G.MANDALLAZ. Ecrit avec LATEX Ensemble Historique
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G.MANDALLAZ. Ecrit avec LATEX Ensemble Historique : Développée par Georg Cantor. La théorie naïve des ensembles (théorie initiale) est contradictoire. Elle reposait sur un principe central naturel : Si P (x) est une proposition significative alors il existe un ensemble A dont les éléments sont les x qui vérifient P . P (x) ↔ A = {x|P (x)} Schéma d’axiome : Si P (x) est une proposition : (∃A)(∀x)(x ∈ A ⇔ P (x)) A = {x|P (x)} Paradoxe de Russel : L’ensemble des ensembles qui ne sont pas élément d’eux même. Posons P (x) ⇔ x 6∈ x (Appelons un tel ensemble x un ensemble normal). Appelons χ l’ensemble des x tels que x 6∈ x (χ est l’ensemble des ensembles normaux) : (∃χ)(∀x)(x ∈ χ ⇔ x 6∈ x) χ est-il normal ? 1. χ 6∈ χ ⇒ χ ∈ χ : s’il est anormal alors il est normal. 2. χ ∈ χ ⇒ χ 6∈ χ : s’il est normal alors il est anormal. Conclusion : χ 6∈ χ ⇔ χ ∈ χ, on a alors P ⇔ P : contradiction. Idée de Zermelo-Fränkel (ZF) : Le schéma d’axiomes naïfs est corrigé en un schéma d’axiomes de compréhension. Soit P (x) une propriété significative, alors : (∀E)(∃A)(∀x)(x ∈ A ⇔ (x ∈ E) ∧ P (x)) et on note A = {x ∈ E|P (x)}. 1 1 Axiomes de la théorie des ensembles 1.1 Axiome d’extensionnalité Définition 1.1.1 A ⊂ B ⇔ (∀x)(x ∈ A ⇒ x ∈ B) Extensionnalité : A = B ⇔ (A ⊂ B) ∧ (B ⊂ A) A = B ⇔ (∀x)(x ∈ A ⇒ x ∈ B) ∧ (∀x)(x ∈ B ⇒ x ∈ A) A = B ⇔ (∀x)(x ∈ A ⇔ x ∈ B) 1.2 Axiome de l’ensemble des parties Si A ⊂ E, on dit que A est une partie de E (ou un sous-ensemble de E). Soit E un ensemble, il existe un ensemble (noté P(E)) dont les éléments sont les parties de E. (∀E)(∃P)(∀x)(x ∈ P ⇔ x ⊂ E) Exemple 1.2.1 Posons E = {1; 2; 3}. P(E) = {∅, {1}, {2}, {3}, {1, 2}, {1, 3}, {2, 3}, {1, 2, 3}}. 1.3 Schéma d’axiomes de compréhension Etant donné un ensemble E quelconque, et une propriété P (x), il existe un ensemble A dont les éléments x sont des éléments de E. (∀E)(∃A)(∀x)(x ∈ A ⇔ (x ∈ E) ∧ P (x)) Unicité de A : Soit x ∈ A ∩ B. x est bien défini car (∀x)((x ∈ A) ∧ (x ∈ B)). x ∈ A ⇔ (x ∈ E) ∧ P (x). x ∈ B ⇔ (x ∈ E) ∧ P (x). Donc x ∈ A ⇔ x ∈ B et par l’axiome d’extensionnalité A = B. On note A = {x ∈ E|P (x)}. Ensemble vide : P (x) ⇔ x 6= x. ∅ = {x ∈ E|x 6= x}. (∃∅)(∀x)(x 6∈ ∅). Unicité de ∅ : Soient ∅ et ∅0 . (∀x)((x 6∈ ∅) ∧ (x 6∈ ∅0 )). (∀x) (x ∈ ∅} ⇔ x ∈ ∅}0 ) donc par l’axiome d’extesionnalité ∅ = ∅0 . | {z | {z | F {z F } V 2 1.4 Axiome de la réunion Axiome de la paire : Si x et y sont deux ensembles, il existe un ensemble t (noté t = {x, y}) dont les éléments sont x et y. (∀x)(∀y)(∃t)(∀z)(z ∈ t ⇔ ((z = x) ∨ (z = y))) L’ensemble