
régional
et grandes entreprises
4 agences Crédit Habitat
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2 000 collaborateurs et
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© Fotolia/Y. Arcurs - 08/2010
169 points de vente
92 Caisses locales
3 centres d’affaires PME
Un meeting pour l’histoire
Merci à l’Aéro-club de Bourges et à tous les bénévoles qui participent à la
célébration du centenaire du premier meeting aérien de Bourges.
100 ans déjà que notre territoire entretien une relation particulière avec
l’aviation, tant au niveau de son développement économique et social par
l’industrie aéronautique que du rayonnement de la base d’Avord, sans oublier la formation avec les écoles militaires de Bourges.
Une histoire faite d’aléas mais qui marque toujours de son empreinte
Bourges et son Agglomération. Aujourd’hui ce meeting fête les avions militaires et de loisirs mais il fête également notre histoire.
Le programme et le spectacle s’annoncent exceptionnels. Petits et grands,
parents et enfants pourront s’émerveiller autour de l’Alpha Jet de la patrouille de France, découvrir des dizaines d’avions historiques et modernes
qui retracent l’évolution de l’aéronautique et regarder les nombreuses animations proposées.
Un grand spectacle nous attend ! Très bon meeting aérien à tous !
Alain TANTON
Président de l’Agglomération Bourges Plus
1er Maire-adjoint de Bourges
BOURGES PLUS,
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Centenaire du 1er meeting aérien de Bourges
Le premier meeting aérien dans le Cher se déroule en 1910. Ainsi, le 20 octobre
1910, devant près de 40 000 personnes le premier aviateur à s’envoler de Bourges,
à bord d’un avion de type biplan Voisin fut Jean Bielovucic, un péruvien qui évolua au
dessus de la cathédrale de Bourges.
Inauguration de la Maison Départementale des Sports le 12 Juin 2010
Avec Bielovucic, il y eut des prestations de Henri Bregi sur Voisin, Marcel Paillette
sur Sommer, Henri Jullerot sur Farman… Ces merveilleux fous volants, ces pionniers
de l’aviation, qui évoluaient aux manches de La Demoiselle et autre biplan Farman ne
pouvaient se douter que deux ans après leurs démonstrations viendrait la création de
la 9ème école d’aviation en France à Avord et en 1928 l’aéroport de Bourges.
Un siècle après, en 2010 l’aéroport de Bourges ouvre ses portes au grand public
à l’occasion de son meeting aérien. Toute la journée, les animations au sol et dans les
airs se succéderont, offrant ainsi un spectacle inoubliable aux personnes présentes.
Les démonstrations en vol de Mirages 2000, de la patrouille de France avec Virginie
GUYOT, première femme pilote de chasse, s’enchaîneront aux côtés de leurs glorieux
ancêtres tels que le Noratlas ou le YAK-3 utilisé par les célèbres pilotes du groupe de
chasse Normandie-Niemen entre 1942 et 1945.
Passionnés de longue date ou rêveurs du dimanche, familles nombreuses ou
aficionados, venez admirer ces machines hors du commun, venez vous immerger dans
ce que l’homme a réalisé de plus abouti pour, l’espace d’un instant, assouvir son désir
d’oiseau….
Alain RAFESTHAIN
Président du Conseil Général du Cher
Le meeting aérien de 1910
mée à Avord dès 1915. Entre les deux-guerres de grands pilotes sont
passés à Avord : Saint Exupéry, Constantin Rozanoff, Marcel Perrin.
Cette manifestation fut organisée sur le terrain du polygone d’artillerie par l’Automobile Club du Centre, présidée alors par le Prince Pierre
d’ Arenberg. A cette époque l’aérodrome n’existe pas encore et des hangars sont aménagés pour abriter les appareils des cinq jeunes pilotes,
acheminés par le train, qui vont s’affronter durant quatre jours entre les
20 et 25 octobre dans des épreuves chronométrées. Plusieurs milliers
de spectateurs seront les témoins de la joute entre ces pionniers de
l’aviation. Le premier à s’envoler de Bourges est Jean Bielovucic, péruvien de 21 ans, puis Henri Brégi, 25 ans, tous deux sur biplan Voisin,
Henri Jullerot, 30 ans, sur biplan Farman, et enfin Marcel Paillette, 26
ans, et Fernand Blanchard, 25 ans, tous deux sur monoplan Blériot. Fernand Blanchard, breveté depuis 4 mois à peine et jeune marié. trouvera
la mort lors de son vol retour à l’issue du meeting lors de son atterrissage à Issy-les-Moulineaux. Au matin du 20 octobre la météo n’est pas
des meilleures, et les pluies torrentielles finissent par laisser la place à
un temps plus clément en début d’après-midi. Bielovucic en profite pour
offrir aux berruyers le spectacle du premier aéroplane qui survolera la
vénérable cathédrale de Bourges. Les cinq jours du meeting, malgré un
temps pluvieux, auront attiré plus de 40 000 spectateurs émerveillés
par la technologie et les prouesses de ces fous volants. Parmi eux le
célèbre Alain FOURNIER qui aurait déclaré en voyant son premier avion
: « j’ai regardé cela avec une émotion sans mots…». Le succès de la
manifestation en entraînera d’autres dès 1911 à Vierzon et Saint-Amand.
