La somme un fleuve s.. - Blangy

Transcription

La somme un fleuve s.. - Blangy
Les idées
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fausses ...
Après la crue de 2001,
100 ans de tranquillité.
Les inondations de 2001
ont permis de protèger Paris
FAUX
FAUX
3
L’appellation “crue centennale” est
une notion de probabilité qui traduit littéralement
que la crue à une chance sur cent de se produire
chaque année. Attention, on a souvent tendance
à interpréter cette terminologie par une crue qui
survient une fois tous les cent ans ce qui est
faux.
...
...
Des inondations, encore
dans nos mémoires
Depuis 1800, une vingtaine de crues
a été recensée :
. 1100 pers
onnes éva
cuées
ons inondé
es
. 1997 cav
es et sous
-sols inond
és
. 138 comm
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. + de 2 m
ois d’inond
ation
. 150 M.eu
ros de dég
âts estimé
s
. 11 provoquant des inondations ponctuelles
. 5 importantes, supérieures à une crue décennale
. 2 exceptionnelles - 1841 et 2001 équivalentes à une crue centennale
Ces deux dernières se caractérisent par :
. 1417 mais
. des pluies abondantes sur une longue période,
. une remontée de nappe.
Qu’est-ce qu’une crue de nappe
Pour diminuer les inondations,
il suffit d’approfondir la Somme.
?
Le bassin de La Somme est constitué essentiellement de couches
de craies perméables recouvertes de limons. Ainsi la quasi-totalité
des pluies s’infiltre dans le sol vers les nappes d’eaux souterraines
sans ruisseler en surface. La succession de plusieurs années
pluvieuses entraîne une hausse des hauteurs de nappes qui peut
atteindre des niveaux exceptionnels comme ce fut le cas en 2001.
FAUX
L’approfondissement généralisé de
la Somme canalisée nécessiterait la modification
de tous les ponts et barrages. Les coûts seraient
très importants, environ 30 millions d’euros pour
un mètre d’approfondissement du lit sur la
totalité du linéaire, (hors coûts de modifications
d’ouvrages). De plus, cet approfondissement
modifierait l’équilibre hydrosédimentaire du
fleuve et imposerait un entretien permanent afin
de conserver son efficacité en cas de crue.
La nappe déborde, des résurgences apparaissent
sur les plateaux, on appelle ce phénomène
une crue de nappe. La principale caractéristique
d’une telle crue est la lenteur du phénomène qui
engendre des périodes d’inondations longues.
La Somme (Hiver - P
rin
te m
p
s)
L’écrêtement dynamique d’une
crue par stockage en amont n’est envisageable
que si l’on dispose d’un volume de stockage
en adéquation avec le volume généré par
l’écrêtement. Dans le cas présent, le volume
disponible dans la Haute Somme est d’environ
de 10 millions de m3, le volume de la crue 2001
estimé est 2 250 millions de m3. Le volume
stocké dans les zones inondées a été estimé à
90 millions de m3. Un écrêtement de la Somme
à Péronne nécessiterait un volume disponible
de 143 millions de m3. Cette hypothèse est
irréalisable sur un bassin comme celui de la
Somme.
fleuve si tranquille... en apparence,
la Somme
Contrairement à la rumeur, les
6 m /s rejetés par le déversoir d’Epenancourt du
Canal du Nord vers La Somme, lors de la crue
de 2001, venaient bien du bassin versant de la
Somme et non de la Seine. Plus précisément
des trois affluents en rive gauche : Beine,
Allemagne et Ingon qui rejoignent la Somme
par le déversoir d’Epenancourt avec chacun un
débit estimé à 2 m3/s soit un total de 6 m3/s.
On peut réduire les inondations,
en stockant l’eau en amont
du bassin versant.
FAUX
un
Rappel 20
01
EXPLIQUER
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1841 crue exceptionnelle
1716 crue importante
1910 inondation ponctuelle
32, route d’Amiens 80480 DURY Tél. 03 22 33 09 97 - Fax 03 22 90 91 80
omme (Hiver - P
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mp
s
2
)
FAUX
Le caractère particulier des crues de nappe
de la Somme fait qu’il est impossible de se protéger totalement des
inondations. En situation de crise, les propositions d’aménagements visent
à améliorer les écoulements en lit mineur et en lit majeur. Elles permettent une
réduction du risque d’inondation mais en aucun cas sa suppression.
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Une fois les aménagements proposés
réalisés, il n’y aura plus d’inondations
dans la Somme.
Conception et réalisation : Sogreah_07_2007_vle
Crédit photos : Conseil Général de La Somme
Illustrations : Sogreah
La Somme (Eté - Automne)
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...Un schéma d’aménagement
