ET LA Cie PHILIPPE GENTY PRÉSENTENT

Transcription

ET LA Cie PHILIPPE GENTY PRÉSENTENT
ET LA
Cie PHILIPPE GENTY
PRÉSENTENT
Zigmund Follies
Du 5 au 15 mars 2015 et du 2 au 5 avril 2015
JEUDI, VENDREDI, SAMEDI 20H ET DIMANCHE 16H
Zigmund Follies
Du 5 au 15 mars 2015 et du 2 au 5 avril 2015
JEUDI, VENDREDI, SAMEDI 20H ET DIMANCHE 16H
MISE EN SCÈNE
Philippe Genty
Assisté de Mary Underwood
INTERPRÈTES
Eric De Sarria et Philippe Richard
PRODUCTION
CIE PHILIPPE GENTY
18 €
TARIF RÉDUIT : 12 €
PLEIN TARIF :
ÉTUDIANTS (-DE 26 ANS) : 6
€
TARIF RSA : 3 €
LE GRAND PARQUET - Jardins d’Eole - 35 rue d’Aubervilliers - 75018 Paris
MÉTRO : Stalingrad/Marx Dormoy - STATION VÉLIB’ ETAUTOLIB’ DEVANT LE THÉÂTRE
CONTACT PRESSE
Catherine Guizard/la Strada et Cies : 06 60 43 21 13
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CONTACT LE GRAND PARQUET
Florence Travers : 06 98 03 60 80
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Les Métamorphoses Singulières, Le Grand Parquet : www.legrandparquet.net
La Compagnie Philippe Genty, après plusieurs tours du monde, revient au Grand Parquet pour présenter deux
spectacles en formes animées, marionnettes et théâtre d'objets.
UN SPECTACLE CULTE POUR 12 REPRÉSENTATIONS SEULEMENT !
1h15
Synopsis
Un conteur découvre avec effroi que sa main gauche, depuis
Sa main droite est-elle complice ? Joue-t-elle un double jeu ?
quelques temps, fouille ses poches… son portefeuille… ouvre ses
Pourquoi se trouve-t-elle continuellement sur son chemin ? Si
lettres… ses tiroirs… Il la surprend même en train de tourner sa
c’est un double jeu, il lui va comme un gant ! Notre conteur
veste.
trouvera-t-il le moyen de s’en débarrasser ? Pourra-t-il rattraper
sa main gauche ? Autant d’énigmes qui trouvent leurs réponses
Comment celle-ci l’entraîne par accident à « L’INTERIEUR » après
dans Zigmund Follies.
avoir traversé au péril de sa vie une fermeture… La sinistre
fermeture éclair !
Une odyssée à 2 doigts d’une tragédie, sur un rythme à 3 doigts
dans une partition fantastique interprétée par 20 doigts, 20
Comment au cours d’une poursuite effrénée entre lui et sa main
gauche, il rencontre Félix Nial de la police secrète, égaré dans
l’un de ses déguisements puis la main droite du Ministre de
L’INTERIEUR.
Comment il se perd dans une fausse perspective en empruntant
des lignes de fuite pour plonger au fond d’un trou de mémoire
aux confins de la mer des souvenirs.
personnalités, 20 tempéraments qui se complètent comme les
doigts de la main.
Les péripéties contées dans Zigmund Follies sont authentiques,
seules les lampes de projecteurs ont été changées afin d’éclairer
d’un jour nouveau cette sombre histoire.
Philippe Genty – Janvier 2000
Equipe artistique
Philippe Genty
METTEUR EN SCÈNE
Plasticien de formation, Philippe Genty entreprend, de 1962 à 1966, avec une bourse et l'aide de
Depuis 1968, la compagnie Philippe Genty
l'UNESCO de réaliser un film documentaire sur les théâtres de marionnettes dans le monde.
invente des spectacles associant théâtre,
marionnettes, danse avec un intérêt profond
Il fonde en 1968 la Compagnie Philippe Genty, qui mêle dans ses spectacles divers types de
pour le monde des rêves. Pour Philippe Genty,
marionnettes, théâtre, danse, mime, jeux d'ombres et de lumières, musiques et sons. Très
la scène est avant tout le lieu du subconscient,
influencé par les expériences américaines de marionnettes géantes, notamment par le Bread and
du rêve, un espace où tout fait signe : la
Puppet Theatre1, Philippe Genty s'en démarque graduellement en n'utilisant plus les matériaux
lumière, la musique, les mots, les matériaux...
de récupération pour fabriquer ses formes animées et en créant de minuscules marionnettes.
