Mes enfants ont plus besoin de soins que d`argent
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Mes enfants ont plus besoin de soins que d`argent
Document:/BJP/01-Q15/Parutions/2016-11-17/Pages/Actualité/Departementales/D42/D4208.pgl Auteur:grangeyv Date:17/11/2016 14:33:16 JEUDI 17 NOVEMBRE 2016 LE PROGRÈS LOIR E BJP_Q15_Print/LOI ... 17/11/201 ACTU LOIRE ET RÉGION 17 D É PAKINE « Mes enfants ont plus besoin de soins que d’argent » Mardi soir, l’Assemblée nationale a donné son feu vert à la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes de la Dépakine. Mais pour la Saint-Chamonaise Valérie L’Honnen, c’est tout de suite que les enfants doivent être pris en charge. « C’ est la première information que j’ai lue sur mes mails le matin ». C’est de cette manière que Valérie L’Honnen a appris, mercredi, le vote des députés la veille. Les élus de l’Assemblée nationale ont donné leur feu vert, à l’unanimité, pour la création d’un fonds d’indemnisation aux victimes de la Dépakine. C’est cet antiépileptique que Valérie prenait depuis l’âge de 14 ans et qu’elle a poursuivi pendant ses quatre grossesses sur conseil médical. « Je n’y arrive plus » Cette nouvelle réjouit-elle la SaintChamonaise ? « Bien sûr que je suis contente mais cela ne va pas régler les problèmes dans l’immédiat ». Valérie explique qu’elle se bat depuis deux ans pour que son fils Luis bénéficie d’un ordinateur « car il est dysgraphique » et que c’est refusé, comme les quelques heures d’assistance de vie scolaire et l’allocation pour les soins. « À 40 euros la séance en ergothérapie ou psychomotricité, je n’y arrive plus ». Alors, elle va prendre à nouveau un avocat pour plaider cette histoire. Elle connaît le chemin car elle s’est déjà battue pour obtenir une place pour sa fille dans un établissement de son choix. Alors une indemnité, pourquoi pas, mais Valérie sait que cette manne tombera dans plusieurs années. Or, ses enfants grandissent et c’est tout de suite qu’ils doivent bénéficier du meilleur suivi possible pour que Pour Valérie L’Honnen, les enfants doivent avoir une prise en charge adaptée tout de suite. Photo Yves FLAMMIN leur intégration dans la société soit optimale. « Il faut que les enfants soient reconnus handicapés rapidement pour qu’un dispositif soit mis en place. Mes enfants ont plus besoin de soins que d’argent ». Pour autant, Valérie admet que cette reconnaissance des députés est une bonne avancée. « Elle permettra la mise en place d’un centre de diagnostic et l’organisation d’une filière de soins ». Elle a eu la force de se battre toute sa vie, elle connaît plusieurs familles qui ont baissé les bras devant la lourdeur de la tâche. Yvette Granger SOLIDARITÉ SOS bénévoles pour la Banque alimentaire La collecte annuelle de la Banque alimentaire se déroule partout en France, et donc dans la Loire aussi, le vendredi 25, samedi 26 et dimanche 27 novembre, seulement le matin pour ce troisième jour. Au total, 93 enseignes de la Loire acceptent de jouer le jeu. Il faut donc poster des bénévoles aux entrées et sorties pour renseigner les clients et récupérer les denrées offertes. Les permanences ne durent pas plus de 2 ou 3 heures par groupes de 3 ou 4 personnes. Hélas, à cette date, il manque encore des bénévoles et c’est bien dommage de manquer une si belle occasion. En effet, le public est généreux et surtout c’est l’occasion de récupérer des produits qui n’arrivent pas par d’autres sources. Il est encore temps de s’inscrire. INSCRIPTIONS Par téléphone, de 7 heures à 11 h 30 en composant le 04.77.91.11.61 ou par mail en écrivant à : [email protected] LOI - 1 Quatre enfants nés sous Dépakine, trois sont toujours vivants mais handicapés Dès sa première grossesse, Valérie L’Honnen pose la question de la dangerosité de la Dépakine. « Les gynécologues m’ont dit qu’il n’y avait pas de problème ». Quatre enfants sont nés, l’un est décédé, il était atteint d’un spina-bifida. Aujourd’hui, Luis, 15 ans, Lena, 11 ans et Louan, 10 ans, ont besoin d’un suivi très particulier faisant appel à de nombreuses spécialités médicales et paramédicales. Valérie adhère à l’association Apesac (Aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant). Elle a presque fini de réunir les pièces du dossier pour l’avocat. Il lui manque le bilan génétique pour lequel le rendezvous est pris depuis un an à l’hôpital de Bron, ce sera ce 6 décembre. Elle sait pour autant que le combat est loin d’être achevé. LYON Rencontre autour de la maladie de Verneuil Le collectif Maladie de Verneuil organise une rencontre le samedi 26 novembre à Lyon, à la mairie annexe du 5e arrondissement, 5 place du Petit collège. Le programme prévoit à 15 heures un temps d’échanges entre patients et médecins. À 16 h 30, une conférence sur cette maladie sera donnée par des dermatologues, des chirurgiens et des responsables d’associations de patients. À 17 h 30, un nouvel échange avec la salle est organisé. Alors que cette maladie de peau touche 600 000 personnes en France, elle demeure très méconnue. Pourtant, elle est tout à la fois handicapante et douloureuse et aucun traitement efficace n’est disponible à ce jour. PRATIQUE Plus d’informations sur le site internet : http://www.solidarite-verneuil.org/actions/collectif www.leprogres.fr