Actuellement la base 702 « capitaine Georges Madon » accueille
de façon permanente les quatre avions radar « AWACS » Boeing E-3F
du 36ème escadron de détection et de contrôle aéroporté, et les Embraer Xingu de l’école d’aviation de transport 00.319 « capitaine Jean
Dartigues », l’une des composantes du commandement des écoles de
l’armée de l’air. Rappelons que des « marins » sont également formés
par cette école, la marine nationale étant aussi dotée de Xingu comme
avion de liaison. L’école d’aviation de transport d’Avord a donc la particularité de compter dans ses effectifs des personnels de la marine. Avord
accueille également un détachement de Mirage 2000 N de l’escadron
02.004 « Lafayette » rappelant le rôle hautement stratégique de la base, »
«sources: association PABB -»un siècle d’histoire de l’aéronautique à Bourges et dans
le cher 1900 -2000» / crédits photos collections Alain Morges et Michel Pelliot)
Quelques dates clés…
09 octobre 1890 : Clément Ader quitte le sol avec son Eole
1898 : Naissance de l’Aéroclub de France
1902 : Création de l’Automobile Club du Centre (ACC), placé sous
la présidence du Prince d’Arenberg.
17 décembre 1903 : 1er (vrai) vol d’Orville Wright à bord de son «Flyer»
11 janvier 1908 : Farman parcourt 1 km en circuit fermé.
11 novembre 1908 : l’ACC crée une section aéronautique et propose rapidement le principe d’un concours d’aviation entre Bourges
et les villes du Centre qui pourrait se dérouler sur le site d’Avord.
1909 : année de création de l’Aéroclub du Berry.
19 Août 1909 : le Prince Pierre d’Arenberg, Conseiller général,
fait voter par l’Assemblée départementale la création d’une station
aéronautique dans le Cher, qui fonctionnera sur Avord en 1912.
La base d’Avord
La base d’aviation d’Avord située à 20 kilomètres de Bourges n’avait
que 2 ans d’existence à la déclaration de la guerre de 1914. Elle va devenir le plus grand centre européen de formation de pilotes. Initialement
il s’agissait d’un camp d’instruction de l’armée, installé dès 1871. C’est
par la volonté du Président de la Chambre de Commerce, le banquier
Albert Hervet, aidé du Prince d’Arenberg, que se constitue un dossier
visant à installer une école d’aéronautique dans le département, et cela,
dès janvier 1910. Un Blériot XI et la «demoiselle» de Santos Dumont sont
ainsi présentés aux autorités militaires, puis en mai les autorités locales
du Cher soumettent un dossier au Ministère afin que le Camp d’Avord
devienne, en plus d’une garnison d’infanterie, un champ d’aviation. Son
emplacement au centre du territoire français semble idéal. Le choix définitif ne se fera pas sans péripéties et il faudra attendre l’été 1911 pour
voir débuter les travaux des premiers hangars, mais rien n’est encore
définitivement acquis. Tout se jouera en février 1912 lors d’une visite
impromptue à Avord du Ministre de la guerre, Millerand, accompagné
par le Chef d’Etat Major Joffre. Ils sont venus assister à des tirs d’obus
à la mélinite, et, sur leur lancée, ils vont visiter le site d’Avord. Quelques
temps plus tard, Avord devient la 9e école d’aviation en France, les clés
étant remises au capitaine Bellenger le 23 juillet 1912 alors que seuls
deux hangars sont achevés. L’école d’Avord est alors un centre principal comprenant une section aéronautique, un dépôt de matériel et un
atelier de réparation, et fonctionne dès octobre 1912 sur Blériot XI et
biplaces Savary. Pendant la guerre de 1914, la base se structurera, et
il y aura jusqu’à 1300 avions en permanence, 1000 élèves pilotes et
3000 mécaniciens. Parmi ces pilotes on trouvera les AS de la Guerre
comme Guynemer, Nungesser, Madon, Bourgeade, Marcel Haegelen
(vainqueur de la coupe Michelin en 1931), Fonck et beaucoup d’autres.
