VEGA propose la seule véritable solution au chômage: la semaine

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VEGA propose la seule véritable solution au chômage: la semaine
VEGA
propose
la
seule
véritable
solution
au
chômage: la semaine des 32
heures
En solidarité avec la Marche contre les chasses aux chômeurs
de ce dimanche 11 mai à Bruxelles
VEGA propose la seule véritable solution au chômage: la
semaine des 32 heures
Le rapport publié par l’ONEM le 8 mai dernier situe à quelque
456.000 le nombre de chômeurs complets indemnisés dans notre
pays au premier trimestre 2014. Malgré la baisse (-1 %) du
nombre de chômeurs de moins de 25 ans, le nombre global de
chômeurs augmente de 4,5 % par rapport au premier trimestre
2013 (+ 2,4 % à Bruxelles, + 1,3 % en Wallonie).
Ces données ne tiennent compte ni des allocataires
d’insertion, ni des bénéficiaires du Revenu d’intégration
sociale (RIS). Si l’on ajoute ces deux catégories de
demandeurs d’emploi, on arrive à plus de 700.000 personnes…
sans parler des futurs exlus ni des travailleurs à temps
partiel qui continuent d’être inscrits comme demandeurs
d’emploi à temps plein.
Ces statistiques ne disent rien non plus de la qualité de
l’emploi de ceux qui en ont encore un, à une époque où le
rapport entre emplois disponibles et demandeurs d’emploi
oscille selon les études et les régions entre 1 emploi pour 10
demandeurs et un pour… 48.
Pour VEGA, la cause de cette pénurie chronique et massive
d’emploi est structurelle. Elle réside dans la hausse de la
productivité horaire du travail, multipliée par 2,6 depuis
1970.
La relance indifférenciée de la croissance par l’incitation à
la surconsommation et à l’endettement ne constitue pas une
réponse à cette réalité. Ni les plans «jeunes» et autres
cadeaux aux employeurs (réductions de cotisations, primes à
l’emploi, etc., pour plus de 10 milliards € par an), auxquels
les quatre partis installés se sont convertis.
Le temps de travail est réduit sauvagement pour certains et
augmenté de façon anarchique pour d’autres. Tous en souffrent
et la société européenne en est de plus en plus malade –
socio-économiquement, psychologiquement, physiquement, mais
aussi sur le plan démocratique (poussées de l’extrême droite).
Pour VEGA, il faut renouer avec la dynamique de la répartition
collective, négociée, réglementée et contrôlée du temps de
travail sans perte de salaire et avec embauche compensatoire.
VEGA propose la semaine des 32 heures, à négocier au plan
européen dans le cadre d’une véritable concertation sociale.
32 heures, c’est déjà la moyenne du temps de travail
hebdomadaire de la population active belge (compte tenu de
ceux qui n’ont pas d’emploi et de ceux qui prestent plus de 38
heures par semaine): faisons-en non pas la résultante du
struggle for life actuel, mais la norme à mettre en œuvre à
l’horizon 2018, selon des modalités éventuellement différentes
en fonction des pays, des secteurs et des métiers.
Si l’on se réfère aux quelque 350.000 à 500.000 emplois créés
lors de l’instauration des 35 heures en France, le passage aux
32 heures en Belgique permettrait de créer 200.000 emplois et
coûterait 20 milliards d’euros. Ce montant représente 5 % du
PIB… et la moitié de la part de la richesse produite qui, ces
dernières décennies, a «glissé» du salaire des travailleurs
aux dividendes des actionnaires. La moitié de ces 20 milliards
pourrait être obtenue si l’on donnait à nos services
administratifs, policiers et judiciaires les moyens de
poursuivre enfin efficacement la grande fraude fiscale.
C’est sur ce mot d’ordre de la semaine des 32 heures et contre
toute mesure de réduction du droit au chômage que VEGA a
pris part, ce dimanche 11 mai à Bruxelles, à la Marche contre
les chasses aux chômeurs.

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