L`évacuation ( fiche complémentaire.) - Mémorial de l`Alsace

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L`évacuation ( fiche complémentaire.) - Mémorial de l`Alsace
L’ÉVACUATION : fiche complémentaire de travail en classe :
A l’aide de tes connaissances personnelles et d’arguments tirés des documents,
rédige un paragraphe argumenté d’une vingtaine de lignes dans lequel tu
montreras les difficultés des populations évacuées en 1939, lors du départ et
pendant le voyage.
Etude de textes : un pays … deux cultures : (Saison d’Alsace n°, p.74-75) :
« L’installation des évacués n’est pas facile et l’afflux de réfugiés de plus en plus nombreux crée
des problèmes multiples. Les familles, après avoir été arrachées à leur milieu habituel, doivent
s’adapter à un nouvel environnement et souvent à des logis de fortune. Beaucoup doivent ainsi
camper pendant des mois dans des granges ou dans des écuries dans des conditions d’hygiène et
d’inconfort que le dévouement inépuisable des municipalités parvient à améliorer avec peine. Les
paysans et ouvriers ou fonctionnaires alsaciens-lorrains d’un niveau de vie généralement plus élevé
que celui du Centre-Ouest souffrent que les habitations soient dépourvues d’eau, d’électricité ou
de W.C.
La différence d’hébergement entre ville et campagne est énorme. L’usage du dialecte, surtout par
les personnes âgées, éveille la méfiance dans la population locale. D’abord, les évacués sont pris
en maints endroits, pour des « boches » puis, on s’aperçoit de l’erreur et tout rentre dans
l’ordre. »
1) Surligne dans le texte ce qui pose au départ problème :
aux évacués en rouge,
à leurs hôtes du Sud - Ouest en bleu.
Corvée de « pluche » pour les
évacuées de St Louis à Lectoure,
AMSt Louis
« A l’inverse de ce qui existe en Alsace-Lorraine, de très nombreux hameaux de ces régions sont
éloignés de plusieurs kilomètres du bourg le plus proche et les moyens de locomotion manquent
pour s’y rendre. Isolés, déboussolés, inquiets pour leurs biens restés au loin, les réfugiés ont du
mal à se faire à leur nouveau mode de vie. Ils font la connaissance des grandes cheminées dans la
salle commune et aussi de la manière d’y faire du feu. D’habitude buveurs de bière, ils se mettent
à boire du vin, et même dans l’assiette pour la rincer de la soupe. A la différence des charrettes à
quatre roues, les bœufs tirent ici des charrettes à deux roues remplies de topinambours. Le grand
marché mensuel se tenant au chef-lieu de la contrée est également une nouveauté mais ce qui
complique tout , c’est le patois charentais ou saintongeais, poitevin ou limousin ; beau mélange de
langue quand les plus âgés des évacués et même les moins âgés parlent l’alsacien ou le lorrain. »
2) Quelles sont les différences culturelles entre les évacués et leurs hôtes.
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3) Dans le deuxième texte, la description de la rencontre des deux cultures diffère
du premier. Quel changement a eu lieu ?
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4) Imagine que tu sois un journaliste de l’époque et rédige un article d’une
vingtaine de ligne confrontant les points de vue d’un alsacien d’un périgourdin par
rapport à la vie des évacués sur place.