Isabelle Sorente - Home • Alliance française Oost
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Isabelle Sorente « La littérature comme espace sauvage » jeudi 24 novembre 2016 Auditorium 61, Recollettenlei 3, 9000 Gent Génération ravagée. Portrait : Isabelle Sorente Polytechnicienne, ex-boulimique et exaviatrice, la cofondatrice de la revue «Ravages» creuse le thème de l’addiction. C’est en barbotant dans l’eau tiède du golfe de Gênes, où son avion était en train de couler après s’y être crashé, qu’Isabelle Sorente s’est dit in petto, nous la citons : «La vie est courte, continuer d’y rechercher de nouvelles formes d’intensité pourrait l’abréger davantage.» C’était il y a quinze ans. Avec trois de ses camarades de l’Ecole nationale de l’aviation civile, elle était en balade estivale dans un petit monomoteur. Au décollage à Gênes, une rafale de vent a déstabilisé le Robin DR-400 et Isabelle, aux commandes, n’a pas pu faire grand-chose. Sa trajectoire s’est alors incurvée au point de venir la déposer ici, dans ce petit studio de la rue Jacob à Paris, où nous la rencontrons et qu’elle n’occupe que pour y travailler. Elle y tisse avec une «joie ravageuse» une œuvre qui parle d’addiction, d’ogres et de sexe. Intense, sa vie l’était certainement à l’époque du crash. Elle avait 25 ans. Adorait le poker. Avait une passion pour la géométrie qui l’avait d’abord propulsée en prépa scientifique à Louis-le-Grand à Paris, puis à Polytechnique. Voie royale suivie sans même y penser par cette première de la classe, née à Marseille mais élevée à Paris par un père ancien commandant de pétrolier et une mère au foyer. A l’X, elle contracte trois nouvelles passions : la mécanique quantique, la physique des matériaux et un jeune camarade d’origine russe. Premier accident : l’amoureuse prend le pas sur la première de la classe. Ensuite, la voie royale (X plus une spécialisation aviation civile) se révèle être une impasse menant vers un mur épais : un poste de fonctionnaire au ministère des Transports. C’est alors, dirait une psychologie de bazar, que l’inconscient s’est rebellé et qu’Isabelle est devenue (authentiquement) boulimique : elle le restera de 20 à 28 ans. L’écrivaine de 40 ans préfère interpréter les choses comme 1 suit : «En me gavant, je mangeais l’espace que j’avais d’abord cherché dans la géométrie puis dans l’aviation.» Un grand espace plein de vide pour une jeune fille qui craignait de rester inassouvie à jamais. Aujourd’hui, si elle n’est pas complètement repue, l’apaisement est venu. La découverte des philosophies extrême-orientales, la méditation et les cures de silence l’ont ramenée au sol, ou l’ont peut-être emmenée plus haut. La fréquentation des Outremangeurs anonymes, groupe d’entraide pour boulimiques, lui a fait découvrir les autres, la compassion, la solidarité. La catastrophe de son addiction lui apparaît maintenant comme un salut, une expérience fondatrice qu’elle a analysée il y a deux ans dans le magazine Next avec ces mots définitifs : «Les addicts ne sont pas des malades. La vie les met plus brutalement que d’autres devant la nécessité de transformer ce qui les dévore.» Elle, c’était la nourriture, la «drogue des enfants sages». De culpabilité en humiliations, elle a découvert «les composants de la substance initiatique cachée dans le poison, pierres précieuses sur le chemin de la transformation : tout se transforme en capitulant». Sans doute la lecture des Upanishad et de la Bhagavad-Gîtâ fait-elle voir à Isabelle le meilleur côté des choses. De cette expérience, qu’elle dit avoir traversée comme Ulysse attaché au mât de son bateau pour écouter le chant des sirènes, elle a également tiré une hypersensibilité aux obsessions et aux comportements pathologiques chez les gens qui oscillent entre excès de confiance et excès d’émotions. Elle les voit venir comme d’autres repèrent les héroïnomanes à leurs pupilles en tête d’épingle. Elle a romancé l’addiction dans son premier livre paru en 2001, L, immédiatement accepté par les éditions JC Lattès. L’éditrice de la plupart de ses livres, Karina Hocine, dit avoir été séduite par «une énergie et une grille de lecture du monde très singulière, très stimulante». Dans son dernier ouvrage, un essai titré Addiction générale, Isabelle Sorente décrit une société devenue accro aux chiffres et au profit. «Aujourd’hui, on ne dépend plus d’une activité pour vivre, mais d’un résultat.» Voilà comment l’X défroquée est devenue comme une vigie de toutes nos aliénations. Elle dit avoir compris que l’addiction, c’était une énergie créatrice qu’elle avait