Le Musée-école de lutherie à Marche-en

Transcription

Le Musée-école de lutherie à Marche-en
Le Musée-école de lutherie à Marche-en-Famenne
Le maître luthier de renommée mondiale Gauthier Louppe a
ouvert dernièrement un musée-école de lutherie à Marche-enFamenne. Encore d’ampleur modeste, son ambition est de le
développer en un centre d’expertise et de formation international
unique en Belgique. Paralèllement à cela, l’artisan souhaite
mettre en place une exposition originale de violons monumentaux.
Issu d’une famille où l’art de ciseler le bois est une tradition, Gauthier Louppe conçoit et restaure des
instruments du quatuor à cordes. Parallèlement, Gauthier Louppe s’intéresse de près à la recherche. Dans son
travail, l’artisan associe l’art et la science, la technique à la connaissance et la sonorité à l’esthétique.
Passionné pour la physique acoustique et la radiologie, il se tourne vers la création des violons contemporains
qui feront sa renommée à travers le monde.
Il y a peu, le maître luthier s’est lancé dans un nouveau projet ambitieux : la création d’un musée-école en
Province du Luxembourg. Ce projet a pour but de transmettre son savoir et son savoir-faire unique dans la
profession, mais aussi de présenter une collection d’œuvres classiques et des réalisations avant-gardistes. Le
projet s’inscrit sous plusieurs aspects qui s’imbriquent : l’Histoire, la tradition, l’artisanat, la science, l’art et la
philosophie.
Gauthier Louppe envisage de faire de la Province de Luxembourg et de la Wallonie une nouvelle vitrine
internationale pour la lutherie classique. Le passé comptant d’anciens maîtres wallons est porteur dans ce sens.
Mais la région pourrait également devenir le berceau de la lutherie contemporaine et d’avant-garde.
A l’heure actuelle, ce musée ainsi que l’école de
lutherie sont déjà sur les rails mais seulement au
début du chemin. Depuis le mois d’avril 2010,
Gauthier Louppe enseigne son art à un groupe
comptant de 5 à 6 élèves, répartis dans des locaux
de Marche-en-Famenne.
A terme, l’ambition est de doubler, au minimum, la
capacité d’accueil de cette école. Le but est de
dispenser
à
des
luthiers
amateurs
ou
professionnels, jeunes ou confirmés, un savoir-faire
professionnel et une connaissance de haut niveau.
Le cursus compte trois années, auxquelles s’ajoute
une
quatrième
dite
de
« perfectionnement ».
L’école devrait ainsi devenir un centre d’expertise
et de formation unique en Belgique.
Parallèlement,
Lutherie »
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« Musée
à
Vivant
peine,
de
la
uniquement
accessible sur rendez-vous, a vu le jour. Gauthier
Louppe, souhaite le développer et l’ouvrir au grand
public. Il y prévoit la mise sur pied d’expositions
itinérantes et la mise sur pied d’une bibliothèque
consacrée à la lutherie. Le musée verra également la
tenue des colloques ou de concerts qui présenteraient
des instruments historiques, classiques ou actuels.
Toutes ces activités participeront à la publicité
autour de l’école et à faire sa renommée sur le plan
internationale.
Enfin, sur un plan plus ponctuel, Gauthier Louppe envisage de monter une exposition tout à fait originale. Celleci se composerait uniquement de violons monumentaux en fibre de verre et décorés par des artistes, plasticiens
et créateurs. Cette exposition prévue initialement dans la ville de Marche-en-Famenne pourrait par la suite
voyager en Belgique et participerait à faire connaître son musée-école de lutherie.
Pour mener à bien ces projets, l’artisan s’est associé à la Ville de Marche-en-Famenne en créant l’asbl « Art et
Lettres en Marche ». La commune s’est d’ores et déjà largement investie aux côtés de Gauthier Louppe,
marquant ainsi sa confiance et son envie de faire de la ville un pôle artistique et d’enseignement de la lutherie
international.
Le soutien de la Ville de Marche, quoiqu’essentiel, n’est pas suffisant pour assurer l’essor du projet global du
maître luthier. Ainsi, Gauthier Louppe est à la recherche de partenaires qui aideraient le projet à vivre et se
développer. Différentes possibilités de partenariat avec le musée-école sont envisageables. En effet, les besoins
logistiques, du matériel au personnel, sont très importants et de différentes natures. En fonction des montants
offerts en mécénat, les retours seront adaptés. Ainsi il est possible d’envisager des visites exclusives, que ce soit
du musée mais aussi de l’atelier, la tenue de conférences, l’organisation d’événements autour du violon, ou
même l’octroi d’un des violons monumentaux (qui après son exposition pourrait être céder au mécène qui l’a
financé).
Pour plus d’informations :
www.gauthierlouppe.com