Installation de GNU/Linux Debian - Ma page personnelle

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Installation de GNU/Linux Debian - Ma page personnelle
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Installation de GNU/Linux Debian
http://seb.france.free.fr/iut/rli/miniprojet.pdf
Sébastien FRANÇOIS
Antonin BERARDI
410
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Table des matières
1.Introduction
3
2.Installation
5
1. RAWRITE
2. Edition de fichiers de configuration
3. Installation du serveur X
4. Quelques astuces pour X
5. Mise à jour de la distribution vers Testing
6. Astuces
7. Gestion APM (auto extinction de l'ordinateur)
8. Amélioration de l'environnement graphique
9. Logiciels importants : Mozilla et openoffice
10. Installation d'un gestionnaire d'impression CUPS (Common Unix Printing System)
11. Installation d'un nouveau noyau
3.SAMBA
12. Ajout d'un utilisateur local (en root)
13. Ajout d'un utilisateur SAMBA
14. Création d'un répertoire public
15. Accès à un partage distant en console
16. Un peu d'Advanced Bash Scripting
17. Accès à une clé usb
18. Configuration simplifiée d'un firewall
19. Installation d'apache avec php4
4.Annexes
20. /etc/network/interfaces
21. /etc/fstab
22. /etc/resolv.conf
23. Description des fichiers dans /
5.Planning
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3
1.Introduction
Pourquoi Debian ?
Netcraft.com a publié une étude sur la répartition géographique des serveurs internet tournant sous
Debian. France Télécom et Free.fr l'utilisent tous deux, ce qui explique vraisemblablement ce résultat.
16/08/2003
Following on from the FreeBSD project which celebrated its 10th anniversary a few
months ago, the Debian Linux distribution reached the age of 10 today. Debian has
been an amateur effort throughout its lifetime, and its success is a testament to
how little difference money sometimes makes.
Despite the abscence of funding, Debian is the second most popular Linux
distribution we find on internet web sites, surpassed only by Red Hat, and leaving
the likes of SuSE and Mandrake in its wake. Arguably, Debian is the most
cosmopolitan of any of the Linux distributions, having a significant following in
the former Iron Curtain countries, and well represented in almost every country.
Illustration 1 Répartition géographique des serveurs tournant sous
Debian
Qu’est ce que Debian ?
Le projet Debian repose strictement sur des bénévoles, de nationalités très diverses, et vise à fournir un
système d’exploitation gratuit et de qualité. Les différents noyaux fournis sont Linux, Hurd,
l’intégration d’OpenBSD et de NetBSD est en cours.
Le projet Debian a été créé par Ian MURDOCH en août 1993, alors étudiant à l'Université de Purdue, le
nom vient de son prénom et de celui de sa femme Deborah ...
De nombreuses distributions telles que Knoppix sont basées sur Debian. Ce que nous traitons ici est
commun à l'ensemble d'entres elles et aux machines couvertes.
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Illustration 2Répartition géographique des développeurs Debian
Nous choisirons le noyau Linux car c’est le plus populaire, Hurd est plus ancien mais n’est pas parvenu à attirer
un aussi grand nombre de développeurs, il est principalement utilisé par des passionnés…
Les différents BSD sont quand à eux réputés plus fiables mais supportent moins de périphériques et
correspondent à une licence qui permet une utilisation commerciale et fermée du code, dont notamment Spice,
Macosx, la pile IP des windows, les sockets etc…
(http://www.debian.org/intro/about)
Les architectures couvertes sont :
CISC (jeu d'instructions conséquent)
–
–
–
Intel x86 / IA-32
Motorola 68000
Sun SPARC
i386
m68k
sparc
PC jusqu'à 32 bits (la majorité)
anciens Macintosh, Atari, Amiga
architecture de Sun Microsystem (auteur de JAVA)
RISC (peu d'instructions, consommation plus faible en général)
–
–
–
–
Alpha
Motorola/IBM PPC
ARM
MIPS
–
–
–
HP PA-RISC
IA-64
S/390
alpha
powerpc
arm
mips
mipsel
hppa
ia64
s390
processeur DEC
nouveaux Macintosh entre autres ...
