Revue de Presse - L`Union nationale des investisseurs

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Revue de Presse - L`Union nationale des investisseurs
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L'Algérie devrait satisfaire sa demande locale en ciment et en devenir même exportateur d'ici fin 2017, a
affirmé, mardi à Alger, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Kadi, lors du 11ème séminaire
international sur les technologies du béton.
Selon lui, au rythme actuel de la croissance continue de la production assurée par les différentes entreprises de
fabrication du ciment, l'Algérie sera en mesure de satisfaire le marché local et d'exporter dans un délai de deux
années.
Concernant ce matériau de construction, il a considéré que le grand défi à lancer est celui de satisfaire le marché
algérien aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif.
Dans sa déclaration à la presse en marge de ce séminaire, il a jugé que le prix du ciment sur le marché national est
"abordable" en dépit de la demande croissante.
Dans ce sens, il a avancé qu'à travers les partenariats entre les secteurs public et privé de ciment, l'offre nationale
ira en augmentant, ce qui devrait se traduire par une baisse des prix.
A ce propos, le P-dg de Lafarge Algérie, M. Eric Meuriot, organisateur de ce séminaire, a indiqué que sa société
prévoit d'autres investissements en Algérie en partenariat avec des opérateurs locaux, afin de renforcer les
capacités de production du ciment et du béton dans le pays.
Lafarge Algérie, qui produit actuellement un (1) million de mètres cubes de béton/par an, compte doubler cette
production pour atteindre 2 millions de mètres cubes de béton d'ici à fin 2015.
Dans une déclaration à l'APS, un représentant de cette société a indiqué qu'une nouvelle usine de ciment à Biskra,
réalisée en partenariat avec un privé algérien, sera lancée en 2016 avec une capacité de production de 2,7 millions
de tonnes par an.
Cette usine, détenue à raison de 51% par l'opérateur national et 49% par Lafarge, portera la production du groupe à
10,7 millions de tonnes par an.
En fait, ce séminaire a été l'occasion pour les participants de débattre et d'échanger leurs expériences lors de
plusieurs ateliers portant sur des thématiques liées aux solutions pour ouvrages d'art, tunnels et ouvrages
souterrains, solutions d'embellissement des routes, voiries et réseaux divers.
Selon les chiffres communiqués par des responsables du ministère des Travaux publics, l'Algérie compte 1.102 kms
d'autoroutes, 30.612 kms de routes nationales, 24.357 kms de chemins de wilayas et 63.598 kms de chemins
communaux (50% du réseau routier).
Quant aux ouvrages d'art, l'Algérie compte actuellement 3.491 unités sur les routes nationales, 1.718 sur les
chemins de wilayas et 1.415 sur les chemins communaux.
Deux conventions de partenariat ont été signées, mardi à Alger, entre les deux secteurs de l'eau et de la
formation professionnelle visant l'amélioration de la formation dans les métiers relevant des activités de
l'hydraulique.
La première convention, signée entre les deux ministères, respectivement, des Ressources en eau et de la Formation
et de l'enseignement professionnels, porte sur la formation continue de 6.338 agents couvrant 26 nouveaux
métiers, a précisé le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, lors de la cérémonie de signature de ces
conventions.
Ces métiers sont liés notamment aux ressources conventionnelles (barrages, eaux souterraines...) et non
conventionnelles (eau de mer dessalée, eaux épurées...) pour lesquels les instituts de formation du secteur ne
dispensent pas encore de formation.
Il s'agit aussi des métiers relevant du transfert de l'eau, de l'appui à l'irrigation, du développement de
l'assainissement et de la protection de l'environnement, de la distribution de l'eau potable et de la réhabilitation des
réseaux.
"C'est une valeureuse occasion dédiée à amorcer un dialogue entre le monde de la formation et celui du monde
professionnel afin de promouvoir une collaboration fructueuse entre nos deux secteurs", a soutenu le ministre, en
soulignant que ce partenariat s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l'instruction du Premier ministre relative
à la formation continue, au recyclage et au perfectionnement.
La concrétisation de ce partenariat s'effectuera notamment à travers l'intégration de nouveaux métiers et
spécialités identifiés par le secteur des ressources en eau dans la nomenclature nationale des spécialités de la
formation et de l'enseignement professionnels.
Elle s'effectuera aussi par l'adaptation et l'enrichissement des programmes pédagogiques relatifs aux ressources en
eau, élaborés par le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels en vue de leur mise à niveau par
rapport aux normes internationales.
Cette convention sera appliquée conformément à une instruction interministérielle, signée également, lors de cette
cérémonie, entre les deux départements ministériels, portant sur les conditions et modalités pratiques de ce
partenariat.
Selon le ministre des Ressources en eau, les besoins exprimés par son secteur en matière de formation de base sont
de l'ordre de 2.474 agents dans 17 spécialités, et ce, pour le quinquennat 2015-2019.
Quant à la seconde convention, elle a été signée entre la Direction de la formation et de l'enseignement
professionnels de la wilaya d'Alger et la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (SEAAL).
Elle consiste à prendre en charge les stagiaires par le biais de la formation par apprentissage dans les différentes
structures de SEAAL.
Pour le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, Noureddine Bedoui, ce partenariat vise
principalement à assurer les qualifications et les mettre à disposition des organismes chargés de l'exploitation et de
la gestion des ressources hydriques et à prendre en charge les besoins en formation.
