Téléchargez le VMS Infos N° 19 (Novembre 2014)

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Téléchargez le VMS Infos N° 19 (Novembre 2014)
VMS infos,
l’esprit tranquille
Novembre 2014 n° 19
Édito
24 robots
sous le même toit
La plus grosse ferme robotisée au
monde a été mise en route en
Nouvelle-Zélande et est dotée de
24 robots de traite VMS DeLaval.
Un bâtiment flambant neuf est sorti
de terre l’été dernier et comprend
1500 vaches traitent. Le troupeau
sera divisé en 8 lots de 190 vaches
et les robots seront équipés du
compteur de cellules OCC et du
laboratoire Herd Navigator™.
La France n’est pas en reste et les
excellentes performances des robots
DeLaval incitent de nombreux éleveurs à choisir DeLaval comme partenaire de leur projet de bâtiment
robotisé. Productivité, performance,
confort ou pédagogie… Si les motivations divergent, chaque exploitation bénéficie de l’expertise DeLaval
pour concevoir ce projet.
Témoignage
Le bâtiment robotisé,
1 500 h de travail en moins par an
Depuis avril 2014, le troupeau du Gaec des Forges (21) est logé dans un bâtiment entièrement
automatisé. Résultat : une économie de 5 h de travail par jour et plus de confort au quotidien.
Quand on rentre dans le nouveau bâtiment lait du
Gaec des Forges, on est surpris du calme qui y
règne et de la sérénité des animaux. Il faut dire que
depuis le mois d’avril, le troupeau Montbéliard
profite d’un nouveau bâtiment entièrement automatisé. Robots de traite VMS, robot d’alimentation
Optimat, robot racleur… Les éleveurs ont choisi
DeLaval pour les accompagner dans le nouveau
tournant de l’histoire de ce Gaec familial. Les 5
associés n’ont rien laissé au hasard pour optimiser l’organisation quotidienne de leur travail. “Le
projet faisait suite à un renouvellement des générations sur l’exploitation. En 10 ans, le quota laitier
a été doublé et la traite devenait une véritable
astreinte. La robotisation était une évidence pour
tous les associés et devait s’intégrer à la réalisation
de notre nouveau bâtiment” explique Brice Minot.
Gaec des Forges
à CUSSEY-LES-FORGES
Côte d’Or
5 associés + 1 salarié
440 animaux présents dont :
• 150 VL présentes
(1 200 000 L de quota)
• Taurillons (60 vendus par an)
2 VMS + 1 Optimat
450 ha dont 150 ha de prairies
Entreprise de travaux agricoles
La décision prise, les associés s’envoleront vers
le Nord de l’Europe où ils découvriront des bâtiments entièrement robotisés. “Au cours de nos
visites, nous nous sommes aperçus que l’alimentation robotisée stimulait les vaches à se déplacer
et à se faire traire. Quant au robot racleur, il est
indispensable pour garder les couloirs caillebotis
propres et limiter les problèmes de pattes”.
Pâturage et robot, c’est possible
Brice et Guy Minot : “Les robots DeLaval nous ont permis de gagner en productivité et en confort
tout en maintenant le pâturage”.
Dans un second temps, les associés et la société
Lesserteur, concessionnaire DeLaval, se sont
penchés sur plusieurs plans de bâtiment pour
intégrer au mieux les robots avec les contraintes
de l’exploitation. “DeLaval a su se démarquer en
proposant un circuit intégrant le pâturage. Or,
notre lait est soumis à un cahier des charges AOC
qui rend le pâturage obligatoire. Il faut donc s’assurer que les vaches qui sortent ont bien été traites”.
Autre avantage considérable pour DeLaval, le robot
VMS présente une fosse pour mettre l’éleveur à
hauteur de mamelle “C’est vraiment confortable
quand il faut tarir une vache”. Une fois les plans
établis, le bâtiment mettra deux années à sortir de
Témoignage suite
terre, une grande partie ayant été réalisée en
auto construction. Très large pour respecter
une distance minimale avec les maisons
voisines, le bâtiment est équipé de deux
couloirs d’alimentation et de 6 rangées de
logettes. Système astucieux, la chaleur du
tank à lait et de la salle des machines est
récupérée pour chauffer les robots lors des
saisons froides. Pour l’adaptation, l’ancienne
salle de traite a été couplée au DAC du VMS
pendant 3 semaines avant la mise en route
totale du robot pour habituer les vaches
progressivement. Cette période est à ne pas
négliger estime Brice. “Tout s’est très bien
passé pour les animaux. Quant à nous, il a
fallu changer notre rythme de travail”.
5 h de travail économisées par jour
La mise en place des robots a libéré une
personne au soin des vaches le matin.
