Pêche de la carpe au quiver

Transcription

Pêche de la carpe au quiver
RECUEIL
DE
TECHNIQUES DE PECHES
LA CARPE
AU
QUIVER & MODERNE
Michel Deudon
2009
LA CARPE AU QUIVER
Vous n'avez peut-être jamais entendu le mot quiver, cette
technique est aussi connu sous le terme pêche à la plombée ou
pêche à l'amorçoir ou au feeder, ou bien vous découvrez cette
technique aujourd'hui. Et bien dans cette page, nous allons faire
le tour de tout ce qu'il faut savoir pour débuter avec cette
technique peu connu et rarement pratiquée. Et pourtant c'est une
technique terriblement efficace lorsqu'il s'agit de traquer les
poissons sur le fond dans des zones impossible à explorer à la
grande canne!! Ses principaux avantages sont: la possibilité
d'atteindre des postes loin de la rive, là où les poissons se
sentent en sécurité, et elle permet de toujours pêcher au fond
quelque soit la profondeur!!
Quel matériel utiliser?
Le quiver demande peu de matériel, mais il doit être spécifique à cette pêche.
Il faut tout d'abord une canne spécial quiver, je vous conseille celles à emboîtement et en carbone avec au minimum 2 scions de
différentes puissances, il ne faut pas oublier que le quiver se pratique sans bouchon, c'est le scion qui le remplace, ce sera lui votre
indicateur de touche. Alors mieux vaut avoir plusieurs scions, au moins un souple qui vous servira lors des pêches fines en étang et
un autre plus rigide pour pêcher dans le courant, c'est comme pour la pêche au coup à la grande canne, vous prévoyez toujours
plusieurs flotteurs, un pour chaque conditions de pêche, et bien au quiver c'est pareil sauf que c'est le scion qui remplace le flotteur,
ou plus exactement l'antenne du bouchon!!
Il faudra monter un moulinet sur cette canne, choisissez un moulinet prévus pour la pêche au coup au lancer (pour l'anglaise, le
quiver ou la bolo) et garnissez le d'un nylon plutôt rigide (il existe des fils spécial quiver qui ont ces spécificités), son diamètre doit
être au minimum du 18 centièmes, au quiver on pêche beaucoup plus gros qu'à la grande canne car on va chercher les poissons dans
des zones où ils évoluent naturellement et où ils sont en confiance, donc moins méfiants.
Après il vous faut différents types d'amorçoir: Les cages-feeder sont des cages de fers lestées qui permettent d'envoyer
essentiellement de l'amorce sur le coup. Mais attention à prévoir le choc que va subir l'amorce lors de l'impact sur la surface de
l'eau, l'amorce doit le supporter et non éclater, elle doit se mettre à travailler seulement une fois au fond. Elle doit donc être
suffisamment collante pour supporter l'impact, mais doit agir le plus vite possible une fois sur le fond. L'amorce au quiver doit être
moins mouillée que lorsque l'on pêche à la grande canne. Les feeders ouverts peuvent être remplis d'amorce, mais peuvent aussi
être remplis d'asticots en formant deux bouchons d'amorce à ces extrémités pour empêche au larve de sortir prématurément Il y a
aussi les feeders spécial larves (asticots, pinkies ou gozzers) qui ont à peu près la même forme que les feeders ouverts mais qui ont
des bouchons en plastiques qui referment leurs extrémités, lors corps est parsemé de petits trous la
laissant les larves sortir.
Le quiver demande aussi du petit matériel spécifique comme: Les micro émerillons qui raccordent le corps au bas de ligne et
empêchent alors le fil de vrillé. Des émerillons à agraphes pour pouvoir changer de feeders en cours de partie de pêche Des bas de
ligne très longs, de l'ordre de 80 centimètres à un mètre
L'action de pêche:
Au départ:
Une fois au bord de l'eau, il va falloir déterminer l'endroit où vous allez pêcher, se peut être à proximité d'obstacles immergés sur le
bord d'une rive inaccessible, où bien juste après un changement brutal du fond (une cassure), bref un poste susceptible d'abriter des
poissons!! Commencer par monter un plomb d'Arseley, et effectuer un premier lancer en direction du poste, une fois que le plomb à
toucher le fond, bloquer le fil dans le line-clip, et enfin avant de ramener le montage ajouter (ou diminuer) du fil en débloquant le
fil du line-clip, en ajoutant une longueur de fil et en bloquant à nouveau le fil dans le line-clip. Puis recommencez jusqu'à ce que
vous atteignez exactement le poste où vous voulez pêcher.
Vous pouvez maintenant accrocher un feeder à la place du plomb, et la pêche va pouvoir commencer!! Au début de la partie de
pêche, plusieurs possibilité s'ouvre à nous pour effectuer un amorçage de départ: Soit on est précis avec une fronde et l'on sait
exactement où se trouve le feeder une fois au fond de l'eau, alors dans ce cas là, il est possible de lancer une dizaine de petites
boules à la fronde. Mais attention il faut vraiment être sûr que les boules frondées vont tombées à l'endroit précis où se trouve votre
montage, ce qui est long d'être évident: je déconseille vivement cette technique aux débutants!! L'autre technique consiste tout
simplement à envoyer son feeder sur le coup, de le laisser très peu de temps, juste le temps nécessaire pour que l'amorce est
travaillée et soit complètement sortis de celle-ci (disons 2-3 minutes), puis ramener le montage et lancer le à nouveau!! Il ne faut
pas qu'il reste d'amorce dans le feeder lorsque vous le ramenez, et il faut surtout pas qu'il se vide lorsque vous le ramenez car vous
pourriez éparpiller les poissons. Quelques lancers successifs permettront de déposer des petites taches d'amorce sur le coup qui ne
tarderons pas d'éveiller les poissons. Je penses que c'est la technique à adopter dans la plupart des cas. Pour certaines pêches,
notamment lorsque l'on veut s'attaquer aux brèmes, très gourmandes en amorce, il peut être très intéressant d'effectuer un amorçage
de départ très copieux. Mais s'il l'on ne veut pas utiliser la technique de la fronde, une autre technique s'offre à nous. Il existe de
feeders énormes, c'est à dire au moins 5 fois plus gros que n'importe lequel des feeders classiques, il est vrai qu'ils sont peu
distribué en France, mais si vous avez l'occasion de vous en procurer: n'hésitez surtout pas. Vu la taille, ils contiennent énormément
d'amorce, mais sont donc extrêmement lourds, il est donc impossible de les utiliser avec une canne feeder, il faut donc avoir un
autre lancer solide, un vieux lancer en fibre destiné aux carnassiers convient. Pour les utiliser, il fois votre distance de pêche réglée
sur votre canne quiver, il faut régler la distance de fil de la canne qui va vous servir pour lancer les gros feeders, pour le faire une
technique assez simple existe: il suffit de dérouler le fil de votre canne jusqu'au moment où le fil est bloqué dans le line-clip,
dérouler la canne solide à côté est bloquer son fil dans le line-clip du moulinet de façon à ce que la longueur de nylon sortis soit la
même. Une fois votre canne à amorçage régler, il ne vous reste plus qu'à lancer plusieurs fois votre énorme feeder sur le coup, puis
vous pourrez pêcher avec votre canne feeder sur votre coup qui sera déjà amorcer!!
En action:
Voyons comment se déroule l'action de pêche au quiver. Lancez votre ligne en direction de votre coup, et dès de le line-clip freine
la course de votre montage, posez immédiatement votre canne sur son support, et une fois que le montage repose bien sur le fond:
tendez le fil en décalant votre canne sur le support ou en effectuant un demi-tour de manivelle du moulinet. Lorsque le montage
repose sur le fond, il ne faut surtout être inactif, mais il faut avoir les yeux rivés sur le scion de sa canne pour déceler la moindre
touche qui peut se caractériser par des tremblements du scion suivi d'une tirée franche, c'est à ce moment là qu'il faut ferrer pas
avant, et attention si le fil se détend brusquement, c'est aussi une touche, c'est le signe qu'un poisson à saisie votre esche et qu'il se
rapproche du bord: n'hésitez pas ferrer immédiatement!! Comme pour la pêche à la grande canne, on peut effectuer des aguichages
et c'est même recommandé. Au quiver, c'est en effectuant des tirées de 10 ou 30 centimètres que l'on peut décider un poisson. Ces
petites tirées peuvent être effectuer tout les 2 ou 3 minutes, ou plus, tout dépend de la saison et de la concentration de poissons sur
le coup: par exemple en été l'intervalle entre les tirées doit être très court car les poissons sont très actifs, donc le feeder doit être
ramener souvent pour réamorcer le coup (moins de 5 minutes dans l'eau), alors qu'en hiver quand les poissons sont très peu actifs,
le montage peut être laisser jusqu'à 30 minutes sur le coup. Comme dans toutes les pêches, au quiver il faut savoir s'adapter aux
réactions des poissons!! Attardons nous maintenant sur le ferrage, on doit toujours doit se faire de côté parallèlement à la berge,
canne basse, et le mouvement doit être ample et non brutal, il faut effectuer un grand mouvement jusqu'à prendre contact avec le
poisson. Puis le poisson doit être travailler toujours canne basse en effectuant des pompages, vous le ramener beaucoup plus vite
qu'en le travaillant canne haute car il sentira moins de résistance!!
L'installation:
Au quiver, l'installation est très importante sans quoi une bonne partie de pêche est impossible. Attention on ne s'installe pas de la
même façon en rivière qu'en lac ou étang!! En eau morte, il faut s'installer parallèlement à la berge, le scion de la canne doit être au
ras de l'eau: c'est vrai que c'est frustrant de regarder sa canne sur la berge plutôt qu'en direction de son coup, mais bon c'est le seul
moyen de déceler correctement la moindre touche!! En rivière c'est différent, le courant sévis, il faut donc faire avec. Dans ce cas la
canne doit être positionnée perpendiculairement à la berge, et être en position mi-haute, c'est à dire formant un angle d'environ 45°
avec la surface de l'eau. Il est ainsi possible de pêcher précisément et de voir convenablement les touches.
La pointe de la canne doit être posée sur un support et le talon doit reposé sur votre cuisse, et non dans votre main, ainsi vous éviter
les tremblements impossible à éviter si vous garder votre canne à la main et qui empêchent une bonne lecture des touches.
Voilà vous savez tout ce que l'on doit savoir lorsque l'on veut débuter au quiver. J'espère que cet article vous a intéressé et que cette
incursion dans ce monde vous a séduit et vous a donné envie. Il me reste plus qu'à vous dire bonne pêche, et ne vous découragé pas
tout de suite si vos premiers résultats sont mauvais, comme pour toutes techniques il faut un temps d'adaptation, je dirais même de
l'entraînement car je considère que la pêche est un SPORT!!
Un montage étudié pour le courant!!
Dans cette page, je vais vous proposer un montage pour le quiver qui permet de pêcher en rivière, et vous verrez comme la plupart
des bons montages pour le quiver, il est vraiment facile à mettre en oeuvre.
Il faut commencer par passer l'émerillon dans le fil pprovenant
rovenant du moulinet Puis formez une boucle qui emprisonne cet émerillon
voici le résultat:
Puis à partir de cette boucle formé une autre façon, et faîtes
attention à ce que l'émerillon soit dans la première boucle
comme le montage le schémas:
Ensuite
te à partir de la deuxième boucle formez deux boucles de
tailles différentes, il faut de les boucles soient de plus en plus petite
(voir l'illustration)
Voilà le montage est quasiment terminé, il ne reste plus qu'à
accrocher un feeder à l'émerillon et à mettre un bas de ligne qui
l'on raccorde grâce au système boucle dans boucle: Voici ce que
ça donne une fois fini:
seul. Et plus l'autre avantage de ce montage,
grâce au trois boucles qui sont de plus en plus
nylon se plie légèrement de façon à ce que le
soit écarté du feeder (faîtes le montage vous
vous même!! c'est vraiment surprenant!!), aainsi
problème de noeuds au lancer!!
Et voilà en sachant seulement faire des boucles, nous avons
réussis à faire un super montage pour la rivière avec système
auto-ferrant grâcee au fait que le feeder est prisonnier de la grande
boucle,
donc avec
l'inertie du
feeder dans
le courant
le poisson
se ferre tout
c'est que
petites, le
bas de ligne
verrez ça de
pas de
En
n complément de mes diverses pêches au
carnassier,
j’ai toujours entretenu une amitié très
particulière avec la pêche à l’anglaise, vous
voyez le
genre de pulsion, j’y vais lorsque j’ai vraiment envie de pêcher,
pêcher, pas pour passer le temps, du sérieux qui m’empêche de
dormir, qui me fait mouiller l’amorce la veille et qui me fait plutôt oublier le casse-croûte
casse croûte que le moindre accessoire. Mais
vlat’il pas qu’un jour je feuilletais une revue de nos voisins germains où l’on parlait de pêche au feeder à la mode de chez
eux (je crois que ça s’appelle « PUMPERNICKEL » ou un truc du genre)… et là je me suis dit David, il faut que tu essaies.
Chance, en France le quiver était en train d’alimenter certains articles de ci de là
là et j’ai réussi à me procurer ma première
canne, une garbo qui va bien, assez raide d’ailleurs, il me semble que c’était à l’époque du heavy musclé avec du 4 et 5 oz een
scions.
Me voila lancé et dès la première sortie je me suis rendu compte que j’étais en train de devenir accroc, tellement accroc que j’ai
revendu aussi sec ma panoplie complète de petit pêcheur au waggler, remplaçant ce matos par des paniers de diverses formes et du
petit « stuff » qui va bien pour cette technique. Quelques années et 5 cannes plus tard, je suis toujours aussi passionné par ce scion
qui se prend une claque au moment où l’on s’y attend le moins. Loin de moi l’idée d’être académique dans ma présentation,
d’autres parleront certainement mieux que moi à la manière des livres, je souhaite juste vous présenter ma manière d’aborder cette
pêche que j’oriente volontairement vers la recherche des gros blancs, de préférence les carpes et barbeaux, tanches tolérées…
Les puissances augmentent proportionnellement avec les tailles et les limites supérieures font peur, plus assez de place sur le blank
pour placer les X devant le L. Nos amis Allemands et Hollandais en sont les spécialistes et ces cannes n’ont pas à rougir devant les
cannes surf Atlantique ! Je ne vais pas revenir sur la différence entre le quiver et le feeder, ça a déjà très bien été expliqué sur le
site. Le marché propose différents modèles de cannes. Tout d’abord les cannes quiver du type « bombe » pour bombe d’arlesey. De
longueur moyenne de 2,70m et de puissance moyenne de 30gr, ce type de cannes est aussi connu et utilisé dans la pêche à la tirette.
Viennent ensuite les cannes feeder léger, à peine plus puissantes que les cannes quiver pur jus mais assez résistantes pour balancer
des paniers un peu plus lourds.
J’ai débuté par des cannes de 3,30m, elles sont pas mal en étang et canal mais un peu limites en puissance et taille lorsqu’il faut
sortir, un peu limites aussi lorsqu’il faut donner de l’angle pour éviter des obstacles, faire plonger le fil ou détecter les touches par
fort courant.
J’ai fini par jeter mon dévolu sur une longueur de
je trouvais ça moins maniable, surtout au barbeau. En
puissance, c’est en « heavy », comprenez env. 110 gr,
pour mes pêches, pas trop puissant car mes aires de
au loin dans le gros courant.
En dessous de cette puissance par contre c’est trop
du lest permettant de tenir dans des zones à barbeau,
seraient livrés avec une canne moins puissante
manières trop sensibles en rivière.
3,60m, au-dessus
termes de
que je suis à l’aise
jeu sont rarement
juste pour envoyer
les scions qui
seraient de toutes
Dans le registre 3,60m heavy, je bénéficié de 3 scions
de puissance
(sensibilité) de 2, 3 et 4 oz (env. 28 gr. l’oz).
L’indication en oz
vous donne en fait la fameuse « test-curve » chère
aux cannes carpe
mais également un ordre de sensibilité. A noter qu’il
reste tout à fait
possible de charger au maximum de la puissance de
la canne en
utilisant le scion le plus sensible, faut juste savoir que ça ira moins loin (idem action semi-parabolique comparée à une action de
pointe)
En résumé, une canne « heavy » de 110 gr. peut lancer du 110 gr et ce même avec le scion de 2 oz. (env.56 gr.) En canal, par
absence de vent ou lors de chipotages de la part du poisson, le scion en fibre de verre de 2 oz sera le bon choix ; le scion polyvalent,
pour l’étang, par vent moyen et pour le tout venant sera le 3 oz alors que le 4 oz. sera l’arme pour la rivière, les barbeaux, carpes,
gros lancers et vent à décorner les bœufs.
Anneaux en sic, fuji sic ou simplement oal, c’est à mon avis pas aussi important que ça car j’ai passé deux saisons avec de la tresse
en 13/100 (donc très coupante car fine) sur des anneaux oal sans aucun problème, suffit qu’ils soient de bonne qualité.
Le moulin à accoupler à la canne doit équilibrer l’ensemble, résister sur les poissons visés et accueillir
le fil nécessaire compte tenu de la distance à atteindre. Une taille 4000 avec un bon frein, une bonne
récupération, un bon couple pour pas souffrir du lest à ramener est le bon choix pour ma canne. Frein
avant ou arrière reste une affaire de préférence, le débrayage n’est à mon avis pas nécessaire, faut ferrer
frein réglé.
Pour faire simple, le support de canne est fonction du lieu de pêche et ainsi de la position de la canne.
Avec une pique assez longue on pourra pêcher canne à la verticale (rivière en général) Avec une petite
pique ou un trépied (pour le béton du canal ou les sols pierreux) on pourra pêcher parallèlement à la
berge et à raz de l’eau donc sous le vent pour moins de perturbations et une meilleure détection.
Attention tout de même à lester les trépieds surtout sur sols lisses car ils se renversent ou glissent
facilement. Les adeptes des stations ont eux des bras et autres accessoires.
J’ai choisi de visser un « V » plastique classique sur ma pique car je trouve la tenue de canne plus efficace en rivière et la sortie en
cas de ferrage plus rapide qu’avec des supports type papillon ou crantés ou « sliding » Je me passe volontiers du support arrière car
je pose systématique le talon de la canne sur ma cuisse, la main au-dessus, de manière à être le plus instinctif et rapide possible au
ferrage, chacun son truc. Le quiver c’est chouette et c’est pas compliqué, très peu de matos suffit. Nylon ou tresse ? Longtemps
adepte de la tresse fine (env. 13/100) en gravières où il n’est pas rare d’exploiter un coup à des distances entre 60 et 80 mètres, les
distances moyennes auxquelles je pêche à présent ne me contraignent plus à « pêcher fin pour sortir », c’est pourquoi je remets du
nylon, en général du 26 ou 28/100. Ces monofilaments sont de plus en plus perfectionnés, avec un faible coefficient d’étirement
pour une meilleure détection, de plus en plus résistants en linéaire, excellents sur des carpes ou barbeaux et moins sensibles à
l’abrasion, point faible des tresses fines au même titre que la difficulté à couler la ligne.