principalement embarqué (certains routeurs)
processeur SGI (utilisé dans les playstations de SONY
amd64
sh
processeur 32/64 bits d'AMD
processeur superH d'Hitachi
Hewlett-Packard
Intel 64 bits
serveurs IBM S/390
En cours :
–
–
AMD 64
SuperH
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2.Installation
Nous avons choisi d'installer Debian en utilisant les disquettes de manière à ne pas avoir à télécharger
de gros volumes en une seule fois. On télécharge l'ensemble des .bin situés ici :
http://ftp.debian.org/dists/stable/main/disks-i386/current/images-1.44/bf2.4/
dists/stable
Nous choisirons tout d'abord le système stable (“Woody”)
main
Branche gérée par les développeurs Debian officiels contrib et non-free contiennent
ce qui n'est pas considéré comme libre
disks-i386
current
images-1.44
Images de disquette pour PC
Format des images
Installation à base de noyau 2.4 (un peu plus beau et en français)
bf2.44
1. RAWRITE
On écrit ces images à l'aide de rawrite sur les disquettes (on ne
peut pas les copier 'normalement' car le premier secteur de la
disquette contient le secteur de démarrage et ce secteur doit
recevoir des informations pour booter l'installation).
(http://uranus.it.swin.edu.au/~jn/linux/rawwrite.htm)
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Installation détaillée
On démarre l'ordinateur sur la disquette rescue, lorsque qu'il réclame la root, insérer la suivante pour
charger le programme d'installation.
Choisir :
Installation Française
Clavier fr avec €
A tout moment on peut passer en console :
Ctrl Alt F2
L'installation se situe dans le premier terminal
Ctrl Alt F1
Et les messages de déboguage de l'installateur
Ctrl Alt F3
Partitionner un disque dur
Nous en avons profité pour basculer dans une console et regarder rapidement
les
caractéristiques
des
Le plus
gros des deux disques
est disques
en /dev/hdaavant de continuer :
dmesg
| grep
a = maître
de hd
la première nappe
dmesg
| c = maître
grep
hd
b = esclave de la première nappe
affiche les messages du noyau
de la seconde
d = ou
esclave
redirige lenappe
texte (au lieu de l'afficher) : tuyau
pipe de la seconde
ne retient que les lignes contenant le paramètre
l'ensemble des périphériques ide sont nommés /dev/hda /dev/hdb etc...
nappe
De retour à l'installation, on efface les partitions précédentes à l'aide du bouton [delete], puis l'on créé
[new] une partition prenant tout le disque, qui sera primaire (une ancienne limitation du DOS nécessite
l'utilisation de partitions étendues dès que l'on dépasse quatre partitions primaires).
Illustration 3Structure simplifiée d'un disque
les partitions sont nommées sous linux par un chiffre :
/dev/hda1
/dev/hda5
première partition primaire du premier disque
première partition étendue du premier disque
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On la rendra aussi [bootable]. Cet utilitaire ne modifie que la/les table(s), le formatage sera fait durant
l'étape suivante.
Maintenant, nous allons créer une partition de swap sur le second disque,
la swap correspond à la “mémoire virtuelle” sauf qu'elle n'est pas un
fichier comme sous windows (en général en tout cas). Il faut que sa taille
soit un multiple de la mémoire vive de la machine.
Il faut changer le [type], la simple activation de cette commande basculera le type en swap. Elle n'a pas
à être [bootable].
Nous avons rempli le reste du disque avec une partition de type “linux”.
Initialiser et activer une partition d'échange
Cette étape permet de formater immédiatement et d'utiliser la mémoire virtuelle.
Initialiser comme système de fichiers Linux
Nous utiliserons le système ext3 qui contient un journal (c'est-à-dire que tous les tampons sont
sauvegardés sur le disque de manière à pouvoir être facilement restaurés après une coupure de courant
par exemple), reiserfs possède aussi un journal, mais est moins communément utilisé après que son
auteur, Hans REISER ait tenté d'afficher un écran de pub au démarrage des machines...
Nous avons formaté la dernière partition en ext2.
Installer le noyau et les modules des pilotes
Nous choisirons l'option par disquettes, tout d'abord en réinsérant la disquette rescue, qui contient un
noyau linux, puis avec les 4 disquettes contenant les images driver-*.bin, qui contiennent la plupart des
modules (drivers) de base, servant principalement à l'installation (réseau, disques durs exotiques etc...).