Grâce au partenariat entre la SEAAL et la Direction de la formation de la wilaya d'Alger, près de 2.500 jeunes
intégreront la formation professionnelle par l'apprentissage, a-t-il souligné.
La coopération entre les deux ministères, a-t-il ajouté, vise aussi à mettre en place des "centres d'excellence" dans la
formation des métiers de l'eau selon les normes et standards universels, qui seront appuyés par l'expertise
internationale dans des sites relevant soit du secteur de la formation soit de celui des ressources en eau.
A ce propos, il a cité l'exemple du Centre national de formation aux métiers de l'eau, relevant de l'Algérienne des
eaux (ADE), situé à Cherarba (Alger), et réalisé dans le cadre de la coopération algéro-belge.
D'une capacité d'accueil de 160 stagiaires, ce centre, qui entrera en activité en septembre prochain, dispensera des
formations en topographie, électrotechnique, réseaux de distribution d'eau potable et en pompage des eaux
essentiellement.
Ces conventions interviennent dans le cadre de la réalisation du plan quinquennal de formation 2015-2019 pour le
secteur des Ressources en eau.
L'expérience algérienne dans le domaine de la création de la micro-entreprise a suscité mardi, l'intérêt de
responsables africains en charge de l'emploi en visite à Alger dans le cadre de la 5ème édition du Salon
national de l'emploi (SALEM-2015) qui se tient au Palais des Expositions (SAFEX).
Le secrétaire général du ministère malien de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Mohamed Yacouba Diallo,
a exprimé l'intérêt de son pays de renforcer la coopération avec la partie algérienne dans le domaine de la
promotion de l'emploi de jeunes, particulièrement dans l'entreprenariat.
M. Diallo a exprimé à l'APS son souhait de bénéficier de l'expérience algérienne "particulièrement dans le domaine
de la création de la micro-entreprise pour aider les jeunes maliens désireux de se lancer dans l'entreprenariat".
"Nous sommes venus s'inspirer de l'expérience algérienne dans le domaine de l'emploi", a-t-il déclaré, ajoutant que
lors de sa visite il rencontrera son homologue algérien "afin de discuter sur les axes de coopération en la matière".
De son côté, le directeur d'une agence régionale de la promotion de l'emploi au Niger, Abdoulbaki Djibo, a salué
l'expérience algérienne en matière de promotion de l'emploi, particulièrement dans la création de micro-entreprise.
"Nous allons établir des relations de coopération très prochainement entre les agences de l'emploi des deux pays",
a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le directeur général de l'agence mauritanienne de la promotion de l'emploi de jeunes, Baytallah Ould
Ahmed Lasswad, a estimé que l'Algérie "a franchi de grandes étapes en matière de promotion de l'emploi", appelant
à prendre cette expérience comme un modèle.
Le responsable mauritanien a rappelé la convention de coopération signée en 2012 avec l'Agence national de
soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) pour l'échange d'expériences entre les deux parties.
Dans ce contexte, il a exprimé le souhait de son agence de renforcer cette coopération pour bénéficier davantage de
l'expérience algérienne, particulièrement dans le domaine du financement des projets d'activités des jeunes
promoteurs pour la création de micro-entreprises.
"La stratégie de la promotion de l'emploi, l'accompagnement des jeunes entrepreneurs et les mécanismes de
placement des jeunes demandeurs d'emplois témoignent de la forte volonté politique de l'Algérie dans la lutte
contre le chômage", a-t-il dit.
L'impact de la chute des cours de pétrole sur la situation financière des pays arabes a été au menu des
travaux de la 6ème session du Conseil des ministres arabes des Finances, tenue mardi à Koweït, en présence
du ministre des Finances, Mohamed Djellab, a indiqué un communiqué du ministère.
Au cours de cette réunion, tenue en marge des assemblées annuelles des institutions financières arabes, les
ministres arabes ont examiné la situation économique et financière internationale et ses conséquences sur les
économies des pays arabes et, plus particulièrement, sur les pays arabes exportateurs de pétrole suite à la forte
baisse des cours du brut.
Les ministres arabes des Finances se sont, par ailleurs, concentrés sur la nécessité de coordonner leurs positions au
sein des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale...).
M. Djellab a également participé à la cinquième réunion du conseil de supervision du Compte spécial pour le
financement de la PME au secteur privé, dont l'objectif est d'aider ces entreprises dans le pays arabes en leur
apportant le financement et l'assistance technique nécessaire.
En marge de ces réunions, le ministre a rencontré les responsables des institutions financières arabes avec lesquels il
a évoqué les relations avec l'Algérie.
Ces derniers ont exprimé leur "satisfaction" pour la nature et le niveau appréciable de leurs relations avec l'Algérie,
a indiqué le communiqué. En outre, le ministre a eu des entretiens avec ses homologues saoudien, qatari, koweïtien,
tunisien et somalien avec lesquels il a procédé à un échange de points de vue sur la situation économique mondiale
et ses répercussions sur la région arabe ainsi que sur l'état des relations bilatérales et les moyens de les développer.
La couverture phytosanitaire inadaptée est à l'origine de perte de 20 à 30 pc des récoltes agricoles par an, a-ton appris, mardi à Oran, de la directrice de la station régionale de l’institut régional de protection végétale de
Misserghine.