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numérique
représentant toute
global et cohérent
EXPLIQUER
Un modèle
la vallée, basé sur
une topographie
précise du bassin
a été construit. Ce
modèle a permis de
mieux comprendre
les phénomènes
Doit - Pont N28
Les ponts sur la Somme constituent
des points de rétrécissement des
écoulements. Certains ouvrages
ont été volontairement détruits lors
de la crue de 2001 pour limiter leur
impact. Leur reconstruction a tenu
compte de ces problèmes, en augmentant leur gabarit
afin de garantir une meilleure évacuation des eaux :
Réfection des ouvrages de gestion
Certains barrages de régulation ne permettent pas en l’état
l’évacuation des débits de crue de type 2001. Il est donc proposé de
les modifier afin d’améliorer leur capacité d’évacuation par :
• Une augmentation de la capacité des ouvrages.
12
SAINT-VALÉRY-SUR-SOMME
2
CHIPILLY
4
AMIENS
2
10
3
• La modernisation des systèmes d’ouverture et de fermeture.
3
Réfection des
franchissements
routiers
11
LAMOTTE-BREBIÈRE
SAILLY LAURETTE
PONT-RÉMY
de crues, de
tester localement
Création et restauration
de digues
Les digues réalisées en urgence au
cours de l’hiver 2001 (réhausses à
l’aide de sacs de sable) ainsi que les
digues dégradées par la crue, ont fait
l’objet d’un confortement. Certaines
ont été réhaussées afin de protéger
les zones sensibles touchées en
2001. Des digues complémentaires
sont proposées localement, elles
devront
faire
l’objet
d’études
complémentaires :
les solutions
d’aménagement
et de vérifier leur
complémentarité à
Confortement de digues
réalisés : 30 M€
Montant des travaux
:
ion des propositions
at
is
al
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s
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Ga
35 KM DE BERGES CONFORTÉES
DAOURS (PONT SUR L’HALUETTE)
PONTS SUR LE DOIT
6
AILLY SUR SOMME
9
COCQUEREL, FONTAINE-SUR-SOMME
7
DIGUE DE LONG
crues
s habitées pour les
Protection des zone nnale)
déce
type 1994 (crue type
gnés sur les secteurs
Entre 20 et 60 cm ga
ue type centennale)
inondés en 2001 (cr
e) :
Le siphon sous l’Airaines a fait l’objet d’un doublement afin
de protéger la digue contre de trop fortes sollicitations.
8
12
Barrages de Saint-Valéry sur Somme
Saint-Valéry
sur-Somme
Les nombreux
Pont-Rémy
10
Amélioration des écoulements
9
Fontainesur-Somme
Certains secteurs présentent des capacités d’écoulement
trop faible pour la bonne évacuation des eaux de crues :
• Le bras de décharge de Picquigny en partie occupé par
des obstacles.
6
9 10
10
9
8
7
Prélèvement d’une partie
du débit à l’amont
Long
1
6
5
Picquigny
PICQUIGNY
12
CURAGE DU CANAL D’ASSÈCHEMENT
Péronne
Lamotte-Brébière
4
3
Amiens
• Le lit majeur de La Somme dont la capacité d’écoulement
doit être restauré.
t (considéré à Abbevill
Débit de débordemen
3/s
90 au lieu de 75 m
SIPHON SOUS L’AIRAINES
Abbeville
11
une échelle globale.
Réhausse de digues
2
Chipilly
1
Localisation des aménagements
PÉRONNE
La capacité d’évacuation du débit de la Somme
est limitée par son gabarit et une faible pente.
En amont de la vallée, La Somme dispose d’un
réseau de canaux de navigation permettant de
relier d’autres bassins versants. Pour une crue
centennale (type 2001), il pourrait être envisagé
de soutirer une partie du débit de la Somme
(5m3/s) vers le canal Seine Nord Europe
lorsque celui-ci sera réalisé. L’effet sur la ligne
d’eau est en cours d’évaluation.
aménagements
entrepris depuis 2001
contribuent à améliorer
nettement la situation
(diminution de la ligne
d’eau d’environ 30
cm à Abbeville pour
une crue équivalente
à 2001). D’autres
aménagements
sont actuellement à
Aménagements réalisés depuis 2001
l’étude et nécessitent
PONT-RÉMY
Protection et confortement de berges réalisés
des investigations
FONTAINE-SUR-SOMME
Aménagements en cours
complémentaires afin
• Le contournement d’Abbeville qui
compense le sous-dimensionnement
du bras de décharge de l’écluse lors
des crues, et contribue à limiter au
maximum l’impact de la traversée de
l’agglomération.
11
CURAGE DU DOIT
11
ABBEVILLE
Curage ponctuel
Aménagements à l’étude
Optimisation de la gestion
des barrages
La gestion des différents barrages de la Somme
obéit à des règles précises avec un suivi particulier
en période de crues
La démarche d’automatisation engagée sur
l’ensemble de la vallée permettra d’optimiser la
gestion des niveaux.
de lever les contraintes
foncières, juridiques,
environnementales
et paysagères
qui hypothèquent
aujourd’hui leur
faisabilité.

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