Réo, nouveau fleuron des Maîtres Laitiers

Portbail. Un accident fait trois blessés
Cherbourg. Quatre individus ont été interpellés
Collision frontale sur la RD 332
Plusieurs voitures dégradées hier
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MATERIEL MEDICAL
Ouvert aux particuliers et aux professionnels
LUNDI 20 FÉVRIER 2017
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(à côté de GITEM)
Vingt-cinq ans
avec Tatihou
Monde agricole. FNSEA
Xavier Beulin décède
d’une crise cardiaque
© AFP
Pages 2 et 21
La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles,
le principal syndicat agricole français, a annoncé hier soir le
« décès brutal », à l’âge de 58 ans, de son président, qui était
le patron du groupe agroalimentaire Avril (marques Lesieur,
Puget, Matines…) et aussi céréalier dans la Beauce.
Bébés cavaliers. Dès 18 mois
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© Jean-Philippe MASSIEU
Pour aider
les enfants à grandir
Créatrice de Family Zen, Sophie Maisse propose avec
réussite des séances de bébés cavaliers au centre équestre
de Sainte-Croix-Hague.
Sekoia n’en
finit plus de pousser
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Il a écrit le film « Django ». À Berlin
Alexis Salatko était en
lice pour un Ours d’or
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En 1992, le département de la Manche prenait la décision d’ouvrir l’île Tatihou au public. Aujourd’hui,
elle accueille plus de 60 000 visiteurs chaque année, qui profitent d’une vitrine unique sur le patrimoine
normand, nichée sur un site naturel préservé au cœur du Val de Saire.
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Point de vue
Tennis. Challenger de Cherbourg
La guerre tiède
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© Nadine DJEBBAR
Le printemps
de Bourgue
© Archives La Presse de la Manche
Sécurité. Primée dans Les Échos
Mathias Bourgue, un jeune Français de 23 ans, a remporté hier
la 24e édition du Challenger La Manche-Cherbourg au terme
d’une finale suivie par environ 1 500 personnes au complexe
Chantereyne.
Ce n’est pas la guerre froide. C’est
un ton au-dessus. Car si la chute du
mur de Berlin a symbolisé la fin d’un
monde, fondé sur l’équilibre de la terreur grâce à la dissuasion nucléaire, si
cette chute du mur de Berlin sonne
aussi le glas de l’empire soviétique, il
est également vécu comme une humiliation par la Russie, ce que Vladimir
Poutine veut corriger. Il est vrai qu’il
eut été plus judicieux d’aider la Russie
à franchir la phase terrible d’une économie fictive pour rejoindre la réalité du monde. Ce furent des années
très pénibles pour les Russes qui ont
serré les dents, manqué de beaucoup
de produits, et conçu une amertume
profonde à l’égard du monde occidental.
Aujourd’hui, Vladimir Poutine n’a de
cesse de vouloir faire chuter cet Occident qui a mis à terre le soviétisme.
Il y a une toute petite erreur dans
ce raisonnement car, plus que l’Occident, c’est l’Union soviétique ellemême qui a creusé sa tombe. On ne
peut mentir à tout le monde tout le
temps. On ne peut bâtir une économie sur des chiffres et des résultats
fictifs. Vient le jour où la réalité s’impose durement.
Leçon à retenir. Il n’est pas certain, en
effet, que nous ne cultivions pas, en
France, ce goût de l’illusion qui nous
laisse croire que notre supériorité naturelle en toute chose est une preuve
de bonne santé. Car l’écran de fumée, pour nous aussi, finira toujours
par disparaître. Or, de guerre froide
des temps anciens, Vladimir Poutine
invente une guerre tiède qui ne dit
pas son nom. L’objectif est précis et
annoncé : faire chuter le monde occidental de son piédestal. Et, pour cela,
réussir les alliances les plus improbables, mobiliser contre le monde occidental et le libéralisme, fichu mot
dans lequel traîne des relents de liberté, ce que n’aime pas le nouveau
tsar qui règne au Kremlin.
Il a redit, à l’occasion du sommet sur
la sécurité à Munich, qu’il veut la fin
de l’ordre mondial libéral. Ce qui le
pousse à alimenter les conflits qui
surgissent un peu partout, et à initier
une nouvelle politique étrangère.
L’Amérique de Trump et l’Europe auraient intérêt à plus de lucidité. En
outre, se réunir à Munich sur la sécurité, cela évoque de sombres souvenirs.
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