Ces pertes touchent toutes les filières agricoles en l’absence d’une culture de prévention et de couverture
phytosanitaire, a indiqué Nawal Bekri lors d’une rencontre sur "La sécurité sanitaire des aliments, organisée au
siège de la wilaya.
Dans une communication sur les techniques et moyens de lutte contre les maladies affectant les plantes, la
responsable a souligné que l'agriculteur en général n’a pas une large connaissance des méthodes d’utilisation des
pesticides pour le traitement phytosanitaire, ce qui représente des risques pour le consommateur et
l’environnement.
Dans cette optique, Dr Bekri a exhorté l’ensemble des agriculteurs à respecter les orientations et conseils prodigués
par les techniciens de la station régionale précitée sur l’utilisation efficace et rationnelle des techniques de lutte
préventive et biologique contre les maladies et parasites, tout en expliquant que les produits chimiques doivent être
complémentaires.
Organisée par la direction de la santé et de la population et l’APW, à l’occasion de la journée mondiale de la santé,
cette rencontre a regroupé des représentants des secteurs de la santé, de l’agriculture, du commerce et de
l'environnement marin.
Un rapport français sur les hydrocarbures non conventionnels a conclu à la possibilité de l'exploitation du gaz
de schiste à travers une extraction alternative sans recourir à la fracturation hydraulique, a indiqué mardi un
journal français.
"Ce rapport conclut à la faisabilité d'exploiter des gaz de schiste sans recourir à la fracturation hydraulique (...).
C'était le premier rapport officiel qui validait la technologie de stimulation au fluoropropane", rapporte Le Figaro,
citant ce document commandé par Arnaud Montebourg en 2012, peu après son installation à Bercy comme ministre
du redressement productif.
Le document conclut que la technique de stimulation au fluoropropane "présente une réelle alternative permettant
de répondre aux problèmes environnementaux posés par la fracturation hydraulique", précise le document.
Le rapport sur "les nouvelles technologies d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures non-conventionnels" a
été rédigé par les "meilleurs experts" de Bercy, ceux du CGEIET (Conseil général de l'économie, de l'industrie, de
l'énergie et des technologies), un nid de brillants ingénieurs des mines de la DGCIS (direction générale de l'industrie),
du Trésor mais aussi de l'IFP (institut français du pétrole), selon le quotidien français.
L'utilisation du propane dans la fracturation des puits de schiste est une technologie défendue de longue date par la
société américaine eCorp, un vieux routier du secteur pétrolier et gazier aux Etats-Unis.
Cette technique n'utilise pas d'eau, ce qui offre un avantage en termes d'économie d'eau, mais s'avère cependant
très dangereuse car le propane est inflammable.
D'où l'idée développée en 2013 avec la Rice university (Houston) d'utiliser le Fluoropropane, inoffensif puisqu'il est
utilisé dans les extincteurs et même les inhalateurs, explique le même quotidien.
"Injecté dans la roche pour réaliser la fracturation à la place de l'eau et des additifs chimiques qui font la mauvaise
réputation de la fracturation hydraulique, le fluopropane aurait l'avantage de pouvoir être récupéré plus facilement
que l'eau, et donc d'être réutilisé", assurent les promoteurs de cette nouvelle technologie.
La stimulation au fluoropropane "coche toutes les cases: pas d'eau, pas d'additifs et moins de nuisance", précise le
rapport.
En outre, cette technologie "s'accommoderait de micro-forages moins destructeurs de l'environnement et des
paysages".
L’Algérie s’achemine vers la réalisation d’une "véritable base" d'industries agro-alimentaires à même
d’apporter une valeur ajoutée et de répondre à la demande en produits agricoles, contribuant ainsi à la
sécurité alimentaire du pays, a estimé, mardi à Bechar, le ministre de l’Agriculture et du Développement
rural, Abdelwahab Nouri.
Ces industries, qui seront un appoint au secteur de l’agriculture, offriront aussi des opportunités d'emploi dans des
activités non agricoles, comme la manutention, la transformation des produits agricoles, le stockage, le transport et
la commercialisation de différents produits agricoles, a-t-il indiqué lors du lancement d'un projet de réalisation de
silos métalliques, au Nord de la commune de Bechar.
Ce projet agricole d’envergure, d’un cout de plus de 736 millions DA, relevant de l’Office algérien interprofessionnel
(OAIC), permettra le stockage de 10 tonnes de céréales (blés dur et tendre et Orge), à travers dix (10) silos
répondant aux normes, nationales et internationales, en matière de stockage des céréales, selon des responsables
centraux de l’Office.
Cette unité de dimension régionale, située en proximité de la voie ferrée, sur un terrain d’une vingtaine d’hectares,
s’inscrit au titre d’un large programme de réalisation de 30 entités similaires à travers le pays (Centre, Ouest, Sudouest, Est et Sud-est) pour un cout global de plus de 22 milliards DA, ont fait savoir les mêmes responsables.
Ce programme de réalisation de nouvelles infrastructures industrielles agro-alimentaires vient en renfort à d’autres
projets du secteur, notamment les grands complexes d’abattage de Bougtob (El-Bayadh), Hassi-Bahbah (Djelfa) et
Oum El Bouaghi, en plus des 52 centres frigorifiques, dont celui de Bechar dont la réalisation a été entamée pour un
cout de plus de 563 millions DA et offrant une capacité de stockage de 10.000 M3.