La tresse demeure une sacrée arme en distance et sensations même si elle collecte plus vite la merde en rivière.
En bas de lignes c’est tresse fine en rivière (env. 10 à 15 lb) et nylon d’env. 24/100 en plan d’eau ou pour
la distance. Je commence presque toujours avec une longueur de 50 cm, plus long ne m’a été précieux que
lors de pêches au gardon chiant ou à la plaquette, c’est un avis perso. Cette longueur sera nettement
réduite en cas de pêche au méthod, j’y reviendrai sous la rubrique montages, là c’est tresse only car elle
seule résiste sur de petites longueurs du type 5 à 8 cm tout en restant fine.
Mon choix d’hameçon se porte à présent exclusivement sur des hameçons à œillet type carpe, en général
de n°8, noués en palomar c’est le pied. Ce sont ces hameçons qui me proposent en outre les fers les plus
résistants et les plus grandes ouvertures. Même si la pêche en carpodrôme encourage de plus en plus les
fabricants à créer des modèles à palette plus costauds, c’est pas mon truc.
Concernant le reste du petit matériel, il me faut quelques émerillons rolling de petite taille, des agrafes, de la gaine silicone pour
cacher l’agrafe et éviter que le fil ne se prenne dedans, des feeder-booms de 5 cm, quelques billes en caoutchouc. Quelques plombs
arlesey pour les carpes craintives en petit étang où il faut pêcher léger, quelques plombs montre de 100 gr pour le barbeau à
l’agrainage en rivière et enfin les traditionnels feeders.
Je ne vais pas trop vous embrouiller avec les modèles de feeders mais retenez-en tout de même 3. Le
feeder en matière plastique, destiné principalement à libérer moins vite l’amorce et à pouvoir contenir de
la vermine emprisonnée dans l’amorce grâce à des ouvertures moins importantes.
Il est pour moi précieux lorsqu’il faut pêcher profond en évitant que la descente ne lessive complètement
le contenu à travers des ouvertures trop nombreuses. Je m’en sers de plus en plus et même par faibles
profondeurs, je mouille simplement moins l’amorce et ça sort tout aussi vite et bien.
La cage grillagée, reste mon choix pour la rivière, moins de prise au courant donc moins de dérive, plus
stable. Les languettes en plomb sont à adapter pour que même vide le montage reste en place.
En effet, le but n’est pas de ne pas déranger le poisson car il aime les tirées, c’est le redressement inopiné
du scion lié au déplacement d’un feeder trop léger qu’il faut éviter car ça vous alerte pour rien et vous
ferrez dans le vide. Faut essayer, et calculer le lest en fonction de la tension créée par le scion, attention,
avec un 4 oz faut un peu de poids pour pas qu’il se redresse une fois le panier vide.
Le méthod feeder, qu’il soit en forme de ressort, plat ou autres,
permet de malaxer autour de lui une boule d’amorce, la pêche se
pratiquant avec un bas de ligne court. Vous pouvez installer une
butée à quelques centimètres derrière l’amorçoir pour un
meilleur autoferrage ou tout simplement pêcher en fixe.
Le but du méthod est de conserver en permanence de l’amorce
au cœur, un plomb central alourdira encore mais n’est à mon avis pas impératif s’il reste
beaucoup d’amorce au centre. Les plombs centraux plats permettent à la boule d’être plus
lourde et de mieux se stabiliser.
Les montages à présent. Et bien, outre le méthod, j’en utilise qu’un seul autre, le montage
coulissant ! Désolé, c’est pas moi qui vais vous apprendrez le pourquoi du comment entre
les différents montages, potence, grande boucle, etc. car la carpe ou le barbeau ça chipote
pas à la touche donc faisons simple et sans embrouilles au lancer, c’est beaucoup plus
important. Si en plus le montage arrive à pêcher efficacement partout, bingo, pourquoi
changer ?
Vous remarquerez que le feeder-boom est monté avec l’agrafe vers le haut, ceci permet au
bas de ligne de « pendre » à côté de l’amorçoir sous l’effet d’un espèce de décroché occasionné par le poids du feeder lesté. L’idéal
est quelques millimètres de distance entre le bas de ligne et l’amorçoir, pas trop non plus sinon ça part en hélicoptère, ce qui n’est
pas très bon lorsque les bas de lignes sont trop longs.
Plus vous montez l’agrafe et plus vous éloignez le bas de ligne.
Je vous ai positionné le montage tel qu’il pend dans la réalité en action de pêche (attention, les longueurs ne sont pas respectées car
y’a pas de fil !) Au méthod vous savez déjà comment faut faire, les articles carpistes en traitent souvent, simplement faut veiller à
conserver un bas de ligne ultracourt pour pas emmêler ou accrocher la pelote par le dessus.
L’amorce et les esches, sujet brûlant et passionnant, pas que pour les carpistes.
Une bonne amorce feeder est pour moi la base du capital confiance et succès car je n’ai pas envie de trop me casser la tête à jouer à
l’apprenti
prenti sorcier dans des mélanges personnels aléatoires.
Selon les conditions et l’humeur je rajoute des pellets, fragments de boules, maïs, etc., soyez inventifs et ne soyez pas ava
avares en
particules hors périodes très froides.
En esches j’affectionne par
particulièrement
ticulièrement le maïs doux, les boules, le tulip, les pellets et le gruyère. Monté sur cheveu ou piqué
dessus ? Les boules sont enfilées sur un élastique noué sur l’hameçon, le reste est piqué dessus car plus mou et sujet à
remplacements ou vols plus fréqu
fréquents.
Le confort de pêche, bacs et boîtes, vous savez comment faire. En fait j’accorde le plus
d’importance par ordre à la localisation/discrétion, au soin du montage et à la précision/régularité.
De la préparation à la pêche à proprement parler, y’a les mêmes étapes qu’au coup ou à l’anglaise,
le mouillage de l’amorce étant le moment clé. Faut mouiller en 2 ou 3 fois à quelques minutes
d’intervalle, je mouille souvent la première fois la veille, histoire de bien imprégner l’amorce. Les
amorces feeder de bonne
onne qualité ont la particularité de coller proportionnellement à l’eau que vous
rajoutez, et ça peut aller très loin. Faudra tenir compte de la profondeur à atteindre et du courant
existant pour calculer votre collant et donc votre mouillage. Mouillez jus
juste
te ce qu’il faut car plus vite
l’amorce travaille, mieux c’est. Si vous voulez tester votre mouillage, lancez sur le coup et sortez
sans ferrer, au bout d’une minute environ la moitié du panier doit manquer et en cas de ferrage le
tout doit sortir.
Prenezz le temps de bien placer votre support afin de donner l’angle optimal à votre binôme scion/fil, proche du 45° lorsque vous
pêchez à plat. Tenez également compte des vagues qui viennent lécher votre fil au bord en ne baissant pas trop le fil près de l’eau.
En rivière c’est également environ 45°, assez raide en fait pour pouvoir à la fois stabiliser le montage et éviter trop de pr
pression
ession par
l’eau sur de la bannière superflue.
Le ferrage est assez ample avec du nylon, plus court avec de la tresse sinon gare à la casse. Débutez votre apprentissage au quiver
en ferrant sur des touches franches, oubliez les petites vibrations de scion préliminaires car vous verrez certainement quell
quelle est la
bonne ! Ferrage à plat en pêche à plat et vers vous en pêche verticale, toujours dans le prolongement de l’axe de la ligne en fait,
comme à l’anglaise, car ça sert à rien de perdre de l’efficacité en arrachant le fil de l’eau. En cas de « mâchouillages » ou vols de
l’esche sans que vous ailliez remarqué quoi que ce soit, faut raccourcir le bas de ligne, si les touches sont trop rapides et inferrables,
rallongez, mais en général ça tire tellement fort que ça se pique avec des bas de lignes moyens de 50 cm.
A l’eau !!! Il ne me reste qu’à vous souhaiter beaucoup de plaisir avec cette pêche ultra réactive et tactile en vous donnant rendez
rendezvous dans un prochain article relatant une pêche avec notre ami Igloo. Nous vous montrerons alors l’installation du poste «
choucroute-style
style » et espérons quelques combats et poissons (ça c’est une autre histoire…)
Le Noeud "sans noeud", pour les montages cheveux :
1 : Réalisez un simple nœud avec la boucle du bas de ligne
et glissez la ligne par l'arrière de l'hameçon.
2 : Coupez le cheveu à la bonne longueur pour le montage sur
l'hameçon et effectuez une première rotation.
3 : Ligaturez le cheveu en effectuant au minimum 6
rotations autour de la tige de l'hameçon.
L'idéal étant de recouvrir toute la tige jusqu'à la
courbure
rbure de l'hameçon.
4 : Après avoir effectué suffisamment de tours, passez le bas
de ligne dans l'œillet de l'hameçon par le dessus.
5 : Pour terminer le montage, tirez sur le bas de
pour serrer.
ligne
6 : Montez votre appât sur le cheveu.
Le noeud de Palomar,, pour relier nylon et bas de ligne à l'émerillon :
1- Doubler l'extrémité de la ligne sur environ 15 cm (variable avec la taille de l'objet à attacher), et faire passer cette
boucle dans l'oeillet.
cette
te boucle et les deux brins. L'objet à attacher se retrouve au milieu de ce noeud.
2- Faire un noeud simple avec cet
3- Faire passer l'objet dans la boucle et commencer à serrer en tirant progressivement. Quand ça commence à serrer il
faut mouiller le noeud avec de la salive pour que tous les brins glissent bien sans s'échauffer. S'il faut tirer sur un des
deux brins pour bien serrer le noeud, tirer sur celui qui sera coupé, c'est à dire le brin libre.
4- Si l'on a un doute, on peut ajouter une goutte de colle cyanolit sur le noeud, mais c'est
c'est un luxe superflu. Avec de la
tresse très fine il faut tester la solidité du noeud en tirant deux ou trois coups secs. Si ça casse facilement c'est soit qu
quee la
tresse est usée, soit que le noeud à chauffé à cause d'un serrage trop brusque. Pensez à bien mouiller et à serrer
progressivement. Ce conseil est valable pour tous les noeuds mais particulièrement pour le palomar.
Le noeud de Grinner double
Il est utilisé pour relier deux brins de nylon et constitue la solution idéale pour la confection dd′une têtee de ligne. Il est
donc idéal pour relier des lignes de diamètres différents, comme sur l'illustration ci-dessous.
ci dessous.
1. Mettez les deux brins à relier côte à côte et repliez le brin du dessous (a) en formant une boucle.
2. Suivez les étapes du Grinner simple et réalisez 4 tours autour des deux brins.
3. Serrez le premier brin sur le second.
4. Réalisez la même opération avec le second brin mais en repassant le fil dans la première boucle avant de le
repasser dans la boucle principale (4 boucles si le fil est de même diamètre, 8 à 10 boucles si le fil est de
diamètre inférieur).
5. Humidifiez puis serrez ce second noeud en le plaquant bien contre le premier.
6. Coupez les excédents de fils le plus court possible.
Si vous avez d'autres noeuds dont la fiabilité vous convient, n'hésitez pas à nous les faire découvrir !
Connaissez vous bien la carpe ?
La carpe est un poisson qui nous vient d’Asie. Poisson grégaire, elle se développe facilement et accepte des condition
de vie très dures car on la trouve en quantité impressionnante dans certaine région du globe ou elle est même classe
nuisible(Canada et Australie).les carpes peuvent atteindre jusqu’à 1m20 de longueur pour un poids d’environ 40kg.
Comment se nourrit elle?
Pour atteindre un tel poids, il faut bien manger! La carpe se nourrit principalement du printemps a l’automne lorsque
l’eau n’est pas trop froide. Une le froid arrivé, elle passe l’hiver dans des zones profonde ou elle va dépenser un
minimum d’énergie pour ne pas avoir a se nourrir. Elle puise alors dans ses réserves de graisse constituée durant
l’automne. Elle est omnivore et se nourrit donc de ce qui lui est disponible: graines, fruit, baies, jeune pousse d’herbiers
œuf d’autre poissons, et même de petit poissons parfois. Mais la plupart du temps, elle se nourrit de vers de vase,
écrevisse, cornicules, ou encore de drésseines. pour mangé la carpe se met généralement a la verticale et arrache sa
nourriture a l’aide de sa bouche protractile.
Comment se reproduit
duit elle?
Lorsque la température de l’eau et de l’ordre de 18°cependant quelque jours, les carpes se regroupent alors dans des
zones d’herbiers appelées frayères. Les femelles déposent leurs œufs qui s’ accroche dans les herbiers. Les males passe
ensuite pour fécondé les œufs avec leur semence. Ainsi fécondé, les œufs se retrouve en grand nombres dans les herbiers
des zones de frayères. Les œufs on une taille qui varie de 1,25mm à 1,5mm et une femelle en pond 100000pour chaque
kilo de son poids. La maturat
maturation
ion du fraie et de 5 jours à 20°c mais si l’eau passe en dessous de 15°c la fraie avorte. Cette
période courte de mai a juillet et c’est l’occasion idéale pour observer de nombreuses carpes regroupées dans de faible
profondeurs.
Anatomie d’une carpe
La carpe
pe compte 7 nageoires. La nageoire dorsale possède un premier rayon très dur avec des petite dents de scie. elle lui
sert principalement à se stabilisé, tous comme la nageoire anale. La nageoire caudale, désignée comme la queue, permet
de faire avancée le poisson dans l’eau. Les nageoires pectorales lui permettent de tournée sur le plan horizontal, les
nageoires pelviennes, quand a elles, servent à la guidée sur le plan vertical.
Les fonction du corps
La respiration chez la carpe permet de capter l’oxygène dissout dans l’eau. pour ce faire, la carpe aspire de l’eau par la
bouche puis la fais sortir par ses ouïes. En traversant ses branchies, le sang se charge alors d’oxygène et rejette le gaz
carbonique.les carpe on une vessie natatoire comme la plupart des poissons. Cette vessie agit comme le fonctionnement
d’un sous marin: lorsque la vessie est gonflée d’air, le poisson est proche de la surface et flotte parfaitement. Au
contraire, lorsque la vessie natatoire est dégonflée, les poissons coule et peuvent ainsi
ainsi fouiller le fond sans probleme.la
carpe possède des papilles gustatives sur ses lèvres et a l’ intérieur de sa bouche mais également 4barbillon:2longs
2courts. Les papille gustatives et les barbillons lui permettent de percevoir les gouts et d’identifier la nourriture.
La nutrition
La bouche est protractile, c’est-à-dire qu’elle peut s’avancer. Cela lui permet de pouvoir fouiller le fond sans avoir à
bouger son corps.au fond de sa bouche, on trouve des dents pharyngiennes, très puissantes permettant d’écraser ca
nourriture: carapace d’écrevisses, coquille de corbicules et coquille de drésseines ne résiste pas. Les deux narines sur
l’avant de sa tête sont directement liées au système olfactif; la carpe ne respire pas par le nez mais son odorat l’aide a
déceler les phéromones qui sont des substances secrétées par les poissons et porteuse d’un message aux autre individus.
Ainsi, les phéromones d’alarme secrétées par un sujet en panique vont affoler également reste du banc.
La vision et l’ouïe
La carpe a une vision monoculaire, c’est-à-dire qu’elle ne voit pas la même chose avec ses deux yeux. Au delà de 45cm,
la carpe a une vision très floue, ce qui n’empêche pas qu’elle puisse voire relativement loin. L’oreille de la carpe est
beaucoup plus simple que la notre. Les sons se déplacent beaucoup plus rapidement dans l’eau que dans l’air, ils sont
plus facilement détectés par les poissons d’où l’ absence d’un pavillon comme chez l’homme.les osselet de weber sont
de petit os qui relient l’oreille de la carpe a la vessie natatoire. Cette vessie, remplie d’air, amplifie d’ avantage les sons
et les transmet a l’oreille par l’intermède de ses petit os. Ils permette aussi de communiquer des informations sur la
pression atmosphériques, poussant les carpes et plus généralement les poissons, a modifier leurs comportements en
fonction de celle-ci. Lorsque l’on observe une carpe miroir, on distingue souvent sa ligne latérale au milieux de son
corps. Des petite perforation à l’intérieure de celle-ci abritent des récepteurs sensoriel permettant de ressentir tous les
mouvement de l’eau et donc les vibration! Claquer une porte, marcher sur le bord d’une berge ou faire tombé un objet
sont autant de chose que la carpe va pouvoir ressentir.
Le choix du poste:
Tous d’abord depuis quelque temps j’ai repéré un poste sur une rivière a proximité de chez moi.
J’y est pêché une fois pour essayé sans amorçage préalable simplement 3-4 bouillettes sur un soluble et une dizaines
autour des montages, résultats un départ juste sur le point de partir qui a abouti par un décrochage après 10minutes de
combat et plus de 200m de fil sortie du moulinet. Une carpe…un silure..? J’espère pouvoir en reparlé .Ce poste a des
caractéristique qui me plaise bien: fond sableux, profondeur supérieur a la moyenne de la rivière, cassure nette en
bordure.
La topographie des fond:
Cette dernière est importante afin de ne pas pêché n’importe où mais a l’endroit auquel je pense que les poissons ce
situe.
N’ayant pas d’échosondeur qui me simplifierais la tache, je vais équipé ma canne d’un plomb d’une centaine de
grammes afin de scruter le moindre centimètre carré pour repérer les points stratégiques, changement de substrats,
variation de profondeur, trouvé des herbiers immergés ou obstacle éventuellement intéressant.
Un autre facteur est intéressant la vue: scruter les bordures à la recherche de nourriture éventuelle de notre carpe, les
endroits ou le courant est plus faible ou même les variation de courant sont intéressante ainsi que toutes les endroits ou
se trouve des arbres ou branches immergées.
L’amorçage:
Pour cette saison je vais opté pour un amorçage d’accoutumance avec uniquement des bouillettes de confection maison
est d’un diamètre important (30-35mm) la rivière que je compte exploiter se trouve a 15minutes de chez moi. Sur se
poste je vais amorcé environ 1.5kg de grosse bille tous les 2jours durant 2-3semaines avant de tendre mes lignes.
L’amorçage s’effectuera a heure régulière si possible et sur une zone assez large en ciblant des points particuliers où il y
aura une concentration plus importante.
