4-Les plantes invasives [Mode de compatibilité]

Transcription

4-Les plantes invasives [Mode de compatibilité]
Les plantes invasives
Définition
Certaines plantes exotiques s’installent dans la nature et étendent leurs population
de manière considérable…
Qu’est-ce qu’une plante invasive ? Les scientifiques ont défini ces espèces selon des
critères bien précis. Les plantes invasives sont des espèces végétales qui :
Ont été introduites par l’homme (volontairement ou accidentellement) en
dehors de leur aire de répartition naturelle (ce sont espèces dites « exotiques »).
Ont été introduites après 1500
Sont capables de se naturaliser, c’est-à-dire capables de survivre et de se
reproduire dans la nature
Présentent de grandes capacités de dispersion conduisant à une forte
augmentation de leurs populations
Les plantes invasives posent de sérieux problèmes, en particulier pour
l’environnement. Elle font partie intégrante d’une discipline scientifique récente
appelée biologie des invasions. Pourtant, les processus d’introduction des plantes
exotiques n’a rien de récent. De tout temps l’homme transporte des plantes des
quatre coins du globe. Mais aujourd’hui ce phénomène est amplifié avec la
mondialisation et l’intensification des échanges commerciaux internationaux et/ou
des transports d’organismes à travers la planète. Nous bénéficions tous de ces
échanges car beaucoup des ces plantes exotiques sont utiles dans divers secteurs
d’activités comme : l’agriculture, la sylviculture, l’horticulture ou encore la
médecine. Par exemple, la pomme de terre, la tomate et le maïs sont des plantes
exotiques. La plupart des plantes exotiques ne posent aucun problème pour
l’environnement, mais, malheureusement une petite proportion est devenue
invasive et porte préjudice à la biodiversité.
pour 1000 plantes exotiques introduites, une seulement peut devenir invasive
ISO 14001
Historique
La ville de Saint-Jean-de-Monts a été certifiée ISO 14001 en 2003.
Cette norme (management environnemental) nous dicte des actions, des
plannings, des suivis et des réactions sur tout ce qui concerne l’environnement de
la commune. Entre autre, le suivi et le début d’éradication des plantes invasives ont
été lancés rapidement, et ceci, principalement pour le Baccharis halimifolia.
Aujourd’hui, la lutte concerne : le Baccharis halimifolia, l’Ailanthus altissima, le
Gynerium cortederia et le Reynoutria japonica.
En 2010, le service a commencé l’arrachage de certains peupliers en lisière de forêt
(Populus nigra et alba) avec le projet d’éradication complète sur 10 ans.
Suivi des plantes invasives 2012
Créé le 05/02/09
Arrachage Baccharis halimifolia 2012
Dates
Localisation
Nbre de plants arrachés
semaine 11/2012
carrefour Parée Jésus
semaine 22/2012
dépôt serre municipale
1
semaine 22/2012
esplanade de la mer
1
semaine 27/2012
abords métiviers
environ 20
semaine 27/2012
piste cyclable Both
environ 5
semaine 30/2012
av. des Pays de Loire
environ 6
semaine 30/2012
Lot. La Galerne
environ 5
semaine 34 et 35/2012 étang VVF
semaine 38/2012
environ 3
environ 1000
av. des Pays de Loire
environ 15
Effleurage Gynérium 2012
Dates
Semaine 41
Semaine 41
Semaine 41
Localisation
VVF
Tenue des berges
Tisserants
Destructuration des trottoirs
Le fief
Destructuration des trottoirs
Nbre de plants arrachés
15
8
3
Le Baccharis halimifolia
Les problèmes
Il supporte le sel, le sec et l’humidité. Ces graines sont très volatiles et colonisent le
marais et les espaces vides (trottoirs, parkings, etc…).
Les solutions
- Lorsqu’il maintient les berges : taille avant la montée à graines
-En mélange avec d’autres espèces : rabattage à la souche + débroussaillant
- En isolé : arrachage manuel ou mécanique
L’Ailanthus altissima
Les problèmes
Cette plante a des racines envahissantes (risques pour les canalisations, les regards,
etc…), se développe grâce au drageonnage et à ses nombreuses graines et limite la
biodiversité (concurrence variétale).
Les solutions
-Arrachage manuel
- Arrachage mécanique (travaux neufs)
-Tontes (en ville et en forêt)
- Chimique (souche, feuillage, écorce)
Le Gynerium cortederia
Les problèmes
Le Gynerium est résistant au sel, au sec et à l’humidité. Il colonise les espaces vides et
le marais.
Les solutions
-Pour le maintien des berges : taille des inflorescences avant la maturation
- Arrachage manuel des petits sujets
- Arrachage mécanique des gros sujets (attention aux réseaux et à la
dégradation du sol, des trottoirs, etc…)
- Plantation de sujets stériles (variétés roses, feuilles panachées, etc…)
Le Reynoutria japonica
Les problèmes
Ce végétal est résistant au sec, à l’humidité et aux sols pauvres. Il prolifère par
bouturage de rameaux ou de racines (mouvements de remblais et d’eau). Il exerce
une grosse concurrence par rapport aux autres végétaux.
Les solutions
- Arrachage manuel pour les jeunes sujets
- Arrachage mécanique (attention les racines sont très profondes : plusieurs
mètres). Après arrachage faire sécher l’ensemble et le brûler.
-Tontes ou tailles régulières, ce qui permet de limiter la prolifération en surface
(m2)
- Désherbage chimique avec un produit surdosé, voire pur, au pinceau
(glyphosate) lorsque le Reynoutria est en mélange avec d’autres vivaces
(efficacité en 3 ans)
- En plantation : bien choisir les espèces et les variétés non invasives lors des
aménagements (attention : les variétés panachées, moins envahissantes,
dégénèrent rapidement).
Les peupliers blancs et noirs
(Populus alba et nigra)
Les problèmes
Les peupliers possèdent des racines envahissantes (qui endommagent les regards,
les canalisations, les puits, etc…). Si les sujets ont été taillés ou abattus de nombreux
drageons se forment, détériorant les trottoirs et fragilisant les branches. Cela pose
de sérieux soucis de sécurité (chute).
Les solutions
- Arrachage manuel pour les jeunes plants
- Arrachage mécanique des drageons et des racines
- Abattage
- Désouchage mécanique et chimique
- Traitement foliaire, si possible sur des drageons en sève descendante

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