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Fumer provoque...
Fumer provoque...
SYNOPSIS
Adèle se fait débarquer par Guillaume, le contrôleur du train Hendaye - Paris, pour une
clope fumée dans les toilettes. Guillaume se fait larguer par Laura pour une clope…
PERSONNAGES
Adèle : passagère du train Hendaye - Paris.
Guillaume : contrôleur du train Hendaye - Paris.
Mathias : contrôleur du train Hendaye - Paris.
Laura : compagne de Guillaume.
Punk et son chien : habitants des rues de Paris.
Commissaire Paul Klee : commissaire à Blois.
La mère d’Adèle : mère du premier personnage.
TEMPORALITES / LIEUX
Printemps - été, fin de journée ensoleillée…
16 h : Gare de Bayonne.
18 h : Gare de Bordeaux.
21 h : Gare de Poitiers.
23 h : Gare de Blois.
Minuit : Gare d’Austerlitz, métro.
Paris : quartiers pop.
NOTE D’INTENTION.
L’idée de cette histoire a surgit quand moi-même je prenais le Talgo en direction
de Madrid. Une heure après le départ, j’écrivais le plan, l’enchainement des scènes, sans
l’épilogue, rajouté après avoir testé le scénario auprès de ‘mon comité de lecture’.
Toute analogie s’arrête là.
Il s’agit de mon cinquième scénario de court-métrage, de tous, le plus léger.
Il est pensé sur le mode de l’ironie douce (ma marque de fabrique) mais surtout de la
fable. Je voulais écrire une histoire plus simple et drôle, comme retravailler avec les
acteurs des premiers films…
Les acteurs.
Je suis fidèle à mes acteurs, autant que possible.
Je souhaite confier à Maxime Bailleul, l’acteur principal de mon premier film, le
rôle de Guillaume, le contrôleur du train Hendaye-Paris et compagnon de Laura.
Je souhaite confier à Mathias Marty, l’acteur principal de mon deuxième film, le
rôle de Mathias, le deuxième contrôleur, plus le rôle du Punk, pour l’effet Jack Nicholson
dans « Mars Attacks. » de Tim Burton, l’acteur joue deux personnages contradictoires.
En revanche.
Le rôle d’Adèle pourrait être confié à une jeune actrice d’origine asiatique. Par
opposition sa mère est européenne. On comprendrait ainsi qu’Adèle est adoptée, la
portée de son premier dialogue prend alors toute sa mesure.
Le choix du rôle de Laura est totalement ouvert.
La Musique.
La musique intervient la première fois à la moitié du film, le personnage de Laura
écoute une version de « Metti Una Sera a Cena. » interprétée par Florinda Bolkan ; la
deuxième, une composition originale pour le générique de fin.
Je ne souhaite pas de musique additionnelle venant soulignée l’action.
« Metti Una Sera a Cena. » fonctionne comme un clin d’œil, en rappel avec la
tonalité du film qui est de dire, montrer, les choses les plus graves mais avec le plus grand
des sourires.
La couleur…
L’ouverture du film présente le personnage d’Adèle. Elle est en plein soleil. Dans
l’épilogue, le commissaire est au soleil, à la fenêtre de son bureau. Le soleil est traité
abrasif, pour le rendre comme asphyxiant. Il est la couleur qui ouvre et clos le film.
Le train, les gares et leurs verrières 1900 imposent une tonalité métal. Paris est une
ville grise, les trottoirs généralement tristes. Ils déterminent la couleur globale du film
mais il faudra en accentuer ou pas les contrastes qu’elle soit moins monotone.
La palette de couleurs se veut restreinte, de plus une partie de l’action se déroule
de nuit, afin de permettre un traitement esthétisant.
La technique…
Le film s’ouvre sur Adèle, sur le grain de sable qui va gripper le film. En trois plans,
il s’agit de la portraiturer comme de prendre le train avec elle pour très vite être au cœur
de l’histoire. Il s’agit d’être simple et direct.
Je souhaite tourner en HD pour une réalisation souple, pour mieux s’ajuster aux
nécessités de l’histoire comme aux décors. L’itinéraire choisi pour les besoins de la
narration est l’axe Hendaye-Paris en direction de Paris.
La caméra sera à l’épaule pour suivre les déplacements des acteurs comme le
mouvement du train.
Elle s’immobilisera dans les intérieurs, dans l’appartement de Guillaume, et mieux
saisir les interactions du couple qui se désagrège.
Cependant la caméra devra s’effacer devant les performances des acteurs.
Le cadre sera large pour décrire les gares, les extérieurs, serré pour les intérieurs,
en fonction des contraintes des décors que je souhaite naturels.
La prise de son s’effectuera e direct, surtout dans les gares et restituer ainsi toute
l’amplitude, la gamme des sons dans de tels espaces.
La durée du film s’estime à 15 minutes, les deux génériques compris.

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