Durant la même période j’amorcerais une autre zone située en face mais rien a voir avec la précédente, simplement des
graines (1kg de blé, 2boites de maïs doux et 500g de chènevis tous les 2 jours) car je suis un grand amateur de pêche au
quiver et feeder. Là les premières pêches s’effectueront 1 semaine après le premier amorçage suivant 1 jour vierge
d’amorçage.
Ps: la largeur de ma rivière est de environ 100m je ne pense pas que un coup ne puisse influer sur l’autre
UN TEMPS POUR TOUT
La majorité d’entre nous souhaiteraient avoir plus de temps à consacrer à ses loisirs favoris.
Bien que nos vies de famille, obligations professionnelles, et autres contraintes quotidiennes ne nous laisse parfois que
quelques « miettes temporelles» qu’il est très difficile d’exploiter.
Un simple « coup du soir », une pêche du matin ou une paire d’heures aux bords de l’eau suffit parfois à assouvir nos
irrésistibles pulsions.
Bienvenue dans le monde des micros sessions où vous allez comprendre que ce n'est point le temps qui manque mais
c'est nous qui lui manquons.
Nous avons tous un lac, un petit étang ou une rivière non loin de notre domicile. Ce sont ces derniers qui nous
intéressent et sont sensible de nous faire glaner chaque année quelques poissons bonus. Une grande majorité de pêcheurs
ne conçoivent la pêche de la carpe que par de longues sessions ou bien par des pêches de nuit synonymes de réussite
(depuis quand ?). Croyez moi ils passent a côté de petites perles coulants des jours paisibles dans les profondeurs
oubliées non loin de chez eux. Il est sur que tous ces petits étangs ne recèlent pas toujours les monstres hantant nos rêves
mais le plaisir et la passion s’arrête t’elle a un simple chiffre sur un cadran ? On prend souvent plus de plaisir avec une
torpille de 7/8kg de rivière qu’avec une grasse miroir d’eau stagnante. Il est de même avec le matériel, piéger des
poissons moyens avec un équipement léger et souple procure bien plus de sensations et d’adrénaline. Mais nous n’avons
pas tous la même conception de la pêche.
Pour en revenir a mon expérience personnelle en 2003 j’ai vue une grosse pression (que certains connaissent) me tomber
sur les épaules sous la forme d’un, « maintenant sa suffit chéri, c’est moi ou la pêche » ayant jusque là fait très peu
d’efforts pour mon couple (passion quant tu nous tient) et sentant le début de la fin arrivé, j’ai donc décidé d’aménager
mon temps de pêche de façon a concilier vie de couple et passion.
J’ai donc souvent pêché une poignée d’heures de temps a autres me promenant constamment avec une paires de
jumelles, deux cannes prééschées et un sac a dos dans le coffre de ma voiture. A l’heure du bilan j’ai fait le constat
statistique que prêt de 80 pour cent de mes prises sur 2003 ce sont laissées piéger de jours malgré de nombreuses nuits
passées aux bords de l’eau. Bizarres et inexplicables ces micro pêches de jour suffiraient elles a me combler ?
En ne pêchant que quelques heures on ne peut se permettre d’attendre le poisson. Deux solutions s’offrent donc à nous.
Nous avons la possibilité d’amorcer régulièrement, dans ce cas nous pouvons espérer conditionner les poissons en les
habituant à se nourrir en toute confiance sur une zone préalablement définie. Il sera alors possible de trouver a n’importe
quel moment de la journée au moins un poisson actif sur cette zone.
Deuxième solution : Connaître parfaitement les lieux de tenues, les « autoroutes », ou mieux encore les horaires de
passage des poissons. Dans ce cas nous pouvons cibler nos pêches sur des acquis, des expériences de terrain très
précises, bref une connaissance irréprochable du lieu ou secteur choisi.
Les ALT font partie des méthodes « actives ». Pour prendre du poisson on amorce régulièrement, puis on pêche ensuite
assidûment le poste pour pouvoir récolter le fruit de ses semences.
Malgré la rentabilité certaine de cette méthode je lui préfère sa forme opposée.
Observer, Localiser, leurrer. Ce que j’appelle la méthode "réactive" Ici pas besoins d’investissements financiers et les
autres efforts a fournir sont beaucoup moins coûteux en temps.
Une logistique adaptée :
Dans ce genre de pêche, (du moins pour ceux que je pratique des pêches courtes et uniquement de jour) pour ne pas
perdre de temps il faut être vite installé et pouvoir vite remballer.
Inutile de vous dire qu’ici bed chair, rod pod, parapluie, et autres équipements faisant partie de la parfaite panoplie du
carpiste doivent être laissés dans leurs étriers, un simple sac à dos rempli d’une trousse a montage, deux cannes, un tapis
, deux pics et une épuisette suffisent amplement pour deux heures de pêche. Les cannes doivent être eschées la veille
afin d’optimiser l’action de pêche, certains pouvant y voir ici une forme d’abus mais 5 minutes sur deux heures de pêche
peuvent aisément faire la différence (le fameux départ de la dernière minute ça nous ai tous arrivé non !!!!).Les
détecteurs devront être déjà vissés sur les piques afin de n’avoir qu’à les enfoncer dans la terre. Les fourreaux quatre
cannes derniers cris seront délaissés contre des fourreaux individuels beaucoup moins encombrants et plus maniable.
Un method feeder sinon rien
Opter pour une stratégie permettant d’attirer très rapidement les poissons vers vos appâts. Le but étant d’attirer et de
capturer au moins un poisson en un minimum de temps. Partant du principe que parmi tous les appâts déversés dans
l’eau, celui esché sur mon hameçon sera le dernier consommé, je n’amorce pas ou uniquement avec des matières
solubles. Ces dernières permettent de créer un nuage olfactif très attractif diffusant vers la surface des milliers de
particules ne permettant pas de nourrir un poisson qui tenterait de s’en saisir. Dans ce cas votre appât est le seul
saisissable pour un poisson en maraude. Une des techniques pouvant faire réagir très rapidement les poissons est celle
du method feeder, elle permet de pêcher très précisément et d’avoir constamment son esche a proximité de
l’amorçage. Il est également possible avec un peu de pratique de jouer sur les temps de dissolution de son amorce.
Certains ressorts amorçoirs sont conçus de façon a retenir plus longtemps l’amorce de part leurs différentes formes.
Les modèles inline sans grilles ayant ma préférence pour les pêches ultra rapide. La composition de votre amorce peut
aussi être modulée en fonction du temps de dissolution souhaité. Pour ma part j’utilise un mélange très collant
permettant de se diffuser très rapidement mais aussi d’avoir un champ d’attraction très puissant et très large il se
compose ainsi.
1/3d’amorce dracko
1/3 de micro pellets 1millimètre
1/3 d’épicéine
Mécaniquement parlant ce mélange agira très rapidement, l’amorce dracko grâce à sa grosse granulométrie aérera la
composition et facilitera la diffusion, l’épicéine avec son fort pouvoir collant fera office de liant mais aussi de marqueur
gustatif avec son goût original, les micro pellets eux travailleront sur le long terme grâce a leur solubilité
après 10 minutes d'immersion
après 30 minutes
après 45 minutes
En eau froide cette amorce devra être humidifiée quelques heures avant la pêche avec de l’eau chaude. Par contre en eau
tempérée en l’humidifiant avec de l’huile de sardine, de poisson ou même de la mêlasse son pouvoir attractif sera
décuplé.
Coté montage rien de bien compliqué en pêchant au method feeder la taille de vos bas de lignes devront être réduit de
moitié de façon a ce que votre esche soit présentée au plus près de votre amorçage tous montage classique ayant fait ses
preuves fera alors l’affaire.
Quel appât :
Ici plus qu’ailleurs il n’est aucunement question de nourrir les poissons mais plutôt de les leurrer. Partant du principe que votre
appât sera le seul à être consommé (puisque aucun amorçage autre que du soluble) vos esches devront être attractives et
n’auront nullement besoin d’être riches et onéreuses la seule et simple attraction sera déterminante.
La localisation de vos appâts devra être immédiate, la théorie sera donc la même que pour l’amorçage, ils devront être détecté le
plus vite possible.
Pour cela plusieurs choix correspondant au sens instinctif de la carpe s’offrent a vous la vue, l’ouie et l’odorat les trois pouvant
être combinés
Dans certains secteurs surpêchés et pauvre en nourriture naturel les poissons assimilent le bruit à une source de nourriture, dans
ces conditions j’ai souvent pu obtenir des départs en pleine séance de « baitrocketage » et ce dans des zones très peu profondes.
Dans ce cas précis des rappels réguliers au bait rocket peuvent déclencher de bref moment d’hystérie alimentaire.
En discutant récemment avec un ami il m’affirmait même que dans un petit plan d’eau privé surpêché proche de chez lui, les
carpes suivaient les bateaux amorceurs sachant qu’ils étaient remplis d’appâts prés a être largués. Il ne faut pas perdre à l’esprit
que la carpe n’est qu’un animal ne lui prêtons pas plus d’intelligence qu’elle n’en a.
D’après un rapport scientifique les yeux des carpes seraient sensibles au spectre rouge, le reste serait vu en noir et blanc. Sachant
que la vue chez les gros sujets est fortement affaiblie je pencherais plutôt pour une détection des contrastes ce qui pourrait
expliqué la relative efficacité des bouillettes fluo le jour et leur inefficacité de nuit (propre expérience).
une pop up seule au bon endroit suffit souvent
Il est également possible de jouer sur les réflexes de préemption, la carpe étant un poisson opportuniste muni d’une
bouche protractile lui permettant de tester n’importe quel substance avant de décider de l’ingérer ou de la recracher. Les
pop up et appâts équilibrés perdus parmi les milliers de particules en suspensions libérées par les pellets et autres appâts
solubles pourront incité une carpe a tester sans même vouloir se nourrir. Si l’anti éjection fait son boulot le poisson se
piquera.
Les graines et surtout le mais ont la particularité d’être reconnu directement par les carpes est ce leur couleur leur saveur
sucrée peu importe c’est l’arme idéal pour des pêches rapide ou a roder.
Quant la population de blancs n’est pas trop importante, un lombric imbibé d’air à l’aide d’une seringue et présenté à
quelques centimètres du fond sera également une arme redoutable. Les lombrics tout comme les vers de terre émettent
des acides aminés facilitant leur localisation d’où leur efficacité légendaire.
Boostée ou pas ?
Il est souvent dit que dans ce type de pêche un appât boosté le rendrait plus attractif et dans la majorité des cas plus rapidement
détectable.
On ne peut contredire ce genre d’affirmation mécaniquement prouvable, mais en aucun cas on ne peut la généralisée en disant
que vos appâts seront plus prenants.
Le message chimique olfacto-gustatif opérant en périphérie de votre bouillette boostée bloque l’hydratation, ne permettant pas
aux ingrédients actifs contenu dans votre appât de se diffuser. Tout le principe attractif résidera donc dans votre solution de
trempage.
Ces dernières aussi complexes et attractives qu’elles sont ne doivent pas être utilisées n’ importe où et n’importe comment.
Je les préconiserais plus particulièrement dans les endroits vaseux ou même si votre appât s’enfonce dans la vase, une pellicule
aromatique de surface persistera et agira en votre faveur.
Attractif ou répulsif ? La question se pose dans des endroits très prisés ou les carpes sont fortement sollicitées et ou les appâts
trop fortement marqués (pas forcément boostés) sont assimilés comme un danger. Dans ce genre d’eau en insistant a laissé
baigner ces appâts dans des solutions plus miraculeuses les unes que les autres certains passent a coté de leur pêche.
Quelques poissons peuvent malgré tout succombés a ce genre d’appâts isolés mais très souvent sans amorçage.
Achiel stevens et d’autres pêcheurs expérimentés ont même réussi a capturer de gros poissons très méfiant sur des eaux
très techniques comme les canaux belges ou encore saint Cassien en eschant des bouillettes complètement délavées dans
l’eau. A méditer !!!!
Nous cherchons parfois bien loin ce qui est tout proche, certes la beauté des grands espaces, la richesse piscicole de
certaines eaux renommées, ou tout simplement l’envie de changer d’air sont légitime mais le temps manque souvent et
attendre les vacances pour assouvir sa passion est parfois difficile.
Croyez moi les pêches rapides réservent parfois d’énormes surprises alors bonne chances a tous et comme disait Charles
Baudelair « On ne peut oublier le temps qu'en s'en servant »
Nous cherchons parfois bien loin ce qui est tout proche, certes la beauté des grands espaces, la richesse piscicole de
certaines eaux renommées, ou tout simplement l’envie de changer d’air sont légitime mais le temps manque souvent et
attendre les vacances pour assouvir sa passion est parfois difficile.
LA CARPE AU MAIS
Le maïs a tout pour plaire : il est nourrissant et digeste pour les carpes et économique et facile d’emploi pour les
pêcheurs !
Est-ce que le maïs permet d’attraper de grosses carpes ?
Oui ! Il n’y a aucun rapport entre la taille de l’appât et celle de poisson attrapé. Des carpes de plusieurs dizaines de kilos
continuent, comme dans leurs premières années, à se nourrir de minuscules invertébrés comme les vers de vase.
Il est important que le maïs soit très bien cuit afin d’être digéré
très rapidement par les
grosses carpes, car plus vite elles digèrent, plus vite elles
reviennent s‘alimenter à
nouveau ! Mais attention aux quantités, ces gros poissons de
15, 20 kilos et plus,
peuvent consommer plusieurs kilos de maïs !
On peut panacher le maïs avec d’autres graines ou bouillettes !
Il est préférable en ce
qui concerne l’association de maïs et de bouillettes de prévoir
lors du trempage,
d’incorporer dans l’eau 5 à 10 % d’arôme, identique à celui des
bouillettes utilisées.
Quant aux graines, celle qui se prête le mieux est incontestablement le chènevis, à condition d’être cuit en même temps
que le maïs !
Il est possible de personnaliser son amorçage. La meilleure façon est d’y incorporer un sweetner ou tout simplement du
miel. Mais vous pouvez également rajouter dans l’eau de trempage, avant la cuisson, un colorant d’une couleur encore
une fois identique à celle des bouillettes, qui permettra de déjouer la méfiance de certaines carpes.
On peut pêcher sans amorçage préalable, mais les résultats s’en ressentent ! Si vous n’avez pas le temps de préparer
votre coup à l’avance, un truc consiste à vous installer à proximité des zones fréquentées régulièrement par les pêcheurs
au coup.
Dans presque toutes les amorces du commerce, le maïs est présent sous forme de farine, semoule, pétale… et les carpes
ont pour habitude de passer régulièrement nettoyer ces zones.
Elles sont donc accoutumées à y rencontrer sous plusieurs formes le maïs !
Le maïs étant utilisé depuis très longtemps, les carpes ne s’en méfient pas, car le maïs est consommé par beaucoup
d’autres poissons tels que brèmes, chevaines, tanches et compagnie. La concurrence alimentaire incite les carpes à réagir
rapidement lorsqu’elles trouvent une nourriture facile et abondante. Le maïs leur rappelle à coup sûr plus de bons
souvenirs que de mauvais !
CHEVEU-GRAPPE
les grosses carpes méfiantes, rien de tel qu’un eschage sur cheveu-grappe. Il
long de 7 à 8 cm sur lequel prennent place des grains de maïs, de lupin, de pois
micro-bouillettes. Une fois le cheveu esché, la pointe de l’hameçon passe dans
termine. Il suffit pour finaliser cet eschage de piquer un des appâts directement
afin d’éviter que la boucle du cheveu ressorte.
Pour sélectionner
s’agit d’un cheveu
d’érable ou de
la boucle qui le
sur l’hameçon
PELLETS
Comme pour les
MAISON
bouillettes, il est tout à fait possible de réaliser soi-même ses pellets. En plus de
leurs qualités
garanties, l’économie n’est pas négligeable. Pour ceux qui font déjà leurs
bouillettes, pas de
grandes révolutions ni de gros investissements. Il suffit d’acheter des granulés destinés à l’alimentation des poussins
premier âge, qui devront être réduits en poudre à l’aide d’un robot ménager.
Rajoutez ensuite 6 œufs par kilo d’aliments et une boîte d’anchois avec l’huile. Mélangez le tout jusqu’à l’obtention
d’une pâte souple. Chargez le pistolet après avoir installé une buse de 8 à 10 mm. Réalisez des boudins parallèles en
évitant qu’ils se touchent puis laissez sécher sur un fin grillage
une dizaine de jours. Il
ne reste plus qu’à briser les boudins en morceau et vos pellets
sont prêts ! Vous
pouvez les utiliser en amorçage indifféremment pour pêcher à
la graine ou avec des
bouillettes.
Ces dernières années,
on assiste à une réelle simplification de la pêche de la carpe,
principalement en ce
qui concerne la stratégie d’amorçage. En effet, on se rapproche
de plus en plus de
celle utilisée pour la pêche au coup qui consiste à attirer un
maximum de poissons
sur une surface minimum, sans pour autant les gaver !
L’amorçage aux
pellets, technique mise au point par nos confrères anglais, obéit parfaitement à cette règle. Il permet, grâce à un message
olfactif très fort d’arrêter les carpes dans leur déplacement sur la zone amorcée, mais également, grâce à la dissolution
rapide des pellets dans l’eau, de les garder durablement sur le coup puisque à aucun moment elles ne sont gavées !
Il convient de réaliser un rappel en utilisant des pellets de tailles différentes afin d’obtenir différents temps de
dissolution. On débute avec des granulés de faible diamètre qui ont pour but de regrouper rapidement les petits poissons
blancs qui de part leur activité attirent les carpes. Dans un deuxième temps sont lancés les montages équipés de sacs
solubles contenant des pellets de taille plus importante et se délitant plus lentement. Par la suite, le rappel continue en
propulsant à l’aide du cobra quelques granulés de très gros diamètre et d’un temps de dissolution encore plus long.
Dans les eaux surpêchées où les carpes deviennent de plus en plus méfiantes et difficiles à tromper, il faut faire travailler
son imagination et essayer des appâts nouveaux tels que les fruits !
Pourquoi la carpe se saisit très facilement de certains appâts tandis qu’elle refuse obstinément d’autres. Tout simplement
parce qu’elle les compare à de bonnes et à de mauvaises expériences. Si par exemple elle s’est laissée tromper à
plusieurs reprises par une bouillette au parfum fraise, elle va finir par s’en méfier. C’est la raison pour laquelle les
carpistes ne cessent d’innover sur le plan des appâts et tout particulièrement au niveau des arômes et des parfums.
C’est ainsi que l’idée nous est venue d’essayer les fruits au goût très prononcé tels que la banane, l’ananas et le raisin
sec. Dans les plans d’eau où les carpes sont connues pour leur grande méfiance, nous avons obtenu des résultats
enviables.