Auparavant, le ministre de l'agriculture avait procédé à l’inauguration d’un laboratoire régional vétérinaire réalisé et
équipé pour 100 millions DA puisés sur le fonds spécial de développement des régions du sud (FSDRS).
Cette structure est destinée à la prise en charge de la santé animale dans les wilayas du Sud-ouest du pays, ont
expliqué des responsables locaux du secteur de l’agriculture.
Au terme de sa visite de travail de deux jours dans la wilaya, M.Nouri a animé une point de presse au cours duquel il
a fait état de nouveaux programmes de développement agricole en faveur de la région, à l’instar de 150 kilomètres
de réseaux d’électrification agricole et 150 autres kilomètres de pistes agricoles.
Il a aussi annoncé l’envoi, dès la semaine prochaine, d’un comité technique pour "assainir" la situation du périmètre
agricole de la plaine d'Abadla de 5.400 ha, dans la perspective de relancer une production agricole jugée
"inexistante".
La ministre du Tourisme et de l'artisanat, Nouria Yamina Zerhouni, a affirmé mardi à Alger, qu'un
mémorandum d'entente a été signé entre l'Algérie et l'Espagne dans le domaine de la formation touristique.
Mme Zerhouni a indiqué avoir évoqué lors de sa rencontre avec le ministre espagnol de l'Industrie et de l'énergie,
José Manuel Soria, les questions intéressant les deux pays dans le domaine touristique dans le but de développer le
secteur en Algérie par l'introduction des technologies de l'information et de la communication qu'elle a qualifiées
d'"indispensables" pour le renforcement de l'activité touristique.
La contrainte liée aux expropriations de terrains qui ont entravé les travaux de réalisation de la nouvelle ligne
ferroviaire à double voie électrifiée Birtouta-Zéralda (Alger) "est levée", a affirmé mardi le ministre des
Transports, Amar Ghoul.
"Grâce au relogement des familles et l'opération d'indemnisation qui sera achevée mercredi", cette contrainte qui
bloquait l'avancement du projet est levée, s'est félicité M. Ghoul après une visite d'inspection à différents points du
chantier.
"Grâce au relogement de 132 familles, le wali a permis de lever toutes les contraintes qui bloquaient l'avancement
du projet de la ligne ferroviaire Birtouta-Zéralda.
Les travaux sont très bien avancés", s'est félicité M. Ghoul après une visite d'inspection à différents points du
chantier. Le ministre, accompagné du wali d'Alger Abdelkader Zoukh, a invité les responsables du projet et les
entreprises de réalisation de cette ligne de 23 km à fournir davantage d'efforts pour rattrapper l'arrêt des travaux
pendant l'hiver, pour qu'elle soit livrée dans les délais arrêtés, soit en décembre 2015.
Selon la fiche technique du projet, cette ligne ferroviaire sera électrifiée et à double voie et s'inscrit dans le
prolongement de la voie Alger-Blida. Le ministre estime que le projet est important eu égard à ses retombées en
matière de transport des personnes et de marchandises notamment grâce à une extension prévue vers Tipaza,
proche du futur port d'Alger, sur 90 km pour desservir Bou-Ismaïl et Cherchell.
Une autre extension est en étude pour relier Zéralda à Ain Bénian par Staouéli et Chéraga (15 km). Cette ligne
ferroviaire est dotée de cinq gares: Birtouta, Tessala El Merdja, Sidi Abdallah, la halte de l’université et la gare de
Zéralda. Les travaux de réalsiation ont été confiés à la société nationale Infrarail et une entreprise turque,
Yapimerkezi.
Par ailleurs des explications ont été présentées au ministre sur le projet de la voie ferrée entre Bab Ezzouar et
l’aéroport international Houari-Boumediene avec un train toutes les trente minutes pour transporter 67.200
voyageurs par jour, selon la fiche technique du projet.
La desserte doit assurer une liaison entre la gare d'Alger, via Bab Ezzouar, et l'aéroport toutes les 30 minutes pour
transporter quelque 75.000 voyageurs par jour.
En outre, la capitale devrait bénéficier d'une nouvelle gare ferroviaire centrale qui sera implantée à Kourifa (El
Harrach) dans la banlieue est d'Alger. Un concours national et international d'architecture pour l'élaboration des
études de réalisation de cette gare a été lancé au mois de février dernier.
L'ouverture des plis des offres est prévue en mai. Une gare centrale pour la capitale
"Cette grande gare devrait être un pôle d'échange entre les quatre coins du pays et permettra d'accueillir un
nombre plus important de trains de grandes lignes", a indiqué un cadre du ministère.
Elle sera dotée de toutes les commodités, d'un hôtel, d'espaces commerciaux et d'espaces verts et de loisirs avec un
accès aux autres modes de transport, selon ce responsable.
Les projets de Zéralda et de l’aéroport international font partie du projet d’aménagement ferroviaire de la région
algéroise (PAFRA) avec l’installation prévue d’équipements de sécurité sur le linéaire Alger-Thenia sur 53 km, El
Harrach-El Affroun sur 68 km pour un nombre de 21 gares et 5 haltes.
Selon le ministre, toutes ces réalisations s'inscrivent dans le cadre de la modernisation du réseau ferroviaire partant
de la capitale vers Tizi Ouzou, Blida et Tipaza sur un linéaire total de 250 km.
