Le tourisme se lève à l`Est... (1re partie)

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Le tourisme se lève à l`Est... (1re partie)
Le tourisme se lève à l'Est... (1re partie)
L'Office national du tourisme (ONT) et la tutelle ont organisé deux «éductours» (tous éducatifs)
en faveur des journalistes de la presse nationale.
Et c'est reparti de plus belle! Le ministère du Tourisme continue son sauvetage du «soldat
tourisme».
Après avoir organisé au mois de juin dernier, à l'occasion de la Journée
nationale du tourisme, un premier «eductour» en faveur de la presse nationale, voilà qu'il
«récidive» pour la Journée mondiale du tourisme. En effet, comme le 25 juin dernier l'Office
national du tourisme (ONT) et la tutelle ont organisé deux «éductour» (tous éducatifs) en faveur
des journalistes de la presse nationale. Ces deux caravanes de journalistes ont pris des
directions opposées que celles du premier eductour. Ceux qui avaient eu le privilège de
découvrir la région Est de leur «beau» pays ont cette fois eu comme destination le Sud (Adrar,
Timimoune). Tandis que nous «pèlerins» de l'Ouest en été, on s'est transformés en pèlerins de
l'Est (Annaba, Guelma, Souk Ahras). Voici donc la suite de la chronique d'un journaliste qui
continue de découvrir la beauté de son pays. Contrairement au premier voyage qui s'est
effectué en bus depuis Alger, ce deuxième Eductour a été programmé pour être effecuté en
avion. Les retrouvailles avec le reste de la troupe ont de ce fait eu lieu à l'aéroport
Houari-Boumediene d'Alger. Accolades, cris de joie et bonne humeur ont été au rendez-vous,
ce qui démontre l'amitié que le précédent voyage de presse a créé entre les journalistes... La
mère poule du groupe, Madame Dehbia Hamani, dite Nacéra, chef de service marketing à
l'ONT, était sur le qui-vive à attendre ses poulains. Tous comme le patriarche du groupe
Nourdine Bouanane alias Nounou qui est un guide indépendant. «J'aurais aimé que le voyage
se fasse comme la dernière fois par route pour découvrir toute la Région est du pays. Mais par
souci de temps ont a opté pour l'avion», regrette t-elle néanmoins avec un sourire aux lèvres du
fait d'avoir retrouvé pratiquement tout son groupe. «Donnez-moi vos cartes d'identité et
laissez-moi m'occuper de l'enregistrement», crie quant à lui Nounou tous en utilisant son
légendaire sifflet, en plein aéroport, pour recadrer ses troupes.
Les plages en pleine ville!
Le temps que Nacéra et Nounou accomplissent les formalités d'enregistrement et que les
nouveaux du groupe fassent connaissance avec les anciens et que le groupe est embarqué
dans un ATR de la compagnie Air Algérie, direction Annaba...Toutefois, l'avion ne veut pas
décoller! Que se passe t-il? Le steward crie le nom de Naciba, notre collègue de Radio
internationale. «Mademoiselle, veuillez venir reconnaître vos bagages», lui ont-ils lancé. «Je les
ai reconnus!», leur a-t-elle répondu. «Non, une dizaine de valises à votre nom sont sur le
tarmac», rétorquent à l'unisson les stewards. Eh bien quelle fut la surprise de Naciba en voyant
que l'incontournable Nounou avait inscrit pratiquement toutes les valises du groupe à son nom!
Voilà donc une anecdote qui a eu le mérite de détendre l'atmosphère...