retournée contre elle-même et que la solution à cette autodestruction, c’était le dialogue avec les autres, le collectif. Cette soif d’être-ensemble l’a fait s’associer en 2008 à l’écrivain Georges Marbeck et au journaliste Frédéric Joignot, son compagnon dans la vie, pour lancer une nouvelle revue : Ravages. Le premier numéro, consacré aux «pathologies de la République», s’ouvrait sur cette phrase rimbaldienne de Sorente : «Nous avons reconnu l’omniprésence du ravage dans nos vies et nos pensées, comme des navigateurs reconnaîtraient soudain qu’ils sont entrés dans des rapides.» Bel et singulier objet que cette revue qui veut recycler la noirceur en tonus et l’oppression en poèmes. Dans l’édito du dernier numéro, consacré au flicage technologique et biologique, Sorente lance : «Même les cauchemars se transforment et ouvrent des perspectives.» Cette profession de foi dessine l’exact négatif du fameux alexandrin de Victor Hugo : «L’ombre est noire toujours même tombant des cygnes.» Ne pas imaginer Isabelle Sorente en femme accablée, même si elle s’habille volontiers de noir. Georges Marbeck, 68 ans, convient que sa jeune camarade cultive «un sens du tragique assez poussé», mais il nuance aussitôt : «Son aspiration à la spiritualité, qui n’est associée à aucun culte précis, lui donne une force qui lui permet d’échapper à la gravité de sa perception dramatique du monde.» 2 Elle dit s’être trouvée dans l’écriture, qui lui assure à peu près de quoi vivre (elle est en disponibilité de la fonction publique). Elle jette de temps à autre un œil sur sa fiche Wikipédia, qu’elle complète à l’occasion mais où, par coquetterie peut-être, elle n’est pas allée rectifier sa date de naissance, qui la fait deux ans plus jeune. Sorente est un pseudo. Elle fait de sa vie post-addiction une grande expérience, sexuelle notamment. Elle écrit : «La sexualité est du domaine du sacré.» Traduction à l’oral : «La vertu de la liberté sexuelle et des aventures brèves, c’est qu’on y éprouve à la fois l’union et la séparation, l’amour et la solitude, le sucré et le salé : voilà les moments sacrés.» Le sexe serait «le dernier territoire sauvage» et les amants une «communauté inavouable» pour paraphraser Maurice Blanchot, un de ses auteurs de chevet, les autres étant Faulkner, Genet, Joyce Carol Oates, Sade. Dans l’épanouissement de sa nouvelle sagesse hindoue, Isabelle Sorente énonce tranquillement que le plus important pour elle, dorénavant, «c’est d’être un bon être humain». Elle clôt son essai Addiction générale sur cet enseignement : «Un monde plus humain est un monde plus vaste. […] Il suffit de se mettre à la place de l’autre qui passe, là-bas.» Là-bas, ces merveilleux nuages que l’on ne rencontre pas avec les avions. Par Edouard Launet - 12 avril 2011 Source : http://next.liberation.fr/livres/2011/04/12/generation-ravagee_728355 3 Bibliographie sélective Romans L, J'ai Lu, 2002 Une jeune femme, Lucrèce, décide de s'enfermer chez elle et de ne plus en sortir, seul moyen pour elle d'échapper enfin à l'enfer de la drogue. Mais la drogue ne se limite pas à certains produits. Elle embrasse la totalité des biens de consommation, y compris les plus courants. C'est l'affolante réalité de "L", la ligne de régime, de coke, de vêtements, de conduite, de carrière. La Prière de septembre, éditions J.C. Lattès, 2003 Paris à la fin de l'été. Pierre, directeur d'un groupe industriel, accepte d'aider son ami Jean, écrivain célèbre en quête d'un nouveau personnage. Il doit rencontrer, au centre de détention pour mineurs, Malka, une adolescente des quartiers de Marseille. Auteur d'un acte aussi monstrueux qu'incompréhensible, la jeune fille s'est enfermée dans le silence. Ouvrir les crânes, décortiquer les pensées de ses proches est devenu pour Pierre une seconde nature, son plaisir, sadique et indispensable. Pourquoi choisit-elle de se confier à lui ? Pourquoi lui raconte-t-elle Marseille et la Méditerranée, la beauté fatale de Samira, la rage de ses frères, la malédiction du mauvais œil ? Au fil des rendez-vous, chaque lundi de septembre, tous les personnages de cette aventure se dévoilent, se retrouvent face à leurs propres abîmes. Face au Sud qui vit en eux. Sensuel et poétique, ce roman envoûtant nous plonge dans le désespoir et le lyrisme des enfants de l'immigration, comme dans les jeux glacés des hommes de pouvoir. Au-delà des souffrances, la rencontre avec l'autre. Le Cœur de l’ogre, éditions J.C. Lattès, 2004 Parfois, après la messe, il me faut marcher tant les chants me transportent. A grands pas, dans la forêt, m'abasourdir de