L'offre globale des moyens de transport va évoluer progressivement entre 2015 et 2017 pour atteindre 200 millions
de voyageurs par an dans la capitale et ses environs, selon le ministre.
Le transport ferroviaire absorbera 80 millions de voyageurs par train alors que le tramway et le métro absorberont
chacun 60 millions de voyageurs, selon les prévisions du ministère pour les deux prochaines années.
Deux opérateurs privés de la wilaya de M’sila sont parvenus, au cours des huit derniers mois, à placer leurs
produits sur les marchés internationaux avec l’accompagnement de la direction du commerce, a appris l’APS,
mardi, auprès des services de la wilaya.
La première exportation, effectuée vers la Libye par la Sarl Nabou Cuirs, une entreprise activant dans la zone
industrielle de M’sila, a consisté en la vente de 34.800 pièces de cuir semi-tanné pour un montant de 145.000
dollars US, a-t-on précisé à la wilaya.
Une seconde entreprise privée, installée non loin de Boussaâda, la Sarl Touab, est parvenue à placer 100.000
plaques de plâtre exportées vers la Tunisie pour une somme de 131.000 euros.
Selon les services de la wilaya, cette seconde opération est le prélude d’un avenir "prometteur" pour l’industrie du
cuir servie, dans la wilaya du Hodna, par une large disponibilité de la matière première au vu de l’élevage intensif
(bovin, caprin ou ovin) pratiqué dans cette région du pays.
Il ne s’agit pas là, a-t-on considéré, d’opérations "spectaculaires", mais d’une "performance encourageante" dès lors
que les produits exportés, reconnus d’excellente qualité, ont dû satisfaire à un cahier de charges des plus rigoureux.
La méga-station de dessalement d'eau de mer d'El Mactaâ (Oran), la plus grande en Afrique, sera mise en
service d'ici un mois, a indiqué mardi à l'APS le directeur général de l'Algérienne des eaux (ADE), Abdenour
Aït Mansour.
"Les essais de performance, de qualité et de canalisation sont en voie d'achèvement. Dans une vingtaine à une
trentaine de jours, nous allons commencer à produire de l'eau à partir de cette station", a précisé le même
responsable en marge d'une journée d'information sur les métiers de l'eau tenue à Alger.
Cette installation est d'une capacité de production de 500.000 m3 d'eau par jour, destinée non seulement à
satisfaire les besoins de la wilaya d'Oran mais également ceux des wilayas limitrophes, à savoir Mascara, Relizane et
Mostaganem et, plus tard, la wilaya de Tiaret.
Ce prochain schéma de répartition de l'eau potable dans cette région à partir de cette nouvelle station va permettre
de réduire le poids qui pèse sur la wilaya de Mostaganem dont les infrastructures hydrauliques alimentent, jusquelà, plusieurs wilayas de la région.
Ainsi, les eaux provenant des deux barrages de Mostaganem seront destinés essentiellement à des fins agricoles
dans cette wilaya, tandis que sa propre station de dessalement, d'une capacité de 200.000 m3/an, servira à
l'approvisionner en eau potable.
Pour M. Aït Mansour, "avec tout ce système, c'est un nouveau schéma directeur d'eau potable qui se dessine dans
l'ouest du pays".
D'un investissement de 491 millions de dollars, le projet de dessalement de l'eau de mer d'El Mactaâ relève de la
Société par actions "Tahliyat Miyah El Mactaâ" (TMM spa) selon le principe des 51/49% édicté par la loi depuis 2009.
Le capital de cette société est réparti à raison de 43% par l’Algerian Energy company (AEC, détenue par Sonatrach et
Sonelgaz) et 10% par l’ADE, pour la partie algérienne, et de 47% par l'investisseur singapourien Hyflux Menaspring
Ltd.
Pour la gestion de la station, il a été créé la société Hyflux Operating Maintenance Algeria (HOMA) qui a conclu un
contrat avec TMM spa pour gérer ce projet pour une durée de 25 ans.
Une autre station de dessalement d'eau de mer est prévue à Ténès (Chlef), qui devra assurer, avec la réhabilitation
du réseau de distribution dans cette wilaya, une distribution permanente H24 en eau potable dans cette région.
Ces deux prochaines stations d'Oran et de Ténès s'ajouteront aux 9 stations déjà en exploitation représentant un
volume de 11% de la production globale en eau potable.
Les ambitieux projets, tous secteurs confondus, accordés à la wilaya d’Ouargla, ces dernières années, sont
susceptibles de la hisser au rang de pôle de développement régional, d’améliorer ses indicateurs
économiques et de répondre aux attentes de sa population, notamment en matière d’amélioration du cadre
de vie général.
S’étendant sur une superficie de 163.233 km2 occupée par une population de près de 640.000 habitants, la wilaya
d’Ouargla mise, outre ses ressources humaines, beaucoup sur l’agriculture, génératrice de richesses et
d’autosuffisance alimentaire, grâce une surface agricole utile de 4,7 millions d’hectares, sur une superficie arable de
51,6 millions ha, et en faire un secteur performant.
