la danse du ventre a nécessité quant
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la danse du ventre a nécessité quant
Régie du secteur socioculturel Activité cinéma Loriol sur Drôme N°16 - JUILLET/AOUT 2008 la danse du ventre a nécessité quant-à elle cinq jours de tournage. Comme elle ne savait pas danser, Hafsia a dû prendre des cours pendant le film ! Il s’agit donc d’une véritable révélation. Les premières récompenses A Venise, elle obtient le prix du meilleur espoir 2007, le seul du palmarès à avoir été décerné à l’unanimité par le jury de la Mostra nonobstant la concurrence. Cette récompense est suivie d’une autre puisqu’elle décroche en Hafsia Herzi est née le janvier 1987 à Manosque dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elle est la benjamine d'une famille de six enfants. Elle fait ses études à Marseille et obtient le baccalauréat STT en 2005… Ses débuts À 13 ans, elle déroche un petit rôle dans Notes sur le rire, un téléfilm pour France 3 adapté du roman de Marcel Pagnol. Après quelques rôles de figuration et des auditions, elle décroche en 2005 un rôle pour La Graine et le Mulet d'Abdellatif Kechiche. Si le film est remarquable, il le doit aussi à la performance de ses acteurs dont celle de Hafsia Herzi qui joue Rym, un personnage plein de gouaille et de générosité. La performance est remarquée : elle prend 15 kilos pour tenir le rôle, la scène finale de Film franco-marocain – 2007 – 1h24 – Comédie dramatique réalisée par Souad El-Bouhati Avec Hafsia Herzi, Farida Khelfa, Maher Kamoun. Sofia, née en France de parents maghrébins, passe une enfance heureuse dans sa cité de province. Son père, ayant le mal du pays, retourne au Maroc. Elle se retrouve dans une ferme d’un pays qu’elle ne connaît pas. Elle a dix ans à peine. Elle se jure de passer son bac afin de retourner en France à dix-huit ans. Mais la vie s'arrange toujours pour bouleverser nos plans... Jours des séances Horaires Mercredi 27 août 20h30 Vendredi 29 août 20h30 Samedi 30 août 18h00 Dimanche 31 août 19h00 Lundi 1er septembre 20h30 NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE 2008 un César du meilleur espoir féminin... Mais l’intéressée reste modeste : «Jusqu’à ma rencontre avec Abdel, je n’avais fait que quelques figurations. Je voyais qu’il avait confiance en moi, mais je m’interrogeais : pourquoi m’a-t-il choisie alors que je ne sais pas jouer, que je n’ai suivi aucun cours […] Avec le recul, même si je suis consciente du travail que j’ai fait, je continue à me dire : pourquoi moi ?». Départ pour Paris... Si elle n’a pas de modèle à proprement dit elle avoue apprécier « le côté rebelle » d’Emmanuelle Béart et de Béatrice Dalle... Dans la foulée du film, elle quitte Marseille et part s'installer à Paris. Elle entre à l'université pour suivre des cours de droit et suit parallèlement des cours de théâtre au conservatoire. Elle prend aussi des cours de diction pour atténuer son accent marseillais. Décrochant quelques autres rôles, elle décide de se concentrer au cinéma. Depuis, Hafsia a tourné dans trois productions dont Française de Souad El-Bouhati et L'Aube du monde de l'Irakien Abbas Fahdel. Hafsia apprend l’irakien pour les besoins du film, « une histoire d’amour sur fond de guerre ». Son avenir ? Elle pense au théâtre… Loin des clichés Hafsia Herzi a peu tourné depuis la Graine et le mulet… Dans le choix des scenarii, elle montre une certaine exigence et une volonté d’éviter les clichés : femmes battues, mariées de force, etc. Elle a envie de montrer une image positive. Dans Française, le personnage qu’elle incarne (Sofia) vit des choses dures, mais elle étudie, elle a la volonté de s’en sortir… L’actrice est parfois confrontée aux clichés : « Dernièrement, on ma interrogée sur les banlieues parisiennes, alors que je suis des quartiers Nord de Marseille. Ça n'a rien à voir… La dernière, c'est un journaliste qui m'a demandé si j'étais bien « intégrée ». Intégrée à quoi ? Je suis française. ». Hafsia Herzi ne renie pas ses origines mais elle n’entend pas de contenter de rôles de Maghrébines, elle avoue aimer « rencontrer des gens qui ont de l'imagination. » En janvier 2008, elle tourne dans le film de Francis Huster, Un homme et son chien, aux côtés de Jean-Paul Belmondo. Au cours de cette année, elle réalisera aussi son premier propre court métrage… La découverte d’un plateau Pour son premier vrai tournage, la curiosité l’emporte, elle est présente sur chaque scène même dans celles où elle ne tourne pas, dans un petit coin, à observer, à poser des questions… Quand elle se remémore l’ambiance, elle parle de la cohésion de l’équipe. Dans un film qui alterne entre rires et larmes, la solidarité de l’équipe l’a profondément marquée… Du tournage justement, elle se souvient de certaines scènes difficiles, les derniers jours, ceux où ils mettaient en boîte la scène finale. « Et pourtant à l’écran on a l’impression que c’est improvisé », ajoute-t-elle. Elle a dû danser des heures et des heures. « J’avais vraiment peur de cette scène. Je savais que c’était une scène importante et je l’avais tellement travaillée qu’il fallait que j’assure. C’était très dur physiquement mais bizarrement je tenais à chaque fois plus de 45 minutes. Même des professionnels de la danse me le disaient, c’est un truc de fou car une danseuse ça danse une heure maximum. Mais j’étais portée par l’énergie et par le personnage. Après le tournage j’ai dormi une semaine ! » Tarif plein : 6 euros - Tarif réduit : 5 euros Abonnement de 10 places : 50 euros. Programme disponible sur camerapress, cinefil.com, allocine.fr & loriol.com Info. / horaires : 08 92 68 07 46 (0,34 € / mn)