mouvement. Parfois des heures entières, jusqu'à la nuit tombée. Un soir, à mon retour, ma mère est si inquiète qu'elle crie en me voyant. Toute la journée, elle a eu peur. J'ai cru que tu avais été enlevée par un ogre, dit-elle en me serrant trop fort et en pleurant, malgré sa colère. L'ogre était dans vos bras, mère, et vous ne le saviez pas. Histoire passionnée d'une aventure intérieure, à la fois journal, courtes nouvelles, pièce de théâtre, ce roman en trois dimensions pose la question du mal et de la jouissance : la question de l'appétit. Depuis l'enfance, Isabelle, l'héroïne, est possédée par l'appétit. Les livres, les mathématiques, le mouvement, la boulimie adolescente, le plaisir, les jeux dangereux, l'amour fou. De quoi nourrir une ogre de vie. Jusqu'au jour où elle découvre Gilles de Rais, la Barbe-Bleue, l'Ogre assassin. Si un ogre a pu aller aussi loin dans le mal, jusqu'où ira-t-elle ? Jusqu'où iront les ogres contemporains ? Jusqu'où irons-nous? 4 Panique, éditions Grasset, 2006 Que se passe-t-il lorsque les gens se mettent à hurler sans raison dans la rue, qu'un artiste projette sur les murs les courbes des émeutes mondiales, qu'un requin, enfermé dans un aquarium au milieu d'une agence de publicité, menace de briser sa prison ? Dans un monde performant, médiatique, où la peur règne de façon confuse, les horloges commencent subrepticement à se dérégler... Jérôme, passionné de mythologie, rêvait d'un destin et d'une existence intense. A vingt-quatre ans, par réalisme, il est en train d'y renoncer. Sa journée de travail achevée, il passe des nuits blanches à tenir son journal, où il écrit sur la panique. Il va jusqu'à l'invoquer. L'irruption de Mandés, un homme énigmatique et provoquant, va bouleverser son existence, mais aussi accélérer le dérèglement des événements... Dans un gigantesque embouteillage, les conducteurs se rendent compte qu'ils ont tous fait le même cauchemar. Un changement de composition de l'atmosphère est annoncé sur des milliers d'affiches... Et la panique advient. Dans un monde rationnel, aveugle à son auto-destruction, la panique règne, omniprésente, embusquée derrière les vies programmées. Celle-ci - nouvelle épreuve initiatique des temps dangereux - révèle les personnages, chacun devant affronter ses propres énigmes. Révélations sentimentales, sensuelles, psychanalytiques, pour toucher enfin, dans une ambiance d'apocalypse jubilatoire, à la créature mythologique qui sommeille en chacun d'entre nous. Transformations d’une femme, éditions Grasset, 2009 Quand tombent les masques d'amoureuse, de mère ou de fille douce, se révèlent des êtres changeants. Dans ce roman-manifeste, Isabelle Sorente explore les secrets des femmes. La géométrie variable du désir. Un féminin en perpétuelle transformation. 5 180 jours, éditions J.C. Lattès, 2013 180 jours, c'est le temps qui sépare la naissance d'un porc de sa mort à l'abattoir. Ce sont aussi les six mois qui font basculer la vie d'un homme. Quand Martin Enders accepte de se rendre dans un élevage industriel pour les besoins de son travail universitaire, il n'imagine pas que le cours de sa vie va s'en trouver bouleversé. Par les secrets que lui révèle Camélia, le porcher. Et par les quinze mille bêtes enfermées dans les différents bâtiments. Fondé sur la propre enquête de l'auteur, dévoilant le quotidien surnaturel des animaux dans les systèmes de production industriels, 180 jours est l'histoire d'une amitié entre deux hommes que tout semblait séparer, mais aussi celle de leur rapport aux bêtes. Avec ce roman, Isabelle Sorente nous entraîne au bout des départementales, dans les couloirs inavouables de notre modernité, où montent les voix de ceux qui sont privés de parole. La Faille, éditions J.C. Lattès, 2015 Lucie Scalbert était la plus belle fille du lycée. Avec un je ne sais quoi de dingue dans le regard. Je n’ai pas été surprise qu’elle devienne comédienne, je l’ai perdue de vue alors que le succès semblait l’attendre. Voilà que je la retrouve cinq ans plus tard. Elle n’est plus que l’ombre d’elle-même. Elle a abandonné sa carrière, elle prononce le nom de VDA, son mari, avec un mélange d’effroi et de rancœur. Ce vieillissement précoce, cette voix enfantine, ce rire désespéré : je comprends que c’est cela, une relation d’emprise. Ce qui fascine une romancière, en l’occurrence, Mina Liéger, mon double fictionnel, c’est ce lien étrangement raisonnable qui unit une femme à un homme qui la rend folle. À mesure que je reconstituais l’histoire de Lucie Scalbert, il devenait évident que ce lien relevait moins de la psychologie