Actuellement, Brice, Guy et Vincent s’occupent à eux trois du soin des vaches et des
veaux engraissés sur place. “Nous passions
3 h par traite à deux personnes pendant
qu’une troisième distribuait la ration. Maintenant, en arrivant le matin, nous sommes
seulement deux pour gérer l’alimentation,
contrôler les vaches et passer les fraîches
vêlées au robot. Le soir, une seule personne
pourrait faire le travail. Sur la journée, cela
représente une économie de 5 h de travail.
Nous avons donc gagné en productivité et
en confort de travail”. Le pâturage est géré
de façon efficace. Seules les vaches déjà
traites peuvent passer la porte intelligente
menant à l’herbe. “La table d’alimentation
qui donne sur le champ n’est pas alimentée
par le robot Optimat pour encourager les
vaches à pâturer”. Petit à petit, les vaches
ont repris leur habitude et rentrent d’ellesmêmes en bâtiment malgré le kilomètre de
parcours à leur disposition. “Dès qu’elles
entendent le robot d’alimentation, elles
comprennent et reviennent. Pour moi, le pâturage est plus efficace qu’avant car la traite
ne bloque plus une sortie tôt le matin ou
tard le soir, les moments les plus frais de la
journée. De plus, les multiples déplacements
stimulent les vaches à se faire traire”.
Des vaches en meilleure santé
En bâtiment, Brice a appris à se servir du
robot VMS comme d’un outil de prévention
des pathologies comme les mammites.
“Dans l’ancien bâtiment, le taux cellulaire
était correct mais certaines vaches souffraient de mammites. Il faut dire que l’aire
paillée n’était pas idéale pour pallier le problème. Mais depuis le mois d’avril, le nombre
de mammites a été divisé par 3. Les logettes, mais aussi une traite quartier par
quartier plus efficace et une détection précoce grâce à la mesure du MDI, sont pour moi
à l’origine du résultat”. En 7 mois d’utilisation
des VMS, les vaches expriment plus leur potentiel laitier. “L’objectif n’est pas de faire plus
de lait. Nous sélectionnons nos animaux sur
leur qualité bouchère ce qui est déjà peu
compatible avec d’importantes moyennes
d’étable. De plus, en AOC, notre système
est extensif avec beaucoup de pâturage et
des rations limitées en concentrés. Nous privilégions la persistance de la lactation et la longévité des animaux. Toutefois, force est de
Le bâtiment est équipé de 2 VMS, un robot Optimat
et un robot racleur.
constater qu’avec le robot VMS, les vaches
expriment
plus
facilement
leur
potentiel. Nous avons gagné sur la période
estivale entre 1 et 2 kg de lait par vache et
certaines ont atteint des pics records de
55 kg”. Preuve en est que le robot VMS
s’adapte aussi à des systèmes extensifs.
Des améliorations quotidiennes
Aujourd’hui, le nouveau bâtiment automatisé
fait le bonheur aussi bien des animaux que
des hommes qui y travaillent. “On a l’habitude de dire que le passage au robot est une
épreuve. Ce ne fut pas le cas ici car nous
avons bénéficié d’un accompagnement de
qualité”. Les améliorations sont quotidiennes ce qui rend les éleveurs très optimistes pour l’avenir. “Nous ne reviendrions
plus en arrière. Au contraire, nous prévoyons d’augmenter notre cheptel dans un
futur proche. Tout est d’ailleurs prévu pour
installer un 3e robot VMS”.
Retrouvez
le Gaec des Forges
en images sur…
www.delavalfrance.fr
Le gain de temps permis par le nouveau bâtiment automatisé se monte à 1500 h par an.
Optimat, la distribution saine de l’aliment
Optimat est la solution de distribution de
l’aliment entièrement robotisée et conçue
par DeLaval. Le système propose des rations
à la carte et garantit une préparation et une
distribution homogène de la ration.
Le robot d’alimentation DeLaval circule en
suspension dans le bâtiment à l’aide d’un rail.
Sans aucun contact avec le sol, il garantit une
distribution propre de l’aliment et limite, de ce
fait, le risque de transmission de bactéries
butyriques dans l’aliment.
Technique d'élevage
1er au classement Prim’Holstein
avec le VMS DeLaval
Après 8 ans d’utilisation du VMS, le Gaec du Ruisseau à Aubin (64) est arrivé 1er
au classement Prim’Holstein avec 12 470 l de lait brut par vache. Les éleveurs
nous livrent les secrets de cette performance.
Il y a quelques années, Thierry et Francis
Berné sont confrontés au départ en retraite
de leur père. Au même moment, la mise aux
normes du bâtiment est elle aussi d’actualité.
