Quartier Rosiers - Les Puces - Compte

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Quartier Rosiers - Les Puces - Compte
ATELIER SANTE VILLE
RENCONTRE DU 2 NOVEMBRE 2015
Quartier Rosiers-Les Puces
Salle des Boute en Train
Participants :
Marina VENTURINI, Adjointe au Maire à la santé, au handicap et aux personnes âgées,
Hugues CORNIERES, Conseiller municipal délégué aux puces et à la programmation
culturelle, Céline LEGENDRE, Directrice adjointe santé prévention, Elise LONGE,
Coordinatrice Atelier Santé Ville et du Conseil Local de Santé Mentale – 7 habitants.
Cette première rencontre avait pour but de présenter aux habitants du quartier le Contrat
Local de Santé, le Conseil Local de Santé Mentale ainsi que la démarche de l’Atelier Santé
Ville qui se met en place à Saint-Ouen.
Présentation des participants, des audoniens et de leur lieu d’habitation.
Présentation par Céline LEGENDRE des grands axes du Contrat Local de Santé :
Favoriser l’accès aux soins, par exemple, en soutenant l’installation de nouveaux
professionnels de santé,
Agir pour un environnement favorable à la santé en poursuivant la résorption de l’habitat
indigne,
Agir sur la santé des enfants et des jeunes,
Promouvoir la santé et la prévention à tous les âges. Certains indicateurs par exemple
concernant la mortalité périnatale en Seine Saint-Denis sont préoccupants par rapport à
ceux de la région ou à la moyenne nationale.
Une participante demande s’il est possible d’avoir les chiffres précis. Renvoi au site de la
ville qui met en ligne le diagnostic du CLS et au site de l’ARS (Agence Régionale de Santé)
pour obtenir les résultats d’une enquête sur ce sujet.
 Préoccupations sur l’offre de soins et l’accès aux droits
Délais d’attente très longs pour des soins dentaires au CMS Henri Barbusse
même en cas d’urgence,
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 Proposition de plutôt s’adresser au CMS Bauer où les délais sont plus
courts. L’une des participantes ne connaît pas l’existence des CMS à
Saint-Ouen et une autre celle du CMS Bauer,
 La demande de soins dentaires excède l’offre mais des dentistes
libéraux pratiquant le tiers payant s’installent à Saint-Ouen et
améliorent l’offre de soins dentaires,
Délais également très longs (voir impossible) pour un RV chez l’ophtalmo,
 La demande est très importante par rapport à l’offre. Une seule
ophtalmo à temps partiel au CMS Henri Barbusse. L’ouverture des RV
se fait tous les 6 mois avec un afflux très important de personnes sur
place. Le planning de RV se remplit immédiatement.
 Des habitants se replient vers des ophtalmos à Paris.
Pour les consultations d’ophtalmo, la situation est très difficile sur toute
la France avec des régions où les délais de RV sont encore plus longs.
Pour les personnes diabétiques, le CMS s’est équipé d’un appareil de
dépistage des rétinopathies. Les photos du fond d’œil sont envoyées à
l’hôpital Lariboisière. Les délais de RV ne sont pas très longs et cette
méthode permet de faciliter le suivi ophtalmo des personnes
diabétiques.
Un projet de la direction santé est en cours pour améliorer le suivi des
personnes diabétiques en rassemblant sur une journée l’ensemble des
consultations et examens nécessaires à la surveillance.
Présentation du Conseil local de santé mentale. C’est un vrai besoin. Une
participante évoque la situation de l’une de ses voisines dont l’état de
santé s’est dégradé progressivement pendant plusieurs années. Les
nuisances sont devenues très pénibles pour les voisins car le logement
devenait insalubre. Malgré de nombreuses interpellations du bailleur et
des services municipaux, il a fallut plusieurs années avant que cette
personnes soit hospitalisée.
 Il est précisé que la mission du CLSM vient de se mettre en place
au mois de septembre et qu’elle n’était pas encore opérationnelle à
cette période.
Une question sur le problème de l’adaptation des logements pour les
personnes âgées. Ex de l’installation d’une douche pour remplacer une
baignoire difficile et dangereuse à utiliser. Refus par le bailleur de la
demande.
 Une ligne budgétaire a été prévue en 2016. Le bailleur peut
financer 50% des travaux. La situation de cette habitante va être
revue.
Questionnement sur l’activité physique : qu’en est-il pour les participants à
cette rencontre ?
 Le grand parc est apprécié pour aller y marcher, cependant une
participante ne le connaît pas,
 Avec humour, certains habitants reconnaissent avoir des activités
physiques lorsque leur ascenseur est en panne (14 étages à
monter),
 Piscine et patinoire sont appréciées,
 Certaines activités physiques pour les séniors n’ont plus de places,
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 Les habitants de ce quartier se tournent beaucoup vers Paris y
compris pour les offres d’activités sportives.
 Préoccupations par rapport au cadre de vie, au bruit, à la propreté du quartier…
Constat de modification des couloirs aériens. Les vols sont bruyants la nuit
alors que ce n’était pas le cas avant,
Les immeubles sont mal insonorisés, les bruits de voisinage sont pénibles
mais également le bruit du périphérique,
 Des efforts sont faits pour limiter le bruit : immeubles construits à 23 m du trottoir, installation de haies à la place des murs, nouvelles
constructions mieux isolées… Un programme de nouveaux
logements concerne ce quartier : à la place de Valèo, rue des
rosiers, dans la Zac Wonder, en face du marché Dauphine.
Sous l’ancienne municipalité, des arbres ont été coupés avec la promesse
de les replanter (rue neuve Pierre Curie), à ce jour, toujours en attente,
malgré des relances aux services concernés,
La question de l’incinérateur est abordée en évoquant les nuisances
visuelles, d’odeurs mais aussi de pollution.
 Des travaux sont prévus pour limiter ces nuisances. Il y à eu des
soucis d’odeurs l’été dernier en raison de stockage de détritus.
Changement de méthode : traitement sec au lieu de traitement
humide.
La fumée qui sort de la cheminée est de la vapeur d’eau. Les
problèmes de pollution sont surveillés et maîtrisés. Le suivi est
rigoureux par rapport à l’impact sur la santé à partir de nouvelles
normes établies en 2009.
Les habitants ont l’impression de ne pas vivre dans un environnement
sain. A la pollution du périphérique s’ajoute celle des véhicules compte
tenu de l’importance de la circulation porte de Clignancourt.
 Les questions de pollution ne peuvent être abordées de manière
isolée par une ville mais à un niveau plus large (région…)
Certains espaces du quartier sont particulièrement sales : porte
Montmartre avec accumulation des déchets, urinoirs publics, beaucoup de
crachats…Crainte par rapport à des contaminations possibles :
tuberculoses…
Plus globalement, importants problèmes de propreté et d’hygiène dans le
quartier.
Les participants à cette rencontre souhaitent poursuivre. Ils apprécient la démarche et sont
sensibles au fait que l’on vienne vers eux.
Il faudrait améliorer la communication par un affichage municipal et un article dans le journal
de la ville.
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Souhait de travailler sue le cadre de vie, l’hygiène, la propreté, les espaces verts en
invitant les élus et les professionnels concernés par ces questions.
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