Le grand club maritime au stade des discussions Le TTC Nantes

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Le grand club maritime au stade des discussions Le TTC Nantes
Sports
Ouest-France
Mardi 10 septembre 2013
Tennis de table
Cinq ans d’absence ! C’est ce qu’il a
fallu attendre pour revoir une équipe
Pro à Nantes. Si le public nantais,
venu en nombre la saison dernière,
devra changer son jour de présence
(la Pro B joue le mardi), il retrouvera
les mêmes protagonistes à la table.
En effet, Dorin Calus (n° 58), en provenance d’Issy-les-Moulineaux et de
retour à Nantes, est l’unique recrue.
« C’est l’un des meilleurs joueurs de
Pro B. Il revient à la maison comme
il me l’a dit, confie Gilles de la Bourdonnaye. On a commencé à en parler dès février. Et sans rien signer,
lui comme moi, on n’a pas cherché
ailleurs. »
Créer un rendez-vous festif
Le président nantais, remplaçant de
luxe en Pro B, a conservé sa ligne
directrice : avoir une vraie équipe.
Certes, il s’agit peut-être de la moins
chère du championnat, derrière Pontault. Mais elle n’est pas la moins redoutable. Loin s’en faut.
Cas unique dans la poule, tous les
joueurs nantais vivent et s’entraînent
ensemble. « La cohésion est très importante. Cela peut te faire gagner
des matches dans l’année : au lieu
de perdre 4-2, tu peux gagner 4-2.
Des joueurs jusqu’à n° 100 mondiaux m’ont appelé pour venir jouer
à 500 € par match. Ce n’est rien
pour ce niveau. Mais tu ne sais pas
comment ils vont s’investir, explique
l’ancien champion du monde handisport. J’ai toujours été meilleur
par équipe : sur mes cinq Jeux, j’ai
dû perdre trois matches en équipe.
J’avais envie de créer cette ambiance. On a des mecs d’équipe. »
Un état d’esprit que le président
souhaite également instaurer le
mardi soir lors des rencontres à domicile. En faisant intervenir des musiciens, des animations et des jeux, le
Nantais souhaite que les soirées de
championnat disputées à ManginBeaulieu soient de vrais spectacles,
tant à la table qu’autour, afin que
chacun y trouve son compte. « En
quatre ans, le club est passé de 130
à 210 licenciés. Principalement, par
l’arrivée de débutants, ajoute-t-il. On
a changé l’ambiance du club, on
s’est ouvert au public loisir. Tous
les clubs le faisaient. Nous, non.
J’ai compris qu’ils avaient une importance. Ils ne sont pas là pour
la compétition, ils viennent s’amuser. »
Gilles De La Bourdonnaye part
confiant pour la saison. « Le maintien, objectif majeur, ne sera pas
simple. Mais on ne devrait pas en
être loin si chacun joue a son niveau. C’est important pour créer
une bonne dynamique dans le
coin. »
Le calendrier n’a pas gâté le TTCNA qui débute ce soir à Saint-Louis,
relégué de Pro A, avant de recevoir
Grand Quevilly, un autre favori (mardi
prochain). Ces deux rencontres vont
permettre aux Nantais de peaufiner
Gilles de la Bourdonnaye : n° 133
FFTT (meilleur classement n° 75).
40 ans, gaucher. Jeu avec variation
effets et placements de balle. Point
fort : revers.
Dorin Calus
40 ans, droitier
Julien Pietropaoli
31 ans, gaucher
Romain Ruiz
16 ans, droitier
Komi-Mawussi Agbetoglo
19 ans, droitier
Julien Pietropaoli, entraîneur-joueur du TTC Nantes, incarne parfaitement la politique sportive de proximité défendue par
Gilles de la Bourdonnaye (à gauche).
leurs derniers réglages et pourquoi
pas de créer des surprises…
Quentin Lajeunesse
SAINT-LOUIS : Adam Pattantyus
(n° 24), Ivan Juzbasic (n° 55), Benjamin Rogiers (n° 64), Damien Delobbe (n° 94).
TTCNA : Dorin Calus (n° 58), Julien Pietropaoli (n° 87), Romain Ruiz
(n° 163).
N° 58 FFTT (meilleur classement
n° 23)
Jeu équilibré offensif avec une préférence en revers
Clubs précédents : TTC Nantes, La
Romagne, Issy-les-Moulineaux
N° 87 FFTT (meilleur classement
n° 51)
Jeu en prise initiative coup droit, à la
table et à mi-distance.
Clubs précédents : TTC Nantes,
Beaufou
N° 163 FFTT
International français junior
Peut tout faire, invente des coups.
Très bon services/remises
Club précédent : Bordeaux
N° 196 FFTT
International togolais
Jeu équilibré, recherche les
échanges longs en top sur top
Clubs précédents : Bollwiller, Questembert, St Julien
Athlétisme
Le grand club maritime au stade des discussions
La tendance est à l’entente. Au
1er janvier prochain, un troisième
grand club d’au moins 1 000 licenciés (derrière le RC Nantais et le
Nantes Métropole Athlétisme) pourrait éclore en Loire-Atlantique.