Parmi ses spectacles les plus connus citons:
Dérives, Zigmund Follies, Voyageur immobile,
Ses créations sont présentées dans les années 1980 et 1990 au Théâtre de la Ville où il rencontre
un grand succès lui permettant de faire des tournées en France et à l'étranger.
Tournent actuellement en France et a l'etranger Ne M'oublie Pas et Voyageurs Immobiles.
Ligne de fuite, La Fin des terres.
Mary Underwood
Eric de Sarria
COMEDIENNE
COMEDIEN
À l'âge de 5 ans, Mary Underwood a rencontré son destin, pendant une représentation
Formé au contact de grands artistes
dans toutes les disciplines (danse,
marionnettes, acrobatie, théâtre),
Eric de Sarria collabore avec l’Illustre
famille Burattini en théâtre de rue, joue
dans différents spectacles de Philippe
Genty, notamment “Dérives”, “Dédale”
et “Zygmund Folies”.
d'un spectacle de Noël, Cendrillon. Assise à côté de sa mère dans le Théâtre de Bath
(Grande-Bretagne), elle pointa la scène et dit à sa mère qu'un jour, elle aussi serait sur
cette scène.
À 12 ans, elle intègre une classe de ballet avec l'aide de ses parents et chaque penny,
gagné grâce aux petits boulots effectués après l'école, qu'elle met de côté lui sert à
payer ses cours.
À 18 ans, son talent de danseuse lui permet de passer un examen afin de devenir
Maître de Ballet. Cependant une mauvaise (ou bonne !) idée lui fait prendre conscience
que l'expérience du vrai mouvement est ailleurs.
Contre l'avis de ses parents, elle abandonne tout. Laissant derrière elle une existence
sûre et bien rangée de professeur, elle commence à parcourir le monde, curieuse de
découvrir où sa quête vers de nouvelles frontières l'entraînerait. Elle travaille avec
plusieurs compagnies de danse, jusqu'au jour où un jeune marionnettiste français
participe au même spectacle qu'elle et cette dernière est fascinée par son "univers".
Philippe Genty sait déjà comment utiliser le talent de la personne qu'il vient de
rencontrer. Mary lui apportera en effet le rythme et la structure nécessaires au monde
créatif et chaotique de son nouveau compagnon.
À la fin des années 70, Mary monte sur les planches du Théâtre de Bath, où 30 ans plus
tôt, elle avait vu Cendrillon. Mais ce soir-là, sa maman ne la vit pas danser, mais la vit
animer des objets et donner à la marionnette la forme d'art qu'elle méritait.
Il devient auprès de lui assistant à la
mise en scène, puis écrit et monte ses
propres spectacles. Eric de Sarria
présente, au Forum des jeunes
créateurs d’Alexandrie un solo intitulé «
Un Goût de Mille Feuilles » et anime des
ateliers.
Il y parle entre autre de son parcours
artistique et du croisement des
différentes disciplines autour desquelles
se crée un nouveau style de spectacle.
Presse
MARDI 11 JANVIER 2005
Jeux de mains, jeux divins
Armelle Héliot
THÉÂTRE Philippe Genty reprend un spectacle qui a près
de vingt-cinq ans, « Zigmund Follies »
Philippe Genty, on y pense en retrouvant Zigmund Follies, est un
peu le Jules Verne du théâtre d’objets. Un inventeur et un
voyageur, un homme à l’imagination vaste comme l’océan, un
esprit imprévu, à la fois tendre et cocasse, mais susceptible de
fé- rocité. Un artiste, et des plus lucides. Un baladin du monde
pour qui la planète a été très tôt un terrain de jeux. D’ailleurs,
en 1961, à peine obtenu son prix de la Fondation de la vocation,
que fit-il ? Il sauta dans sa 2 CV pour un tour du monde à étapes
au cours duquel il fit ses premières armes de marionnettiste tout
en devenant un encyclopédiste de cet art universel.