Le développement de l’agriculture, un défi à relever
Pour ce faire, l’ambitieux programme de mise en valeur agricole, en cours d’exécution, vise notamment
l’exploitation optimale des capacités dont dispose la région, à travers l’attribution d’une surface globale de 49.830
ha, dont 14.950 ha effectivement exploitées, au profit de 11.141 agriculteurs.
En plus de sa richesse phoenicicole estime à 2.562.268 palmiers occupant une surface de 21.818 ha, la wilaya
d’Ouargla a réalisé, lors de la saison agricole 2013-2014, des résultats ‘‘probants’’ en matière de produits
maraîchers, cultivés sur une surface de 4.780 ha, avec une production annuelle de 962.500 quintaux de différents
produits, dont une récolte de 290.100 QX de pomme de terre sur une surface de 1.019 ha, selon les données
fournies par la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya.
Le programme de développement de la DSA a donné lieu également à une impulsion, au titre de l’actuelle saison
agricole 2014-2015, de l’activité agricole, entre autres, dans le domaine de la céréaliculture qui a vu sa surface
étendue à 294 ha dédiés à la production de blé dur (169 ha) et d’orge (125 ha).
Le secteur devra connaitre également un nouveau souffle en matière de diversification de la production agricole,
avec l’entrée en exploitation du futur complexe agro-industriel, projeté dans la région de Oued Righ, première du
genre à échelle nationale, consacré à la culture des primeurs par l’exploitation de la technique de géothermie, grâce
à l’abondance des eaux chaudes contenues dans les nappes souterraines de la région.
Le projet s’étendra sur une superficie de 250 ha, dont 40 hectares seront consacrées à la plasticulture avec le
montage de 16 grandes serres utilisant une technique culturale moderne.
Améliorer la qualité de l’eau potable, par sa déminéralisation
La wilaya d’Ouargla s’emploie, par ailleurs, à prendre en charge les préoccupations de sa population en matière
d’approvisionnement en eau potable de qualité, à travers le lancement, par le secteur des ressources en eau, d’un
ambitieux programme de réalisation de 10 stations de déminéralisation.
Neuf de ces stations sont retenues au chef-lieu de la wilaya avec une production globale de 27.000 m3/ jour d’eau à
faible salinité et une autre pour le grand Touggourt d’une capacité de production de 34.500 m3/ jour, ont indiqué
les responsables du secteur.
Cinq stations de déminéralisation de l’eau ont d’ores et déjà été mises en service, alors qu’une autre est en phase
d’essai, le reste étant en cours de réalisation pour être livré dans le courant de cette année.
A ces projets vient s’ajouter la mise en service du complexe hydraulique de la daïra de Mégarine devant offrir un
débit de 519 litres/ heure d’eau potable au profit de la population locale.
Modernisation du secteur des transports et promotion des services
Le projet du tramway, dont les travaux d’exécution ont été lancés en septembre 2013, fait partie des projets
prometteurs dont a bénéficiés la wilaya d’Ouargla ces dernières années, dans le cadre de la modernisation du
secteur et de l’amélioration des prestations offertes au citoyen.
Livrable à la fin de 2016, ce projet d’envergure, dont les travaux de réalisation ont atteint un taux d’avancement de
35%, couvrira une distance de 12,6 km, jalonnée de 23 stations, depuis le quartier En-Nasr, flanc Ouest de la ville
d’Ouargla vers le vieux ksar de la ville. Il permettra, avec ses rames doubles, de transporter quelque 3.450
passagers/ heure.
Doté d’un financement de 40 milliards DA, le tramway d’Ouargla, appelé à renforcer le transport urbain et
désengorger le trafic de la circulation, comporte plusieurs servitudes, telles que les ateliers de maintenance, de
contrôle et de réparation occupant une surface de 5,5 hectares.
Le secteur des transports devra être également renforcé dans cette wilaya par un projet de voie ferrée, retenue au
titre de la boucle du Sud et commençant par un axe reliant Touggourt à Hassi-Messaoud sur une distance de 154
km.
Lancé en janvier 2013, pour un coût d’investissement de 70 milliards DA, ce futur projet, dont les délais de
réalisation ont été fixés à 48 mois, aura un impact positif certain sur l’impulsion du développement socioéconomique de la région, car constituant une ligne névralgique.
La ville nouvelle de Hassi-Messaoud, un autre grand projet urbain prometteur
Le projet de création de la ville nouvelle de Hassi-Messaoud, pour lequel a été consentie une enveloppe au montant
équivalent à six (6) milliards de dollars US, constitue un défi à relever par cette wilaya, eu égard à son importance en
tant que pôle urbain prometteur.
Projeté sur une superficie de 4.483 hectares, sur un site situé à équidistance des villes d’Ouargla, Touggourt et
l’actuelle Hassi Messaoud, le projet de cette ville nouvelle prévoit le lancement en réalisation, cette année, d’une
tranche de 2.000 logements sur un programme de réalisation de 18.400 unités.
Selon le schéma d’aménagement et d’urbanisation de la nouvelle ville, dont la réalisation a été décidée par l’Etat
après avoir classé l’actuelle ville de Hassi Messaoud zone à risques majeurs, le projet devra accueillir, dans sa
première s’étalant à 2017, une population de 45.000 âmes.
Une capacité d’accueil qui devra s’accroître, à l’horizon 2020, à 67.000 habitants, pour s’établir, dans une troisième
phase, entre 2021 et 2025, à 73.000 âmes, et atteindre, en dernière phase, entre 2026 et 2030, une capacité
d’accueil de 80.000 habitants.