La prestigieuse escadrille La Fayette verra une partie de ses pilotes for-
L’ALAT sur BOURGES
25 juillet 1909 : Blériot traverse la Manche en 38 minutes sur
son avion Blériot XI.
Le Groupe d’Exploitation de l’ALAT (GEALAT) est rattaché aux
écoles militaires de Bourges (ex Ecole Supérieure d’Armement et du
Matériel de Bourges - ESAM). Il est composé actuellement de deux
Gazelle et d’un Puma, parfois complété d’un Cougar selon les besoins,
constituant le DETALAT (Détachement ALAT). Ses installations sont
situées sur le secteur même de l’aérodrome depuis 1959, dans la
foulée de la création de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT).
Les deux grands hangars particulièrement bien visibles ont été édifiés
respectivement en 1959 et 1972. La mission de ce détachement est
de mettre à disposition le matériel sur lequel les élèves techniciens
devront travailler ultérieurement. Il s’agit donc de l’ensemble des équipements des hélicoptères en service dans l’ALAT, allant de la cellule
moteur à l’armement en passant par l’avionique embarquée. Initialement la formation à l’ESAM était essentiellement théorique, jusqu’à la
création du GEALAT en 1958 qui apporte de la matière concrète à une
formation plus pratique. La formation en elle-même est ainsi divisée
en trois sections : la mécanique, la partie cellule-moteur et l’avionique.
22 août 1909 : premier meeting aérien au monde à Reims: 100 000 visiteurs.
1951 : la SNCAN démarre la production en série du Noratlas 2501.
221 exemplaires seront fabriqués
Mars 1965 : 1er vol d’un C-160 Transall à Bourges
1958-1959 : Création du Groupe d’Exploitation de l’ALAT rattaché
à l’Ecole Supérieure d’Armement et du Matériel de Bourges.
1964 : Avord devient une base stratégique et abrite les Mirage IV
porteur du vecteur nucléaire : escadron 1/94 Berry
1970 : la SNCAN est fusionnée au sein de la SNIAS (Société Nationale Industrielle Aérospatiale)
16 décembre 1972 : inauguration de la nouvelle aérogare de Bourges
17 décembre 1990 : réception du premier E-3F AWACS à Avord
2001 : création de MBDA, «société européenne intégrée» filiale
commune de EADS, BAE Systems et Finmeccanica.
Pub CI 2011_Pub CI A4 03/09/10 14:46 Page1
07 janvier 1910 : Hubert Latham atteint l’altitude de 1000
mètres à bord de son Antoinette VII
mars 1910 : réunion des commissions pour l’établissement du
site d’aviation d’Avord, «futur Saumur de l’aviation».
20-25 octobre 1910 : 1er meeting aérien sur le «polygone» de
Bourges : 40 000 visiteurs.
23 janvier 1912 : remise des clés de l’école aéronautique d’Avord
au capitaine Bellenger
1er Juillet 1928 : l’Aéroport de Bourges est inauguré. L’école de pilotage
civile de la firme Hanriot forme ses élèves sur Potez 25 et Hanriot 431.
Le 19 février 1931 : les berruyers accueillent les héros de l’Atlantique
Costes et Bellonte
15 juillet 1934 : inauguration de l’Aérogare de Bourges
1930 : l’aéroclub du Berry compte 847 membres
1930 : création de l’usine Lorraine-Hanriot sur Bourges et début
de la construction des Potez 25
1937 : les sociétés Hanriot et Farman sont fusionnées en Société
Nationale de Construction Aéronautique du Centre (SNCAC). Les
avions qui seront produits par cette nouvelle structure nationalisée
porteront le préfixe NC.
Février 1939 : La SNCAC assemble les premiers des 316 Curtiss
H-75 destinés à l’Armée de l’Air.
Entre 1936 et 1939 la SNCAC construit 90 bombardiers Bloch 210.
10 décembre 1945 : naissance de l’Union Aéronautique du
Centre, président d’honneur le banquier Henri Hervet.
1949 : la SNCAC de Bourges est rachetée par la SNCAN (Société
Nationale de Construction Aéronautique du Nord)
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La Patrouille de France et l’Alpha Jet
La Patrouille Acrobatique de France a été baptisée «Patrouille de
France», lors du meeting d’Alger le 17 mai 1953, alors que Jacques
ALPHA JET Biréacteur à aile haute en flèche, biplace en tandem,
Noetinger commentait les figures exécutées par la formation de quatre
l’avion est propulsé par deux réacteurs Larzac 04 à double flux, déve-
F84G de la 3ème Escadre de chasse de Reims sous la direction du
loppant 1320 daN chacun. Long de 11, 85m, d’une envergure de 9,16m.
commandant Delachennal.