t est unique (par extensionnalité) et on note t = {x, y}. Si x = y alors z ∈ t ⇔ ((z = x) ∨ (z = y)) ⇔ z = x. Dans ce cas, on a t = {x, x} = {x}. Axiome de la réunion : Soit E un ensemble. Ses éléments sont eux-mêmes des ensembles. Il existe un ensemble F qui regroupe tous les éléments des éléments de E. (∀E)(∃F )(∀t)((t ∈ F ) ⇔ (∃x)((x ∈ E) ∧ (t ∈ x))) F est unique et [s’appelle la réunion des éléments de E. On note F = x. x∈E Soient A et B deux ensembles, notons E = {A, B}. Appliquons à E l’axiome de la réunion. Il existe F tel que : t ∈ F ⇔ (∃x)((x ∈ E) ∧ (t ∈ x)) t ∈ F ⇔ (∃x)(((x = A) ∨ (x = B)) ∧ (t ∈ x)) t ∈ F ⇔ ((t ∈ A) ∨ (t ∈ B)). On note F = A ∪ B. Concl : t ∈ A ∪ B ⇔ ((t ∈ A) ∨ (t ∈ B)). Définition 1.4.1 A ∩ B = {x ∈ A ∪ B|(x ∈ A) ∧ (x ∈ B)}. x ∈ A ∩ B ⇔ ((x ∈ A) ∧ (x ∈ B)). On peut donc généraliser de la façon suivante : \ ( x= [ t∈ x∈E ) x|(∀x ∈ E)(t ∈ x) . x∈E Caractérisation : t∈ [ x ⇔ (∃x ∈ E)(t ∈ x) t∈ x∈E 1.5 \ x ⇔ (∀x ∈ E)(t ∈ x) x∈E Schéma d’axiomes de remplacement Soit R(x, y) une proposition que définit une relation fonctionnelle. ie : (∀x)(∃y)(R(x, y)) et (∀x)(∀y1 )(∀y2 )((R(x, y1 ) ∧ R(x, y2 )) ⇒ y1 = y2 ). Si E est un ensemble, il existe un ensemble qui regroupe des y tels que R(x, y) avec x ∈ E. L’image d’un ensemble par une relation fonctionnelle est elle-même un ensemble. 3 1.6 Axiome de l’infini Il existe un ensemble infini : (∃ω)((∅ ∈ ω) ∧ ((∀n)((n ∈ ω) ⇒ (n ∪ {n} ∈ ω)))) Commentaire : On peut écrire : 0=∅ 1 = {∅} 2 = 1 ∪ {1} = {∅, 1} = {0, 1} = {∅, {∅}} 3 = 2 ∪ {2} = {0, 1} ∪ {2} = {0, 1, 2} = {∅, {∅}, {∅, {∅}}} L’ensemble ω contient {0, 1, 2, 3, . . .}, on désigne par N = {0, 1, 2, 3, . . .} (de Giuseppe PEANO venant de naturale). Ceci est le dernier axiome de ZF. 1.7 Axiome du choix (AC) Soit E un ensemble dont aucun élément n’est vide. Il existe un ensemble C dont les éléments sont obtenus en prenant un élément et un seul dans chaque élément de E. (∀E)(((∀x)(x ∈ E ⇒ x 6= ∅)) ⇒ ((∃C)(∀x)(x ∈ E ⇒ (∃t)(x ∩ C = {t})))) 2 Relations, fonctions 2.1 Produit cartésien Soit t = {x, y}. On a alors : (∀z)(z ∈ t ⇔ ((z = x) ∨ (z = y))). (∀z)(z ∈ t ⇔ ((z = y) ∨ (z = x))) donc {x, y} = {y, x}. Définition 2.1.1 (x, y) = {{x}, {x, y}}. Propriété 2.1.1 (x, y) = (x0 , y 0 ) ⇒ ((x = x0 ) ∧ (y = y 0 )). Preuve: Soient x, x0 , y, y 0 tels que (x, y) = (x0 , y 0 ). 