Créer davantage d’emplois pour satisfaire la demande locale
D’intenses efforts sont entrepris, à différents niveaux, pour prendre en charge la question de l’emploi dans la région
qui fait face, depuis quelques années, à divers défis, dont celui de la résorption du chômage.
Les données fournies par les pouvoirs publics font état du placement, l’année dernière, de plus de 10.000
demandeurs d’emplois, à travers les différentes entreprises et institutions opérant dans la région.
Selon les responsables du dossier de l’emploi, ce nombre de placements figure parmi les 14.914 demandes
d’emplois inscrites au niveau de l’agence locale d’emploi, contre 17.407 inscrits en 2013.
La même source souligne, dans ce cadre, que ce rythme de recrutement, au niveau des entreprises activant dans la
région, se poursuivra au même rythme jusqu’à 2018, notamment au niveau des grandes entreprises nationales, eu
égard aux différents programmes prévus par l’Etat pour la promotion de ces entités et la croissance de leur
production, ouvrant ainsi plus de perspectives d’embauche.
Les données fournies, à ce titre par l’agence d’emploi de la wilaya de Ouargla, font état de 2.832 entreprises
inscrites, dont 174 relevant du secteur public, 2.496 relevant du secteur privé national, et autres 162 relevant du
secteur privé étranger.
La wilaya a bénéficié, dans le domaine de la Santé, d’un noyau d’établissements spécialisés, à l’instar d’un centre
régional anticancéreux et d’une clinique ophtalmologique (opérationnels), d’une école de formation paramédicale
déjà existante, d’une faculté de médecine qui forme actuellement sa première promotion, dans l’attente de la
finalisation de tous les projets du secteur et la création, en cours, du Centre hospitalo universitaire CHU.
Les retards enregistrés dans la réalisation de la centrale électrique en cycle combiné d’une puissance globale
de plus de 1015 MW, implantée sur le site de Aïn Arnat, dans la wilaya de Sétif, a retenu hier l’attention du
ministre de l’Energie.
Youcef Yousfi a demandé, lors de sa visite du chantier du mégaprojet, des explications quant aux raisons qui ont
conduit à un décalage des délais pour les trois tranches de la centrale par rapport aux délais contractuels fixés pour
la livraison de la centrale. La signature du contrat et le démarrage des travaux avaient eu lieu le 25 novembre 2012,
pour un délai de réalisation initiale de 39 mois.
Le projet, qui a nécessité un investissement d’un milliard de dollars — 25,8 milliards de dinars, 297 millions de
dollars et 289 millions d’euros — ne sera réceptionné qu’en décembre 2016, soit plusieurs mois après les délais
initialement fixés. Face aux explications exigées par le ministre, les responsables ont invoqué les aléas climatiques
depuis 2013, date du début des travaux, et les difficultés de génie civil, dont un terrain nécessitant des travaux
colossaux de terrassements.
Les deux tranches restantes pourraient connaître les mêmes difficultés, notamment à cause des oppositions des
particuliers qui ne sont pas toujours conciliants concernant des travaux nécessaires sur leurs exploitations agricoles.
Un problème récurrent dans les wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arréridj, deuxième escale du ministre, les
propriétaires des terres agricoles refusant pour la plupart l’indemnisation en contrepartie de l’installation de
pylônes, par exemple, sur leur terrain.
Le manque d’assiettes foncières dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj a été, par ailleurs, soulevé par le ministre qui a
demandé au wali de faire en sorte de libérer des terrains pour l’installation des stations de développement des
énergies renouvelables pour éviter la réédition des tracas rencontrés, par le passé, par Sonelgaz, pour les projets
d’électricité. Il a signifié au wali, sous forme de boutade, que faute d’assiettes disponibles, les projets pourraient
être délocalisés hors de la wilaya.
Il est à savoir que le projet de la centrale de grande envergure de Aïn Arnat est situé sur une superficie de 30
hectares et sera constitué de trois tranches en cycle combiné en mono arbre avec des aéroréfrigérants d’une
puissance unitaire de 338 MW, fonctionnant au gaz naturel et au gasoil comme combustible de secours. Il est aussi
prévu la réalisation d’un système d’évacuation d’énergie électrique en 400 kv ; d’un système d’alimentation en gaz
naturel assuré par le gazoduc GK1 40 et GK2 42 pouces.
Le groupe américain Starwood Hotels and Resorts annonce l’inauguration de l’hôtel Four Points by Sheraton
d’Oran en septembre 2015, et celui d’Annaba qui sera sous label « Sheraton » au début de la prochaine
année.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui à l’hôtel Sheraton d’Alger, son directeur régional
Hans-Joerg Kreitner a affirmé que « nous sommes très heureux de lancer prochainement la marque « Four Points »
en Algérie, et tout particulièrement à Oran. Cette ville est une destination d’affaires de plus en plus importante, et
nous croyons qu’il existe une clientèle à la recherche d’une prestation à la fois simple et qualitative, à un prix
raisonnable ».
L’hôtel d’Oran, un quatre étoiles au design moderne, cible tout particulièrement une clientèle d’affaires qui
recherche un endroit accueillant, confortable simple mais offrant une vue imprenable sur la mer et sur le port
d’Oran. L’hôtel comportera 170 chambres, un restaurant, six salles de réunions avec une capacité de 350 personnes,
un café, une piscine sur le toit, un centre de fitness et un lounge muni d’une terrasse avec vue de mer.