La «PAF» est depuis l’ambassadrice de la France et de l’excellence
des pilotes de l’Armée de l’Air. La Patrouille de France est mondialement connue et appréciée, et depuis la saison 2010 son leader est une
Spécialiste
du Total Covering
Athos 1 : Leader : Commandant Virginie GUYOT, 2ème année
à la Patrouille de France, 33 ans, 2000 heures de vol, Mécaniciens :
Sergent chef Frédéric LARGUIER, Adjudant Joël BIENVENU
femme pour la première fois dans l’histoire de la Patrouille. La PAF vole
Athos 2 : Intérieur droit : Capitaine Jean-Noël GUY, 1ere année à
sur «Alpha Jet» depuis 1981 en remplacement des Fouga-Magister.
la PAF, 31 ans, 1800 h de vol, Mécanicien : Sergent-chef Sully DALEAU
L’Alphajet est un avion de construction franco-allemande (avions Mar-
Athos 3 : Intérieur gauche : Capitaine Antoine HAUSER, 1ere année
cel Dassault Breguet Aviation Dornier).
Ce petit biréacteur surnommé «dauphin» ou «gadget» a été retenue en 1979 par l’armée de l’air afin de former les pilotes de chasse à
Tours et Cazaux.
L’Alphajet de la PAF se différencie du «gadget» école par quelques
changements mineurs : la peinture bleu-blanc-rouge, le phare de nez,
le viseur qui est ôté et enfin le pod fumigène fixé sous le ventre. Un
C-160 Transall accompagne la patrouille dans tous ses déplacements
pour assurer le soutien logistique.
à la PAF, 38 ans, 2800 h de vol, Mécanicien : Sergent-chef Lionel VIERS
Athos 4 : Charognard : Commandant Cédric TRANCHON, 1ere année à
la PAF. 31 ans, 1600 h de vol, Mécanicien : Sergent-chef Sébastien GRATIOT
Athos 5 : Extérieur gauche : Capitaine Georges-Eric CASTAING, 3ème
année à la Patrouille de France, 38 ans, 4100 heures de vol, Mécanicien :
Adjudant-chef Laurent VRIGNAUD
Athos 6 : Extérieur droit : Capitaine Paco WALLAERT, 2ème année
à la Patrouille de France, 38 ans, 3700 heures de vol, Mécanicien :
Sergent-chef Eric SANCHO
Athos 7 : Leader solo : Capitaine Sylvain PILLET, 3ème année à la
Enseignes - Signalétiques
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Patrouille de France, 35 ans, 3100 heures de vol, Mécanicien : Sergent-chef
Jean-Marie FRANCOIS
Athos 8 : Second solo : Capitaine Sylvain COURTOT, 2ème année à la
Patrouille de France, 37 ans, 3000 heures de vol, Mécanicien : Sergent-chef
Sylvain POUPIN
Athos 9 : Remplaçant : Capitaine Ludovic BOURGEON, 5 ème année à la Patrouille de France, 38 ans, 3900 heures de vol, Mécanicien :
Sergent-chef Grégory DROUHOT.
TRANSALL C-160 1er vol le 25 février 1963, fruit de la collaboration franco-allemande. A partir de 1963 trois des six appareils
de présérie sont assemblés dans l’usine Nord Aviation de Bourges
qui construira au total 56 avions complets et 169 voilures entre
1967 et 1973. Le Transall a des capacités de décollage et d’atterrissage courts (1000m et 600m), C’est un avion de transport
tactique pouvant embarquer 60 parachutistes équipés, ou des
véhicules légers.169 exemplaires ont été construits. Il effectue
également des missions sanitaires (EVASAN)Envergure : 40 m Longueur : 32,40 m - Vitesse de croisière : 492 km/h - 2 turbopropulseurs RR «tyne» de 6100 cv ; Equipage 4 hommes - Poids à
vide : 28 t max 51 t - Distance franchissable : 5500 km - Distance
décollage et atterrissage : 1000 m - 600 m
MINI 500 F-PSCA : hélicoptère monoplace, 75 cv 2 temps.
NORATLAS N 2501 F-AZVM n°105 : «Victor Mike» est le seul
exemplaire à voler encore en France et au monde. Il a volé pour
la première fois le 24 mai 1956 et a été retiré du service en 1986
en ayant totalisé 10 772 heures de vol. Il est maintenu en état de
vol par l’Association «Le Noratlas de Provence» et présenté à de
nombreux meetings depuis 1995. C’est un avion de transport de
fret militaire et peut transporter quarante-cinq hommes de troupe.
