ECOMUSEO SOGNO DI LUCE (“Rêve de
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ECOMUSEO SOGNO DI LUCE (“Rêve de
ECOMUSEO SOGNO DI LUCE (“Rêve de lumière») ALPIGNANO ECOMUSEO DINAMITIFICIO NOBEL («Dynamiterie Nobel») AVIGLIANA MUSEO FERROVIARIO FERALP («Musée ferroviaire») BUSSOLENO Ce musée est dédié à Alessandro Cruto. Il naquit à Piossasco le 24 mai 1817. Depuis qu’il était enfant il a étudié la cristallisation du charbon: il cultivant le rêve de découvrir une méthode pour produire des diamants artificiels et il fît les premiers expériments dans un laboratoire tout simple. Il trouva le lieu idéal pour ses expérimentes à Alpignano où il avait grandi et il s’était dédié aux recherches sur les ampoules. Dans le moulin Falconet sur les berges de la Dora, en 1885 il installa l’usine de la Société Italienne du Electivité Système Cruto, avec productions industrielles e distributions commerciales. L’année après l’ouverture de l’établissement, 26 ouvriers, parmi lesquels plusieurs maîtres vitriers, produisaient pour une livre de salaire mille ampoules par jour à intensité différente. En 1895, Cruto s’éloigna de la production industrielle, parce que s’il était un inventeur génial, il n’était pas un homme doué pour les affaires. Revenu à ses études dans le laboratoire de Piossasco, il mourut au Turin. le 15 décembre 1908, sans avais obtenu aucune reconnaissance officielle pour les innovations produites: la gloire de l’ invention de l’ampoule alla, en effet, à l’américain Thomas A.Edison, qui fut prêt à breveter sa découverte et, surtout, tout autrement que Cruto pouvait compter sur des financements considérables. En 1910, la société fondée par Cruto avait été achetée par l’Edison Clerici de Milan, avec le but de commercialiser les ampoules à niveau international. En 1922, la production fut déplacée à Milan et les établissements de Alpignano vendus à la Philips, qui, en 1928, reprit la production employant par 300 ouvriers, dont 250 femmes. Grâce à la Philips, Alpignano devint le «pays des ampoules» jusqu’au déclin industriel de la fin du XX siècle qui lui fit perdre cette identité spécifique. L’aventureuse histoire de Cruto, l’histoire de l’illumination artificielle et la fatigue des ouvriers revivent aujourd’hui dans l’atelier au bord de la rivière, où est installé «Rêve de lumière». L’installation se déroule le long de trois parcours, qui se référent tous au rêve de Cruto, qui de la lueur du diamant, finit avec l’éclair de la lumière électrique. Le premier parcours est dédié au procès expérimental qui permit de allumer l’ampoule électrique avec filament de carbone, actionné de une batterie de pile Bunsen. Le deuxième est adressé à illustrer l’histoire de l’illumination, à travers différents modèles de équipements et instruments historiques. Le troisième, enfin, encadre la période où Cruto a vécu, illustrant le réveil scientifique qui l’envahit et qui permit d’obtenir beaucoup d’inventions, produites sur échelle industrielle. A’ l’est du marécage de Mareschi, sur le territoire d’Avigliana à la limite avec Sant’Ambrogio il y a les vestiges monumentales de ce qui fut jadis la plus importante industrie mondiale d’ explosifs. La raison de cette localisation a été certes la présence de formations de collines, qui ont permis la protection de la ville de l’effet d’ explosions éventuelles dont le risque faisait partie de cette activité industrielle si particulière. La dynamiterie d’abord de propriété de la "société pour la fabrication de Dynamite Brevets Nobel" fondée en 1872 pour l’initiative de cinq banquiers de Paris et la société "Alfred Nobel" fut l’un des premiers établissements industriels de Avigliana et de la vallée de Susa. En 1873, année du début de l’activité, les préposés étaient 80, mais dans la courte période de quelques années ils arrivèrent jusqu’ à 250. Jusqu’ en 1888 l’établissement produit gelées explosives et nitroglycérine d’où on tirait tous les jours 6 quintaux de dynamite, ensuite il entreprit aussi la fabrication de acides et sulfates. À la fin du dix-neuvième siècle, le terrain de la dynamiterie occupait 209.440 mètres carrés et l’établissement, constitué de baraques de bois séparées par des encaissements pour protéger les ouvriers des explosions, était fourni de énergie électrique et doté de une ligne de chemin de fer interne liée à la gare de Avigliana et avec le