Avec une personne de moins sur l’exploitation, la réorganisation de l’atelier lait devient
prioritaire pour les membres du Gaec du
Ruisseau. “Nous voulions nous libérer de
l’astreinte de la traite” témoigne Thierry. “À
l’époque, nous voulions plus de souplesse
dans notre organisation notamment lors des
périodes chargées réservées aux travaux
des champs”. C’est pour cela qu’ils se décident à investir dans un robot VMS DeLaval
en 2006. L’adaptation a été réalisée sur 3
semaines. “Dans un premier temps, les
vaches ont été habituées au DAC. Ce fut
très efficace puisque 5 jours après la mise
en route du VMS, 95 % des vaches passaient
au robot”. Concernant leur troupeau, les
deux frères se fixent l’objectif d’optimiser
l’utilisation de leur robot et les 64 places du
bâtiment.
12 470 l de lait par vache
“Nous avons augmenté notre cheptel pour
passer de 45 à 64 vaches. Malgré la mise
en place du robot, nous n’avons pas changé
nos critères de sélection génétique. Il n’y en
a pas eu besoin car le robot n’a causé
aucune réforme précoce”. Si le nombre de
vaches est en hausse, la productivité a également augmenté. En 8 ans, elle est ainsi
passée de moins de 10 000 à 12 470 l de
moyenne brute par an. Une performance qui
a valu au Gaec du Ruisseau de figurer dans
la top liste nationale Prim’Holstein pour la 2e
année consécutive. En 2014, le Gaec passe
de la 9e à la 1re place en lait brut grâce une
augmentation de plus de 400 l en un an.
“Robot VMS, alimentation et génétique,
c’est une bonne gestion de ce trio gagnant
qui permet d’atteindre ce niveau de performances. Les vaches donnent plus de lait
par traite et la fréquence de passage au
robot est stabilisée à 2,5 traites par jour”
explique Thierry Berné. Le robot VMS est
aussi une aide considérable pour les éleveurs. La conductivité est mesurée quartier
par quartier pour détecter les inflammations.
“Notre vigilance se porte sur les vaches qui
réduisent leur fréquence de passage au
robot et/ou leur consommation d’aliment.
Ce peut être révélateur d’une acétonémie
ou de boiteries. Ces outils sont suffisants
pour compléter la surveillance que nous
effectuons sur notre troupeau”. Malgré une
forte production, avec 2,6 lactations par
vache, le troupeau a une longévité qui reste
dans la moyenne française. “Les plus vieilles
atteignent 6 lactations. Pour nous, travailler
sur la longévité est essentiel car le renouvellement représente un coût non négligeable”.
Gaec du Ruisseau
Aubin
Pyrénées Atlantiques
750 000 L de quota
67 VL présentes
1 VMS
75 ha de SAU
Traite quartier par quartier
Depuis la mise en place du robot VMS,
le Gaec du Ruisseau a augmenté sa moyenne
d’étable de plus de 2 000 litres par vache.
Après 8 ans d’utilisation, Thierry et Francis
ont assez de recul et d’expérience pour
conseiller les éleveurs qui aimeraient se
lancer dans l’aventure du VMS. Pour ces
deux éleveurs, le mode de distribution de
l’aliment conditionne le nombre de passages au robot. “Il ne faut pas négliger l’importance du DAC car les vaches sont aussi
attirées au robot par l’aliment qui leur est
distribué”. La qualité de l’aliment est donc
très importante. Pour Thierry, les brins doivent être hachés de façon homogène pour
limiter le tri des premières vaches traites qui
le font au détriment des suivantes. Pour lui,
deux distributions journalières sont nécessaires pour inciter les vaches à passer au robot. Aujourd’hui, le robot est optimisé.
“Attention à ne pas grouper les IA des génisses et à étaler les vêlages pour conserver
un nombre de vaches à traire constant toute
l’année”. Enfin, dernier conseil de Thierry, le
branchement par quartier est indispensable
lorsque l’on investit dans un robot. De même,
le compteur à lait et la mesure de conductivité
doivent être individuels. “Pour cela, le VMS
DeLaval est pertinent car non seulement les
inflammations se détectent mieux mais le lait
se trie aussi plus facilement”. Thierry et
Francis Berné sont satisfaits de leur robot et
de leurs résultats. Voilà qui les rend sereins
pour de futurs investissements dans leur exploitation.
Partenaire
Un bâtiment automatisé pour
former les éleveurs de demain
Le Lycée agricole de Pommerit-Jaudy construit un bâtiment entièrement automatisé
pour son unité lait. Le Directeur, Marc Janvier, et son équipe ont choisi DeLaval
comme partenaire du projet. Présentation.