Nous avons observé dans une console à l'aide de la commande ps, ce qui se passait en arrière plan, les
disquettes mises bout à bout sont en fait un gros fichier .tar.gz (.tgz) qui est décompressé par gzip puis tar.
Nous allons maintenant faire fonctionner le réseau, de manière à télécharger un fichier contenant les
utilitaires de base.
Pour la carte 3c905, nous utiliserons le driver 3c59x - Carte Ethernet 3Com Vortex 3C59x (équivalence
trouvée sur google). Il faut donc aller dans kernel/drivers/net/ chercher le bon module et le sélectionner.
Installation du système de base
L'installation se fera par le réseau, nous avons utilisé le miroir allemand http://ftp.de.debian.org/debian
avec un mandataire configuré pour utiliser le proxy de l'université : eproxy.uang sur le port 3128.
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Une fois le téléchargement terminé, nous utiliserons les options par défaut pour LILO, LInux LOader
(programme installé dans le secteur de démarrage du disque dur pour gérer le démarrage du ou des
système(s) d'exploitation). Il sera placé sur le premier disque puisque c'est en général à cet endroit que
le BIOS cherche à démarrer.
Redémarrage
La disquette root qui avait été décompressée puis chargée en RAM doit être retirée pour que le système
s'exécute à partir du disque dur, il suffit donc de redémarrer.
L'installation se poursuit alors avec une série de question.
A l'installation d'un bon nombre de paquets (en gros, logiciel+doc), des questions sont posées (gestion
par Debconf) pour préconfigurer automatiquement les logiciels, la plupart du temps les réponses par
défaut conviendront, nous ne traiterons en détail que celles qui nous ont paru importantes ou qu'il
fallait modifier.
Nous utiliserons l'heure locale sur notre horloge (Non-GMT), dans le fuseau Europe/Paris ...
Nous activerons les cryptages de mots de passe MD5 et Shadow. Après avoir choisi un mot de passe
pour l'utilisateur root, nous créerons un utilisateur simple nommé GEII.
La machine n'étant pas un portable, nous n'avons pas besoin du paquet PCMCIA. Pour l'installation
des paquets, nous utiliserons la carte ethernet directement donc sans utiliser PPP (utilisé surtout lorsque
la connexion s'effectue via un Fournisseur d'Accès Internet).
Les paquets seront récupérés par HTTP, en utilisant les sources supplémentaires :
non-free / contrib
non-US
logiciels gratuits mais non libres, problème de licence
logiciels interdits par la législation américaine, à cause des restrictions sur la
cryptographie.
Nous avons choisi le miroir ftp.de.debian.org, avec le même proxy (eproxy.uang 3128), APT, le
programme de gestion des paquets va alors télécharger la liste des paquets disponibles, ainsi que leur
description, ensuite nous ajouterons les mises à jour de sécurité.
Pour pas télécharger des paquets volumineux et que nous n'utiliserions pas (documentation, etc...), nous
avons quitté Tasksel et Dselect pour ne télécharger que les paquets strictement nécessaires.
Mises à jour
Les mises à jour s'effectuent habituellement en faisant :
apt-get update && apt-get upgrade
update
Mise à jour la liste des paquets (vient d'être faite automatiquement par l'installateur)
upgrade
Mise à jour des paquets corrigés ou anciens
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Nous avons tout configuré par défaut, pour Exim le serveur de mail. Nous avons utilisé une
configuration en local delivery puisque nous n'avons pas l'intention fournir ce service à l'extérieur.
Exim est développé par l'Université de Cambridge.