L’Allemagne fut également une importante utilisatrice du Noratlas.
L’avion a été officiellement retiré du service en 1987 et remplacé
par le Transall. Motorisé par deux Bristol/Snecma Hercules en
étoile de 2040 ch, masse maximale au décollage 21 t, distance
franchissable 2500 km.
NC-858S F-BDZP Musée de l’Air d’Angers Cet exemplaire, FBDZP, est le numéro 6 d’une série de quarante appareils de type NC
853 construits à Bourges en 1949. Il a volé dans divers aéroclubs
mais notamment au sein de l’aéroclub de Bourges et a regagné le
Musée de l’Air d’Angers le 28 juin 2000 . Doté initialement d’un moteur Minié 4-DC-32 de 80 cv, il a gagné en puissance avec un Continental C-90-14F de 90 cv et devient ainsi NC-854. Après quelques
péripéties, un nouveau moteur est attribué (Continental O-200) et
il prend le type NC-858. Le NC-858 est un appareil biplace côte
à côte robuste à aile semi-haute qui bénéficie d’une bonne maniabilité et d’une excellente visibilité. Il a formé de nombreux pilotes,
aux côtés des Stampe et autres Piper cub. Son aspect est très
évocateur des avions de son époque : ailes haubanées, voilure aux
saumons arrondis, fuselage entoilé, tout en rondeurs. Envergure :
11,275 m - Longueur : 5,83 m - Vitesse de croisière : 140 km/h Moteur Continental C-90 14F , 90 cv ; hélice Evra Deux passagers
- Poids à vide : 365 kg max 650 kg - Distance franchissable : 500
km - Distance décollage et atterrissage : 150 m
EMBRAER EMB-121 XINGU L’EMB-121 Xingu est un avion
de 8 places créé en 1976 par la société brésilienne Embraer . Le
Xingu est actuellement employé, en France, par l’Armée de l’Air
depuis le 25 mai 1982 et l’Aéronautique navale au sein de la flottille 24F. C’est un avion utilisé en école (Avord) et pour les liaisons.
Mini 500
NC-858S
Noratlas N 2501
Waco UPF-7
CP 1310 Super Emeraude
T- 6/SNJ -5
CP 1310 SUPER EMERAUDE F-BMJB: Biplace de tourisme
et de voltige. 55 exemplaires construits. Monoplan aile basse.
Construction en bois. Envergure : 8.25 m Longueur : 6.12 m
Masse à vide : 415 kg Masse totale : 700 kg Motorisation : 1
Continental O-200 de 100 ch Vitesse maximale : 220 km/h Longueur 14,45 m Envergure 12,25 m Hauteur 4,74 m Masse
et capacité d’emport Max. à vide 3,476 t à vide 3,62 t Max. au
décollage 5,67 t Passagers 6 Vitesse de croisière maximale 403
km/h Vitesse maximale 465 km/h Autonomie 2 352 km Altitude
de croisière 7 900 m
WACO UPF-7 F-AZLC : Biplan américain de 1941, plus de
600 unités construites. Normalement équipé d’un moteur Continental W-670 de 220 cv hp, le F-AZLC est le seul au monde à être
équipé d’un moteur de 450 cv. Il est présenté depuis 2006 par
l’association Foug’Air de Châteauroux Villers.
ACROSPORT 2 F-PJPS : biplace, biplan de voltige, fin de
construction 1996, Lycoming 150 cv.
FALCO F.8L (F-PLTB): FALCO veut dire ? FAUCON ? en italien. Conçu par l’italien Stelio FRATI. Serge Dabulewicz, est le
constructeur du F-PLTB, 42 ans dans les ateliers ROBIN Père
et Fils, a consacré sa vie à la construction et à la maintenance
aéronautiques. Après 8 à 10 000 heures de travail, et 12 ans de
construction, il a achevé cet avion d’exception l’été 2007. Masse
à vide 596 kg Masse max 1000 kg Moteur Lycoming 0.360A de
180 CV Autonomie 3 heures 30 mn d’autonomie avec réserve.
Vitesse max 387 km/h Vitesse de croisière 300 km/h.
STAMPE SV4 Biplan de voltige, biplace en tandem conçu
par Stampe et Vertongen en Belgique. Entré en service en 1937, il
a longtemps été utilisé comme avion école et dans les aéroclubs.
Il a équipé l’Armée de l’air, l’Aéronavale et l’Aviation Légère de
l’Armée de Terre . Envergure 8,40 m Longueur 6,90 m Masses
Maximale 750 kg Vitesse maximale 230 km/h Vitesse de décrochage 55 km/h.