1. Si x = y alors (x, y) = (x, x) = {{x}, {x, x}} = {{x}, {x}} = {{x}}. Comme (x, y) = (x0 , y 0 ) alors {{x}} = {{x0 }, {x0 , y 0 }} et donc {{x0 }, {x0 , y 0 }} ⊂ {{x}}. Ceci implique donc que {x0 } = {x0 , y 0 } = {x} d’où x0 = y 0 = x = y. 2. Si x 6= y alors x0 6= y 0 . En effet, supposons le contraire. On aurait alors {{x}, {x, y}} = {{x0 }} et donc {{x}, {x, y}} ⊂ {{x0 }} et d’après le raisonnement précédent on obtiendrait x = y, ce qui est contradictoire. Ainsi : (x, y) = (x0 , y 0 ) ⇔ {{x}, {x, y}} = {{x0 }, {x0 , y 0 }} ⇒ {{x}, {x, y}} ⊂ {{x0 }, {x0 , y 0 }}. Donc on obtient les deux cas suivants : (a) {x} = {x0 } et {x, y} = {x0 , y 0 } d’où x = x0 et y = y 0 . (b) {x} = {x0 , y 0 } et {x, y} = {x0 } d’où x = y = x0 = y 0 : contradiction. 4 Définition 2.1.2 (x, y, z) = ((x, y), z). Remarque 2.1.1 Si x ∈ E et y ∈ E alors (x, y) ∈ P(P(E)) et si x ∈ E et y ∈ F alors (x, y) ∈ P(P(E ∪ F )). Définition 2.1.3 E × F = {(x, y) ∈ P(P(E ∪ F ))|(x ∈ E) ∧ (y ∈ F )}. Exemple 2.1.1 Soient E = {1, 2, 3} et F = {0, 2}. 2.2 Relations Une relation R de E dans F est un triplet (E, F, G) où G ⊂ E × F . E est l’ensemble de départ, F l’ensemble d’arrivée et G le graphe de R. Définition 2.2.1 xRy ⇔ (x, y) ∈ G. E = {1, 2, 3} F = {a, b} G = {(1, a), (3, a), (3, b)}. 2.3 Applications Définition 2.3.1 Une application f est une relation f = (E, F, G) telle que : 1. (∀x ∈ E)(∃y ∈ F )((x, y) ∈ G). 2. (∀x ∈ E)(∀y ∈ F )(∀y 0 ∈ F )((((x, y) ∈ G) ∧ ((x, y 0 ) ∈ G)) ⇒ y = y 0 ). En résumé : (∀x ∈ E)(∃!y ∈ F )((x, y) ∈ G) on note alors y = f (x) ⇔ (x, y) ∈ G. y s’appelle l’image de x par f . x est un antécédent de y. Chaque élément x de l’ensemble de départ admet une image et une seule. Exemple 2.3.1 Le graph suivant est celui d’une application. 5 2.4 Injection Définition 2.4.1 Soit f = (E, F, G) une application. f est une application injective ssi tout élément de l’ensemble d’arrivée admet au plus un antécédent. f inj ⇔ (∀(x, x0 ) ∈ E × E)(f (x) = f (x0 ) ⇒ x = x0 ) Exemple 2.4.1 Exemples et contre-exemples d’applications injectives. f est injective. f n’est pas injective. ½ Exemple 2.4.2 Soit f : Q→Q . x 7→ x3 f (x) = f (y) ⇒ x3 = y 3 . f (x) = f (y) ⇒ x3 − y 3 = 0. 2 f (x) = f (y) ⇒ (x − y)(x y 2 ) = 0.¶ µ³ + xy + ´ 2 3y 2 y + = 0. f (x) = f (y) ⇒ (x − y) x + 4 µ2³ ¶ ´ y 2 3y 2 f (x) = f (y) ⇒ (x − y = 0) ∨ x+ + =0 . 2 4 ´ ³ y f (x) = f (y) ⇒ (x = y) ∨ (x + = 0) ∧ (y = 0) car on est en présence d’une somme de carrés qui est nulle. 2 f (x) = f (y) ⇒ (x = y) ∨ (x = y = 0). f (x) = f (y) ⇒ x = y. 2.5 Surjections Définition 2.5.1 Soit f = (E, F, G) une application. f est une application surjective sso tout élément de l’ensemble d’arrivée a au moins un antécédent. (∀y ∈ F )(∃x ∈ E)(y = f (x)) Exemple 2.5.1 Exemples et contre-exemples d’applications surjectives. 6 f est surjective. f n’est pas surjective. Remarque 2.5.1 . f non injective : (∃x ∈ E)(∃y ∈ E)((f (x) = f (y)) ∧ (x 6= y)). f non surjective : (∃y ∈ F )(∀x ∈ E)(y 6= f (x)). 