Mise en place de la langue du système
Les paquets s'installeront désormais via apt-get et toujours de la même manière :
apt-get install manpages-fr language-env localeconf locale
manpages-fr
Documentation immédiate pour l'utilitaire man, par exemple :
man gets nous affiche la documentation traduite associée à la fonction C
les manpages couvrent aussi l'ensemble des fonctions et fichiers spéciaux de la
machine
on peut chercher le bon man via apropos, la recherche dans un man se fait en tapant
/mot (si less est installé).
language-env
Script à lancer (set-language-env), personnalisant pour chaque utilisateur la langue et
l'encodage pour les shells et les éditeurs.
localeconf
Permettent de régler quelles traductions seront disponibles sur la machine, nous
utiliserons principalement fr_FR (encodage iso-8859-1) et fr_FR@euro (iso-8859-15)
locales
2. Edition de fichiers de configuration
Avant tout, nous allons récupérer un éditeur correct : vim qui correspond à une version améliorée de
l'éditeur d'UNIX vi.
apt-get install vim
echo "syntax on" > ~/.vimrc
echo
syntax on
affiche un texte en paramètre
active la coloration syntaxique de vim lorsque placé dans le fichier .vimrc de
l'utilisateur
> ~/.vimrc
écrit ce qu'il y a en amont du tuyau dans le fichier situé dans le répertoire de l'utilisateur (~), ce fichier
étant nommé .vimrc
Nous allons maintenant faire fonctionner un petit navigateur web en console, lynx-ssl, pour lui indiquer
qu'il doit utiliser un proxy. Il faut éditer sa configuration globale, comme tous les logiciels, sa
configuration se trouve dans /etc/ et est directement en texte, nous faisons donc :
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vi /etc/lynx.cfg
Pour rechercher la ligne configurant le proxy, nous utilisons la commande /proxy, en appuyant sur N
(pour next) jusqu'à ce que nous ayons cette ligne :
#http_proxy:http://some.server.dom:port/
Le # signifie que la ligne est commentée et n'a aucun effet, nous la remplaçons donc par :
http_proxy:http://eproxy.uang:3128/
Vi fonctionne par mode. Pour éditer cette ligne, il vous faudra d'abord passer en
mode insertion avec la touche I puis, une fois les modifications faites, faire :
Echap
:wq
pour quitter le mode en cours
commande écrire et quitter
Dans le même genre il existe :
:q!
quitter sans sauvegarder
(La BU Faculté des Sciences a un petit livret avec l'ensemble des commandes)
3. Installation du serveur X
L'interface graphique sous linux est gérée par Xfree86,
une implémentation de l'X-window d'UNIX qui a été
développée par le Massachusetts Institute of Technology.
Les paquets à installer sont les suivants :
xserver-xfree86
Paquet principal contenant l'exécutable et les drivers
xfonts-scalable
Polices dimensionnables pour X
xfonts-75dpi
xfonts-75dpi-transcoded
Polices 75 dpi
Idem avec support pour l'euro
xfonts-100dpi
xfonts-100dpi-transcoded
Polices 100 dpi
Idem avec support pour l'euro
x-window-system-core
Pour être sûr que l'on ait rien oublié de vital, ce paquet dépend des
paquets nécessaires à X
gnome-session
Gestionnaire de session de l'environnement Gnome
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gnome-panel
Panneaux de Gnome (~ barre avec des icônes)
gnome-applets
Ensemble de petites applications se lançant dans le panneau
sawfish
Gestionnaire de fenêtres
kdm
Gestionnaire de connexion de l'environnement KDE
kde-i18n-fr
Traduction française de KDE
Nous avons opté pour une configuration relativement simple, en sélectionnant :
Driver
ATI
Keyboard layout
FR
Souris PS/2 sans molette
PS/2 (ImPS/2 si molette)
Configuration de l'écran
Simple -> 15"
Il faut maintenant indiquer à kdm qu'il peut lancer gnome-session, on édite /etc/kde*/kdm/kdmrc
on recherche la ligne /SessionTypes et on y ajoute gnome-session.
4. Quelques astuces pour X
Le serveur X peut être redémarré par :
/etc/init.d/kdm restart
Si X pose problème on peut le tuer à tout moment via Ctrl Alt Backspace,
La résolution se change au vol via Ctrl Alt + ou - .
On conserve cependant les consoles textes accessibles via Ctrl Alt FX
Il est important de configurer le proxy dans Applications->Préférences du Bureau->Proxy réseau si l'on
veut que les applets utilisant le réseau fonctionne (nous avions installé une applet de météo).
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5. Mise à jour de la distribution vers Testing
De manière à bénéficier de logiciels plus récents, nous avons effectué une mise à jour de Debian vers
une version de test (Sarge).