T-6/SNJ-5 F-AZRB : Appareil américain d’entraînement équipé d’un moteur en étoile Pratt & Whitney de 600 cv conférant une
vitesse de 340 km/h et une vitesse de croisière de 270 km/h.
Il a été utilisé par plus de 50 pays pour la formation des pilotes
militaires. Cet appareil vient de Blois et est aux couleurs de l’US
Navy, plus précisément d’une unité d’entraînement à Pensacola.
ECUREUIL AS 350 B1 : Hélicoptère monoturbine de transport léger polyvalent qui équipe la gendarmerie depuis les années
80. Deux pilotes, 3 à 4 passagers. Peut voler à plus de 280km/h,
parcourir 660 km et monter à plus de 6000 m.
Embraer EMB-121 XINGU
YAK 3U F-AZLY : La décoration métallisée à flèche rouge
reprend la peinture des premiers Yak-3 à moteurs Klimov VK-107A
et à ailes métalliques réalisés par l’Usine N?31 de Tbilissi. Il est
présenté par l’association Foug’Air de Châteauroux Villers. Deux
Yak-3 évoluent en France, ce sont des reproductions réalisées
aux USA par la société Garric installée aux USA, Texas, et dirigée
par un … français! Equipé d’une moteur Klimov de 1200 cv il peut
atteindre la vitesse de 650 km/k et une altitude de 10 800 m.
BUCKER BU-131 Jungmann (Casa 1.131) F-AZBZ: Biplan de
voltige des années trente, de fabrication allemande fabriqué sous
licence en Espagne par la firme Casa. Le Bü 131 B de série est
équipé d’un Hirth de 105 cv en ligne, croise à 170 km/h avec une
distance franchissable de 650 km, un poids à vide d’environ 390
kg et en charge de 680 kg. Ce Jungmann «espagnol» basé à Blois
est équipé d’un moteur Tigre.
SA 342 Gazelle
SA 342 GAZELLE : La Gazelle est en dotation dans les unités de
le remorquage des planeurs. Le Morane Saulnier Rallye ou Socata Ral-
l’Aviation Légère de l’Armée de Terre ainsi que dans une quarantaine d’ar-
lye appartient à une gamme d’avions de tourisme français de 1960 du
mées étrangères. Elle est employée pour des missions de lutte anti-hé-
célèbre avionneur Morane-Saulnier. Il a été un des avions école français
licoptère et d’appui feu ou de reconnaissance dans différentes versions.
les plus répandus dans les aéro-clubs en France, avant le Robin DR-400.
Elle peut embarquer 4 personnes. Monomoteur, turbine Astazou XIV de
Il fait encore la joie de nombreux pilotes privés. Les Rallyes sont équipés
870 cv. Vitesse de croisière : 240 km/h pour une autonomie de 2h 15
de moteurs allant de 100 ch à 235 ch.
(+20’ de réserve).
ROBIN DR 400 F-GMKP : Avion quadriplace de tourisme et d’école
SA 330 PUMA : L’hélicoptère Puma est un bimoteur de transport
de fabrication française. Avec une motorisation de 120 cv il a une vi-
tactique. Appareil polyvalent, il peut être équipé en plusieurs versions
tesse de croisière 105 kts/195 km/h, avec motorisation de 180 cv 130
: PC Tactique, EVASAN pour 5 blessés couchés, transport de 12 à 15
kts/235 km/h.
combattants ou charge de 1500 kg sous élingue. Vitesse de croisière :
240 km/h, autonomie : 2h (+20’ de réserve).
FENNEC AS 555 : L’hélicoptère FENNEC est un appareil employé
CESSNA L-19 «BIRD DOG»
MARCEL DASSAULT MD 312 «FLAMANT»
F-GDPF : présenté par les «Ailes anciennes de Corbas». Le
n°189 F-AZVG : Le modèle présenté par les «Ailes anciennes
Bird Dog, fabriqué par la firme américaine Cessna, était engagé
de Corbas» est codé G aux couleurs de l’Escadron d’Outre-Mer
dans les missions telles que l’observation, la communication, le
EOM86. Avion de liaison et d’école bimoteur (2 moteurs Renault
réglage d’artillerie et la formation de pilotes. Il a été mis en service
Snecma 12T de 600cv) de Marcel DASSAUT produit à 117 exem-
en 1951 et a participé entre autres à la guerre du Viêt Nam. L’appa-
plaires entre 1951 et 1954. Equipage de 3 hommes, pouvant
reil a une envergure de 10,97 m, une longueur de 7,85 m, et une
emporter 10 passagers sur 1250 km. Le Flamant a notamment
hauteur de 2,22 m. Il est équipé d’un moteur Continental 0-470-
équipé le Groupement Ecole GE 319 de la Base Aérienne 702
11 d’une puissance de 213 chevaux lui permettant d’atteindre la
d’Avord jusqu’en 1983 et a été remplacé par le Xingu. 3170 pilotes
vitesse maximum de 209 km/h. Conçu pour emporter deux per-
français et étrangers ont été formés sur le Flamant. Le Flamant,
sonnes avec un peu de matériel, il pouvait aussi accueillir un bran-
dans ses quatre versions a été affecté aux escadres de chasse, de
card sur certaines versions. Le L-19 a équipé de très nombreuses
reconnaissance et de bombardement ainsi qu’à un certain nombre
nations, dont la France. L’ALAT a été dotée de 136 exemplaires qui
de bases aériennes pour les missions de liaison. Une version avec
ont été remplacés progressivement par l’hélicoptère.