Si rien n’est encore décidé, les discussions sont plutôt bien engagées
entre l’AC Saint-Brévin, Côte de Jade
AC (Pornic) et l’ESCO 44 Saint-Nazaire. « L’exemple du NMA a fait
mûrir les choses » explique Patrick
Rouéné, le président nazairien. Gérard Richard, son homologue brévinois, renchérit. « On en parle depuis
longtemps mais il existe encore
quelques réticences. » Entre autres
raisons notables, être noyé dans la
masse ou ne plus arborer ses couleurs historiques. « C’est dans les
tuyaux, admet Yvonnick Merlet, le
président de Côte de Jade AC. On a
préparé un texte qui a plutôt rassuré nos adhérents. Chaque club gardera son autonomie, c’est important. Maintenant, c’est au sein de
chaque assemblée générale qu’il y
aura lieu de se prononcer. » Si au
5 octobre, la dernière programmée
(ESCO 44), au moins deux clubs
sont OK, l’entente se fera. Statuts en
Ludovic Failler
Sur la base d’une entente, trois clubs de la côte (ESCO, CJAC, ACSB) discutent afin de mutualiser
forces et compétences. Le 4e (PGAC) attend de voir.
Mélanie Le Goff (CJAC) et Thomas Aubry (ESCO 44) pourraient courir sous les
couleurs du nouveau grand club de la côte début 2014.
préfecture avant le 30 octobre puis
dossier auprès de la FFA au 1er janvier. Réunions et décisions vont se
multiplier d’ici fin octobre.
Le club de la Presqu’Île de Guérande (PGAC), lui, attend de voir.
« Nous ne sommes pas contre,
fait valoir Marie-Thérèse Leroux, sa
secrétaire. Plutôt dans l’expectative
car plus compliqué du fait de notre
zone géographique, très étendue.
On en saura plus fin septembre. »
Patrick Rouéné met justement en
avant les points positifs d’une mutualisation des forces, des infrastructures
et des compétences. Le président de
l’ESCO 44, déjà tête de proue d’une
entente qui va intégrer la Saint-Pierre
de Missillac, insiste notamment sur
le fait de pouvoir renforcer sportivement équipes de jeunes et seniors.
« Des entraînements en commun et
un entraîneur dévolu à la nouvelle
salle auprès de nos athlètes étudiants à Nantes. Il faut accrocher le
bon wagon. Pourquoi attendre encore une année ? » Nom, couleurs
du maillot, président (e) et bureau ?
« J’aimerais bien que ce ne soit pas
moi d’entrée » avoue en souriant
Yvonnick Merlet, favorable à une présidence tournante.
Pour l’appellation, au moins combiner avec littoral, côte voire estuaire.
« Géographiquement repérable »
conclut Gérard Richard, conscient
de la tâche avant d’en arriver à ce
point précis.
Anthony Ravard met fin à sa carrière
Opéré d’une hernie discale au mois de mai, le coureur de l’équipe
AG2R a choisi de quitter le monde professionnel.
Samedi soir, Anthony Ravard a pris
la décision de ne pas poursuivre sa
carrière professionnelle. « J’ai été
courir la cyclosportive Jean-Cyril
Robin à Crossac avec des amis, raconte-t-il. Au moment de revenir sur
les hommes de tête, je me suis rendu compte que je n’y arrivais pas.
Cela a confirmé mon intention d’arrêter ma carrière. »
À tout juste 30 ans, le cycliste originaire de Saint-Mars-la-Jaille va définitivement quitter le peloton. « C’est
frustrant de ne pas pouvoir poursuivre mais c’est aussi un soulagement, confie-t-il. Dès que j’enchaîne les courses, je n’arrive pas
à être régulier. Ça fait trois ans que
je fais tout pour que ça aille mieux,
je me suis fait opérer. Je n’ai donc
pas de regret sur cette décision. »
Opéré d’une hernie discale le 16 mai
dernier, Anthony Ravard avait repris
l’entraînement dès le 9 juin puis la
compétition le 28 juillet à la Polynormande. Mais l’enchaînement des
courses n’a pas été une réussite malgré le prix de la combativité sur le
Tour du Limousin puis une 11e place
à Châteauroux. « C’est bien de finir là-dessus, concède le coureur
de l’équipe AG2R. Pour l’instant, je
vais surtout souffler. J’ai demandé
à mon équipe de ne plus courir d’ici
la fin de saison. Ensuite, je vais penser à ma reconversion. J’aimerais
bien être pompier professionnel et
passer mon brevet d’état cyclisme.