Molino. Déjà en 1893 les salariés étaient devenus 800, mais en 1917, après que, sous l’impulsion des contrats de guerre déterminés par la Première Guerre Mondiale les implantations ont été à nouveau amplifiées dans la zone Mareschi et aussi installés dans la région Allemandi, en lisière avec Buttigliera Alta, elles ont atteint les 5.348 unités. Avec un nouveau pic de production dans les années de la Seconde Guerre Mondiale, l’industrie des explosifs a été bombardée par les alliés et a été attaquée des maquisards, qui souhaitent obtenir le nécessaire pour leurs sabotages. Le déclin rapide de l’après-guerre conduit à la fin de toute activité en 1965. L’incident le plus catastrophique a eu lieu en 1890, où 22 ouvriers sont morts, cela a provoqué beaucoup de protestations à l’égard de la fabrique par les habitants de Sant’Ambrogio, dont les maisons ont été lézardées à cause de l’explosion, et craintes parmi les habitants de Avigliana, préoccupés pour une possible fermeture de la manufacture. Aujourd’hui la Dynamiterie est devenue un Ecomusée. Il a été inauguré en septembre 2002 et il est géré par l’Associazione Amici di Avigliana ; il offre des propositions intéressantes. Outre aux panneaux explicatifs et audio-visuels qui documentent les phases de travail des explosifs avec films d’époque, il est possible visiter galeries et chambres d’explosion. Il y a des suggestives simulations sonores qui veulent rappeler les conditions de travail très dures aux temps passés. Dans le premières années de fonctionnement de la ligne de chemin de fer Torino- Susa inaugurée en 1854, la gare de Bussoleno était de importance secondaire ayant seulement fonction de transit. Le personnel était limité à peu de préposés, les cheminots ne constituaient pas encore une catégorie clef du développement du pays par envergures numériques et poids économique. Les employés des chemins de fer auraient commencé à devenir importants au moment de l’accroissement de l’installation ferroviaire en relation à la construction de la traite internationale Bussoleno – Modane, ouverte en 1871. Sur le territoire de Bussoleno les travaux de construction de cette ligne ferroviaire commenceront en 1868. Dans le cadre du programme de connaissance et valorisation des traditions scientifiques et technologiques reçues par le département de Torino l’administration communale a projeté le musés du transport ferroviaire à travers les Alpes (Feralp) situé dans l’usine près de la gare. Le choix des anciens ateliers, utilisés jusqu’en décembre 1993, comme siège du musée a été fait en considération du lien historique entre la vallée de Suse, les communications transalpines et le train. Le lieu utilisé à la réalisation de l’exposition, qui a été confiée aux architectes Andrea Bruno et Ugo Bruno, a une superficie de 5000 m2, dont 2000 sont occupés pas des bâtiments. La caractéristique des bâtiments et leur collocation permettent de structurer un centre qui, en utilisant les techniques et les tendances de la muséologie moderne, est capable de offrir divers niveaux de utilisations, avec moments de visite, d’ étude, d’ approfondissement scientifique et technologique, d’ interactivité entre les visitateurs et les machines, d’intégration entre culture, histoire, et tourisme. En rejoignant la bâtisse de l’ancienne usine, on peut voir la plus grande partie de l’exposition, constituée de locomotive, train marchandise, carrosses passagers, modèles tridimensionnels et simulateurs de voyages. L’ensemble permet de organiser un véritable centre de production culturelle, et offre la possibilité de accueillir groupes d’élèves sur des projets didactiques spécifiques, séminaires pour la formation de techniciens et conférences. Le Musée veut, en fait, être une institution vivante, capable de proposer de la culture avec continuité, de pousser des actions de promotion du territoire et de valoriser l’identité locale, qui se reflète aussi dans la professionnalité de ceux qui ont dédié une partie importante de leur propre vie à la ligne de chemin de fer et à l’usine de Bussoleno. Le Musée actuellement en cours de rénovation, a été inauguré dans l’été 2003 et offre, surtout aux visitateurs les plus jeunes, l’opportunité de redécouvrir une partie essentielle de l’histoire et de la mémoire de la vallée de Suse. Giusy Camuso Federica Richetto Michel De Luca Manufactures dans la Vallée