communiqu é depresse
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Brest, le 26 juin 2015 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Arrivée d’un poisson Napoléon à Océanopolis ! Océanopolis accueille un nouvel habitant : le poisson Napoléon ! Arrivant tout droit d’Australie, c’est au pavillon tropical qu’il a pris ses quartiers. Observable dans l’aquarium « poissons des récifs », ce spécimen âgé de 17 ans est facilement remarquable par sa taille car il mesure 1,10 m pour un poids de 35 kg ! Le Napoléon (Cheilinus undulatus) fait partie de la très cosmopolite famille des labridés, dont il est le plus gros représentant. Il peut en effet atteindre 2,30 m pour un poids de 200 kg environ. Dans le milieu naturel, il fréquente essentiellement les récifs coralliens et les lagons, dans les zones tropicales de l’Océan Indien (y compris la Mer Rouge) et de l’ouest de l’Océan Pacifique. C’est un animal généralement solitaire et naturellement peu abondant (jusqu’à 25 individus par hectare de récif corallien environ), actif en journée, et se reposant dans des grottes la nuit. Comme de nombreux labridés, l’une des caractéristiques remarquables de cette espèce est la présence de lèvres charnues (le nom de cette famille est dérivé du latin labrum/lèvre). Les spécimens âgés portent une bosse proéminente sur le front. Il s’agit d’une espèce hermaphrodite protogyne : les jeunes individus sont tous des femelles. A l’âge de 12/15 ans (à partir de 50/60 cm), suivant les structures de populations, certains individus changent de sexe et deviennent mâles. Ce changement de sexe s’accompagne d’une accélération de la croissance. Leur espérance de vie dans le milieu naturel est d’environ 30/35 ans. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel apparent. Ils se nourrissent sur le récif d’une grande variété d’organismes, incluant mollusques, échinodermes, petits poissons…Le Napoléon est l’un des rares prédateurs de l’étoile de mer Acanthaster planci, qui dévore le corail. En raison d’une croissance lente et d’une maturation sexuelle tardive, les populations de napoléons sont particulièrement sensibles à la pêche intensive dont ils ont pu faire l’objet dans certaines régions. Leur chair est très prisée en Asie du sud-est et en Chine (environ 100 US$ le kg), où ils sont parfois commercialisés vivants. Afin de faire face à une diminution préoccupante des stocks, plusieurs pays ont interdit la pêche et l’exportation de cette espèce pour la consommation humaine. Depuis 2004, le commerce international des napoléons est également réglementé par la Convention de Washington (CITES, Annexe II B). La pêche des Napoléons en Australie est totalement interdite pour la consommation humaine. Seul un très petit nombre d’animaux (inférieur à 50 par an) peut être prélevé dans le cadre de ce programme de gestion, à des fins de sensibilisation, pour les aquariums publics. Les animaux sont choisis et collectés en plongée, en fonction de la structure des populations. CONTACT PRESSE Danièle Quéméneur, Directrice de la Communication d’Océanopolis – Direction Déléguée Mer Tel : 02 98 34 40 66 - [email protected]