Être directeur sportif en amateur
pourrait me plaire. »
Après neuf saisons sur les routes
du monde entier, Anthony Ravard a
Le public n’aura plus l’occasion de
saluer Anthony Ravard.
emmagasiné de beaux souvenirs…
et quelques victoires de prestige.
« La plus belle est forcément Paris-Bourges ! Ensuite, il y a cette
longue échappée avec Thomas
(Voeckler) sur le circuit de la Sarthe
à Ligné, Châteauroux ou encore
l’Étoile de Bessège, la seule course
à étape que j’ai remporté. » Il lui restera tout de même un gros regret :
le Tour de France. « J’ai été deux
fois premier remplaçant et c’est
vrai que ça manque dans une carrière, surtout pour un coureur français. Maintenant, je me dis aussi
qu’avec mes problèmes de dos, je
ne l’aurais peut-être pas fini ! » Le
Drainois a décidé de tourner définitivement la page. « Je ne me vois pas
redescendre chez les amateurs, assure-t-il. Le dimanche, j’irais rouler
avec des copains et je ferai des cyclos de temps en temps mais c’est
tout. »
Football
FCN express : inquiétude pour Cichero
Le défenseur vénézuélien du FC
Nantes est sorti à la 44e minute de la
rencontre face au Chili (0-3), samedi, lors d’un match comptant pour les
éliminatoires de la Coupe du monde
« Brésil 2014 ». Blessé au pied
gauche (métatarse), Gabriel Cichero est forfait pour le match contre le
Pérou, prévu cette nuit. Plus gênant,
il est très incertain pour la réception
de Sochaux, samedi 20 h à la Beaujoire (5e journée de Ligue 1). Franck
Kita a pu s’entretenir avec l’intéressé
et obtenir de sa sélection qu’il rentre
à Nantes ce soir. Les radios passées
sur place n’ont pas révélé de trait de
fracture.
Pour leur part, les Sénégalais Papy
Djilobodji et Issa Cissokho - remplaçants contre l’Ouganda (1-0) - ont
retrouvé hier la Jonelière. Après une
Archives
Pro B. Saint-Louis - TTC Nantes, ce soir (19 h 30). La proximité et la cohésion sont les atouts sur lesquels
misent les Nantais pour tenter de se maintenir.
Gabriel Cichero pourrait manquer le
match contre Sochaux.
semaine de travail individualisé, Olivier Veigneau s’est entraîné avec le
groupe.
Stéphane Dabet surpris mais confiant
CFA2. Le président de l’USSA Vertou a confiance en son groupe
pour repartir de l’avant, malgré la lourde défaite à Guingamp (8-1).
Samedi soir, les Vertaviens ont vécu
un véritable cauchemar en encaissant huit buts à Guingamp. Une débâcle historique pour le club du président Stéphane Dabet. « Je n’ai
jamais connu une telle défaite,
confirme-t-il. J’ai été surpris par
l’ampleur du score. Je suis déçu
qu’il n’y ait pas eu de révolte pour
limiter la casse. Sur le papier, 8-1 ça
fait mal ! » Face à un adversaire motivé après une lourde défaite chez son
voisin Lannion (3-0), la troupe d’Alban Atonatty n’a pas été épargnée.
« Je pense que les joueurs se sont
démobilisés suite à des faits de jeu,
poursuit l’homme fort de la SainteAnne. J’espère juste que ça ne va
pas atteindre le moral des joueurs
pour les prochains matches. Il faut
se servir de cette rencontre pour la
suite de la saison. On a du travail à
faire pour gagner en sérénité et en
maturité. Mais on doit se forger un
moral, surtout quand ça ne va pas
sur le terrain. »
Le président vertavien veut donc
rester positif sur l’avenir de son
équipe fanion. « Je reste persuadé qu’on a une carte à jouer dans
ce groupe, assure-t-il. La coupure
coupe de France de ce week-end
va sûrement nous faire du bien.
Jérôme Bouchacourt
Le TTC Nantes mise sur une équipe maison
Cyclisme
Stéphane Dabet n’avait jamais connu
une telle claque.
J’ai entièrement confiance en Alban et les joueurs pour rebondir. »
Il le faudra avant de recevoir la lanterne rouge Hérouville dans quinze
jours. « L’adjoint aux sports de la
mairie de Vertou m’a glissé qu’il valait mieux perdre une fois 8-1 que
perdre huit fois 1-0, rapporte Stéphane Dabet. Mais si derrière cette
lourde défaite, l’équipe vient à gagner huit fois de suite alors je serais
le président le plus heureux ! » Un
peu plus que samedi soir, c’est certain…
Rink-hockey
Euro U17 : Xavier Menguy en argent
L’équipe de France et son gardien,
Xavier Menguy (Nantes ARH) sont
devenus dimanche, en Espagne,
vice-champions d’Europe des moins
de 17 ans. Après avoir sortis en demie les tenants du titre espagnols, les
jeunes tricolores se sont inclinés en
finale contre le Portugal (3-6).

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