de Suse Dans les trente dernières années du XIX siècle, la basse vallée de Suse fut entrainée dans un puisant mouvement de industrialisation. De nombreuses raisons ont poussé des entrepreneurs suisses, allemands et français plus encore que italiens, à installer leurs fabriques le long de la Dora Riparia. En premier, l’abondance d’eau utilisée pour produire énergie et si appréciée au point d’être appelée‘’charbon blanc’’, parce que elle constituait une alternative économique au charbon minéral dont l’Italie faisait défaut. En suite, les infrastructures des lignes de chemins de fer, actives depuis la moitié du siècle et permettant le transport des matières premières et des produits finis vers les marchées nationaux et internationaux, le bas coût des terrains et de la main-d’oeuvre, les financements et les promotions accordés par les conseils municipaux. Le secteur textile était le plus représenté, grâce à la filatures de coton Wild e Abegg de Borgone (1882), Chianocco (1886) et Sant’Antonino (1900), à l’industrie du coton A. Abegg & C. de Susa (1915), à la fabrique de tissu en laine Schaufuss & Weller, encore à Susa (1886) et à l’industrie de tricots Bosio frères (1872) de Sant’Ambrogio. Dans le secteur métallurgique et mécanique, on remarquait l’usine Vanedel de Buttigliera Alta (1890 et l’industrie de matériel ferroviaire Bauchiero de Condove (1905). Dans le secteur chimique avait grand relief l’industrie de colorants Lepetit & Dolfus de Susa (1872) et surtout l’industrie productrice de dynamite Nobel de Avigliana (1872). Le secteur électrique était lié à l’industrie des ampoules Cruto (1885) de Alpignano. Aujourd’hui, beaucoup de communes de la basse vallée de Susa conservent encore les traces visibles des anciennes usines, où travaillèrent des milliers d’ouvriers et qui répandirent un certain bien-être économique dans la vallée, mais qui contribuèrent en mesure déterminante surtout à pousser le Pays sur la voie du développement industriel. Ces bâtiments, parfois unis avec des complexes de habitations destinées à l’ensemble d’ouvriers de l’usine, vantent des fois une esthétique de relief qui représente la solidité du status de l’entrepreneur et satisfait en même temps les exigences d’image commerciale. En particulier, trois de ces extraordinaires structures industrielles se prêtent à la utilisation touristique et ont été transformées en musée: L’Ecomusée Sogno di Luce de Alpignano (˝Rêve de Lumière˝), L’Ecomusée Dinamitificio Nobel de Avigliana (˝Dynamiterie Nobel˝) et le Musée Ferroviario Feralp de Bussoleno (˝Musée Ferroviaire Feralp˝). Un parcours intégrée de visite à ces trois lieux pleins d’histoire et de mémoire est l’objet de la proposition Manufacturesdans la Vallée de Susa, élaborée par l’Associazione Amici de Avigliana en collaboration avec l’Itcg Galileo Galilei de Avigliana. MANUFACTURES DANS LA VALLEE DE SUSE Pour tous les groupes touristiques composés d’au moins quinze personnes, la proposition Manufactures dans la valle de Suse prévoit: -la réservation coordonnée des visites à l’écomusée Sogno di luce ("Rêve de lumière") de Alpignano, à l’écomusée Dinamitificio Nobel ("Dynamiterie Nobel") de Avigliana et au Museo ferroviario Feralp ("Musée ferroviaire Feralp") de Bussoleno, avec la possibilité de se servir d’ accompagnateurs qualifiés; -la disponibilité d’un car touristique pour le transport de Avigliana à l’écomusée Sogno di luce ("Rêve de lumière") de Alpignano ou au Museo ferroviario Feralp ("Musèe ferroviaire Feralp") de Bussoleno; -la possibilité de disposer de goûter-repas (merenda sinoira) à prix conventionnés au Café Tritolo, dans les environs de l’écomusée Dinamitificio Nobel ("Dynamiterie Nobel") de Avigliana. Pour tout renseignement: [email protected] Ecomuseo dinamitificio Nobel di Avigliana “Écomuseé dynamiterie Nobel de Avigliana” Ouvert tous les jours aux heures suivantes: De octobre à mars (hiver): du lundi au vendredi: 10:00 à 12:00, 14:00 à 18:00, et le samedi et le dimanche: 14:00 à 18:00 (17:00 dernière entrée) De avril à septembre (été): du lundi au vendredi: 10:00 à 12:00, 14:00 à 19:00 et le samedi et le dimanche 10:00 à 19:00 (dernière entrée à 18:00) Ecomuseo sogno di luce di Alpignano “Écomusée rêve de lumière de Alpignano” Ouvert sur réservation Museo ferroviario Feralp di Bussoleno “Musée ferroviaire Feralp de Bussoleno” Ouvert sur réservation