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Pépite va optimiser l’énergie dans les industries texanes
F.C.
Mis en ligne le 25/11/2010
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Début 2011, cette spin-off de l’Université de Liège lancera une joint-venture à Houston.
La spin-off liégeoise Pépite a signé un accord avec l’université de Texas A&M (Agricultural&Mechanical) pour le
lancement d’une joint-venture au Texas début 2011. Son objectif : mener une analyse poussée des données de
production des industries locales afin de leur éviter au maximum de coûteuses déperditions énergétiques. "Or, le
Texas est l’un des Etats américains qui a le plus de grosses industries énergivores", précise Philippe Mack, le
dirigeant.
Dans un second temps, Pépite (une vingtaine d’employés) veut développer sa filiale outre-Atlantique dans le domaine
des énergies "vertes". En effet, le renouvelable, c’est bien mais ce mode de production est aussi une source
d’incertitude pour les entreprises. "L’éolien ou le solaire ne permettent pas de produire de l’énergie, ni en
permanence, ni au même niveau, complète le CEO de Pépite. 0r, le renouvelable prend un essor considérable au
Texas grâce à ses grandes plaines et à son ensoleillement." Et avec ses outils logiciels d’analyse, Pépite est justement
bien placée pour limiter les incertitudes sur la production des énergies vertes.
Mais pour Pépite, la présence au Texas est aussi (et surtout) l’occasion de se ménager une porte d’entrée aux USA, un
immense marché qui, à ce jour, a peu développé les investissements dans la gestion performante des énergies. "Les
Américains ont une philosophie très différente des Européens, explique Philippe Mack. Leur principe, c’est d’attendre
le plus longtemps possible avant de faire un investissement dans du matériel plus performant. Toutefois, leurs
industries - qui du coup semblent fort vétustes - sont optimisées au maximum. Cette optimisation extrême de l’actif,
c’est typiquement américain. Pépite peut évidemment jouer un rôle à ce niveau."
Concrètement, Pépite espère que sa future filiale texane atteindra l’équilibre financier dans les trois ans. La première
année, une équipe de 5 personnes sera mise en place. Et elle devrait rapidement "gonfler" pour atteindre 15
collaborateurs.
Inversement, cet investissement permettra à Pépite de croître en Belgique. "A Liège, nous allons probablement
doubler nos effectifs grâce aux effets boomerang de notre développement aux USA. Notre filiale à Montréal devrait
également en bénéficier."
Et pour la suite? Pépite prospecte en Amérique du Sud, plus particulièrement au Brésil "dont l’économie est en pleine
croissance et qui fait face à des enjeux énergétiques très importants. Dans son industrie minière, par exemple",
conclut Philippe Mack.
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