Un langage du corps subtil et sensuel
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Un langage du corps subtil et sensuel
Chaque lundi soir, rue de la Paix Un langage du corps subtil et sensuel Les jambes de la danseuse qui virevoltent, qui enlacent celles de son partenaire, ses chaus- sures, rouges, à talon, très élégantes... Difficile d'en détacher les yeux. ( Dans ce cas, c'est queline et Hugues Degans re- pose sur la complicité ser, pour regarder... Deux fois l'échange subtils qui unissent les deux danseurs. Une alchimie, un par semaine, le couple prend la direction de Bruxelles afin de sui- diafogue des corps. u A g5 o/o, c'est le cavalier qui mène la qu'on a réussi I Le travail de danse, et quand ça ne va pas, l'homme est bien de valoriser sa paftenaire... > sourit Hugues De- c'est toujours sa faute ! Une per- sonne doit mener, l'autre doit gans. Avec son épouse, Jacqueline, ils ont créé une association, comprendre. Les rôles peuvent Tango majuscule, et proposent un cours chaque lundi soir rue femme, qui est toujours en équilibre, sur un appui, on manifeste une intention, elle accepte, et on de la Paix, dans une salle prêtée par la maison de quartier de la Basse-Ville. Une dizaine d'apprentis tangueras âgés de 20 à 55 ans s'y retrouvent. Complètementséduit par la prestation de Sergio Molini accompagné de l'orchestre Mosaliniau Bateau-feu, il y a quelques années, le couple décide de se mettre au tango argentin, une danse langoureuse, sensuelle; faite < d'algorithmes car on répète inlassablement la même chose >. Elle a très peu à voir avec le tango européen, le "tango guinguette" beaucoup plus saccadé où les danseurs s'affairent presque chacun de leur côté. Alchimie Le tanqo tel que le pratiquent Jac- déjà lieu au Touquet, pour dan- et être échangés, On place y va. Les pas de base la sont comme des mots avec lesquels on fait des phrases. Les possibili- tés sont infinies et s'accompagnent de tout un aspect de décodage et de sensations. r Pour les Degans, le tango, et les autres danses qui gravitent autour telles la milonga ou la valse argentine, s'apparentent à une véritable phi- losophie de vie. On danse comme on est : < Le tango laisse le caractère transparaître. vre I'enseignement de Sergio Molini, et en avril dernier, il s'est rendu pour la deuxième fois en Argentine, à Buenos Aires où il est resté trois semaines. Au programme, tango ! Avec I'une des meilleurs, Olga Besio. < Là-bas, le tourisme tourne vraiment autour de lui et ça booste leur économie. Des bals sont organisés un peu partout... ll y a une atmosphère qu'on ne retrouve pas ailleurs... > ll semble impossible de danser avec quelqu'un que l'on n'aime pas. En Argentine, l'invitation se fait par le biais du regard. Toutes les femmes sont alors à l'affût. El- les acquiescent ou non. Le tanguero éconduit a ainsi l'humiliation discrète. Une danse de machos, sans doute, mais qui ont à cæur de mettre les femmes en valeur. Comme tout ce qui est artistique d'ailleurs.., l Tous deux aimeraient créer une dynamique sur le littoral avec les villes de.Boulogne et du Touquet : pourquoi ne pas mettre en place un cours mensuel avec des professionnels ? Un bal a V.V a Tango ma.juscule, cours tous les lundis de 19 heures à 20 h 30 au 10, rue de la Paix. Adhésion à l'association : 15 €, plus 15 € par trimestre. Renseignements au 03 28 66 27 94. Ë i ËfrËîgi+FËgËËî; fl;.ËË$=ËËîi$Ë:EË r='' *gggË Ë =: ËË$:+Ëa FC) !I- 1.; qF E q' =dst aB:d- IF o)i; gË = bqi r= f 1ËâËi$l $flËleÉËË E.' (trt= ! +e i1''l 3+E'n=à i.*,+:6 rrd F fl [.E fç*59Ê .$ËflË3Ë$âËr$Hffii3il 1e râ$ËËrË; o)+ r;RiJ;.É;ËË3Ë*'Ë$EËFâËËË$ËiËffiF (trlro *; i i .#5 É (D9. g+ss-tifÊHiliË ÈËg; eiË; e:F_. e[+:; :E$lilgË ;i=È.'E r:[ËlÊ Ë=: iË 5i; : 3Ë iË3$nÊ .' C? F di 3 ;'i:9.; 3F3Fi rq5: qq 3Ei "E $,i ; o trL r*sfrsÈ, rl qiffËqËEn o - ) o,='.-(t *-' Y n gË[îgËËsf,ËlË E âi Ëels' Ë iilileâ$Ë iËi1Ëg o E T*i !.^, sië C'=.^ O c o) =:i tEË Ë$r A;g;ifÉ*1ËiË;;Ë!ç:*;Ë:Ëi [Ëâ" o x ; q-e; g e; Ë ? q=iÊ;trid trr *rr;F*. F$Ë;gs+*#$:ËË[Ë tËiËlË; lFï3iï Ft Eo'Y;6-=11 jc"îH'ËHiil E a É i IL CD CD = II I Ëi-Ë= ; II I sËAiE-9€ ,[a*+ËlËËÊâ l 3ÊË#EÊE È#;FËT3 igË Eg;Ë.'" [Ë+i:i4iË# qU * A 'il3 : îË Ë 3Ë *33= cD Ët îË t +$ * o +â trt CD ËËigËrÉËËgFiËg $lfe5$;îBà,q=s€rF o ô;:H =;3i +; d eiep: F !L Ë3=3*ËFiliË ËgËËîËFËtrrâÉ*â+ : I F*î c F i i $: *e 3 ;54îqiç8 ËFË33f,* i 45=slgi P 0.4'P 9:r 5 = ô-OaÈ.- i i Y ( c;3€ iË.3 gÉ=o-"FR rri t'-ô \e -I #ge=EoE a^\eE iRcô:Q;' U)Y-*cà)Xn ôÀ'aai--'X ;;:Ë*Eë .â==Ëi*e s?..ËFàe' g. 3 ô-r r(/) =.oc u)- r$;i HxÊ a4 d.;a É'Ë (D ao= â =.1- t\9-X < r=. o> f çD = - o = - 6e€;3 d g a€ (D o - =- -oo \ex == 1 -X -o = += P 9: x €g e8 =' f = o. a Gl =' (D =: u |- m { o -