Pour ce qui est de l’hôtel Sheraton d’Annaba, il sera implanté au centre de la ville. Il est en phase de construction et
sera inauguré au début de 2016.
Un nouveau look pour Sheraton Club des Pins dès octobre 2015
A la même occasion, le directeur régional du groupe Starwood Hotels and Resorts, Hans-Joerg Kreitner a annoncé
l’achèvement de la première phase de la rénovation de l’hôtel Sheraton Club des Pins.
« Après 15 ans d’existence, nous avons jugé utile de rénover et de moderniser l’hôtel, et ce, dans le but de suivre et
de satisfaire la demande de nos clients », dit-il tout en soulignant que cet hôtel « est l’un des hôtels les plus phares
dans la région. D’ailleurs nous avons le bureau régional d’ici », précise-t-il.
L’établissement a en effet connu une rénovation intégrale de ces espaces conférences et son restaurant principale. «
Ces espaces ont été conçus afin de refléter une atmosphère de luxe traditionnel mêlant ambiance d’affaires et de
loisirs. Les clients peuvent s’y rencontrer et se connecter afin de discuter business ou profiter d’un moment de
détente ».
Le centre de conférences a été intégralement modernisé, offrant désormais les meilleurs espaces et services au
niveau de la capitale pour l’organisation de tout événement, conférence, séminaire ou réunion. L’hôtel dispose de
12 salles de réunions, équipées actuellement de projecteurs LCD, d’écrans de projection, de systèmes audiovisuels
de pointe, et un accès internet de haut débit. La seconde phase, dont l’achèvement est prévu en automne couvrira
le spa, les salles de fitness et le lounge Club.
Il est à rappeler que Starwood Hotels and Resorts, présent depuis 1999 en Algérie, possède trois hôtels, à travers le
pays : Le Sheraton Oran hôtel, le Méridien Oran Hôtel et Convention center ainsi que le Sheraton Club des Pins. Avec
deux autres qui sont en cours de construction, le groupe aura 5 hôtels d’ici 2016 en Algérie.
Au moment où l'OMC fête son 20ème anniversaire ce 8 avril, l'Algérie est toujours au stade des préparatifs
avant d'y adhérer.
Le pays n'a presque plus de chances d'adhérer à l'OMC en 2015 et il est seulement question que le dossier
d'accession à l'Organisation soit présenté lors de la 10ème conférence ministérielle de cette organisation prévue en
décembre prochain au Kenya. L'information est du ministre du Commerce, Amara Benyounès qui conditionne cette
présentation à de nombreux paramètres. «Si le dossier d'accession est prêt, nous le présenterons lors de la
prochaine conférence ministérielle de l'OMC, sinon nous le ferons l'année prochaine» soit en 2016, a-t-il dit
confirmant que l'échéance pourrait encore être repoussée. Le Comité national chargé des négociations pour
l'accession de l'Algérie à cette organisation se réunit régulièrement pour aboutir à chaque fois au même constat
selon lequel, l'accession à l'OMC ne fait face à aucun obstacle majeur. Sauf que si des mesures restrictives du
commerce extérieur sont adoptées par la loi de finances complémentaire de 2015, les choses seraient différentes au
même titre que les comités de l'OMC pour opposer leur veto.
Le pays a franchi plusieurs étapes depuis le début des négociations avec l'OMC en matière d'accession et elle est
aujourd'hui au dernier virage, mais elle risque de compromettre tout le processus.
Depuis la tenue du dernier round de négociations multilatérales en mars 2014 à Genève, l'Algérie a reçu 131
questions additionnelles qui ont été traitées par les différents départements ministériels pour libéraliser le
commerce et ce n'est pas le moment de revenir en arrière avec de nouvelles restrictions. «Je pense qu'il s'agit des
dernières questions» adressées au pays, a avancé le ministre sans en être vraiment sûr notamment si l'on sait que
les questions posées proviennent essentiellement de partenaires importants comme les Etats-Unis et l'Union
européenne qui ne veulent pas compromettre les chances de leurs entreprises dans le pays. D'ailleurs ces questions
portent essentiellement sur la législation algérienne et sa mise en conformité avec les règles de l'OMC et les
partenaires ne vont pas accepter que des reculs soient effectués par l'Algérie. En mars dernier, le ministre des
Finances, Mohamed Djellab, et le secrétaire adjoint du département américain du Commerce, chargé de l'industrie
et de l'analyse, Marcus Dwayne Jadotte, se sont entretenus, sur la coopération entre les deux pays. Les deux
responsables ont eu un échange de vues sur l'évolution de l'économie mondiale et Jadotte a été reçu par le premier
responsable des douanes pour discuter notamment du dossier de l'OMC.
A souligner que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué fin mars qu'une opportunité se présentait à
l'Algérie pour sortir de la dépendance aux hydrocarbures et diversifier son économie et ses exportations.
Dans l'analyse du commerce extérieur, il est important de garder en vue que la conjoncture économique
internationale est marquée par une baisse vertigineuse des cours du pétrole, ce qui constitue pour l'Algérie une
opportunité précieuse pour reconsidérer la situation de son commerce, estime le gouvernement.