2.6 Bijections Définition 2.6.1 Soit f : E → F une application. f est bijective ssi f est injective et surjective. ½ R→R . x 7→ x2 On a f (−2) = f (2) = 4 donc f n’est pas injective. Posons y = −1, on a alors ∀x ∈ R, f (x) ≥ 0 6= −1 donc f n’est pas non plus surjective. Exemple 2.6.1 Considérons l’application f : ½ R→R . x 7→ x3 Par le même raisonnement p que dans le paragraphe précédent, f est injective. Il reste à montrer qu’elle est surjective. Soit y ∈ R p et posons x = ε 3 |y| avec ε = sign(y). 3 3 f (x) = ε ( |y|)3 = ε|y| = y. Donc f est surjective et ainsi elle bijective. Exemple 2.6.2 Considérons l’application f : ½ Q→Q . x 7→ x3 On a vu que f est injective, mais est-elle surjective ? Posons y = 2, supposons qu’il existe x ∈ Q tel que f (x) = 2. a Posons x = avec a et b premiers entre eux dans Z. b On a clairement a3 = 2b3 donc 2 divise a3 et a fortiori a (car 2 est premier) ainsi a3 = 8p3 avec a = 2p ; p ∈ N. D’où b3 = 4p3 donc 4 divise b3 et comme 2 divise 4 alors 2 divise b3 et a fortiori b. Ainsi b = 2q ; q ∈ N. On a alors a = 2p et b = 2q ce qui contredit le fait que a et b sont premiers entre eux. Donc f n’est pas surjective. Exemple 2.6.3 Considérons l’application f : 7 Z ½→ N x 7→ 2x − 1 si x > 0 Exemple 2.6.4 Considérons l’application f : x 7→ −2x si x ≤ 0 1. Soient x1 ∈ Z et x2 ∈ Z tels que f (x1 ) = f (x2 ). Supposons x1 > 0 et x2 ≤ 0 (l’autre cas est symétrique). On a alors 2x1 − 1 = −2x2 ⇔ 2 (x2 + x2 ) = 1 : contradiction. | {z } . ∈Z On a donc x1 x2 ≥ 0. Supposons x1 > 0 et x2 > 0 (l’autre cas est similaire). f (x1 ) = f (x2 ) ⇔ 2x1 − 1 = 2x2 − 1. f (x1 ) = f (x2 ) ⇔ x1 = x2 , donc f est injective. 2. Soit y ∈ N. Si y est impair alors il existe x ∈ N (donc dans Z aussi) tel que y = 2x − 1. Si y est pair alors il existe x0 ∈ N tel que y = 2x0 = −2(−x0 ) = −2x avec x = −x0 ∈ Z. Donc f est surjective. L’application f est donc une bijection de Z dans N. Par une bijection f : E → F , chaque élément de F a donc un unique antécédent dans E. Si f = (E, F, G) est une bijection alors f −1 = (F, E, G 0 ) avec (x, y) ∈ G ⇔ (y, x) ∈ G 0 est une application. En effet, comme f est un application bijective, (∀y ∈ F )(∃!x ∈ E)((x, y) ∈ G) ⇔ (∀y ∈ F )(∃!x ∈ E)((y, x) ∈ G 0 ). Exemple ½ 2.6.5 L’identité de E : IdE . E→E IdE : ou IdE = (E, E, G) où G = ∆ = {(x, y) ∈ E × E|y = x}. x 7→ x 2.7 Composition Soient ½ f : E → F et g : F → G deux applications, on note g ◦ f l’application : E→G g◦f : g ◦ f = (E, G, G) . x 7→ (g ◦ f )(x) = g(f (x)) (x, z) ∈ G ⇔ (∃y ∈ F )((y = f (x)) ∧ (z = g(y))). Propriété 2.7.1 Si l’on a E →f F →g G →h H alors h ◦ (g ◦ f ) = (h ◦ g) ◦ f (associativité de la composition). Preuve: Les application h ◦ (g ◦ f ) et (h ◦ g) ◦ f ont le même ensemble de départ E, et d’arrivée H. Soit x ∈ E. (h ◦ (g ◦ f ))(x) = h((g ◦ f )(x)) = h(g(f (x))). ((h ◦ g) ◦ f )(x) = (h ◦ g)(f (x)) = h(g(f (x))). Propriété 2.7.2 Soit E →f F →g G. 1. Si f et g sont injectives alors g ◦ f est injective. 