de la libido (féminine) ? (2)
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de la libido (féminine) ? (2)
billet d’humeur Ponctualité et confidentialité Des commentaires désabusés dans mon entourage me rappellent les plaintes de nombreux patients face à des médecins qui font attendre presque systé matiquement 30, 45, 60 minutes, voire plus d’une heure. L’assistante ne prévient pas du retard. Et le médecin ne dit pas un mot d’excuse. A tort ou à raison, tout le monde s’estime aujourd’hui suroccupé et pressé. Et il faut faire de grands efforts pour arriver à l’heure à ses rendez-vous de médecins, compte tenu des difficultés de circulation. Que peut-il bien se passer dans la tête des médecins qui sont toujours en retard ? L’indifférence ? Un sentiment exagéré de sa propre importance, de sa notoriété ? Quant aux patients, ils se sentent souvent irrités, frustrés, voire humiliés. Autre sujet de mécontentement : l’absence de séparation entre le secrétariat et la salle d’attente est aujourd’hui fréquente. Et l’as sistante oublie que l’on entend D.R. prévisionnel à partir des données colligées au fil du temps chez 266 femmes âgées de 20 à 49 ans. Selon elle, le test permet de prédire la date de la survenue de la ménopause avec des écarts allant de quatre mois à trois ans. Des concentrations sériques faibles dès 20 ans laissent prévoir une ménopause précoce, avant 45 ans, voire avant 40 ans ; à l’inverse, un niveau hormonal élevé à 20 ans (4,5 ng/ml) se maintenant plus ou moins jusqu’à 30 ans correspond à une ménopause qui surviendra après 50 ans. Liberté de la femme ? Et si le fait de ne pas avoir de désir sexuel (l’«asexualité») était, non pas une pathologie, mais bel et bien un nouveau droit à conquérir ? (A suivre) Jean-Yves Nau [email protected] tout. Je me trouvais récemment dans la salle d’attente d’un confrère. L’assistante répond au téléphone : «Bonjour M. Muller, le Docteur pourra vous opérer le 20 août, sa facture se montera à 6000 francs, et celle de l’hôpital à 15 000.» Les médecins ont perdu aujour d’hui une partie de leur prestige. Peut-être devraient-ils se souvenir que la ponctualité et la confidentialité font aussi partie d’une bonne prise en charge. Dr Antoine Bloch Hôpital de la Tour 1217 Meyrin Erratum Dans l’éditorial du numéro de médecine de l’adolescence (RMS 2010;6: 1227-8), nous avons omis de citer les titres et l’af filiation du Dr Françoise Narring qui sont les suivants : Dr Françoise Narring, mé decin adjointe agrégée, responsable de l’unité Santé Jeunes, Program me Adolescents et Jeu nes Adultes des Hôpitaux universitaires de Genève. Nous nous en excusons auprès d’elle. Médecin orthopédistetraumatologue avec une longue expérience dans la traumatologie osseuse adultes et enfants et la traumatologie de la main/niveau CHU cherche installation public-privé dans un service dynamique avec activité de traumatologie importante. CV à la demande. E-mail [email protected] Médecin interniste FMH Genève rive droite partagerait son cabinet avec un collègue interniste ou généraliste Installations radiologie et laboratoire Remise de la patientèle possible Contact : 022 345 41 20 Revue Médicale Suisse – www.revmed.ch – 14 juillet 2010 38_39.indd 2 1005278 évoque le «désir sexuel hypoactif» ou une «baisse de désir» ? Pour l’essentiel d’un «trouble» caracté risé par l’absence ou la réduction des fantasmes sexuels et du désir d’activités sexuelles ; trouble à l’origine de souffrances et de difficultés interpersonnelles. Les personnes concernées se plaignent de leur «manque d’intérêt» pour la sexualité et ce y compris dans des situations tenues par les autres comme éminemment érotiques. Leur activité sexuelle épisodique, voire réduite à néant, est souvent à l’origine de conflits conjugaux graves. Des spécialistes expliquent que certains de leurs patients n’ont des rapports sexuels que pour – autant que faire se peut – satisfaire leurs partenaires. Ils peuvent ne pas avoir de difficultés en termes de «performances» tout en présentant une apathie sexuelle permanente. Ajoutons que l’hypoactivité du désir peut ici ou là disparaître, ce désir redevenant normal (voire anormalement augmenté) avec d’autres partenaires. Question : sommes-nous ou non dans le pathologique ? Le débat divise la communauté des soignants spécialisés. Nous en avons, par le plus grand des hasards, retrouvé un écho significatif dans un nouvel hebdomadaire français pour midinettes contemporaines (Be, du groupe Hachette Filipacchi). «Pour» le «Viagra féminin» le Dr Michèle Pujos-Gautraud, sexologue à Saint-Emilion (sic) : «La flibansérine 1005272 bido (féminine) ? (2) peut être une solution pour celles qui ne s’expliquent pas leur baisse de libido : elles n’ont jamais connu de traumatisme d’ordre sexuel, elles sont en bonne santé, leur couple fonctionne bien. Il arrive, par exemple, qu’après un accouchement, une femme doive atten dre trois, voire quatre ans avant d’avoir de nouveau envie de faire l’amour. C’est ce type de patientes que la flibansérine pourra aider.» «Contre» , le Dr Jacques Waynberg, directeur de l’Institut de sexologie (Paris) : «Le désir féminin reste inconnu, contrairement à ce que les laboratoires essaient de nous faire croire (…). Ces histoires de neurotransmetteurs sont une escroquerie orchestrée par l’industrie pharmaceutique. Les laboratoires sont en train d’inventer une nouvelle maladie et de nouveaux malades : bientôt quand une femme n’éprouvera pas de désir sexuel pour son partenaire, on lui dira d’aller se faire soigner. La liberté de la femme est en jeu.» Liberté de la femme ? Il en est ques tion dans l’annonce faite il y a quel ques jours à Rome dans le cadre de la réunion annuelle de la Société européenne de reproduction et d’embryologie humaines : le Pr Fahimeh Ramezani Tehrani (Université de sciences médicales Shahid Beheshti, Téhéran) a annoncé avoir mis au point un test sanguin permettant de prévoir des années à l’avance à quel moment une femme sera ménopausée. Ce test est basé sur la mesure répétée des concentrations sériques de l’hormone antimullérienne. L’équipe iranienne a bâti un modèle statistique 1423 12.07.10 11:16