L’eschage des fruits peut s’effectuer soit sur un cheveu, soit directement piqués sur l’hameçon
pour des fruits fragiles comme la banane.
Les carpes se méfient de plus en plus des bouillettes classiques et des graines trop utilisées. Ce
n’est pas le cas du chènevis qui a conservé son éternel attrait…
Il n’est pas rare que les grosses carpes passent nettoyer les postes où les pêcheurs au coup ont
pour habitude de s’installer. En ces lieux le chènevis est omniprésent sous forme de graines, de
farine, grillé ou non, et par conséquent régulièrement consommé par les carpes. Pour exploiter ce
phénomène, il suffit de réaliser une esche à base de petites graines de chènevis.
Une bouillette neutre d’un diamètre de 16 mm, flottante ou coulante, est recouverte du fixateur « Bogey » de chez
Kryston. Cette gelée très collante, sans odeur ni goût et non toxique, permet d’agglomérer facilement les graines.
L’idéal est d’utiliser des graines de chènevis de type monstre, peu cuites et préalablement séchées sur un chiffon durant
plusieurs heures.
VERIFIEZ VOS MONTAGES
Les derniers mètres de la ligne qui reposent sur le fond sont souvent au contact des pierres, moules et objets divers, le fil
s’use bien plus rapidement. Un passage entre deux doigts permet de vérifier les éraillements. Au moindre doute,
éliminez les derniers mètres. Il serait dommage de perdre un beau poisson à cause d’une faiblesse de la ligne !
ASTUCES
Pèche au glaçon de chènevis
Cette pèche pourra intéresser plus particulièrement les Carpistes ou les pécheurs au quiver ou feeder. Récupérer des
boites du genre pellicules photos qui sont idéales pour la construction des glaçons:
1. Pendre un bas de ligne avec votre appât sur l’hameçon cela peut être un mais, une bouillette ou un pellet.
2. Loger le bas de ligne avec l appât dans la boite.
3. Ajouter du chènevis cuit, du mais ou des pellets humidifiés dans la boite en recouvrant bien l’appât.
4. Ayant fait une bonne quantité de godets, les mettre au congélateur.
5. Pour la conservation des glaçons au bord de l’eau, utiliser une bouteille thermos, mettre les glaçons dedans, ils
conservent au minimum 4 heures.
J'ai fait de super pèches avec cette méthode (carpes, tanches, brèmes) surtout quand le poisson et très méfiant.
A l’origine destinés à l’élevage de poisson, les pellets ont maintenant intégrés la panoplie du carpiste pour l’amorçage.
En pisciculture les carpes comme d’autres poissons sont nourris aux granulés (avec parfois un complément de graine,
petite idée pour certains…) qui sont alors des aliments a part entière élaborés en fonction des besoins et adaptés a chaque
espèces. Ils doivent contenir les nutriments essentiels et être riches et aussi très digestes (c’est pour cela que les granulés
de pisciculture sont les plus efficaces).
Le pellet, l'arme absolue???
Ceux pour truites ne sont pas de la même composition que ceux destinés aux carpes mais sont eux aussi très efficaces
pour notre poisson favori. D’ailleurs les carpes de nos plans d’eaux proviennent de pisciculture, dans leurs jeunesses
elles ont donc connu les pellets dans leurs alimentations, ce qui a mon avis est une des raison de son efficacité (mais pas
la seule nous allons le voir).
En général les pellets sont très secs (moins de 10% d’humidité) ce qui est un avantage pour leurs conservations (possible
plusieurs mois).Leur vitesse de dissolution n’est pas proportionnelle à leur taille(mais à leur composition et leur procédé
de fabrication, NDLR :voir plus bas).
Avec les chaussettes solubles tout est possible!
Les multiples diamètres permettent de réaliser des amorçages a courte, moyenne et longue distance, mais bien sur grâce
aux sacs et filet soluble, bait rocket et bateau radio commandé il est possible d’amorcer les plus petits à bonne distance.
Pour les amorçages précis près du montage.
La dissolution dépend aussi de la température de l’eau et n’est pas la même en janvier et en juillet. Malgré tout on peut
les rendre plus ou moins soluble. S’ils sont trop lent à se dissoudre il suffit de les humidifié et de les laisser s’imbiber
d’eau avant de s’en servir. Pour rallonger le temps de dissolution il suffit de les laisser s’imbiber d’huile (une huile carné
style sardine est excellent),en effet celle-ci retarde l’entré de l’eau dans la matière.
Les pellets sont obtenus par différents procédés de fabrication, il y a le bouchonnage et l’extrusion :
-le bouchonnage : c’est une des techniques d’élaboration du pellet. Ces pellets sont composés de différentes
farines(animale et/ou végétale),de sucre, d’arôme(pour certain)et de divers additifs(poudre de foi, protéine soluble de
poissons, betaine etc.….).Elles sont agglomérées d’une part avec de l’eau et subissent une faible pression a chaud. Les
pellets ainsi obtenus sont proche d’une bouillette sans cuisson ni les œufs et 2 a 3 heures lui sont nécessaire pour se
dissoudre, ce qui est intéressant quelque soit la température et les conditions. Ils existent dans de grandes tailles et leurs
densités font qu’ils peuvent rejoindre rapidement le fond, ce qui est intéressant dans les pêches en grandes profondeurs
ou dans le courant
Pellet humidifié et formé autour du plomb et de la bouillette, une technique à essayer!
-l’extrusion : les différents éléments de sa composition subissent une pression a chaud de plusieurs bar. Ce procédé
permet de modifié la structure de la matière en la rendant perméable a l’eau tout en restant assez compacte. Ils restent
fermes assez longtemps (selon le % de graisse et la teneur en huile).Quand les farines sont dégraissées (comme les bétapellets star baits) le temps de dissolutions est considérablement réduit et les eaux froides ne représentent plus un
problème.
Sac soluble plein pour une dissolution plus lente!
L’effet recherché en utilisant les pellets consiste a attirer les poissons assez rapidement sur un poste sans les gaver. grâce
a certains ingrédients les carpes restent assez longtemps sur le poste et l’action des pellets stimule la compétition
alimentaire et l’appétit. Il reste assez intéressant de compléter l’amorçage avec des micro graines (chènevis, blé, graines
pour canari…)et des bouillettes coupées en morceaux. Au fond de l’eau les pellets vont créer une fois dissous un tapis de
particule olfactive qui marque le fond(dans le courant les effluves sont emmenés assez en aval du poste ce qui bat le
rappel…), certaines particules restent en suspention. Je pense que l’excitation des carpes sur les pellets est aussi du au
fait qu’elles n’arrivent pas a se rassasier (attention les vrai pellets de pisciculture sont extrêmement long a dissoudre et
extrêmement riche ce qui peut poser des problèmes de gavage),et devienne de plus en plus actives dans leurs recherches
de nourritures, et plus un poisson reste sur le poste, fouille, s’excite et plus les chances qu’il tombe sur nos pièges est
grande.
L’utilisation des pellets est multiple mais on peut distinguer certain avantage :
1. -Quand les carpes sont peu actives: l’hiver, le début de printemps et pendant la fraie. En hiver ils sont excellent
(a condition de ne pas utiliser de pellet trop long a se dissoudre ou trop riche en huile) car ils permettent
d’amorcer et d’attirer le poisson sans le gaver (ce qui est vrai aussi pour toutes les saisons).
2. -Quand elle commence à se méfier des amorçages a la graine.
3. -Pour la pêche au spot ainsi que pour les pêches rapides, ils permettent d’accroître l’attraction a proximité
immédiate de l’esche. Dans ces conditions un amorçage massif est inutile, quand les poissons sont sur le poste il
faut éviter qu’ils ne consomment tous les pellets immergés et donc privilégier ceux qui fondent rapidement.
Quand les poissons ne sont pas sur le poste il est préférable de jouer sur les temps de dissolutions et utiliser
plusieurs sortes de pellets.
Depuis quelques temps sont apparus sur le marché les seedy pellets composés à 90% de graines, une alternative
intéressante.
Mélange pellets, seedy pellets, redoutable!!!
Le problème avec les pellets est que parfois (comme avec les micros graines et le chènevis) les carpes se désintéresse de
tous les autres appâts. Dans ce cas il devient intéressant d’utiliser un gros pellet a l’hameçon de même composition que
les pellets d’amorçages, si vous ne posséder pas de gros pellets vous pouvez placer les même petits pellets servant a
l’amorçage en les plaçant dans un morceau de bas nylon, ou encor utiliser un frolic (esche redoutable !!!)
Quelques sortes de pellets efficaces :les pellets Star Baits, béta-pellets , mini béta-pellets , pellets fish, Seedy pellets, les
pellets Dynamite Bait, Marine Halibut pellets, les pellets CSL nutrabait, chez Rod, les Formula Magic Pellets (pellets au
chènevis).
L’utilisation des pellets se généralise et les connaitre permet de rajouter un atout dans son approche et permet d'avoir
d'excellents résultats.
Deux aimants à carpes, le chènevis et le blé
Dans cet article je vais cette fois vous présenter 3 graines ou plutôt 2 graines et 1melange de micro graines destinées a
l’élevage de canaris, perruches ou autres oiseaux exotiques. Je ne me sert qu’occasionnellement de graines
(mais,cacahouète et tiger nuts ) a l’hameçon par contre les 3 graines citées plus haut m’accompagne invariablement a
chaque parties de pêche et font parties de mes particules d’amorçages de bases auxquelles j’ajoute d’autres choses.
Un mélange à parts égales de chaque graine se révèle judicieux, attractif et met les carpes en appétit sans les gaver. Nous
allons voir en détail leurs compositions ainsi que leurs préparations. De plus vous trouverez facilement ces graines dans
des animaleries, graineteries ou encore dans les magasins de pêche, quoique dans ces derniers les prix seront un peu plus
élevé bizness oblige. A part sa ce sont des graines dont le cout est relativement bon marché
1.Le chènevis : une graine qui rend accro ….
… et pas seulement les carpes mais ceux aussi qui l’utilisent et qui connaissent ces propriétés et son attractivité. Le
chènevis est la graine du chanvre présent sous la forme d’un buisson ou d’un petit arbuste. Le chanvre cultivé est un
cousin de celui qui sert a produire du canabis, on pourrait donc penser que le très très faible % de T.H.C (substance
active planante du cannabis) fait un petit effet aux carpes.
La valeur nutritive de cette graine est de 25% de protéine, 35% de matière grasse et 30% de sucre. C’est une des graine
les plus riches en protéine, de plus celles- ci sont facilement assimilable grâce a sa teneur en acides aminées c’est donc
une graine complète équilibre et très digeste. Une autre de ces qualités est sa teneur en fibre qui lui assure une exelente
digestibilité, elle possède aussi une forte teneur en huile. Toutes ces qualités explique sont excellent rendement a la
pêche et auprès des pécheurs (que ce soit au blanc ou a la carpe).De plus le chènevis a une odeur très puissante et
marque le fond de son odeur tenace ainsi même si les blancs en ont englouti une bonne partie les carpes arrivées sur le
poste continueront a rechercher cette source de nourriture.
Attention toutefois a ne pas trop conditionner les carpes sur cet appât car elles risqueraient de ne plus s’intéresser à autre
chose (autrement dit vos appâts)
•Préparation :
Avant de cuire votre chènevis il faut le faire tremper environ 24h.Avant de le cuire rincer celles-ci car elle s’oxydent
assez vite c’est pour cela qu’il faut veiller a les garder a l’abri de l’air et de la lumière une fois cuites (dans des seaux
hermétiques c’est le top).La cuisson dure de 15 à 30 min, une fois les germes sorti pour les ¾ des graines stopper le
cuisson en rajoutant de l’eau froide ce qui stoppera la germination des graines.
2.Le blé :
Cette graine est une céréale qui fait partie des graminées, moins utilisée que le chènevis par les car pistes elle l’est par
contre beaucoup plus par les pécheurs au coup qui de fait subissent souvent des casses causées par des carpes venues
s’alimenter sur leurs places. Le blé rentre dans une grande part pour l’alimentation, que ce soit humaine ou animalière,
mais ici nous ne parlerons que de la graine et de son utilisation et non de ces différentes farines et semoules pouvant
entrer dans la composition des bouillettes. Le blé contient une grande quantité d’énergie, d’hydrate de carbone,
d’amidon et de glucide facilement assimilable par la carpe. Par contre il contient une faible quantité de lipide et de
protéine. Sa valeur nutritive est de : proteine13%, glucide 47% et lipide 3%.Bien qu’il soit très difficile pour nous
carpistes de s’en servir comme esche (quoique quelques astuces le permettent) le blé trouve tout son intérêt dans
l’amorçage. C’est certainement une des graines les plus anciennement employées et il est fort probable que des
générations de carpes aient déjà eu l’occasion de s’en nourrir.
Le blé fait parti des graines dont je ne me passerai pas pour amorcer mon poste, en hiver il arrive même que je le préfère
au chènevis car il se digère très facilement et reste très attractif. Le problème que l’on peut rencontrer avec le blé c’est sa
conservation, en effet il tourne assez rapidement on ne pourra une fois cuit le garder une semaine maximum. Au delà il
deviendra rance que ce soit dans un seau hermétique ou au fond de l’eau. Evitez donc de vous en servir après cette
période car cela rendrait votre poste improductif a coup sur, malgres le fait que je l’utilise beaucoup j’en ai déjà fait les
frais par négligence. C’est pour cela aussi que je prépare mon blé et mon chènevis, graines pour canaris a part. Je laisse
alors mon chènevis et les micro graines fermenter 2 à 3 jours dans un seau hermétique avant d’y ajouter mon blé
fraîchement suit. En tout cas le blé peut être mélangé avec n’importe quel graine mais fait des merveille avec un
mélange a part égale de chènevis et de micro graines.
•Préparation :
Comme pour le chanvre, avant de cuire votre blé un trempage préalable est conseillé, pas obligatoirement mais celui-ci
diminue le temps de cuisson ainsi que la teneur du jus des differents produit qui ont été utilisé pendant sa culture
(insecticide, etc.…) ,24h semble être un bon trempage suivit d’une cuisson de 15 a 30 min selon vos critères personnel
de cuisson optimale de votre blé. Lors de la cuisson regardez si votre blé éclate, une fois que les 2/3 des graines le sont,
stopper alors la cuisson par l’ajout d’eau froide qui stoppera le processus. La aussi une fois cuit stocker le dans un seau
hermétique a l’abri de la lumière. Les graines sont déjà très attractives en elles mêmes il n’y a aucune raisons de rajouter
quoique ce soit de chimique dans votre jus pour renforcer leur pouvoir.
2.Les graines pour canaris :
Ce sont un mélange de plusieurs graines dont les plus grosses sont concassées, destinées a nourrir les oiseaux
d’ornement. Elles font parties des mélanges pour canaris, oiseaux exotiques ou perruches. On trouve généralement du
millet (protéine 11%, glucide 54% et lipide 3%), du sarrasin (P : 6%, G : 71%, L : 3%) de l’alpiste ainsi que d’autres
graines diverses. Très riche en fibres, graisses et gluten elles sont super attractives et facilement assimilables. Leurs
petites tailles permettent d’amorcer sur de grandes surfaces avec beaucoup moins de risques de gaver les poissons. Ces
mélanges sont assez redoutables sur tous les cyprins et la carpe en particulier. Un tapis de particules sur un poste va faire
entrer en phase alimentaire des poissons peu enclin a se nourrir (très bon l’hiver !!!!), la carpe sera obligée de rechercher
activement ces micro graines pour pouvoir s’en saisir de plus comme ces graines plaisent a tous les cyprins ceux-ci
créeront une activité soutenue sur le poste. J’aime utiliser ces graines en complément des 2 citées ci-dessus sur un poste
aux fond dur et caillouteux, je m’explique ces petites graines auront tendance a s’intercaler dans les interstices du fond et
seront de fait moins accessibles pour les poissons qui s’activeront et vous aurez donc beaucoup de chance que ces fishs
tombent sur vos pièges.
•Préparation :
Apres un trempage de 24h laissez les graines porter a ébullition environ 20 min, comme les autres graines stopper la
cuisson par ajout d’eau froide et laissez les reposer. Stocker les aussi dans un seau hermétique à l’abri de la lumière ainsi
vous pourrez les conserver une semaine sans problème.
Comme nous l’avons vu les graines une fois cuites sont déjà assez attractives natures donc nul besoin de se compliquer
la vie à vouloir rajouter quelques produits chimiques et arôme pour augmenter leurs propriétés. Tout au plus ajoutez
1kilo pour 3 kilos de graines de sucre. Les graines ainsi préparées il va suivre une fermentation qui va transformer leur
jus en alcool avec une odeur forte et tenace qui plait énormément aux carpes.
Le problème avec ces graines pour l’amorçage se trouve dans les distances obtenues avec une fronde. Si vous pêchez les
bordures pas de problème la fronde ou l’amorçage de volé a la main fait parfaitement l’affaire. Par contre pour amorcer
au loin en pleine eau (par exemple) l’utilisation du bait rocket est indispensable (a moins de posséder un bateau
amorceur) si la navigation est interdite sur votre plan d’eau (cas le plus fréquent). D’ailleurs depuis l’apparition du bait
rocket 1 tapis de petites graines entre 50 et 100 mètres est très efficace surtout si le plan d’eau a une faible pression de
pêche et si peu de personnes l’utilisent car les poissons n’auront pas l’habitudes de trouver ces esches a ces distances….
Pour l’eschage les 2 seules solutions que je connaisse sont l’utilisation de bogey (glu permettant de former des boules de
petites graines, petits pellets etc… distribué par kryston) et celle de bas nylon dans lequel on introduit les petites graines.
Essayer ces graines c’est les adopter, le choix est entre vos mains a vous de jouer!!!
Les appâts d'antan
Depuis plusieurs années bon nombre de marques de bouillettes sont entrées sur le marche ce qui nous gêne dans notre
choix et suite a une médiatisation de ces produits nous avons tendance a oublier les appâts utilises par les anciens et qui
pourtant restent valables (même très valables !).
Je vais vous faire un petit résumé sur ces appâts oubliés...
Les premiers appâts-roi utilisés par nos ancien étaient :
La pomme de terre :
Les pommes de terre où plus communément appelle patate sont un tubercule farineux comestible, produit par des plantes
de la famille des solanacées.
Ce nom s'applique également à la plante. Le tubercule de la pomme de terre blanche est l'une des bases de l'alimentation
de la plupart des pays des régions tempérées du monde.
C’est un appât à ne pas négliger car Dame Carpe a en effet plusieurs fois goûtée et appréciée ces tubercules !
Aujourd’hui cet appât semble délaissé mais peut encore vous réserver des surprises dans des eaux surpéchées
Attention : Cette esche est très fragile et ne supporte pas les lancers appuiés.