Il suffit d'ouvrir /etc/apt/sources.list avec vi et de dupliquer chaque entrée (on copie avec Y et on colle
avec P hors de tout mode), on modifie ensuite pour avoir à chaque fois quelque chose de cette forme :
deb http://ftp.de.debian.org/debian/ stable main non-free contrib
deb http://ftp.de.debian.org/debian/ testing main non-free contrib
On quitte alors vi (:wq), puis l'on met à jour les listes :
apt-get update
puis les paquets
apt-get upgrade
et enfin on indique que l'on souhaite changer de version :
apt-get dist-upgrade
6. Astuces
La liste des paquets installés peut être obtenue à tout moment :
dpkg –list | less
Lorsque l'écran défile, il suffit d'utiliser Maj Page-Up pour remonter, on peut passer une application
console en arrière plan avec Ctrl Z (elle est alors gelée), et la ramener en avant plan avec fg
Les listes de paquets installables sont téléchargées durant un apt-get update et sont évidemment
consultables grâce à apt-cache
apt-cache search mot
apt-cache show paquet
Affiche quant à lui la description du paquet
il est possible grâce aux pipes de compter les lignes renvoyées par une commande :
dpkg --list | wc -l
1344
Il y a 1344 paquets installés ...
lspci
Permet de détecter par une requête de bas niveau (sans driver) les périphériques sur le bus PCI.
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7. Gestion APM (auto extinction de l'ordinateur)
lancer Modconf en root, descendre à :
kernel/arch/i386/kernel
Pilotes de base pour i386-base.
Insérer le module APM.
8. Amélioration de l'environnement graphique
Les paquets suivants permettent d'améliorer l'apparence du système :
metacity
gnome-themes
Permet de personnaliser Gnome dans Applications->Préférences du Bureau>Thèmes
gnome-themes-extra
gnome-extra-icons
De jolies icônes pour Gnome
aterm
Un terminal gèrant la transparence :
ajouter un bouton au panneau par un clic droit puis saisir la commande :
aterm -bg black -fg antiquewhite -tr -sh 50 -trsb -cr cyan3
numlockx
Activation automatique du pavé numérique à la connexion
desktop-debian
Un bureau minimal
nautilus
Explorateur de fichier de Gnome
Illustration 4Nautilus
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9. Logiciels importants : Mozilla et openoffice
Nous avons ensuite installé mozilla et openoffice, respectivement navigateur et suite bureautique, les paquets
installés sont : mozilla-locale-fr, openoffice.org-l10n-fr, mozilla, openoffice.org
Illustration 5 Openoffice.org
Illustration 6 Mozilla
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10. Installation d'un gestionnaire d'impression CUPS (Common Unix Printing System)
apt-get install cupsys cupsys-driver-gimpprint
L'administration de cups se fait par interface web, ouvrir dans mozilla : http://localhost:631
Cliquer sur Tâches d'administration,
se connecter en root,
Ajouter une imprimante (le Nom n'a pas d'importance)
Périphérique AppSocket / HP JetDirect
URI de périphérique : socket://172.20.74.59:9100/
(Imprimante de la salle Pascal, port 9100 pour HP JetDirect)
Type: HP
Modèle: HP LaserJet Series PCL 6 CUPS v1.1 (en)
11. Installation d'un nouveau noyau
Nous avons choisi de prendre un noyau plus adapté, le processeur étant un Intel PII,
apt-cache search kernel-image-2.4*-686
nous a permis de connaître les noyaux disponibles, nous l'avons ensuite installé.
(Attention, il faut absolument faire echo 'do_initrd = Yes' > /etc/kernel-img.conf)
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3.SAMBA
apt-get install samba
on édite /etc/samba/smb.conf
dans la section [global] on ajoute sous workgroup = debianfan:
interfaces = 192.168.0.1/255.255.255.0
bind interfaces only = yes
unix charset = ISO8859-15
dos charset = CP850
pour restreindre samba à notre “réseau local”, cela correspond à la fonction bind en C appliquée
seulement sur l'interface de notre réseau local
(192.168.0.1 est l'IP de notre carte vers le réseau locale)
On relance SAMBA
debian:~# /etc/init.d/samba restart
Stopping Samba daemons: nmbd smbd.