2. Si f et g sont surjectives alors g ◦ f est surjective. 3. Si f et g sont bijectives alors g ◦ f est bijective. Preuve: Le troisième point est évident, il découle de la conjonction des deux premiers. 1. Soit x, x0 ∈ E. (g ◦ f )(x) = (g ◦ f )(x0 ) ⇒ g(f (x)) = g(f (x0 )). (g ◦ f )(x) = (g ◦ f )(x0 ) ⇒ f (x) = f (x0 ) car g est injective. (g ◦ f )(x) = (g ◦ f )(x0 ) ⇒ x = x0 car f est injective et donc g ◦ f est injective. 8 2. Soit z ∈ G. Il existe y ∈ F tel que g(y) = z car g est surjective. Il existe x ∈ E tel que f (x) = y car f est surjective. Ainsi z = (g ◦ f )(x) donc g ◦ f est surjective. Définition 2.7.1 On note B(E) l’ensemble des bijections de E dans E. Propriété 2.7.3 Si f, g ∈ B(E) alors f ◦ g ∈ B(E). Preuve: Immédiat d’après le 3. de la propriété précédente. Remarque 2.7.1 On dit que ◦ est une loi de composition interne (LCI) de B(E). ½ B(E) × B(E) ϕ: L’ensemble B(E) muni de la LCI ◦ est un magma. (f, g) 7→ f ◦ g Propriété 2.7.4 Soit le magma (B(E), ◦). 1. Associativité f ◦ (g ◦ h) = (f ◦ g) ◦ h. 2. Neutre f ◦ IdE = f = IdE ◦ f . Le magma (B(E), ◦) muni d’un loi associative et unifère est un monoïde. 3. Symétrique f ◦ f −1 = f −1 ◦ f = IdE . Un magma vérifiant ces trois propriétés est un groupe. Preuve: Soit le magma (B(E), ◦). 1. L’associativité a déjà été montrée. 2. Soit x ∈ E. (f ◦ IdE )(x) = f (IdE (x)) = f (x). (IdE ◦ f )(x) = IdE (f (x)) = f (x). 3. Soit x ∈ E. (f ◦ f −1 )(x) = f (f −1 (x)) = x. (f −1 ◦ f )(x) = f −1 (f (x)) = x. f g Propriété 2.7.5 Soit ½ E → F → G. f injective Si g ◦ f = IdE alors . g surjective Preuve: Soient x, x0 ∈ E. f (x) = f (x0 ) ⇒ g(f (x)) = g(f (x0 )). f (x) = f (x0 ) ⇒ (g ◦ f )(x) = (g ◦ f )(x0 ). f (x) = f (x0 ) ⇒ IdE (x) = IdE (x0 ). f (x) = f (x0 ) ⇒ x = x0 . Soit y ∈ E. Posons x = f (y), on a alors : g(x) = g(f (y)) = (g ◦ f )(y) = IdE (y) = y. 9 Exemple 2.7.1 f, g telles que g ◦ f = IdE où ni f , ni g n’est bijective. ½ 2 Exemple d’applications ½ R →R R → R2 Posons g : et f : . (x, y) 7→ x x 7→ (x, 5x) (g ◦ f )(x) = g(f (x)) = g(x, 5x) = x. Donc g ◦ f = IdE . g(7, 8) = g(7, 9) : donc g n’est pas injective. (1, 1) n’admet pas d’antécédent par f : donc f n’est pas surjective. Corollaire: Soit f : E → ½F . f ◦ g = IdF f bijective ⇔ ∃g : F → E, . g ◦ f = IdE g est unique et g = f −1 . Preuve: . 10