Présentation de l’esche :
Une légère cuisson est nécessaire afin d’éviter que la pomme de terre noircisse.
Vous pouvez même sucrer votre esche soit en sucrant le jus de cuisson, soit en trempant votre patate dans du miel...
Une présentation simple mais qui peut rapporter gros !
Choisir de petites pommes de terre ou alors tailler un cube dedans pour la présenter sur le cheveu tout comme une
bouillette.
On peut facilement conjuguer la pommes de terre avec un autre appât, ce qui sera plus attrayant pour notre carpe !
Le pain :
Le pain est un appât intéressant qui supplante dans certaines conditions l’appât traditionnel. Il est bon de l’utiliser les
jours les plus chaud de l’été pour la pêche à rôder, lorsque les carpes marsouinent à la surface.
Présentation de l’esche :
Ce munir d’une canne équipe d’un bulle d’eau et d’un morceau de pain, le tout flottant.
On peut aussi mettre de la mie de pain bien serre dans un filet en formant une petite boule de la taille d’une prune et
accrocher le tout sur la hampe de l’hameçon mais ce montage ne permet pas de pêcher longtemps...
Bout de pain bien esché...
Pour cette pêche la discrétion est de rigueur et vous aurez peut être la chance de voir une belle carpe venir gober votre
appât !
La fève :
La fève est encore une esche-reine utilisée par nos anciens pour
capturer les plus gros poissons.
Riche en hydrate de carbone comme la pomme de terre, une
longue période d’amorçage n’est pas nécessaire car les carpes
l’assimilent facilement !
Cet appât permet de laisse le montage plus de 24 heures dans l’eau sans problème et tout en restant très pêchant.
Trempage : 24 à 48 heures
Cuisson : 15 à 30 minutes
Conservation : 3 à 4 jours (fermentent vite)
Présentation de l’esche :
Enfiler deux fèves sur le cheveu ou intercaler une mousse flottante entre les deux pour décoller le montage (on peut
aussi l'équilibrer).
Le meilleur endroit pour ce procurer des fèves c’est en grande surface. Elles sont conditionnées le plus souvent en filet
de 500g ou 1kg.
Le ver de terre :
Le ver de terre ayant la meilleure réputation en tant qu’appât de poisson est sans doute le lombric commun (lumbricus
terrestris). Le lombric est un vers terrestre de la classe des oligochètes.
On trouve trois types de lombric :
Les petits lombrics, 2 à 5 cm, abondent dans les humus (l'humus désigne l'ensemble des couches du sol qui contiennent
la matière organique.) riches en azote et en composés fermicibles. Ils aèrent la couverture végétale du sol et entraînent
les éléments altérables à faible profondeur. Ces vers de surface favorisent la vie microbienne du substrat.
Les lombrics de taille moyenne, 5 à 9 cm, vivent dans les sols limoneux ou argilo-sableux. Ils assimilent la terre et les
déchets végétaux décomposés et entraînés par infiltration, à une profondeur moyenne de 10 à 40 cm. Ces vers participent
activement à la croissance racinaire des végétaux. La matière fécale déposée dans le sous-sol est directement assimilée
par les plantes.
Les gros lombrics, 9 à 20 cm, vivent jusqu’à 2 mètres de profondeur. La déshydratation des sols l’été et le temps froid
d’hiver incitent le lombric à creuser une galerie en profondeur terminée par une chambre. Il forme alors une pelote et
tombe en léthargie.La nuit, le lombric remonte en surface. Il bloque l’arrière de son corps à l’embouchure de la galerie,
puis rassemble de grands déchets organiques autour de lui avant de les entraîner en profondeur.
Présentation de l’esche :
La meilleur présentation de cet appât est en pelote ou de le coupler avec un autre appât plus traditionnel, comme le mais
en le piquant directement sur l’hameçon.
C’est une esche très fragile donc évitez les lancers appuyés.
On peut également présenter les lombrics en les gonflant d'air avec une petite seringue. Ainsi on obtient une esche
flottante (sur un tapis d'asticot c'est très efficace).
Il existe encore bien d’autres appâts oubliés mais la liste serait trop longue !
Avec ces quatre là vous avez de quoi tirer votre épingle du jeu et faire la différence sur les autres pêcheurs...
La pêche en rivière
La plupart d'entre nous ont débuté la pêche de la carpe en eaux closes. Mais depuis un moment, les eaux courantes
reçoivent de plus en plus la visite de carpistes. C'est en effet un bon moyen de retrouver une certaine tranquillité par
rapport aux gravières et aux étangs connus d'une région, mais pas seulement...
Le charme intime des petites rivières.
Si beaucoup de choses peuvent être valables, aussi bien en eaux
closes que courantes, certains paramètres devront être adaptés,
principalement par rapport aux amorçages et aux déplacements des
carpes. Ce dossier traite des éléments à prendre en compte et vous
décrira les meilleures méthodes pour tirer votre épingle du jeu en
rivière.
Les montages
Les montages n'ont pas spécialement à être adaptés. Il faut juste
veiller à ce qu'ils soient le plus solide possible. De plus, cela permettra d'éviter les emmêlements en utilisant pour le bas
de ligne une tresse épaisse gainée, comme la « Quicksilver Gold » de Kryston, ou un nylon de gros diamètre, de 60 à
70/100. L'hameçon devra être solide, alors n'hésitez pas à le prendre fort de fer. En ce qui concerne le corps de ligne, il
vous faudra aussi du costaud, c'est-à-dire une tresse de 30/100 ou un nylon de 50, tout en sachant que ce dernier
vieilliravite et sera à changer souvent, alors mieux vaut en prendre un très bon marché. Une tête de ligne peut être
intéressante pour éviter l'usure prématurée des derniers mètres de bannière. Mais il vous faudra un bateau car, du bord, le
nœud présente un point de faiblesse trop important. De plus, il arrive que la rivière charrie des débris qui s'accumulent
sur votre bannière, surtout dans la période suivant une crue. En ramenant, cela ira se coincer sur votre nœud de tête de
ligne et se bloquera dans l'anneau de votre canne. Il vous faudra donner du mou pour récupérer le nœud à la main et
défaire les algues !
Les carpes
Passons maintenant au plus intéressant : les populations de carpes ! La plupart des cours d'eau abriteront majoritairement
des carpes communes dépassant rarement les 15 kg. En fait, dans certaines rivières, il peut même arriver que les carpes
soient très nombreuses et atteintes de nanisme. En revanche, il existe toujours des exceptions, même dans ces rivières,
c'est-à-dire des beaux poissons. Soit ils sont « gourmands », et quelques amorçages suffiront à les prendre au milieu de
beaucoup de petits, soit ils sont impossibles à cibler, auquel cas il vaut mieux ne pas compter dessus ! Ensuite, il existe
certains cours d'eau anormaux, avec une proportion de miroirs très haute, et où la moyenne des poids sera la plus élevée.
Car, même si la plupart des rivières offrent des miroirs tous les ans, certaines sont au-dessus du lot à ce niveau, comme
le Lot et la Moselle, et quelques autres de façon très localisée.
En effet, il est extrêmement surprenant de constater que des rivières, ou même des biefs très proches, peuvent avoir des
populations totalement différentes. Comme les ragots du bord de l'eau,
et les résultats des autres pêcheurs, ne peuvent être absolument fiables,
la seule solution pour le savoir sera d'essayer par vous-même. Une
méthode décrite plus loin pourra vous y aider. Mais, dans tous les cas,
vous verrez vite la population de votre rivière en essayant quelques
pêches bien préparées.
Pas uniquement des carpes !
Il vous faudra composer avec les indésirables, souvent plus nombreux
en rivière. Sauf quelques exceptions dans certaines rivières modestes, ce
ne seront ni les écrevisses ni les poissons-chats qui vous poseront
problème, mais plutôt les poissons blancs : brèmes, barbeaux et chevesnes n'hésiteront pas à engamer vos appâts. Les
graines sont vraiment à éviter pour ne pas devenir fou après avoir ferré vingt fois dans la nuit ! Même des bouillettes de
gros diamètre peuvent en faire les frais ! Le mieux sera de faire des essais, car votre pêche dépend de beaucoup de
paramètres. Ainsi, le mieux est de commencer par des bouillettes de 20 à 25 millimètres, et vous verrez vite la gêne
éventuelle. En fait, pour éviter les indésirables, le secret réside plutôt dans votre amorçage. Des gros appâts dégoûteront
un peu les poissons blancs que s'ils sont distribués régulièrement et de façon très étalée. Enfin, on est obligé de parler du
silure, qui peut complètement gâcher un amorçage et votre pêche. En fait, cela varie beaucoup, car certains pêcheurs
peuvent en prendre à chaque pêche, alors que d'autres n'en pécheront pas un seul au même endroit ! Certaines pratiques
les attirent plus que d'autres. Premièrement : les graines, qui séduisent beaucoup les proies du glane, sans compter que
ces derniers adorent aussi les manger. Quant aux bouillettes, on peut dire en gros que les silures sont attirés par certains
produits carnés et que certaines bouillettes neutres les laissent indifférents. Mais rien n'est figé à 100 % et vous le
découvrirez après des essais. Enfin, la manière d'amorcer joue un grand rôle. Les concentrations récoltent plus les
faveurs des silures, alors qu'un tapis d'appâts bien étalé les attire beaucoup moins (c'est d'ailleurs aussi valable pour les
autres indésirables).
Où sont les meilleurs postes ?
La pêche en rivière ne s'arrête pas aux postes connus. Bien plus qu'en eau close, il est possible, grâce à quelques
efforts, de trouver des endroits vierges, car les berges présentent généralement une plus grande longueur que
n'importe quelle gravière. Voici quelques astuces pour dénicher les meilleurs postes.
Voici un bel exemple de radier, qui n'empêche pas la présence de carpes
quelques mètres en aval.
Bien sûr, il existe partout des postes accessibles et
carpistes de la région. Mais ces derniers ne
comme ceux que vous aurez trouvés vous-même, et les
n'auront pas la même efficacité... au grand désavantage
Mais comment faut-il s'y prendre ?
connus de la plupart des
fonctionneront
pas
amorçages, par exemple,
des postes déjà péchés !
Choisir sa rivière
Pour commencer, le choix de la rivière en elle-même est la toute première étape.
Il vous suffit d'acheter la carte IGN de votre département ou le dépliant de la fédération et de recenser tous les traits
bleus. Il ne faut se fixer aucune limite et aller visiter toutes les rivières, absolument toutes, en vous disant qu'elles
abritent toutes des carpes. En effet, les fédérations ne sont jamais au courant de la vraie population de carpes car, la
plupart du temps, celles-ci n'ont jamais été prises ou alors seulement par des carpistes discrets. Sauf pour les cours d'eau
où l'espèce dominante est la truite, tous les autres sont dignes d'intérêt, même si seule la friture est indiquée dans le
dépliant !
Une fois au bord de votre cible, il existe quelques indices qui peuvent indiquer la présence de gros poissons.
Contrairement aux évidences, ce n'est pas du tout la largeur de la rivière qui vous l'indiquera ! Il faut simplement
combiner des carpes qui peuvent grossir et de la nourriture, que ce soit dans 10... ou 300 mètres de large !
Savoir observer
La nourriture est assez facile à repérer.
Poste de tenue typique sur une très large rivière : beaucoup d'herbiers et un îlot. Et aucun accès au bord, obligeant à poser les cannes sur l'eau.
Premièrement, la présence d'herbiers est une très bonne indication quant à la nourriture disponible, car ces derniers
abritent de nombreux mollusques et crustacés. Ensuite, ce sont les coquillages qui peuvent fournir le gros de
l'alimentation des carpes, mais ils peuvent être plus difficiles à déceler. Les anodontes, qui peuvent mesurer jusqu'à 20
centimètres, vivent dans la vase, c'est-à-dire en bordure ou à l'aval des virages. Quant aux corbicules, ils sont sur des
fonds durs et en profondeur.
En fait, vous pourrez observer des coquilles mortes amenées par le courant en bordure, ou alors les restes des repas des
rongeurs qui laissent aussi des coquilles sur la berge. En bref, la plupart du temps, vous pourrez trouver des indices en
vous promenant. En revanche, s'il n'y a aucun herbier ni aucune coquille, vous pouvez légitimement vous poser la
question de savoir si des poissons de plus de 10 kg vivent ici ! Il y a forcément moins de chances, mais vous n'en serez
sûr qu'après quelques pêches...
Je pense sincèrement que la prospection est la clé de la réussite en rivière, car peu de personnes pèchent ces eaux et vous
ne pourrez compter que sur vous-même pour trouver les poissons. Pour cela, la solution consiste à tester le plus de
postes possible. Pour les trouver, le mieux est de sacrifier les dernières heures de pêche de chacune de vos sessions pour
chercher et vous promener sur les berges qui vous sont inconnues. Vous découvrirez ainsi sans aucun doute des postes
différents, plus merveilleux les uns que les autres, s'ajoutant à la liste de ceux que vous aurez encore à tester ! Mais la
recherche d'un poste dépend en premier lieu de la taille de la rivière et notamment du fait qu'il soit possible ou non
d'atteindre la berge en face.
Les petites à moyennes rivières
Il vous faudra repérer s'il existe des moulins ou des chaussées qui barrent le cours d'eau, ou tout du moins vérifier s'il
existe des endroits avec peu de profondeur comme des radiers ou des rapides. Le mieux sera de privilégier le secteur
placé environ au milieu, entre deux endroits peu profond ou des barrages. En effet, les poissons se déplacent beaucoup
dans les petites rivières. Ainsi, il vaut mieux espérer leur interception. Les postes trop près des barrages seront donc
cloisonnés, mais à vous de voir si vous pensez qu'une carpe sédentaire vaut le coup d'insister sur un lieu sans passage !
Ensuite, il faut savoir plus précisément où s'installer. Lors des moments où les carpes bougent beaucoup (voir l'article
sur les saisons en rivière), le mieux est de trouver une zone dégagée, si possible à proximité ou entre des secteurs
intéressants. Ainsi, vous serez à l'aise lors des combats en perdant le moins de poissons possible et le fait de pêcher une
zone peu intéressante n'empêchera pas d'intercepter les poissons. Pour les autres périodes, ou lors de pêches rapides sans
amorçage préalable, il est préférable de se poster près d'un endroit attirant les carpes. Il existe de nombreux postes
comme ceux-ci : les herbiers (nénuphars), les buissons tombant à l'eau, les obstacles, comme les arbres morts, les
tombants de pentes ou de plateaux. Pour résumer, les meilleurs postes en rivière modeste seront le plus souvent un amas
de choses dangereuses pour votre ligne : les immenses bancs de nénuphars ou les endroits rassemblant plusieurs arbres
morts seront, à coup sûr, le lieu de rendez-vous de nombreuses carpes.
Le placement des lignes
Une fois que vous avez trouvé le bon secteur, pour quadriller au mieux la rivière, il ne suffit pas de lancer sur un bon
spot. Le mieux sera de disposer deux cannes en amont : une sur la berge gauche et l'autre sur la droite. Même chose pour
l'aval. En général, il ne sert à rien de vouloir trop se coller à la rive. Au contraire, cela vous rapproche souvent des
obstacles comme les racines. De plus, votre montage pourrait tomber au-dessus d'une marche et vous pécherez dans trop
peu de profondeur.
C'est une bonne idée aussi de varier les distances par rapport à la berge sur chacun de vos montages. Enfin, si vous
n'avez que
trois lignes, et selon votre inspiration du moment, il peut être intéressant aussi d'essayer un montage en plein milieu de la
rivière. Cela a déjà rapporté quelques bonnes surprises !
En grandes rivières
Les postes ne seront en général pas du tout les mêmes qu'en petite rivière. Avec, comme principale différence, une berge
d'en face inaccessible. De plus, les amas d'obstacles sont très rares à cause de la navigation. D'ailleurs, ici, le chenal
retrouve un grand intérêt, car c'est un lieu de passage beaucoup plus fréquenté qu'en petite rivière, où les carpes ont plus
tendance à longer les berges. La partie profonde est donc un poste à privilégier en grande rivière et il vous faudra y
placer au moins une ou deux cannes. Mais vous ne pourrez pas choisir un poste selon le seul critère du chenal, puisqu'il
est accessible partout. Plus qu'un poste précis, il vous faut trouver un secteur intéressant, c'est-à-dire un endroit sortant
de l'ordinaire par rapport aux dizaines ou aux centaines de kilomètres de berges. Par exemple, une île ou un îlot, ou
encore un plateau peu profond qui s'avance loin des berges. Cela amènera quelques obstacles, beaucoup d'herbiers et des
fonds plus variés.
Une méthode très efficace pour repérer ces endroits consiste à pointer les balises de navigation indiquant le chenal le
plus éloigné du bord. Cela vous indiquera, qu'entre le bord et la balise, le fond sera anormal, mais seul un sondage vous
en dévoilera la consistance : herbiers, hauts-fonds, digues... Le mieux, pour pêcher ces secteurs, est de se placer en
amont. Les postes déjà aménagés, s'ils existent, ne seront pas forcément placés au bon endroit. Ainsi, les bordures peu
profondes seront un atout pour déposer vos cannes, tout simplement en installant votre rod-pod ou vos piques carrément
dans l'eau : 100% des berges vous seront accessibles. Les ferrages se feront en waders, que vous aurez le temps d'enfiler
si vous ne péchez pas près d'obstacles bien sûr ! Il ne vous reste plus qu'à trouver 6 m2 dégagés pour votre abri, derrière
vos cannes, et surtout d'éviter d'aménager un vrai poste accessible depuis la berge, pour ne pas voir d'autres carpis-tes
installés à cet endroit !
Une ligne droite très encombrée en petite rivière : un très bon poste.
Les saisons en rivière
Pour commencer, en ce qui concerne les périodes de pêche, il faut savoir que les entrées de crues sont un très bon
moment de pêche. A contrario, les moments suivant la belle pêche d'un collègue carpiste seront une très mauvaise
période ! Mais voyons les différences propres à chaque saison.
Le printemps
C'est pour moi la meilleure saison, pour deux raisons principales. D'une part, grâce à la période de tranquillité longue de
plusieurs mois que les carpes ont vécue durant l'hiver. D'autre part, parce que certaines carpes sédentaires ne se
déplacent qu'au printemps pour la reproduction, ce qui permet de viser une population beaucoup plus grande. Dans
certaines rivières divisées en biefs, il est certain que les poissons parcourent toute la longueur de la rivière dans la
journée. Ainsi, le mieux est d'éloigner le plus possible vos montages pour espérer avoir deux départs en cas de passage.