Starting Samba daemons: nmbd smbd.
debian:~# nmap 172.20.74.2
Starting nmap 3.50 ( http://www.insecure.org/nmap/ ) at 2004-03-17 11:59 CET
Interesting ports on 172.20.74.2:
(The 1655 ports scanned but not shown below are in state: closed)
PORT STATE SERVICE
22/tcp open ssh
25/tcp open smtp
111/tcp open rpcbind
515/tcp open printer
Nmap run completed -- 1 IP address (1 host up) scanned in 2.788 seconds
Tandis que sur notre interface locale :
debian:~# nmap 192.168.0.1
Starting nmap 3.50 ( http://www.insecure.org/nmap/ ) at 2004-03-17 11:59 CET
Interesting ports on 192.168.0.1:
(The 1653 ports scanned but not shown below are in state: closed)
PORT STATE SERVICE
22/tcp open ssh
25/tcp open smtp
111/tcp open rpcbind
139/tcp open netbios-ssn
445/tcp open microsoft-ds
515/tcp open printer
Nmap run completed -- 1 IP address (1 host up) scanned in 2.610 seconds
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Le bind a donc fonctionné comme nous le souhaitions.
Partage de fichiers
Par défaut Samba partage les fichiers situés dans le /home d'un utilisateur (dans notre cas /home/geii) :
/etc/samba/smb.conf
[homes]
comment = Home Directories
browseable = no
# By default, the home directories are exported read-only.
writable = no
# File creation mask is set to 0700 for security reasons.
create mask = 0700
# Directory creation mask is set to 0700 for security reasons.
directory mask = 0700
12. Ajout d'un utilisateur local (en root)
debian:~# adduser
Veuillez indiquer le nom d'utilisateur à ajouter : anto
Ajout de l'utilisateur anto...
Ajout du nouveau groupe anto (1001).
Ajout du nouvel utilisateur anto (1001) avec comme groupe « anto ».
Création du répertoire personnel /home/anto.
Copie des fichiers depuis /etc/skel
Enter new UNIX password:
Retype new UNIX password:
passwd: password updated successfully
Changement de l'information utilisateur pour anto
Entrez la nouvelle valeur ou tapez Entrée pour le défaut
Nom complet []:
No de bureau []:
Téléphone travail []:
Téléphone perso []:
Autre []:
Ces informations sont-elles correctes ? [y/n] y
13. Ajout d'un utilisateur SAMBA
On permet le partage samba en ajoutant une équivalence entre un utilisateur local et un utilisateur
samba avec smbpasswd, l'aide réduite est disponible en faisant smbpasswd –help
debian:~# smbpasswd -a anto
New SMB password:
Retype new SMB password:
Added user anto.
18
Du coté du client :
19
14. Création d'un répertoire public
Nous allons maintenant faire un répertoire public :
mkdir /usr/partage
debian:~# ls -l /usr/ | grep partage
drwxr-xr-x
2 root
root
4096 2004-03-23 11:24 partage
debian:~# chmod o+w /usr/partage
On autorise n'importe qui à écrire dans le répertoire, o pour others + pour activer et w pour écrire :
debian:~# ls -l /usr/ | grep partage
drwxr-xrwx
2 root
root
4096 2004-03-23 11:24 partage
on ajoute dans /etc/samba/smb.conf juste avant la section [printers]
[public]
comment = Partage pour tout le monde en lecture / écriture
path = /usr/partage
writable = yes
debian:~# /etc/init.d/samba restart
Stopping Samba daemons: nmbd smbd.
Starting Samba daemons: nmbd smbd.
Tout fonctionne comme prévu.