C’est tout ce qui palpite dans cette reprise qui est une recréation et une récréation eu- phorisante merveilleuse, près de
vingt-cinq ans après sa naissance – 1983 – de Zigmund Follies,
bijou de spectacle, bibelot où la parole a une place émi- nente,
contrairement à la plupart des grandes fresques à frasques dont
il nous a tous éblouis, Désirs parade, Dérives, Voyageur
immobile, Dédale, Passagers clandestins...
A Chaillot, après avoir salué la belle tour Eiffel qui clignote de
tous ses feux, on descend au Studio. Avant de s’asseoir dans la
salle, on peut flâner dans une petite exposition qui exhibe les
démons et merveilles en relation avec Zigmund Follies, boîtes
dans lesquelles il se passe de drôles de choses, sculptures
inquiétantes, étranges figures, chimères.
Puis, sagement, on retrouve ce monde que l’on n’a pas oublié,
ce castelet qui va bruire d’échos bizarres et nous faire voyager
loin, très loin.
« Et le petit Riquiqui qui n’a pas mangé sa bouillie »... Vous
souvenez-vous de la comptine et votre enfance, qui nommait
chaque doigt d’une main... Ce n’est pas ce que fait Philippe
Genty. Il fait mieux, il donne une personnalité aux doigts, il les
ha- bille d’un capuchon-marionnette, et hop ! c’est un « personnage » qui surgit, s’anime, s’emporte, s’enflamme et nous
entraîne à sa suite dans une série d’aventures en cascade aussi
burlesques qu’angoissantes, aussi drôles que singulières.
Philippe Genty signe le texte, la mise en scène, et a créé les
personnages et les décors, assisté de la chorégraphe associée à
tout son parcours, Mary Underwood, qui a notamment donné
leur touche aux costumes. Il a ravivé les couleurs de la première
version. Ici, des télé- phones portables sonnent et les dialogues
sont émaillés d’allusions à l’actualité.
Deux grands de la manipulation et du jeu se cachent derrière le
castelet. Ils ont à manier des dizaines et des dizaines d’objets
minuscules, ils se doivent de changer, d’accomplir des mues à la
vitesse de l’éclair. Il faut suivre !
Cela commence de manière très impressionnante mais les
enfants savent que ce n’est pas «pourdevrai»–parlavision d’un
homme sans tête dans son imperméable mastic. Il tient une
boîte en carton, il va l’ouvrir. Sa tête est dedans... mais il va la
remettre sur ses épaules...
Et voilà l’histoire. Depuis quelque temps, la main gauche d’un
homme, dont le métier est d’être conteur, fouille ses poches à
son insu... et le précipite à l’intérieur de lui- même...
Là, il fait des rencontres. Félix Nial, représen- tant de la police
secrète, est souvent sur sa route... Mais peu importent les
péripéties, peu importe que le fil soit clair ou non, ce qui
compte c’est cette ribambelle de surprises, cet enchantement
perpétuel.
A la fin, les yeux encore écarquillés d’en avoir tant vu, on
applaudit, ravis, les deux interprètes, Eric de Sarria et Philippe
Richard, deux virtuoses, deux acrobates, deux magiciens.
Et comme ils sont sympas, on a même le droit de passer derrière
le castelet pour découvrir le sol jonché de tous les petits objets,
pacotille et imagination, poussière et mica, héros de cette
grisante Odyssée.
France Soir
Ariane Dolfus
Sur un texte truffé de jeux de mots, Philippe Genty aligne dans son castelet miniature, et rien qu’avec
des doigts bien coiffés, une incroyable série d’images iconoclastes, follement drôles, terriblement
poétiques, parfois perturbantes …Chacun, petits et grands, y trouvera son compte dans ce spectacle où
les enfants étaient fascinés.

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