pondichery - Numeriksciences
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numeriksciences.fr ©copyright LIBAN 2016 Page 1 sur 3 Exercice 1 : VOL ZERO-G (6 points) 1. Étude de mouvement de chute libre a. Condition que doit vérifier l’énergie mécanique lorsqu’il est en chute libre c’est qu’elle reste constante. Le système n’est soumis qu’au poids P. il n’y a pas de frottement. b. Compatibilité Calculons l’énergie mécanique à différentes dates : Au début de la parabole : Em1 = Ec1 + Ep1 = ½× m × v12 + m × g × h1 Em1 = ½ × 1,5 × 105 × (527 × 103 / 3600)2 + 1,5 × 105 × 9,8 × 7600 Em1 = 1,3 × 1010 J Au sommet de la parabole : Em2 = Ec2 + Ep2= ½× m × v22 + m × g × h2 Em2 = ½ × 1,5 × 105 × (355 × 103 / 3600)2 + 1,5 × 105 × 9,8 × 8200 Em2 = 1,3 × 1010 J Em2 = Em1 = constante. L’énergie mécanique est conservée donc les caractéristiques de la trajectoire parabolique suivie par cet avion sont bien compatibles avec la chute libre de l’avion. - - - 2. Intensité de pesanteur dans un vol Zéro-G a. Intensité de pesanteur L’avion est soumis qu’au poids P à l’altitude h : G MT Mavion P Fg u = Mavion gh (Avec u et gh gh u ). Les vecteurs poids et (RT h)² forces sont les mêmes d’où G MT Mavion = Mavion gh (RT h)² Il vient : gh G MT (RT h)² b. Intensité de pesanteur constante G, MT, RT constantes donc gh est constante si h est négligeable. Calculons gh(7600m) et gh(8200m) gh(7600m) = 6,67 1011 5,97 1024 9,76m.s 2 6 (6,38 10 7600)² gh(8200m) = 6,67 1011 5,97 1024 9,76m.s 2 6 (6,38 10 8200)² numeriksciences.fr ©copyright LIBAN 2016 Page 2 sur 3 L’intensité de pesanteur reste constante. 3. Durée des phases d’apesanteur a. Seconde loi de Newton Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces qui s'exercent sur un point matériel est égale à la dérivée, par rapport au temps, du vecteur quantité de dp mouvement du point matériel : Fext dt b. Équations horaires On sait que l’avion est en chute libre donc il n’est soumis qu’au poids P. Il vient : P dp ma mg d’où a g dt Le vecteur intensité de pesanteur a pour coordonnées : gx = 0 et gy = - g D’où les coordonnées du vecteur accélération : ax = 0 et ay= -g Calculons la primitive de l’accélération : vx = v0x avec v0x = v0 × cos α et vy = -gt + voy avec v0y = v0 × sin α d’où : vx = v0 × cos α et vy = -gt + v0 × sinα Calculons la primitive du vecteur vitesse : x = v0 × cos α + x0 à t = 0 x0 =0 y = -1/2.g.t2 + v0 × sin α × t + y0 avec y0 = 0 d’où les équations : x = v0 × cos α y = -1/2.g.t2 + v0 × sin α × t c. La durée d’apesanteur C’est la durée correspondant entre l’instant du début de la parabole et la fin de la parabole Δt = tfin – tdépart = tfin car tdépart = 0 numeriksciences.fr ©copyright LIBAN 2016 Page 3 sur 3 Instant tfin : instant où l’avion est à y = 0 0 = -1/2.g.t2 + v0 × sin α × t t = 0 ou t = v 0 sin 527 10 3 sin47 1 / 2 g 3600 1 / 2 9,81 t = 22 s La durée est de 22 secondes. d. Augmenter la durée de l’apesanteur La durée de la pesanteur est calculer avec la relation : t = v 0 sin 1/2 g Pour l’augmenter, il faut donc soit augmenter la vitesse v0 soit augmenter l’angle α de départ. Augmenter ces deux paramètres sont peut être difficiles à réaliser. Avec ce type d’avion, si on augmente l’angle α, l’avion risquerait de « décrocher ». Son aérodynamisme n’est peut-être pas suffisant. Augmenter la vitesse signifie qu’il faut des moteurs plus puissants, sa masse va donc augmenter d’où ensuite la difficulté de manœuvrer correctement.