15. Accès à un partage distant en console
Le paquet utilisé est smbclient
Nous avons créé un partage nommé Debian sur la machine sous Windows 2000 et nous y accèdons :
-L liste les partages disponibles, il nous faut être administrateur pour voir ceux-ci, on voit même les
« cachés » :
debian:~# smbclient -L 192.168.0.2 -U administrateur
Password:
Domain=[T1-8] OS=[Windows 5.0] Server=[Windows 2000 LAN Manager]
Sharename Type
Comment
-----------------IPC$
IPC
IPC distant
D$
Disk
Partage par défaut
print$
Disk
Pilotes d'imprimantes
G$
Disk
Partage par défaut
IMP1
Printer IMP1
F$
Disk
Partage par défaut
debian
Disk
ADMIN$ Disk
Administration à distance
H$
Disk
Partage par défaut
C$
Disk
Partage par défaut
20
session request to 192.168.0.2 failed (Called name not present)
session request to 192 failed (Called name not present)
Domain=[T1-8] OS=[Windows 5.0] Server=[Windows 2000 LAN Manager]
Server
---------
Comment
-------
Workgroup
---------
Master
-------
Debian:~# smbclient \\\\192.168.0.2\\debian -U administrateur
Password:
Domain=[T1-8] OS=[Windows 5.0] Server=[Windows 2000 LAN Manager]
smb: \> ls
.
D
0
Tue Mar 9 13:05:30 2004
..
D
0
Tue Mar 9 13:05:30 2004
images
D
0
Tue Mar 9 10:44:47 2004
rawwritewin-0.7.zip
A 207868
Tue Mar 9 10:37:33 2004
64007 blocks of size 32768. 10174 blocks available
smb: \> get rawwritewin-0.7.zip téléchargement d'un fichier
smb: \>
16. Un peu d'Advanced Bash Scripting
Le shell est beaucoup plus personnalisable que l'on ne peut l'imaginer, voici un petit script qui pingue
les machines d'un sous réseau et si le ping aboutit en moins d'une seconde, considère la machine
comme allumée :
for i in `seq 1 2`; do if ping -c 1 192.168.0.$i -i 1 2>&1 > /dev/null; then echo machine $i allumée; else
echo machine $i éteinte ; fi ; done
pour I compris entre 1 et 2 inclus,
faire
ping unique (-c 1) avec un timeout d'une seconde (-i 1) sur la machine 192.168.0.$i,
ne pas afficher de message ( > /dev/null) en les redirigeant vers rien
et idem pour les messages d'erreurs (2>&1),
si
le ping abouti alors on considère la machine allumée,
sinon on la considère éteinte
fin si
fin
La documentation complète avec des exemples de l'ABS se situe ici :
http://www.tldp.org/LDP/abs/html/
21
17. Accès à une clé usb
debian:~# modprobe usb-storage
Insertion du driver pour zip usb, appareil photo, clé usb etc... Modprobe insère un module avec ses
dépendances.
On voit l'insertion de la clé et du driver dans les messages du noyau
debian:~# dmesg
hub.c: new USB device 00:04.2-2, assigned address 2
usb.c: USB device 2 (vend/prod 0xea0/0x2168) is not claimed by any active driver
(lorsque nous avons fais le modprobe)
SCSI subsystem driver Revision: 1.00
Initializing USB Mass Storage driver...
usb.c: registered new driver usb-storage
scsi0 : SCSI emulation for USB Mass Storage devices
Vendor: Generic Model: USB Flash Disk Rev: 2.00
Type: Direct-Access
ANSI SCSI revision: 02
WARNING: USB Mass Storage data integrity not assured
USB Mass Storage device found at 2
USB Mass Storage support registered.
Attached scsi removable disk sda at scsi0, channel 0, id 0, lun 0
sda: Unit Not Ready, sense:
Current 00:00: sense key Unit Attention
Additional sense indicates Not ready to ready change,medium may have changed
usb-uhci.c: interrupt, status 3, frame# 2008
SCSI device sda: 255488 512-byte hdwr sectors (131 MB)
sda: Write Protect is off
/dev/scsi/host0/bus0/target0/lun0: p1
usb.c: USB disconnect on device 00:04.2-2 address 2
mount /dev/sda1 /mnt -t vfat
Montage de la clé en /dev/sda1,
/dev car périphérique, /sd car disque SCSI, a pour maître de la nappe principale
(ici le premier périphérique) et 1 pour première partition.