L'été
En été, les rivières offrent souvent de meilleures chances que les eaux dormantes, notamment les étangs. En effet, il n'est
pas rare d'avoir des départs la journée en plein soleil, ce qui offre des résultats réguliers. Comparativement au printemps,
il est un peu plus dur de cibler les gros poissons, qui, sans doute, se déplacent moins. Quelques grosses pêches sont
possibles, notamment
lorsqu'elles font coïncider un poste préparé à l'avance et du mauvais temps. Comme un orage est rarement prévu
suffisamment à l'avance, il vous reste le hasard. Sinon, vous pouvez aussi tenir un poste amorcé constamment.
L'automne
Comme dans toutes les eaux, l'automne est la saison où les résultats seront les plus réguliers. Le printemps peut apporter
aussi de très bons résultats, mais sur des périodes plus courtes qu'en automne. De plus, la période de septembre à
novembre est celle où une session programmée encourt le moins de risque de crue.
L'hiver
En hiver, il faut trouver un juste milieu entre une grande rivière, où la localisation est impossible, et une trop petite, où la
population est restreinte. Les rivières moyennes vous offriront les meilleures chances. Les zones abritant des carpes
actives seront très ciblées. Il vous faudra tenter beaucoup de postes, mais, une fois que vous en aurez trouvé un qui
produit, n'hésitez pas à y revenir, car un poste restera souvent productif tout l'hiver. Enfin, sachez que les nuits seront en
général improductives.
L'automne, une saison où les résultats sont les plus réguliers.
Il est très dur de faire une touche quand les premiers mètres de la rivière sont gelés ! Mais tous les lacs étaient couverts de glace...
Les meilleures approches
Le challenge : la sélection
Les approches en rivière permettant d'éviter un maximum d'indésirables (silures, poissons blancs et carpeaux)
seront à utiliser pour cibler les « big fishes ». Mais il vous faudra les appliquer aux bons endroits, à la bonne
période, et sans doute persévérer, car il y a peu de chances que vous touchiez tous les spécimens du coin en une
seule fois !
Les pêches rapides
Lors des pêches rapides, vous ne pécherez que pour un poisson. Il vous faudra placer les montages près de leur tenue, en
général un obstacle, et si possible en amont, afin que votre amorçage profite du courant pour aller se disperser aux
carpes placées sur le poste. L'amorçage ne sera constitué que de quelques poignées autour du montage. Au printemps et
en hiver, il est intéressant d'amorcer aussi avec des appâts solubles, tels que du Frolic ou des pellets. Autrement, une
cinquantaine de billes fera l'affaire. Ces pêches rapides permettent aussi de tester un poste avant un amorçage plus
conséquent, bien qu'il faille se méfier des conclusions hâtives. En grande rivière, cela peut être valable, mais en plus
petite, il arrive que des postes stériles deviennent très animés après quelques amorçages !
Le siège
Une autre méthode, qui est sans doute une des plus utilisées, est le siège d'un poste. Le pêcheur choisit son poste en
début de saison et toutes ses pêches se passeront dessus. Cela est une des plus mauvaises solutions pour espérer des
résultats réguliers, car la population de carpes ciblée est, par définition, restreinte. De plus, les poissons seront de moins
en moins sensibles à l'approche. Pour limiter
les dégâts, si vous
voulez tout de même utiliser cette approche,
deux améliorations sont
à envisager. Premièrement, si vous amorcez à
la fin de chaque session
une bonne quantité de vos appâts avant de
partir,
les
poissons
mettront plus de temps pour se méfier de
votre approche, car ils
pourront s'alimenter avec vos bouillettes sans
mauvaises surprises une
fois sur deux. Deuxièmement, n'hésitez pas à
changer vos montages
de place afin que vos spots ne soient pas
assimilés à un danger.
L'amorçage à court terme
Entre l'ALT sur une année entière et des pêches rapides, la meilleure solution me semble de loin être la solution
intermédiaire. En effet, pour essayer beaucoup
de postes et ne pas être trop soumis aux aléas climatiques propres aux rivières (crues), il est inutile de programmer de
longs amorçages coûteux. Il faut accepter le fait que certains ne seront pas couronnés de succès, soit en raison du courant
ou d'autres pêcheurs, soit tout simplement car l'endroit choisi n'abrite pas la population de carpes voulue. De plus, il est
indéniable que seulement
quelques amorçages dispersés sur une semaine suffisent à capturer les poissons actifs du coin. Et, comme le plus souvent
ce sont les plus gros poissons qui mordent en premier, cette méthode paraît la plus apte à les sélectionner. Il vous faudra
amorcer deux ou trois fois avant la pêche, à des intervalles allant de un à trois jours. En revanche, pour être sûr que ces
amorçages seront efficaces, les quantités doivent être suffisantes pour que les carpes puissent s'habituer avant que les
indésirables n'aient tout nettoyé. En grande rivière, 5 kg par amorçage sont un bon point de départ, ou 2 à 3 kg en petite
rivière. Cela paraît beaucoup, surtout si vous péchez régulièrement, mais, après de nombreux essais, c'est
malheureusement comme ça que cela marche le mieux. Amorcer une fois de moins ou ne mettre que la moitié des doses
permet de faire quelques économies, tout en gardant une certaine efficacité, notamment dans les rivières peu riches en
espèces indésirables. Comme il est impossible de savoir réellement le potentiel d'un poste avant d'essayer, le mieux est
d'en tester le plus possible. Vous pourrez décupler énormément votre efficacité en amorçant à l'avance plusieurs postes
et en les péchant une seule nuit chacun. La méthode du marathon en somme ! Afin de juger correctement le potentiel
d'un poste, il vous faudra au moins trois essais pour être certain d'éviter tous les impondérables susceptibles de mauvais
résultats. Ainsi, au bout d'un certain temps, vous aurez tout simplement la liste des meilleurs postes de votre rivière,
information d'une très grande valeur pour vos résultats futurs...
EN CONCLUSION
Si les résultats ne vous satisfont pas, vous pouvez essayer ces pistes, citées de la plus importante à la moins importante :
- Réessayez quand vous serez sûr que personne n'a péché aux alentours depuis quelques semaines.
- Changez de poste.
- Réessayer plus tard, quand la saison sera meilleure.
- Tentez des bouillettes plus grosses.
- Amorcez plus longtemps à l'avance. Un seul et dernier conseil : adoptez l'approche qui vous arrange le plus. Même si un
point vous paraît obscur ou vous pose problème, un essai vous rassurera, car chaque méthode décrite ci-dessus ne demande
pas une application stricte pour réussir !
Quelquefois, certaines grosses communes se cachent au milieu d'autres plus modestes.
Le cas particulier des bras morts
Sous cette dénomination, j'inclus énormément de milieux
réunissant tous les endroits reliés à une rivière qui ne sont
aux courants. Cela va de la petite baie, hors du lit d'une
modeste, jusqu'à la véritable gravière, de plusieurs dizaines
ouverte sur un fleuve. Voici, dans cet article, les
caractéristiques principales de ces eaux à prendre en
réussir.
différents,
pas soumis
rivière
d'hectares,
compte pour
Certaines distinctions détermineront notamment la présence de
poissons
résidents et de passage, ainsi que l'approche à adopter. Premièrement, la forme et la taille du bras joueront sur
l'influence, importante ou non, du courant de la rivière voisine. En plus de cela, la présence de nourriture pour nos carpes
est un facteur important, influencé aussi par le courant qui limitera l'envasement. Mais voyons cela plus en détail, selon
une classification des bras morts.
Les bras morts de frai
Sous cette appellation, nous pouvons réunir les bras vaseux, pas très grands et peu profonds. Ce sont souvent d'anciens
lits de la rivière ou le côté d'une île, bouché avec le temps. En bref, ils ne présentent en général qu'un intérêt très limité.
Le fond vaseux n'abrite que très rarement la quantité de nourriture que
les carpes recherchent. Leur seul intérêt pour elles provient de la faible profondeur qui amène une température de l'eau
plus élevée au printemps. De plus, les herbiers préférant ces conditions, cet environnement crée des conditions optimales
pour la reproduction des poissons recherchés ! L'ouverture de ces bras morts est ainsi un lieu potentiellement intéressant,
si vous avez l'impression que la rivière est vidée de ses poissons pour cause de frai. Mais avant de les tester, une simple
observation permet en général d'être sûr de la présence de carpes, peu discrètes à ce moment-là.
Les autres périodes intéressantes sont les très fortes crues, quand le courant devient assez fort pour être désagréable aux
poissons, ce qui se produit finalement peu souvent car ils restent habituellement dans le lit lors de crues normales.
Ce genre de bras mort durant l'année n'abrite pas de poissons actifs, voire aucun poisson ! Les carpes n'ont aucune raison
de s'y promener. De même, les poissons de passage sont rares, à moins de trouver une source de nourriture spécifique,
comme des herbiers abritant des mollusques, ou un banc de moules sur une pente non envasée.
Pour résumer, ces bras morts peuvent être intéressants au printemps. Pour les autres saisons, ils ne seront qu'un poste de
passage uniquement, et seulement à l'entrée.
Les darses
Les darses sont des plans d'eau ouverts sur toute une longueur de berge, sur la rivière. Elles sont artificielles et servent
généralement aux activités commerciales portuaires des péniches. Nous pouvons aussi faire entrer dans cette catégorie
les ports de plaisance, qui sont d'une configuration semblable. Pour ces derniers, si vous voyez des plaisanciers jeter
leurs ordures dans l'eau, vous aurez déjà trouvé un hot spot ! Sinon, la principale caractéristique de ces endroits est leur
très grande ouverture avec la rivière. Ici plus qu'ailleurs, ces bras morts peuvent être un véritable poste de passage pour
les carpes sillonnant la rivière, tout du moins leur entrée. En revanche, le revers de la médaille est une population de
carpes résidentes généralement assez pauvre. Le printemps sera bien sûr une bonne période sur toute la longueur, c'est-àdire jusqu'au fond du bras. Mais vous pourrez aussi repérer les postes intéressants près de l'ouverture qui seront en
général visités régulièrement tout au long de l'année. Ces postes peuvent être des herbiers ou des obstacles. De même, il
peut être intéressant de préparer une pêche pour cibler les quelques poissons résidents.
Les gravières ouvertes
Ce sont des plans d'eau eux aussi artificiels, mais qui communiquent avec la rivière uniquement par une ouverture
étroite. Comme les gravières classiques, leur aspect résultera de l'âge du plan d'eau, avec des berges plus ou moins
sauvages et un fond plus ou moins envasé. Il vous faudra tout de même éviter les fonds les plus vaseux qui seront
assimilés aux bras morts de frai, décrits plus haut. En revanche, ce genre d'endroit présente un inconvénient majeur : les
autres pêcheurs ! En effet, beaucoup de personnes n'ont pas le courage d'affronter la vraie rivière et se regroupent ici, à
l'abri du courant. De plus, ils abriteront souvent au moins un gros poisson sédentaire, attirant lui aussi du monde. Ces
bras morts seront les endroits qui s'apparenteront le plus à la pêche en eau close et la proportion de poissons résidents y
sera élevée. A contrario, le renouvellement de la population n'est pas aussi important qu'un poste en rivière ouverte. Il
faut avouer que la population y est le plus souvent restreinte. Ainsi, il ne sert pas à grand-chose d'insister des mois et des
mois sur ce genre de poste. Quelques amorçages et des pêches régulières vous feront vite prendre les poissons résidents
du lieu.
À l’heure où la pêche de la carpe devient stéréotypée, il est intéressant de se démarquer afin d’optimiser ses chances de
capturer de beaux poissons. En période hivernale, le manque d’appétit est un facteur contraignant pour notre loisir et il
faut donc déployer de multiples stratégies pour réussir à séduire efficacement Dame Carpe. C’est ainsi que les petits
appâts rentrent en scène.
Les petits appâts
Les petits appâts sont de véritables sauve-bredouille !
Par petits appâts, il faut comprendre toutes les bouillettes dont le diamètre est inférieur à 15 mm et les petites graines
telles que le maïs doux, le blé, le chènevis et autres bird-food ou encore les succulents asticots. Ces petites esches ont la
particularité d’être très facilement acceptées et offrent des perspectives de pêches rapides et intéressantes. Il est donc
inutile de préparer son coup à l’avance.
Les
bouillettes
Il est
assez
aisé de trouver dans le
commerce des boilies de 15 mm à des prix très raisonnables. Qu’elles soient carnées, fruitées ou encore épicées, elles
ont une densité suffisamment importante pour être propulsables jusqu’à 80 m. Il s’agit d’esches passe-partout et
utilisables avec succès en toute saison. C’est le diamètre idéal. Mais lorsque le poisson est peu coopératif et plus particulièrement en hiver, il devient parfois nécessaire d’avoir recours à des appâts nettement plus petits. Les boilies de 10
mm sont donc plus indiquées. Malheureusement, aujourd’hui, peu de fabricants produisent ce genre de petites bouillettes
ce qui pose un problème d’approvisionnement. De 8 mm à 14 mm, ces micro-bouillettes sont redoutables.
Les graines
Ce sont des esches de prédilection ; en effet, il est facile de s’en procurer et leur coût est faible. De plus elles sont assez
simples à préparer : il suffit de les faire tremper 24 heures puis de les faire cuire de manière appropriée. Pour le maïs
doux, il faut simplement ouvrir la boîte… Elles sont utilisables toute l’année et sont souvent employées en complément
d’amorçage, mais attention, dans ce dernier cas de figure, il arrive que les carpes se focalisent uniquement sur cette
esche.
Les asticots
Bon marché et disponibles dans tous les magasins de pêche, ils ne nécessitent aucune préparation. Pour les conserver, il
suffit de les maintenir au frais dans leur emballage. Ce sont des appâts dont l’efficacité en pêche hivernale peut être
surprenante. De plus, ils existent de différentes couleurs. En revanche, il est très difficile d’amorcer avec les asticots.
C’est donc sur des pêches à très courte distance qu’il faut les utiliser.
Avantages
Les petits appâts permettent de couvrir de plus grandes surfaces à l’amorçage avec des quantités réduites. Ainsi les
poissons passent plus de temps à consommer ces esches dispersées sur le fond, augmentant ainsi les chances de produire
des départs. Les risques de « gavage » sont aussi atténués. Enfin la diffusion des attractants est plus importante du fait
que la surface de l’amorçage est plus grande. Concernant les bouillettes, il faut
être conscient qu’elles ont tendance à rapidement se gorger d’eau et donc à se
ramollir facilement. Étant donné que ces appâts sont de petite taille, il est
évident que les carpes ne sont pas les seuls poissons intéressés par cette manne
providentielle. Ainsi, une multitude de pique-assiettes se retrouve invitée,
mangeant goulûment la pitance que nous nous efforçons de distribuer.
L’activité alimentaire ainsi générée ne laisse pas indifférentes les carpes qui
ne manquent de s’empresser de rejoindre le lieu du festin. Ce dont il faut tenir
compte, c’est qu’en période hivernale, les poissons blancs sont beaucoup moins
actifs, ce qui nous permet de bénéficier d’un peu de répit dans les fréquences
d’amorçage. Dans l’esprit de beaucoup de pêcheurs, petit appât rime avec petite prise et inversement. Mais ce n’est
qu’en partie vrai. En effet, les petites esches souffrent d’un manque de sélectivité, favorisant la capture d’une grande
diversité de poissons (taille et espèces), ainsi il est tout à fait possible d’attraper de beaux sujets et plus particulièrement
en hiver. Enfin, ces esches sont de véritables sauve bredouille et il faut absolument en posséder dans son arsenal. Elles
sont immédiatement acceptées par les carpes qui n’hésitent pas à s’en alimenter frénétiquement.
Sélectivité
Malgré la petite taille de ces appâts, il est possible de cibler nos prises si l’on observe quelques règles de base. Si on
désire capturer des carpes et de bonne taille, il faut d’abord pêcher sur des secteurs qui s’y prêtent ; c’est-à-dire peu
fréquentés par les poissons blancs et les carpeaux. Il est aussi préférable de laisser de côté les graines dont le pouvoir
d’attraction envers les petits poissons est trop important. Il est recommandé de faire appel aux petites bouillettes, de
préférence carnées. Les couleurs vives sont à déconseiller car elles aussi sont trop séduisantes.
Le record pour cette petite rivière canalisée avec un doublé de bouillettes de 8 mm !
Un des nombreux pique-assiettes.
Mettez de côté les graines dont le pouvoir d’attraction envers les petits
poissons est trop important. Il est recommandé de faire appel aux petites
bouillettes, de préférence carnées. Les couleurs vives sont à déconseiller car
elles aussi sont trop séduisantes.
Pêches rapides
En revanche, si l’on désire effectuer des pêches rapides ou à haut rendement, les petits appâts sont une arme d’une
efficacité surprenante. Les petites bouillettes de couleur vive à tendance sucrée sont particulièrement productives. Leur
attraction est quasiment similaire à celle des graines. Elles sont plus indiquées pour des pêches en lac et sur des secteurs
où les poissons blancs sont abondants. Quant aux graines, leur emploi en rivière est assez fructueux et elles peuvent être
aussi utilisées dans des pièces d’eau où les pique-assiettes ne sont pas trop nombreux. Il s’agit des micro-appâts les plus
prisés de nos jours et, ce, à juste titre. Les asticots ne sont pas en reste et si l’on prend soin de les escher bien vivants,
leurs ondulations vont très rapidement exciter les papilles gus-tatives de nos futures captures. Il convient toutefois de
relancer régulièrement ses montages, car ces larves font malheureusement l’objet d’une prédation accrue.
Amorçages
En ce qui concerne l’amorçage, les petites bouillettes sont propulsables au lance-bouillette, mais, du fait de leur faible
poids, les distances atteintes ne sont pas très importantes. Lorsque l’on pêche au spot, il est toujours possible d’avoir
recours au fil soluble permettant ainsi d’obtenir un amorçage d’une précision chirurgicale. En revanche pour des
quantités plus importantes l’emploi d’un « spod » peut s’avérer utile. Cependant l’usage trop important de ce type
d’appât n’est pas nécessaire. Une pêche au spod est recommandée, mais il est parfois intéressant de réaliser des amorçages de secteur afin de stimuler et de fixer durablement sur le coup un bon nombre de poissons. Concernant les
amorçages de rappel, une bonne poignée est suffisante après chaque départ.
Au sujet des graines, il est préférable de les utiliser pour des pêches à faible distance car elles sont plus sujettes à la
prédation que les bouillettes. Il faut effectuer des rappels d’amorçage fréquents : après chaque départ, après des tirées
sans suite et même après quelques heures de pêche. L’objectif est de créer mais aussi de maintenir une activité
alimentaire quasi-permanente sur le coup. Les sacs solubles sont de précieux alliés à condition de séparer les graines de
leur jus qui risque de les faire fondre. La fronde, voire la pelle d’amorçage, est aussi pratique notamment pour des
amorçages plus conséquents. Quant à l’usage du spod, il est toujours intéressant et pratique, mais il faut tenir compte du
manque de discrétion qui risque de faire fuir les poissons actifs sur le coup, surtout si les fréquences de rappel sont trop
rapprochées.