nez vitré (MD 311) a été utilisée pour l’entraînement à la navigation
en école pour la formation IFR des pilotes. Il équipe l’escadrille d’hélicop-
et au bombardement.
tères de l’armée de Terre en qualité d’hélicoptère de liaison et de l’Armée
de l’Air pour les missions de surveillance et de secours. Il est équipé de
deux turbines Turbomeca de 528 ch, par turbine. Capacité 6 places,
Vitesse de croisière : 240 km/h et autonomie de 2h30 (+20 ‘ de réserve).
ASK21 F-CITU : Planeur biplace utilisé pour l’école et la voltige.
finesse 34. envergure 17m, poids à vide 360 kg, facteur de charge +6.6
-4, vitesse max autorisée 280 km/h.
MARIANNE F-CBLL : Planeur biplace utilisé pour le vol sur la campagne. Finesse 40.
TWIN ASTIR F-CFKS : Planeur biplace utilisé pour la formation campagne. Finesse 37.
ASTIR F-CFMK : Planeur utilisé pour les débuts en monoplace.
Finesse 37.
croisière 90 kts/160 km/h.
AQUILA 210 F-GLPX : Avion de loisir, biplace, 100 cv, vitesse de
croisière 90 kts /240 km/h.
CRI CRI : Créé en 1973 par Michel Colomban, des centaines de
CriCri volent dans le monde. C’est le plus petit et le plus léger bimoteur au monde. La structure de l’avion est en aluminium renforcé de
carbone. Les deux moteurs développent 15 Cv chacun pour une vitesse
PEGASE F-CHGB : Planeur monoplace utilisé pour le vol sur la cam-
maximale de 220 km/h. Caractéristiques: Envergure 4,9m Longueur:
3,9m Hauteur: 1,2m Poids à vide équipé : 78kg Poids Maxi au décol-
pagne. Finesse 40.
SCHEIBE SF28 A F-CEYV : Moto-planeur utilisé pour la formation.
SOCATA MS 893 RALLYE 180CV : Avion actuellement utilisé pour
Pitts S-2B
CESSNA REIMS 150 L : Avion école de la société Cessna, biplace
fabriqué sous licence en France par Reims Aviation. 100 cv, vitesse de
Cri Cri
lage: 170kg Vitesse maximale (avion caréné): 220km/h Vitesse de décrochage: 72km/h Longueur de roulement au décollage : 120m Facteurs de
charge: +4,5G -2,5G.
Extra 330 SC
La section aéromodélisme
«Parmi les grands, les «petits» ne déméritent pas quand il s’agit
dont seul le bruit du moteur, une fois en vol, permet d’identifier
de démontrer l’habileté et la maniabilité des modèles réduits,
qu’il ne s’agit pas d’un vrai, encore que les jets peuvent vraiment
reproductions de vrais appareils. Les performances nécessitent
donner le change. Mais il est certain qu’au bout des manettes, ce
là aussi des dizaines d’heures d’entraînement avant d’atteindre
sont de vrais pilotes grandeur nature qui opèrent. Il faut souligner
le niveau de pilotage présenté en public. La section de Bourges
que la section aéromodélisme de l’UAC est un centre de formation
a atteint un très haut niveau et compte des champions en son
agréé par la FFAM, ce qui montre l’excellence de ses dirigeants et
sein. Il est ainsi possible d’admirer de magnifiques répliques
membres.»
Les pilotes du Free Flight
Sukhoï 26 et 31
Pascale Alajouanine, Championne du monde par équipe 94,
championne d’europe1993 et 2002, vole sur Cap 232.