/mnt est un répertoire vide utilisé pour le montage
-t vfat indique le système de fichier, en général FAT (toutes versions)
on accède au contenu de la clé dans /mnt
Les modifications ne sont enregistrées qu'au moment du démontage :
debian:~# umount /mnt/
ou bien lors d'une synchronisation manuelle :
debian:~# sync
Pour rendre le montage plus simple:
mkdir /key
on ajoute à /etc/fstab :
/dev/sda1
/key
vfat user,noauto
0
0
22
18. Configuration simplifiée d'un firewall
apt-get install firestarter
lancer firestarter en root,
configurer le lancement au démarrage, dans notre cas l'interface vers internet est eth0
On active la Translation d'Adresse Réseau (NAT)
On spécifie manuellement la plage d'adresse translatée : 192.168.0.0/24
On n'autorisera à l'extérieur que le www (pour apache) et aussi Samba pour éviter d'avoir des messages
nombreux dès qu'une machine cherche à savoir si nous partageons quelque chose.
Ceci ne veut pas dire pour autant que nos partages seront accessibles de l'extérieur puisque Samba n'est
pas lancé sur cette interface, c'est uniquement pour éviter au firewall de se croire attaqué ...
Nous n'utiliserons pas de ToS (Type of Service filtering), car nous n'avons pas besoin de rendre les
serveurs prioritaires sur les clients ou inversement.
Nous activerons l'ICMP filtering sur echo et traceroute pour bloquer ping et traceroute externes.
Sur notre réseau local, en interne :
Illustration 7 Configuration de notre réseau
23
Illustration 8 Configuration du client
19. Installation d'apache avec php4
apt-get install apache php4
dans la liste des modules sélectionner mod_php4
la configuration se situe dans /etc/apache/httpd.conf
Le répertoire contenant les documents du serveur est /var/www
24
4.Annexes
Quelques fichiers de configuration :
20. /etc/network/interfaces
# /etc/network/interfaces -- configuration file for ifup(8), ifdown(8) (partiellement généré à l'installation)
# The loopback interface
auto lo
# lo interface de rebouclage, auto pour activée au démarrage
iface lo inet loopback
# The first network card - this entry was created during the Debian installation
# (network, broadcast and gateway are optional)
auto eth0
iface eth0 inet static
address 172.20.74.2
netmask 255.255.0.0
network 172.20.0.0
broadcast 172.20.255.255
gateway 172.20.0.254
auto eth1
iface eth1 inet static
address 192.168.0.1
netmask 255.255.255.0
network 192.168.0.0
broadcast 192.168.0.255
21. /etc/fstab
# /etc/fstab: static file system information.
#Pour plus d'info man fstab !
# <file system> <mount point> <type>
<options>
<dump> <pass>
/dev/hda1
/
ext3
errors=remount-ro
0
1
/dev/hdb1
none
swap
sw
0
0
proc
/proc
proc
defaults
0
0
/dev/fd0
/floppy
vfat
user,noauto
0
0
/dev/cdrom
/cdrom
iso9660 ro,user,noauto
0
0
/dev/hdb2
/home
ext2
defaults
0
2
/dev/sda1
/key
vfat
user,noauto
0
0
25
22. /etc/resolv.conf
nameserver 172.20.0.254
#Généré à l'installation (serveur de résolution de nom : DNS)
23. Description des fichiers dans /
/ est aussi appelé root car c'est la racine du système de fichiers
il contient :
bin
binaires simples des utilisateurs, shells etc...
boot
noyaux, carte des variables du noyau, pour le démarrage
cdrom
point de montage du cdrom /mnt/cdrom sous mandrake
dev
répertoire où se situent les périphériques, tout étant un fichier sous unix
etc
fichiers de configuration et de démarrage /etc/init.d/
floppy
point de montage de la disquette
home
répertoire contenant les répertoires personnels des utilisateurs
initrd
point de montage du mini système injecté en ram au chargement du noyau ...
initrd.img
image contenant ce système
lib
librairies, un peu comme des DLL
lost+found
répertoires où sont placés les fichiers abîmés
mnt
point de montage non utilisé sous Debian en général
proc
accès aux variables du noyaux (essayez cat /proc/cpuinfo)
root
répertoire de l'administrateur
sbin
exécutables simples de l'administrateur
tmp
fichiers temporaires
usr
contient les binaires plus évolués, les documentations, les jeux etc...
var
données temporaires, log en tout genre
vmlinuz
Noyau Linux
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5.Planning
Illustration 9 Avancement du projet