Enfin à propos des larves de mouches (asticots bien entendu), nous allons faire appel aux farines qui vont servir de
support mais aussi d’attractant.
Les spods sont très pratiques pour l’amorçage des petits appâts.
Le method, une approche différente
Il est alors possible d’agglomérer dans des boules d’amorce ces petites esches vivaces (ce qui est aussi réalisable avec
les bouillettes et les graines) comme le font les pêcheurs au coup ou alors avoir recours au « method », qui est une
version modernisée du fameux ressort amorceur (voir encadré). Par contre, il est nécessaire de régulièrement réamorcer
ou relancer ses lignes car les farines sont rapidement dissoutes et intéressent aussi une multitude d’autres poissons.
Eschages
Les petites bouillettes d’un diamètre inférieur à 12 mm doivent être percées à l’aide d’un foret avant d’être enfilées sur
le cheveu. En effet, elles ont une fâcheuse tendance à éclater lorsqu’on les traverse avec une aiguille. On peut alors soit
les placer seules pour les versions en 15 mm, soit en tandem pour les plus petites. Le bonhomme de neige est même
conseillé (une flottante et une normale) et permet une présentation optimale des micro-billes.
Concernant les graines, le maïs doux ou le blé seront placés sur un cheveu (entre 2 et 4 grains), mais cette opération est
délicate surtout si ces céréales sont de petit calibre. Il existe néanmoins une astuce simple qui consiste à placer quelques
grains dans un bas ou un filet anti poisson-chat et de réaliser une boule de la taille d’une bouillette qui est ensuite placée
sur le cheveu : ainsi escher avec du bird-food devient alors un jeu d’enfant. Enfin, pour ce qui est des asticots, il faut
prendre soin de les enfiler délicatement sur un morceau de tresse à l’aide d’une aiguille à coudre et ainsi réaliser une
pelote qui sera fixée sur le cheveu ; il est également possible de les coller sur un morceau de mousse ou une bouillette
flottante à l’aide d’une colle cyanolite ou tout simplement de les escher sur un hameçon de toute petite taille (n° 8 voire
n° 10).
Montages
Il faut utiliser les mêmes montages qu’habituellement et simplement adapter la taille des hameçons à la taille des esches
utilisées. Un hameçon n° 6 couvre la plupart des situations. Si les pique-assiettes sont présents sur votre coin de pêche, il
est fortement recommandé d’employer des bas de ligne rigides qui sont moins sujets aux emmêlements. En revanche, en
période hivernale, il n’est pas anodin d’utiliser des versions souples qui sont moins détectables. Dans tous les cas, il est
préférable de raccourcir un maximum les cheveux car les esches doivent se retrouver au raz de l’hameçon. À vous de
jouer !Method
Il s’agit de la pêche au ressort amor-ceur modernisée qui connaît depuis quelques années un succès grandissant dans
notre pays. Un leste spé-cifquement étudié sert de support à une combinaison de farine assez collante à laquelle sont
agglomérées des particules (morceaux de bouil-lettes, graines). Grâce à ce dispositif, l’esche piégée se trouve à
proximité immédiate de l’amorçage.
Le montage tricheur
Il consiste à combiner sur un même cheveu une bouillette et de la graine. L’association bouillette fottante et maïs doux
est d’une effcacité extrêmement redoutable et à essayer à tout prix. Il est conseillé de placer les graines au raz de
l’hameçon et puis la bouillette afn de faciliter la piqûre de l’hameçon. L’ensemble est décollé du fond de 5 centimètres.
Spod
Ce dispositif en forme de roquette, dont la base est ouverte, permet de catapulter à grande distance des particules qui ne
pourraient l’être autrement. Il doit être utilisé avec une canne puissante prévue à cet effet. Certains modèles sont spécifquement adaptés à la propulsion des bouillettes alors que d’autres sont plutôt destinés aux graines. Mais la majorité est
polyvalente et convient à la plupart des situations rencontrées.
Des asticots collés à une bille en mousse, un piège à carpe hors norme !
Comment éviter la bredouille ?
Il y a toujours un moment dans l’année où vous vous retrouvez au bord de l’eau et malgré tous vos efforts et toute votre
attention, aucun signe d’activité n’est visible. Comment se sortir de cette situation pour faire au moins un poisson et
sauver ainsi votre session de pêche ?
Pêcher le plus longtemps possible
Je vais partir d’une logique implacable : le temps de pêche. Si vos horaires de pêche ne sont pas extensibles, votre mise
en place permet de gagner quelques précieuses minutes. Cannes déjà eschées et montages préparés, il faut que vous
soyez opérationnel dans les premières minutes de votre partie de pêche. Une fois les quatre cannes lancées et posées sur
le rod-pod vient ensuite le temps de monter l’épuisette et de réaliser l’amorçage. Et le soir, ce sont les cannes qui sont
rangées en dernier lieu. Bien souvent, on lit qu’il faut monter l’épuisette en premier et la replier en dernier. Je suis
d’accord que sur un aspect pratique, c’est bien plus confortable de combattre une carpe avec une épuisette à portée de
main et en état de fonctionner. Mais ces précieuses minutes d’installation et de rangement de l’épuisette m’ont permis de
faire un poisson au tout dernier moment, et cela m’est arrivé une bonne dizaine de fois. Mieux vaut donc un départ sans
épuisette qu’une épuisette sans départ. Avec quelques années d’expérience, j’ai acquis beaucoup plus de sérénité qu’à
mes débuts. Si je n’observe pas d’activité mais que je suis confant sur ma stratégie, je n’hésite pas à… ne rien changer !
Et cela paye ! En pensant que s’il n’y a pas de départs, c’est parce qu’il n’y a pas de poissons, il sufft d’attendre leur
passage sur votre poste. Si vous êtes sur une zone de passage, que vos montages sont bons, que vos appâts sont de
qualité et que vous pêchez des spots intéressants, il n’y a pas de raisons de vouloir changer de stratégie ! Cependant,
certaines fois, lorsque le doute s’installe ou que les poissons semblent sur le poste mais avec très peu d’activité, il peut
être intéressant de changer sa stratégie. Tout d’abord, en essayant deux profondeurs bien distinctes, avec une pêche de
bordure et une pêche plus classique en profondeur. Au maximum, deux cannes vont évoluer, mais les deux autres cannes
restent sur la stratégie de départ. À l’aide de ces deux cannes « anti-bredouilles », je vais préparer un premier coup à
l’aide de graines, pellets ou de farines. Je fais souvent cela sur la bordure, l’activité est alors plus importante et cela est
moins contraignant pour amorcer, relever et relancer sa canne suite aux attaques des indésirables. Cette forte activité
attire souvent une carpe qui vient alors sauver la partie de pêche. La deuxième canne est souvent munie d’une bouillette
boostée et allégée que je vais relancer toutes les 45 minutes. Soit avec un soluble, soit seule, la canne va ainsi tester
plusieurs profondeurs et plusieurs spots à la recherche d’une carpe.
Il arrive parfois que les détecteurs restent désespérément muets alors que nous usons de stratagèmes habituellement
productifs. Il est probable que le poisson ne soit pas présent sur le secteur pêché ou, du moins, pas en quantité suffisante
pour qu’il se crée une « compétition » alimentaire l’obligeant à s’intéresser à nos montages. Pour cela, j’utilise des
appâts flottants de couleur fluo et boostés avec un amorçage très léger constitué de petites graines, voir de particules de
graines ou de bouillettes broyées. Les poissons blancs sont rapidement attirés, ce qui, en général, ne laisse pas indifférentes les quelques carpes en maraude dans les environs. En cas d’inactivité prolongée, je préfère changer de poste.
Si le poisson est bien présent sur le secteur pêché et qu’il le manifeste par de nombreux sauts et marsouinages, j’essaie
de comprendre pourquoi il n’y a pas de capture : amorçages trop importants les jours précédents, avant-fraie, période
d’inactivité alimentaire généralisée (phénomène de lac sur « off »), etc. Dans ces conditions, aucune alternative, il faut
attendre la reprise des hostilités. Je préfère être mobile et ne m’attarde jamais sur un poste improductif car je pense que
plus on s’acharne et plus on risque la bredouille. Il m’arrive parfois de changer tout simplement de plan d’eau. Si
l’absence de capture ne correspond pas au cas précédent, j’essaie de glaner des informations auprès des autres pêcheurs :
type d’appâts, profondeur de pêche, etc. Muni de ces précieuses indications, il est possible de sauver l’honneur. Dans la
négative, il faut changer de stratégie et tester d’autres approches qui peuvent être radicalement opposées à celles
initialement employées : passer par exemple d’une bouillette carnée à une bouillette fruitée, passer de la bouillette à la
graine ou passer d’une pêche de bordure à une pêche profonde, etc. Il faut aussi analyser la pression de pêche
environnante qui peut rendre le poisson méfiant à un point tel que toute capture devient impossible. Il est aussi
intéressant d’amorcer à l’avance un ou plusieurs postes. Le but étant d’accoutumer les carpes à s’alimenter avec les
appâts distribués et ainsi d’augmenter les chances de capture. Bien entendu, cette tactique n’est valable que si le plan
d’eau pêché est peu fréquenté au risque de voir d’autres pêcheurs cartonner sur vos amorçages. Un autre sauvebredouille, qui m’a permis de capturer un bon nombre de poissons peu actifs, est l’utilisation de petits appâts.
Voilà une question que se posent probablement plus souvent les amateurs d’enduro puisque le but du jeu consiste à
marquer le maximum de points. N’étant pas un spécialiste de la compétition, j’avoue ne me poser que rarement cette
question, étant donné que je fais plutôt partie des « vilains » qui privilégieront toujours la capture d’une seule carpe de
18 kg (et plus…) plutôt que d’en combattre dix ne passant pas la barre des 12 kg. Beaucoup ne comprendront pas, mais
que chacun prenne son plaisir comme il l’entend, l’essentiel est de se faire plaisir, tout en respectant ses prises.
Bien se positionner
Si je devais partir demain sur une eau inconnue avec pour seul but de piéger une carpe quelle qu’en soit sa taille, je
privilégierais un poste en fond de bras, s’il s’agit d’un lac, et un bras mort, s’il s’agit d’une rivière. Bien sûr, si la
saison le permet, je rechercherai en priorité un voire plusieurs massifs d’herbiers, car ils sont de véritables aimants à
poissons.
Varier
les paramètres
Ce poste trouvé, j’éviterais d’utiliser une embarcation et je procéderais au remplacement de mes habituelles plombées de
150 g par des 90 g, puis pareillement avec mes hameçons de taille 6 remplacés par des 8, neufs et bien piquants. En
effet, partir sur de bons « fondamentaux » et optimiser sa discrétion sont les premières bases de l’anti-capot ! Je
poursuivrais alors en diversifiant mes appâts et, au risque d’en étonner plus d’un, une seule canne serait eschée de
bouillette et je dirais même d’une micro-bouillette (diamètre de 14 mm maximum). Les trois autres « têtes chercheuses »
seraient toutes eschées de graines ! Le but étant de piéger une carpe, inutile d’être sélectif. Les trois autres cannes
proposeraient chacune une graine différente, comme le maïs dur, le maïs doux et la tigernut.
Bordures et herbiers…
Mes quatre pièges seraient enfin positionnés en bordure, à proximité d’herbiers, et si la nature du fond le permet,
j’utiliserais des back-leads pour noyer mon fil. À l’aide d’un petit lance-pierre (d’amorçage), je catapulterais deux
poignées d’appâts sur les quatre spots et il ne me resterait alors plus qu’à attendre les premiers bips ! Pour finir,
j’optimiserais l’utilisation de la canne « au maïs doux » en la changeant de spot et de profondeur toutes les heures…
Éviter la bredouille reste fInalement un rêve. Quoi qu’on en dise, si l’on va au bord de l’eau c’est pour prendre des
carpes ! Certes, le cadre et l’ambiance sont aussi des facteurs motivants, mais décapoter c’est le pied !
Le remède miracle n’existe pas, mais quelque part on peut infuencer ses résultats par des choses simples, éprouvées et
effcaces.
Personnellement, j’ai toujours une canne qui pêche différemment des trois autres. Soit c’est l’appât qui change, soit c’est
la présentation. Cela permet de toujours remettre en cause l’approche classique que l’on peut avoir sur ses autres cannes
et ainsi essayer des choses nouvelles.
Parfois, je place une canne dans des profondeurs peu communes (plus de 10 mètres, moins de 1 mètre).
Les bordures, souvent inexploitées, sont de véritables autoroutes à carpes. Si le coup est préparé à l’avance et que,
malgré l’application, les détecteurs restent muets, placer une canne en dehors du coup peut s’avérer payant. Pour diverses raisons, il arrive que les carpes fuient les zones amorcées (présence de silures, méfance face à la pression de
pêche, etc). Il m’est souvent arrivé de prendre la seule carpe d’un week-end de pêche complètement à l’écart de
l’amorçage.
Aussi, lorsque les carpes se manifestent (par des sauts, marsouinages ou fouilles), je n’hésite pas à lancer une canne
dessus. Je ne compte plus le nombre de fois où cela m’a permis de prendre des carpes. Généralement, lorsqu’elles se
manifestent, les carpes sont « prenables ». Seulement, elles peuvent se déplacer très rapidement, il faut donc agir vite et
y placer une canne dans les instants qui suivent. On peut aussi inviter une carpe à mordre en lui proposant un appât
attractif. Cela peut être un ver de terreau, un bouquet d’asticots ou une bouillette boostée. Peu importe l’esche employée,
il s’agit plus de jouer sur la gourmandise des poissons que l’on recherche et déclencher un réfexe d’alimentation. Enfn,
l’ultime recours est de bouger. Si la fnalité est de prendre absolument une carpe, alors il ne faut pas hésiter à changer de
poste ou dans les cas extrêmement désespérés, changer de lieu de pêche !
Malgré tout, une carpe reste un poisson, avec ses propres mœurs. Et bien souvent, si elle n’a pas besoin de s’alimenter,
rien ne la décidera à mordre. Un capot ne doit pas être interprété comme une défaite, car on apprend toujours de ses
résultats et c’est ce qui nous pousse à retourner une fois de plus au bord de l’eau.
La technologie des sondeurs
À l’aube du xxie siècle, de nouvelles technologies de pointe s’offrent à nous. Ces atouts de la pêche à la carpe moderne sont souvent considérés à tort comme des
outils miracle. Qu’en est-il vraiment de cet outil si décrié ?
Historique
C’est au début du xxe siècle que les premiers travaux destinés à la détection sous-marine ont commencé. La triste histoire
du naufrage du Titanic motiva les recherches et l’électroacoustique
fit très rapidement son apparition. D’une technologie assez simple,
il s’agit d’une télémétrie acoustique permettant de détecter la
présence de gros objets immergés. Avec l’apparition des sousmarins de guerre, il fallait aussi trouver un moyen de les localiser
effcacement (distance et profondeur). Ce fut chose faite après la
Première Guerre mondiale et ces applications furent rapidement
utilisées pour la pêche industrielle et l’étude des fonds sous-marins.
Le sondeur ou sonar (Sound Navigation and Ranging) fut créé en
1940, pendant la Seconde Guerre mondiale, et utilisait une
technologie un peu plus sophistiquée. Il était possible de détecter
des objets de plus en plus petits avec davantage de précision.
Aujourd’hui, le progrès et la technologie de pointe nous permettent
de bénéfcier d’appareils compacts, performants, capables de
visualiser avec une précision redoutable la plupart des objets présents
dans l’eau. Cette avancée est accessible à tous !
Il est en effet facile de penser qu’un pêcheur utilisant un sondeur va
faire des pêches sensationnelles. Mais ce n’est pas le cas, bien que cet
appareil perfectionné permette d’analyser bien plus rapidement les
fonds d’un plan d’eau que n’importe quel autre outil et donc de
localiser le poisson convoité. Mais encore faut-il choisir un modèle
adapté à ses besoins, en comprendre son fonctionnement et les subtilités de son interprétation. C’est ce que nous allons
vous présenter au travers de ce dossier.
Alimentation
Batterie pour une installation fxe ou piles pour une version portable.
Les sondeurs que nous utilisons fonctionnent en 12 volts. L’emploi d’une batterie (moto ou voiture) est préconisé afin de
conserver de l’autonomie bien que la consommation électrique soit faible, à moins que l’on utilise souvent le rétroéclairage de l’afficheur ou un modèle en couleurs. Il est aussi intéressant de protéger l’ensemble par un fusible adapté.
Certains sondeurs sont équipés en version portative, c’est-à-dire auto-alimenté par des piles, mais leur autonomie est
assez réduite.
Boîtier
Il est constitué de tous les éléments électroniques, à savoir
un ordinateur fonctionnant à l’aide d’un logiciel pour
piloter les impulsions électroacoustiques, analyser et
affcher les informations via un moniteur intégré. Il existe
différents types d’affcheurs : graphique, destiné à des
usages scientif-ques ; à diodes (ou à éclats), peu utilisé
sur notre continent ; vidéo, (tube cathodique) à usages
professionnels ; et LCD (cristaux liquides), qui est celui
utilisé aujourd’hui pour la pêche de loi sir. Il est à noter
que les deux derniers peuvent être monochromes ou
couleur. Les écrans LCD monochromes sont moins chers,
extra-plats et consomment peu d’énergie. Ils sont
également très utilisés pour leur importante résolution graphique et leur lisibilité en pleine lumière ; et ceci au détriment
des versions couleurs qui, bien que plus faciles à lire, sont assez coûteuses et consomment davantage d’énergie. En-fn,
ces écrans sont aussi rétro-éclaira-bles pour un usage de nuit.
Sonde
Elle se présente sous forme d’un petit boîtier (sabot) qui va se fixer soit dans la coque pour les versions traversantes, soit
au niveau du tableau arrière en dessous de la ligne de flottaison pour les sondes de type « skimmer ». Ce sont ces
dernières que nous utilisons. Les sondes sont constituées d’un ou plusieurs cristaux artificiels dont la forme détermine la
fréquence et le cône de lecture. Ils agissent comme un émetteur-récepteur d’ondes piézoélectriques chargé de transformer l’impulsion électrique émise par le boîtier en une onde sonore et inversement. Il est à noter que chaque sondeur est
adapté à des modèles de sondes bien précis.