Monoplaces de fabrication
russe de compétition unlimited, motorisés par un moLe meeting de Bourges accueille la finale 2010 du Free Flight World Masters où s’affrontent les meilleurs pilotes du moment, champions ou vicechampions du monde de voltige dans des figures libres époustouflantes.
teur de 9 cylindres en étoile
Vedeneyev respectivement de
360 et 400 cv, pour un poids
Derrière une apparente facilité et décontraction se cachent en fait une
maîtrise et une humilité résultant d’une formation solide où l’improvisation
est exclue.
de 720 et 748 kg, vitesse max
450km/h. Facteurs de charge
max +12 / -8g pour le 26 et
Le spectateur peut admirer la succession effrénée de figures audacieuses
et complexes comme les boucles, vrilles, chandelles, tonneaux nécessitant des milliers d’heures d’entraînement et des appareils solides et manœuvrables pouvant supporter des facteurs de charge extrêmes de -10 à
+12g selon les cas.
+12 / -10 g pour le 31.
Jamais le couple homme ou femme machine n’a jamais été aussi harmonieux. Le Free Flight World Masters offre au public non seulement la chance
d’admirer un spectacle sans égal, mais aussi de désigner son champion !
Cap 232
Monoplace de fabrication française de compétition
unlimited motorisé par un Lycoming AEIO 540 L1
B5D de 300 cv pour un poids de 590 kg, vitesse
SMA AnPress GP_New_v1_Mise en page 1 01/09/10 18:38 Page1
max 405km/ h. Facteurs de charge max +10 / -10 g.
Le constructeur est Cap aviation.
Moteur diesel à pistons
pour l’aviation générale
www.smaengines.com
Pitts S.2B Special
F-HBOB Biplan de voltige biplace en tandem, équipé du Lycoming
6 cylindres AEIO-540 de 260ch, hélice 3 pales. Fabriqué actuellement
en série par la firme américaine Aviat Aircraft Inc. Le premier appareil, conçu par Curtis Pitts, a fait son envol en 1944 et a bien évolué
depuis tout en gardant l’essentiel de ses lignes originales. Le modèle
présenté a été construit en 1983 et fait l’ouverture du Free Flight avec
Bertrand Boillot à ses commandes.
Kathel Boulanger, 6000 heures de vol. Pilote de ligne sur
B777/Instructeur, vole sur Sukhoï 31. Championne de France monoplace 2007, 2008 et 2009. Vice-championne du monde 2007. 2010
: Championne de France Elite à Saint-Yan (4e au général)
Frederic Chesnau, Champion du monde, vole sur SUKHOÏ 26.
Capitaine Renaud Ecalle, 29 ans, 2400 heures de vol. Pilote
de chasse et de voltige EVAA, vole sur Extra 330 SC.
Nicolas Ivanoff, seul pilote français aux RedBull Air Race,
vainqueur à San Diego 2009, champion du monde par équipe 2000
et 200. Vole sur Cap 232
Capitaine François Le Vot, Pilote de chasse et de voltige
EVAA, compétiteur international de voltige. 3100 heures de vol, vole
sur Extra 330 SC.
Eric Vazeille, Champion du monde toute catégorie en 2000,
vole sur Cap 232.
Extra 330 SC
L’Extra Flugzeugbau GmbH EXTRA 300 SC (330 Cv) équipe l’équipe
de voltige de l’armée de l’air (EVAA) en remplacement des Mudry
Cap 232. il en existe une version biplace «L». De fabrication allemande il est motorisé par un moteur Lycoming AEIO-580 de 300
cv pour un poids de 620 kg. Facteurs de charge max +10 / -10g.
Fort de ses implantations industrielles dans quatre pays d’Europe et aux Etats-Unis,
MBDA réalise un chiffre d’affaires annuel de 2,6 milliards d’euros et dispose d’un carnet
de commandes de 12 milliards d’euros.
Avec plus de 90 forces armées clientes dans le monde, MBDA est un des leaders
mondiaux des missiles et systèmes de missiles. MBDA est le seul groupe capable de
concevoir et de produire des missiles et systèmes de missiles pour répondre à toute la
gamme des besoins opérationnels présents et futurs des trois armées (terre, marine et
air).
Au total, le groupe propose une gamme de 45 programmes de systèmes de missiles et
de contre-mesures en service opérationnel et plus de 15 autres en développement.
La société MBDA est codétenue par BAE SYSTEMS (37,5 %), EADS (37,5%) et
FINMECCANICA (25 %).
n - 18000 BOURGES - Tél. 02 48 24 59 51
43, rue Coursarlo
www.librairix.com
Francis
NICOLE
Vous invite aux séances de dédicaces sur son stand
Jean
BARBAUD
illustration couverture : Francis NICOLE - Conception : Bernard PEUQUET & Bourges Enseignes - Impression : Centr’Imprim
Youssef
DAOUDI