DNCA Miura Itw250913

Transcription

DNCA Miura Itw250913
DNCA Invest Miura
Long-Short : Absolute Return
Codes ISIN : Part B LU0462973347 - Part I LU0462973008
Préserver le capital quelle que soit la direction des marchés
Pouvez-vous nous rappeler brièvement les
caractéristiques du fonds ?
LES GÉRANTS
Cyril Freu
Miura est un fonds d’investissement qui repose sur
une approche patrimoniale. Il vise un objectif de performance absolue avec comme cible importante la
préservation du capital chaque année, quelle que soit
la direction des marchés. Le processus de gestion
s’appuie sur l’analyse financière fondamentale de
sociétés d’Europe Occidentale. L’équipe de gérants
est composée d’anciens analystes financiers dont le
mandat consiste à identifier des incohérences de
valorisation, qu’elles soient absolues ou relatives.
Pour tenter de bénéficier de la correction de ces
incohérences, le procédé de gestion repose sur une
approche long/short. Cette dernière permet de profiter
d’un savoir faire « actions » sans prendre de risque
important sur la direction du marché sous-jacent.
Au cours des derniers mois, quels ont été vos
axes d’investissement ?
Mathieu Picard
Boris Bourdet
La moitié du portefeuille se concentre sur des
incohérences relatives, c'est-à-dire sur des primes ou
des décotes injustifiées à l’intérieur d’un même
secteur d’activité.
L’autre moitié s’appuie sur des convictions absolues
où les gérants confrontent des idées d’achat à des
idées de vente quels que soient les secteurs d’activité.
Dans ce second compartiment, le retour de la crise lors
de l’été 2011 a provoqué, au cours des douze mois qui
ont suivi,des comportements excessifs sur les marchés
actions. Les sociétés considérées trop cycliques ou
trop dépendantes de la zone euro ont vu leurs cours
fortement baisser, de manière assez peu corrélée à
l’évolution de leurs résultats. A l’inverse, d’autres
sociétés considérées comme protectrices car internationales et défensives ont vu leurs titres fortement
monter et ce, également, de manière déconnectée de
l’évolution de leurs résultats. Temporairement,
l’évolution des résultats et les niveaux de valorisation
des sociétés n’étaient donc plus considérés comme
l’élément clé de l’évolution des cours de bourse.
Cette logique intenable dans la durée nous a offert
d’importantes opportunités d’investissement fin
2011 et au cours du premier semestre 2012.
Vous venez d’effectuer un sensible redressement
depuis juin 2012, comment l’expliquez vous ?
Fin 2011 et au premier semestre 2012, nous avons
beaucoup investi dans l’incohérence de valorisation
décrite auparavant. Nous avions indiqué que cette
période pouvait peser à court terme sur les performances du fonds, ce qui fut le cas au premier semestre 2012
(-2%), mais que par la suite le levier devrait se révéler
attractif. En juin 2012, la décote moyenne de nos
longs par rapport à nos shorts atteignait 60% contre
un historique de l’ordre de 15 à 20%. A partir du
second semestre 2012, Miura est entré dans une
période de retour sur investissement. Sur un an
glissant, la performance du fonds ressort à près de
9% et le dernier trimestre (juin-août) a été satisfaisant (+2%), malgré la correction du mois de juin sur
les marchés.
Parmi vos convictions, laquelle illustre le
mieux cette analyse ?
Le marché a temporairement oublié que la principale
mesure de risque d’un actif financier repose sur son
niveau de valorisation. Des secteurs comme
l’alimentation ou les boissons ont vu le cours de bourse
de leurs sociétés évoluer selon leur rendement, de
manière assimilable à des obligations et non plus à des
actions. La lente remontée des taux risque d’attaquer
les niveaux de valorisation tendus de certaines de ces
sociétés,notamment à un moment où ces dernières ont
de plus en plus de mal à délivrer les attentes élevées du
marché... Parallèlement, de belles sociétés leaders
mais considérées soit trop cycliques (Cap Gemini,
Volkswagen ou LVMH) soit trop européennes (Accor,
Atos ou Lagardère) présentent pour leur part des
valorisations décotées et des attentes modérées.
Pour conclure, en novembre, Miura fêtera ses
quatre années d’existence. Dans des marchés
aussi volatils, votre objectif de préservation
du capital a-t-il été atteint ?
En fonds propres chez IXIS/Natixis (2006-2008),
nous avions délivré cet objectif chaque année, y
compris en 2008. Depuis son lancement fin 2009,
Miura délivre une performance de près de 11% contre
une rémunération du cash de 1,7% sur la période et un
recul de l’Eurostoxx 50 de 7,7%. Nous avons été positifs chaque année sauf en 2011 où la préservation du
capital a été proche (-1%) mais pas complètement
délivrée. Ce n’est pas la baisse du marché de 17% en
2011 qui explique cette légère contre-performance
mais bien plus la configuration négative qui a sévi à
partir du second semestre 2011 et que nous avons
explicité précédemment. Comme nous l’avons déjà
dit, cette configuration négative a été pénalisante
pendant 6 à 8 mois mais c’est bien elle qui a alimenté
la bonne performance de Miura depuis un an et qui
nourrit notre ambition pour les mois à venir.
Pour le futur, on note en effet que la décote de la
partie longue du portefeuille comparée à la partie
short est toujours proche de 40%, ce qui laisse
encore un potentiel élevé.
Enfin, retenons que nous faisons ce métier depuis
huit ans et nous avons bien traversé à la fois la crise
des « subprimes » et celle, en cours, des dettes souveraines, ce qui nous conforte dans la solidité de notre
approche.
Texte rédigé et données extraites le 20 septembre 2013 (sur la part B)
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