Principe de fonctionnement
La sonde est chargée d’émettre une onde sonore (ultrason) qui, lorsqu’elle rencontre un objet, se transforme en écho et
revient vers le transducteur (la sonde). L’information ainsi recueillie est ensuite analysée et transférée vers un écran. Le
fonctionnement est très simple : on chronomètre le temps qui s’est écoulé entre l’instant où l’onde est envoyée et le
moment où l’écho est capté. La puissance de ce dernier est aussi analysée. Ceci permet de déterminer la profondeur, la
nature des fonds et la présence d’objets en suspension (poissons, épaves, etc.).
Fréquences
Les ondes émises par les sondeurs sont des ultrasons qui sont
inaudibles non seulement par l’oreille humaine mais également par
le poisson. Aujourd’hui, plusieurs fréquences sont employées :
- 50 et 83 kHz : elles sont utilisées pour la prospection à grande
profondeur car elles sont très pénétrantes mais peu précises. Il est
possible d’atteindre des profondeurs supérieures à 1 000 m.
- 200 kHz : plutôt destinée à des profondeurs moyennes (jusqu’à
120 à 180 m en eau salée), elles offrent une bonne précision. C’est
la fréquence la plus utilisée.
- 455 kHz : la portée est très faible (100 m maximum), mais elle
permet une détection ultra-précise. Cette fréquence est utilisée par
des sondeurs perfectionnés possédant plusieurs faisceaux.
Certains sondeurs ne peuvent émettre qu’une seule fréquence alors que d’autres en émettent plusieurs (jusqu’à 3
fréquences).
Cône de lecture
Le transducteur émet une onde dans un faisceau qui possède un angle strictement défni : 20 ° pour une fréquence de 200
kHz, 60 ° pour 50 et 83 kHz dans la plupart des cas. Plus la profondeur augmente et plus la surface prospectée est
importante. Le sondeur va donc détecter tous les objets se trouvant dans son faisceau. Recherchant à analyser ce qui se
trouve sous le bateau avec précision, il est important de ne pas balayer une surface trop large. Si la zone prospectée est
trop importante, les informations seront plus diffciles à analyser.
Comment choisir ?
Devant la multitude des sondeurs disponibles sur le marché, il est compliqué de faire une sélection. Pour cela, il est
important de connaître ses besoins et donc de savoir ce que l’on attend de cet appareil. Différents points sont à étudier.
Concernant la pêche de la carpe, il n’est pas forcément utile de s’équiper d’un modèle haut de gamme. Nous avons
besoin d’examiner un environnement peu profond : hauteur et nature du fond, présence d’obstacles et éventuellement de
poissons.
Un sondeur premier prix convient parfaitement !
Pour une analyse plus précise, nous allons choisir un écran possédant une résolution graphique importante (240
pixels verticaux ou plus) et en couleurs pour une meilleure lecture à l’écran, une sonde multifaisceaux permettant un
balayage plus large (attention à l’interprétation à l’écran qui est un peu plus complexe). Il est à noter qu’une sonde en
200 kHz peut convenir parfaitement. Tout ceci a, bien entendu, une influence sur le coût de l’appareil.
Nous vous proposons ci-dessous quelques modèles qui sont parfaitement représentatifs et classés par ordre de prix :
- entre 90 et 150 €, sondeur premier prix : écran monochrome (160 pixels verticaux) et sonde en 200 kHz. Per
met de débuter dans de bonnes conditions.
>> Piranha Max 210 (Humminbird) ou Cuda 168 (Eagle)
- entre 150 et 300 € : équipé d’écran monochrome avec une résolution comprise entre 240 et 320 pixels verticaux et une
sonde en 200 kHz : c’est la conf-guration idéale qui permet d’affronter toutes les conditions avec effcacité. >> Flash 535
(Humminbird) ou Fish-mark 320 (Eagle)
- entre 200 et 450 € : écran monochrome haute résolution (jusqu’à 480 pixels verticaux) équipé d’une sonde multifréquences et multifaisceaux. Destiné à des utilisateurs chevronnés qui seront capables d’interpréter les informations
recueillies.
>> Flash 575 (Humminbird)
- de 300 à 450 € : écran en couleurs, sonde en 200 kHz, premier prix en couleurs, permettant une meilleure lecture de
l’affchage en restant simple et facilement utilisable.
>> Twister 141C (Humminbird) ou Fish Easy 320C (Eagle)
- à partir de 500 € : écran en couleurs en haute résolution, sonde multifré-quences et multifaisceaux. Destiné à
des utilisateurs expérimentés et aisés car certains modèles dépassent allègrement la barre des 1 000 €.
>> Squal FF797C SI (Humminbird)
Certains modèles sont également équipés d’un GPS, ce qui permet de retrouver facilement ses spots de pêche préférés.
Installation
Pour un fonctionnement optimal, il est important de bien installer le sondeur et plus particulièrement la sonde. En effet,
un transducteur mal positionné va affecter les performances du dispositif. Pour cela, il faut prendre en considération le
fait que certains éléments sont perturbateurs : des bulles d’air et des éléments en suspension peuvent faire écran et un
moteur génère des parasites qui brouillent les informations. Il est nécessaire que la sonde soit placée le plus horizontalement possible afn d’éviter d’obtenir de fausses informations sur la profondeur. Elle doit toujours être immergée pour
assurer un bon fonctionnement, mais ne doit pas trop dépasser la coque afn d’éviter de rentrer en contact avec le fond ou
avec les rouleaux de la remorque, ce qui pourrait l’endommager.
Pour cela, Il est possible de fxer la sonde sur la coque ou sur le moteur, à l’aide d’un étrier (cette fxation ne peut être
déplacée par la suite) ou à l’aide d’une ventouse (version portable). Il existe aussi des supports spécifques, vendus
séparément, permettant une fxation effcace, réglable et amovible, ce que nous vous recommandons vivement. Dans tous
les cas, vous trouverez des indications précises sur le mode d’emploi de l’appareil. Il est important de fxer correctement
l’écran afn d’éviter la chute de celui-ci qui pourrait être endommagé. Là aussi, il existe des supports de fxation intéressants vendus séparément.
Premiers pas
Il faut un bon nombre d’heures d’utilisation pour commencer à interpréter avec succès les informations qui sont
retransmises sur l’écran du sondeur. Car bien qu’ils soient assez performants, les sondeurs ne permettent pas de tout
analyser avec précision.
Ce que nous observons à l’écran n’est pas l’image exacte du fond
Pour les plus novices, il est conseillé, dans un premier temps, de se servir du sondeur en mode « auto », c’est-à-dire que
la plupart des réglages vont être paramétrés automatiquement par l’appareil (sensibilité, échelle, etc.) permettant ainsi un
usage assez simple et fiable.
Il est également conseillé de se faire la main en utilisant le mode simulation et en modifant les différents paramètres.
Ceci permet, pour les plus chevronnés, de parfaire certains réglages afn de faire face aux différentes conditions que l’on
rencontre sur le terrain. Enfin, dans tous les cas, il est plus que chaudement recommandé de se référer au mode d’emploi
de l’appareil trop souvent délaissé ou ignoré. Cette astuce toute simple constitue un gain de temps considérable !
Quelques fonctions indispensables
À l’heure actuelle, les paramètres de réglage des sondeurs sont assez nombreux et pas toujours utiles pour notre pratique ; néanmoins, il en existe quelquesuns qui peuvent se révéler indispensables.
Zoom
Comme son nom l’indique, il permet de zoomer certaines parties de l’écran notamment celles proches du fond afn de
révéler certains détails. Cette fonction est également très pratique lorsque l’on prospecte dans des profondeurs supérieures à 10 m et permet de combler les lacunes des écrans dont la résolution graphique n’est pas très importante.
Sensibilité
Il s’agit d’un réglage très important qui va directement conditionner les performances de détection du sondeur. Il convient
néanmoins d’effectuer des réglages appropriés en fonction des conditions rencontrées : une sensibilité trop faible ne permet
pas de détecter certaines structures, alors qu’au contraire, des réglages trop importants vont saturer l’écran d’informations
inutiles. Un bon réglage permet de visualiser la thermo-cline. Les débutants ne doivent pas hésiter à avoir recours au mode « auto
».
Fish ID
Cette fonction permet de représenter des échos de poissons et d’en défnir la taille, ce qui semble intéressant à première vue, mais
qui peut être source d’erreurs : tout corps suspendu au-dessus du fond est immédiatement reconnu comme poisson, ce qui
n’est pas le cas dans la réalité. Par contre les poissons collés sur le fond (comme une carpe qui s’alimente) sont identifés comme
étant une structure. Cette fonction reste quand même intéressante lorsque l’on fait ses premiers pas avec un sondeur. Par la
suite, il est préférable de ne pas y avoir recours en la désactivant ; les poissons seront représentés alors sous la forme d’arc.
Fish Track
Cette option est complémentaire au « fsh ID » et permet d’affcher, avec précision, la hauteur de l’écho identifé comme étant
un poisson. Cette information est pratique car elle peut permettre de conditionner la profondeur de pêche.
Ligne grise
Cette fonction est très utile pour la pêche de la carpe car elle permet de nous donner des indications sur la dureté du fond. En effet,
en fonction de l’épaisseur de cette ligne, nous allons pouvoir déterminer si le fond est mou (vase, limon) ou dur (roche, graviers)
sur la zone sondée. De même, il est possible de repérer des structures, voire de les identifer (souches, herbiers).
Vitesse de déflement
Ce paramètre est assez important car son réglage permet de conserver sur l’écran un historique. Une vitesse de déflement lente va
accentuer la perception du relief et conserver plus longtemps l’image sur l’écran, une vitesse rapide permet de mieux affcher
certains détails comme les échos de poissons ou les structures. Il convient de trouver un juste milieu. La résolution graphique de
l’écran peut alors jouer un rôle capital.
Le zoom permet de déceler
le moindre détail : ici, des
poissons collés au fon
Le fish track permet de
connaître la profondeur
des poissons.
Le fond est dur au niveau de
la pente et assez mou dans le
lit de rivière.
Les poissons
Un sondeur détecte le poisson grâce à l’écho que provoquent sa vessie natatoire et son squelette. Les chairs, plus molles,
sont moins facilement détectées. La représentation à l’écran se traduit bien souvent par un arc dont l’épaisseur est
représentative de la grosseur du poisson. La longueur de l’arc n’a aucune importance. Il est possible de voir apparaître
sur l’écran un simple trait ou une tache qui correspond bien souvent à plusieurs poissons nageant en banc.
Il est important de comprendre que l’on peut observer au sondeur un poisson sans pour autant pouvoir le capturer et
inversement. Les sondeurs, même les plus sophistiqués, ne sont pas infaillibles. Le fait de détecter du poisson ne permet
pas forcément d’en identifer avec précision les espèces. Avec l’habitude, il est possible de reconnaître la présence : de
poissons blancs (par la taille et bien souvent par les bancs ainsi formés) ou de gros poissons tels que les carnassiers, les
carpes, voire les silures.
Les structures
On appelle structure tout élément reposant sur le fond : épave, souches, roches, herbiers. Plus la structure est de nature
solide, plus elle va être décelable. Avec un peu d’expérience, il est possible de reconnaître un herbier, une souche, un
bloc rocheux. La plupart de ces structures peuvent révéler des secteurs d’alimentation probables qui sont susceptibles
d’intéresser les poissons. D’autres sont des obstacles qu’il est parfois nécessaire d’éviter.
Les reliefs
Ce sont des variations de profondeur laissant apparaître les reliefs sous-marins : pente, haut-fond, lit de rivière… Toutes
ces reliefs sont autant de spots qui peuvent être intéressants à pêcher. Mais attention, le degré de la pente que représente
l’image rapportée à l’écran ne correspond pas forcément à la réalité. Cela dépend de la vitesse de défilement de l’écran
mais aussi de celle de déplacement du bateau. Il est instructif d’observer la ligne grise : la dureté des fonds est aussi à
prendre en considération. La présence d’une poche de vase au milieu d’un fond dur ou une tache de galets sur un fond
vaseux sont autant de secteurs qu’il convient de pêcher.
Bien que le sondeur fasse maintenant partie intégrante de la panoplie du carpiste car il apporte de précieuses
informations, il n’assure pas nécessairement le succès espéré. Reste à bien pêcher les spots localisés, ce qui n’est pas
chose toujours aisée.
Un banc de poissons entre 2 et 4 m de
profondeur ainsi que quelques échos
intéressants au raz du fond.
Un pont immergé…
Deux gros échos entre deux eaux : il s’agit
probablement de carpes ou de silures.
… un herbier.
Un rocher.
. Une pente assez prononcée.
Side Imaging
Nous ne pouvions terminer ce dossier sans vous présenter le nec plus ultra mis au point par la société américaine Humminbird : la
technologie Side Imaging, qui permet d’obtenir une vue latérale de part et d’autre de l’embarcation. Elle a été développée à l’origine
pour des applications militaires et est fondée sur le principe du sonar.
Très spectaculaires, les rendus graphiques obtenus sont presque de qualité photographique mettant en valeur
un bon nombre de détails comme le relief et surtout les structures de manière assez réaliste. Ainsi arbres,
rochers, ruines et autres épaves se révèlent à nos yeux de manière saisissante alors qu’un sondeur « classique
» ne donne qu’une image assez vague.
Une sonde multifaisceaux non concentrique, par le biais de 2 faisceaux de 86 ° en 455 kHz (plus larges dans
leur section verticale qu’horizontale), effectue des balayages latéraux sur une distance pouvant atteindre 110
m. Grâce à ce processus, on obtient une vision 3D qui évite les zones d’ombre que l’on obtient avec une vue
2D d’un sondeur traditionnel. Bien qu’assez réaliste, cette représentation n’est pas la plus précise (du fait des
limites des résolutions graphiques des écrans), mais permet un repérage d’ensemble du secteur prospecté car
il est possible d’analyser un rayon latéral pouvant dépasser 200 m. De plus, l’imagerie du Side Imaging est
différente d’un sondeur classique car elle ne représente que ce qui se trouve sur les côtés de l’embarcation
mais pas ce qui est en dessous. Tout cela demande un peu d’habitude avant de pouvoir correctement
interpréter les données. Les appareils qui sont pourvus de cette technologie sont aussi dotés du sondeur
traditionnel, c’est-à-dire d’une vision 2D classique et d’un GPS/traceur permettant, notamment, grâce à un
curseur déplaçable sur l’écran, de mémoriser une structure intéressante pour notre pêche et, par la suite, de
pouvoir se replacer avec une précision de l’ordre de 3 m au-dessus d’elle.
Avec ces caractéristiques alléchantes, il est évident que cette nouvelle génération de sondeur va rendre de
nombreux services aux futurs acquéreurs en apportant des informations visuelles plus concrètes.
Malheureusement, cette technologie a un prix et elle est, pour l’instant, réservée aux pêcheurs les plus
fortunés.
Il est possible de trouver des informations complémentaires sur le site Navicom.fr.
Profondeur
La portée est défnie par la fréquence, l’angle et la puissance de l’onde. Plus la fréquence est basse, l’angle
restreint et la puissance élevée, plus la profondeur atteinte est importante. Nous prospectons rarement à des
profondeurs supérieures à 25 m et tous les modèles disponibles dans le commerce ont une puissance
largement suffsante pour notre usage. Il est donc inutile de se suréquiper avec des appareils coûteux à usage
professionnel !
Sondeurs ultra-perfectionnés
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Il existe aujourd’hui des sondeurs qui peuvent analyser les fonds avec une précision plus importante que les
modèles dits classiques. En combinant différentes fréquences et différents faisceaux (jusqu’à 3 fréquences
pour 6 faisceaux), ils donnent une couverture du fond plus importante
Une vision saisissante ; ici, des arbres
Quelques blocs rocheux.
Leur affchage est aussi différent pour bien interpréter les informations ; ainsi l’écran se divise en deux ou
trois parties permettant par exemple d’avoir une analyse globale de ce qui se trouve sous le bateau mais aussi
d’avoir une vision latérale (droite et gauche).
Diamètre du cône de lecture
Ce tableau nous présente la couverture de sonde en fonction de l’angle et de la profondeur.
PROFONDEUR \ ANGLE
20 °
60 °
2,5 m
5m
10 m
15 m
20 m
0,90 m
1,8 m
3,5 m
5,3 m
7m
2,7 m
5,4 m
10,4 m
15,9 m
21 m
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Résolution graphique
Il est intéressant de comprendre pourquoi il est préférable d’utiliser un sondeur dont la résolution graphique
est importante. Il faut savoir que les pixels verticaux permettent de défnir la précision de sondage et les
pixels horizontaux ne correspondent qu’au déflement de l’image et donc à un historique du graphique
représenté. Par exemple, pour un sondeur possédant 100 pixels verticaux, à une échelle de 2 m, on aura une
précision de l’ordre de 2 cm alors que pour une échelle de 10 m, il ne sera pas possible de déceler des objets
d’une épaisseur inférieure à 10 cm.
Zone d’ombre
C’est un phénomène facilement compréhensible du fait qu’à l’intérieur du cône de détection, le relief est
souvent accidenté. Il sufft d’une forte accentuation du relief (pente importante, cassure) pour créer sur
l’écran une tache foue, un genre de nuage. Cette zone d’ombre a pour effet de gommer les irrégularités du
relief ne nous permettant plus d’analyser correctement ce qui se trouve à l’intérieur. Il s’agit bien souvent
d’une zone dite aveugle. Cette tache est d’autant plus importante que le cône de détection est large, d’où
l’intérêt d’utiliser des sondes offrant un angle de détection restreint : 20 ° étant l’idéal.
Vue en mode de sonde en 2D.
Un écran large pour une vision détaillée.
La fonction zoom permet d’observer en détail un banc
de poissons.
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Liens
http://carpx.blog4ever.com/blog/articles-10257-8977.html.
http://www.labouillette.com/
http://madfred.e-monsite.com/categorie,p-ecirc-che-au-feeder,1198347.html
http://www.powercarp.com/
http://club-carpe.com/
http://www.carpe.biz/
http://www.nordcarpe.net/
Equivalences
Poids
Onces
x 28,349 = Grammes
Onces
x 0,02835 = Kilogrammes
Livres
x 453,59 = Grammes
Livres
x 0,45359 = Kilogrammes
Grammes
x 0,0353 = Onces
Grammes
x 0,002
= Livres
Kilogrammes x 35,2736 = Onces
Kilogrammes x 2,2046 = Livres
Tailles
Pouces
x 25,4
= Millimètres
Pouces
x 2,54
= Centimètres
Pieds
x 30,48 = Centimètres
Pieds
x 0,3048 = Mètres
Millimètres x 0,03937 = Pouces
Centimètres x 0,3937 = Pouces
Centimètres x 0,0328 = Pieds
Mètres
x 39,37 = Pouces
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