« Je regardais le Dakar sur la Cinq… Je serai au départ le 2 janvier »

LUNDI 31 OCTOBRE 2016 LE PROGRÈS
ACTU PLAINE DE L'EST
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n Frantz Roquesalane : « J’ai une chance folle de
pouvoir y aller. Alors oui, ça sera dur, mais je compte
bien profiter de tous ces instants. » Photo DR
D ÉC INE S - C H AR PIE U
n Depuis près de dix ans, le pilote accumule les expériences sur les rallyes raids en
Europe et en Afrique. Ici, au guidon de sa moto, dans les sables du Maroc. Photo DR
DÉF I
« Je regardais le Dakar sur la Cinq…
Je serai au départ le 2 janvier »
Frantz Roquesalane embarque
pour l’Amérique du Sud : ce Décinois a décroché son ticket pour
la course mythique. Au guidon de
sa KTM, il fait partie des 200 pilotes du Dakar 2017.
P
our tout motard, c’est l’aventure ultime. Mythique. La quintessence
du rallye-raid. Le sable, le bivouac, les
paysages grandioses… et le bronzage
de Gérard Holtz. Voilà pour l’image
d’Epinal. Car le Dakar est aussi un rêve
de gosse que certains parviennent à
concrétiser, à force de patience, de travail et de persévérance. Frantz Roquesalane est de ceux-là. À 37 ans, le directeur des ventes de Maviflex, une
société de Décines, va participer au
Dakar 2017, 38e édition. Il sera sur la
ligne de départ le 2 janvier à Asunción,
capitale du Paraguay. Un accomplissement. « Je fais de la moto depuis que je
suis gamin. Et c’est un peu cliché, mais
REPÈRES
n Avec assistance
Si Frantz, pilote non professionnel,
fait figure de petit poucet parmi les
engagés, le Décinois tient quand
même à mettre toutes les chances
de son côté. Et fait appel à une
société spécialisée dans l’assistance. Sept personnes seront chargées
de sa logistique, de la mécanique et
de la préparation.
n Marathon
Le Dakar et ses 12 jours de course
mettent à rude épreuve les organis-
le Dakar, je le regardais sur La Cinq !
C’était un rêve », raconte-t-il.
Préparation intensive
Passionné d’enduro, Frantz a sillonné
les sentiers de la région avant de passer
aux choses sérieuses : un premier ral-
mes. Surtout cette édition… dont le
tracé passe à plus de 3 500 m d’altitude durant cinq jours avec un
point culminant à 5 000 m, en
Argentine. Les étapes durent environ 10 heures, auxquelles il faut
ajouter 150 km par jour pour les
liaisons. Soit une moyenne de
800 km par jour. « Les trois premiers jours seront les plus difficiles.
Le moindre petit bobo peut vite
devenir une cata », explique-t-il.
INFOS www.frantz-roquesalane-dakar.com
lye en Pologne, c’était il y a neuf ans.
« Je l’ai terminé. Je me suis dit que
c’était à ma portée », confie-t-il.
Depuis, il accumule l’expérience : la
course, le guidage, l’endurance. Le Maroc en 2013 et 2015, la Bulgarie en
2014. Avant de tenter d’accrocher une
qualif pour le Dakar. « J’avais validé les
CHASSIEU
CONTACT Sou des écoles laïques de Chassieu :
[email protected]
69L - 1
Marien Trompette
EST LYONNAIS
Le Sou des écoles fait son marché d’Halloween
Il y avait beaucoup de monde, ce samedi, autour
du Chalet, place Coponat, que l’association du
Sou des écoles laïques de Chassieu avait investi
pour faire son marché d’Halloween. L’occasion
pour le nouveau président, Morgan Martinez,
entouré de toute son équipe de parents bénévoles, d’aller à la rencontre de la population. Grâce
au château gonflable, au stand de maquillage et
autres animations, plus d’une centaine d’enfants
sont passés déposer leur bulletin de tombola, qui
leur a permis de recevoir plusieurs entrées au
Royal Kids de Chassieu ou au Big Top de Genas.
critères de sélection. Mais le plus dur,
c’est de boucler le budget. » Ticket
d’entrée : environ 70 000 €. Frantz démarche, lance une page Facebook, édite des tee-shirts et des polos. Ses amis et
son réseau l’épaulent. « Beaucoup de
gens. Surtout des passionnés de sports
mécaniques qui vont vivre mon aventure par procuration. Je n’ai pas envie
de les décevoir. »
Depuis juin, il se prépare, six heures
par semaine. Avec application. Il est
suivi par un coach sportif, alterne la
moto et le VTT. Entre deux tests d’effort
et à l’hypoxie, il est passé chez une diététicienne. « Je ne veux rien laisser au
hasard. J’ai une chance folle de pouvoir y aller. Alors oui, ça sera dur, mais
je compte bien profiter de tous ces instants », lâche-t-il. Car pour Frantz, l’important, ce n’est pas (que) de participer.
« Mon but ultime : c’est d’être à l’arrivée à Buenos Aires. » Rendez-vous le
14 janvier, au terme des 9 000 km.
n Les enfants autour de “Cha’Sou”.
Photo Philippe BELDA
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