Arrivé à Annaba et mis à part l'état de l'aéroport qui a choqué les journalistes, c'est la beauté de
la côte annabie qui a le plus marqué les esprits. Annaba la ville qui ne tourne pas le dos à la
mer. Annaba l'enchanteresse, «comme les naïades des mosaïques d'Hippone, Annaba,
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accueillante par la douceur de son littoral étalé au soleil, est une perpétuelle invitation»,
rapportent les sites internet qui fond la promotion de la ville. Annaba anciennement appelé
Hippone ou Bône, est une ville ou les plages sont dans la ville... «Aucune ville d'Algérie n'a un
accès aussi facile à ses plages, où du centre-ville, on peut s'y rendre à pied», explique Amel
guide dépêché sur place par l'agence Medina Tour que l'ONT a chargé de prendre le voyage en
main. A Annaba proprement dit, neuf plages principales s'étalent, avec toutes leurs histoires,
d'aujourd'hui et d'hier. D'ouest en est, balade en maillot au bord de la plus charmante ville du
pays. Minuit, la nesma du large a rafraîchi toute la ville. Le long des plages et du grand
boulevard du front de mer, la circulation est encore dense et les femmes, couples ou groupes,
déambulent dans une véritable atmosphère méditerranéenne.
Saint Augustin veille sur Bône
De Chapuis, plage centrale, celle des familles et des gens de la ville ou ceux de passage en
passant par Sidi Salem plage des Harraga, et Bona Beach, plage huppée de Annaba jusqu'à
Saint-Cloud, là où le dauphin d'Hippone est né, la corniche Annabie inspire le poète qui se
cache chez certaines âmes... Ajoutez à cela la baie des Corailleurs, le Fort Genois, le site du
cap de Garde et son phare vous obtiendrez une ville touristique par excellence. Toutefois,
Annaba n'est pas seulement connue pour la beauté de ses plages enchanteresses mais
également par ses sites historiques, plus communément appelés Annaba «Vieille Ville». Le plus
connu de ces sites historiques est la basilique moderne de Saint-Augustin. Cette dernière, qui
est en pleine restauration, offre une vue splendide sur la ville et les sites environnants. Mais la
véritable basilique de Saint-Augustin n'est pas celle qui est en restauration, qui a été construite
à l'époque coloniale, mais celle qui se trouve à proximité des ruines romaines d'Hippone. Ces
dernières sont composées du musée, stèles libyques, théâtre antique, Forum, villas romaines,
grands thermes de Septime Severe, Citernes d'Hadrien, très belles sculptures, et de splendides
mosaïques. L'arrière-pays annabi n'est pas en reste de ces potentialités touristiques. La station
estivale de Seraïdi est un endroit touristique et thermale majestueux. Perché à 900 m d'altitude
au milieu des forêts de chênes d'une grande beauté (massif de l'Edough), Seraïdi offre un
panorama grandiose sur la ville de Annaba (Bone), le port et les plages. Le chef-d'oeuvre du
grand architecte Pouillon à savoir l'hôtel El Mountazah et sa piscine aquarium perchée sur une
colline, ne fait qu'ajouter du charme à ce paradis terrestre. Quant aux infrastructures
touristiques, Annaba a 13 hôtels classés, dont, des merveilles, à l'instar de l'hôtel Sabri où nous
avons posé nos bagages mais aussi de Rym El Djamil, sans oublier l'incontournable hôtel
Seybouse international qui domine le centre-ville. C'est ainsi que «Bône la Coquette» nous a
fait rêver le temps d'une journée.
A défaut du BB prenez du BG
Pratiquement, tous les participants à cet «eductour» de l'Est étaient obsédés par le BB,
c'est-à-dire le «bourek» bônois agrémenté d'un zeste de citron. Ils en raffolent et en demandent
à chaque restaurant... Cela, malgré le fait qu'ils venaient de sortir d'un mois de Ramadhan où
ils n'avaient mangé que cela. Mais pourquoi cette obsession? Explication: on leur avait dit que
le bourek de l'Est, particulièrement le annabi, était exceptionnel. Hélas pour eux, ils ne l'ont pas
trouvé. Pour autant, ils ne se sont pas résignés. Téméraires ils ont poursuivi l'exploration
jusqu'à Guelma, où ils en ont trouvé. Tout compte fait, le BG (Bourek de Guelma) est aussi
succulent que le BB!
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Le tourisme se lève à l'Est... (1re partie)
Sous l'aimable autorisation de Walid AÏT SAÏD
Source L'Expression du 03 Octobre 2011
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