Vous êtes le groupe de travail
à l’origine du projet de bâtiment
lait du Lycée. Pouvez-vous nous
le décrire ?
Le Lycée Pommerit-Jaudy souhaitait rénover son atelier lait devenu vieillissant. Notre
groupe de travail a visité de nombreux
élevages et s’est entouré d’experts pour
alimenter sa réflexion. Nous voulions que le
nouveau bâtiment soit une vitrine non seulement pour nos étudiants mais aussi pour le
grand public afin de lui faire découvrir la réalité et les contraintes du métier d’agriculteur.
La nouvelle unité lait se devait donc de
répondre aussi bien à nos objectifs pédagogiques qu’aux attentes sociétales d’aujourd’hui comme le maintien du pâturage ou la
démédication. De cette réflexion est née
un projet de bâtiment équipé d’un robot de
traite VMS DeLaval, muni du laboratoire
Herd NavigatorTM, et d’un robot d’alimentation Optimat.
Justement, pourquoi avoir choisi
un système entièrement robotisé ?
Nous avons un devoir d’exemplarité envers
les élèves que nous formons aux métiers de
l’agriculture. Fortes contraintes horaires,
pénibilité… leur vision du métier d’agriculteur
est souvent négative. Or nous avons besoin
de motiver une nouvelle génération à s’installer pour renouveler celle des agriculteurs
qui partent en retraite. Il en va de la dynamique de nos territoires. De plus, les jeunes
installés doivent réaliser ce challenge en
maintenant performance, compétitivité et
rentabilité économique. C’est ce que permettent les robots DeLaval. En plus d’apporter
une image de modernité, ils permettent aussi
aux exploitants de combiner vie personnelle
et travail.
Pourquoi avoir monté ce projet
avec DeLaval ?
L’équipe en charge du projet au Lycée de PommeritJaudy : “Nous voulons montrer une image moderne
du métier d’agriculteur à nos élèves”.
C’est clairement le Herd NavigatorTM qui a fait
pencher la balance en faveur de DeLaval.
C’est un dispositif d’expertise formidable.
Notre approche est avant tout pédagogique.
Lycée Agricole Pommerit-Jaudy
Pommerit-Jaudy
Côtes d’Armor
Enseignement de la 4e à la licence Pro
356 000 L de quota
+ vente directe
60 VL présentes
1 VMS
+ 1 Herd NavigatorTM
+ 1 Optimat
210 truies et leur suite
1 atelier volaille alternative
60 ha de SAU dédiés au lait
Le Herd NavigatorTM sera un véritable support
de travail pour les professeurs qui, à travers
les données fournies, pourront aborder avec
leurs élèves différents aspects de la conduite
d’un troupeau comme l’alimentation, la génétique, la reproduction, le sanitaire… D’un
point de vue technique, nous espérons que le
Herd NavigatorTM nous aidera à maintenir une
approche préventive dans la gestion sanitaire
du troupeau afin diminuer les traitements
vétérinaires.
Donc, sereins sur la poursuite
du projet ?
Tout à fait. Le troupeau doit rentrer avant
Noël dans le bâtiment. L’adaptation aux
différents robots se fera de manière progressive. Nous sommes confiants car nous
sommes bien entourés par nos différents
partenaires techniques. A la rentrée 2015, le
bâtiment sera opérationnel pour recevoir les
élèves mais aussi d’autres agriculteurs qui
souhaitent s’inspirer de notre modèle.
Herd Navigator TM, le laboratoire à la ferme signé DeLaval
Le Herd NavigatorTM est un véritable laboratoire à la ferme qui prélève et analyse des
échantillons de lait. En fonction des résultats obtenus, il propose à l’éleveur des
actions concrètes pour chaque vache. Le
Herd NavigatorTM répond à la plupart des
questions que se posent les éleveurs au
quotidien :
• Dois-je inséminer ma vache ?
• Est-elle gestante ?
• Va-t-elle faire une mammite ?
• Quel traitement utiliser ?
• Ma ration est-elle équilibrée ?
sont envoyés au système de gestion du
troupeau. Les vaches requérant une attention
plus précise sont ainsi signalées.
Grâce aux détections précoces du Herd
NavigatorTM, les exploitants peuvent réaliser
jusqu’à 250 € d’économie par vache et par an.
Suite aux résultats des analyses de lait, un
rapport et des recommandations claires
“VMS infos” est édité par DeLaval SNC, Oméga Parc, Bât. 5, 3 Boulevard Jean Moulin, 78990 Élancourt - Tél. 06 25 10 50 27 - Fax 01 30 55 62 28
Directeur de la publication et de la rédaction : Édouard Alix
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