que de la possession : une force mettait Lucie à la merci des hommes dont elle tombait amoureuse. Ce rapport destructeur produisait chez ceux qui en étaient témoins un sentiment de déjà-vu, comme si nous en reconnaissions l'empreinte dans nos fauxsemblants et nos secrets de famille, et jusque dans les événements qui bouleversaient nos vies. L'emprise de VDA sur Lucie obéissait à des lois trompeuses, cruelles et romanesques qui tissaient la toile dans laquelle nous étions pris. 6 Essais La femme qui rit (le marché noir de la réalité), éditions Descartes & Cie, 2007 La femme qui rit est un essai qui remet en question la littérature récente, surtout américaine, sur le genre. Qu'est-ce qu'une femme, un homme ? La réponse de l'auteur n'est pas théorique, elle est éprouvée. Ce livre raconte une expérience de travestissement, en tant que femme et écrivain, un déguisement de corps et de mots. On ne peut jamais voir le réel, il apparaît toujours travesti. Vouloir déclarer la réalité, la passer à la douane du binaire, du genre, de la race, n'est-ce pas commettre un crime contre l'incertitude, contre l'humain, contre la vie même ? Addiction Générale, éditions J.C. Lattès, 2011 « Nous vivons sous l’emprise du calcul permanent. Du poids idéal en passant par le taux de fer dans le sang, le quotient intellectuel, la surface de l’appartement, la haute résolution de l’écran, l’extension de mémoire, le forfait 12h illimité le week-end, jusqu’aux milliards d’euros du réchauffement climatique, tout ce que nous touchons se transforme en chiffres. Qu’un nuage de cendres traverse le ciel d’Europe, voilà que des centaines de calculateurs sont lancés. Partout les algorithmes se mettent à tourner pour calculer le manque à gagner des compagnies aériennes. Que cette activité se justifie par une raison économique ne doit pas cacher l’autre vérité, celle qui sort du champ calculable : la transformation instantanée d’un nuage en série de chiffres. Nous transformons le corps en poids, l’intelligence en performance, le passé en code génétique et nos angoisses d’avenir en polices d’assurance et en calcul de risques. Voilà ce qu’on appelle à tort le réalisme, la référence obligatoire à des valeurs numériques, sans lesquelles nos perceptions comme nos pensées paraissent invalides. La raison dépend d’un résultat, la raison est devenue dépendante. » Dans cet essai aussi inspiré que stimulant, Isabelle Sorente nous invite à retrouver le chemin de la raison, celui qui nous rapprocherait des autres et de notre humanité. Se mettre à la place d’autrui, éprouver la compassion, est notre seule arme. Etat sauvage, Indigène éditions, 2012 "Le féminin est un entraînement radical à la liberté." Dans cet essai subversif écrit d'une plume joyeuse, fiévreuse, Isabelle Sorente prend le contrepied de l'axiome qui fait de la femme le "sexe faible", pour révéler la puissance acquise au fil des siècles et au cœur des contraintes : le conditionnement du féminin se renverse pour devenir une force, un exercice spirituel d'un genre nouveau qui ouvre sur des perspectives d'action inédites. Source : www.amazon.fr 7 A la place du porc. « 180 jours », d'Isabelle Sorente LE MONDE DES LIVRES | 25.09.2013 | Macha Séry Révélé par la presse mi-septembre, le fait divers a pu faire sourire. Un porcher atteint de surdité a fait condamner son employeur, coupable de l'avoir exposé, sans protection, au bruit infernal des cochons six jours sur sept. Lors de l'audience, le président du tribunal des affaires de Sécurité sociale de Lonsle-Saunier (Jura) avait souligné que l'ouvrier quinquagénaire travaillait dans des "conditions incompatibles avec la dignité humaine". Tel est précisément le cœur du roman passionnant d'Isabelle Sorente, 180 jours, soit la durée de vie d'un porc de la naissance à l'abattoir : comment ne pas faire des cauchemars, comment ne pas perdre la raison ou la sensibilité, lorsque l'on travaille au sein d'une porcherie industrielle ? Un récit sur la filière porcine ? Pouah ! On s'en boucherait presque le nez. Avouons-le, ce roman – car c'en est un, et non une enquête sociologique habillée d'épithètes – relève de cette catégorie de livres qu'on laisse d'abord en souffrance. Par stupide prévention, dégoût anticipé, volonté délibérée d'ignorer comment vivent et meurent les cochons, ainsi que les hommes qui s'affairent auprès d'eux dans des bâtiments automatisés où même la lumière du jour ne pénètre pas. Ne rien savoir de ses séjours en province, ne pas voir ce qu'il voit : ce sont aussi les premiers réflexes de l'entourage de Martin Enders, professeur de philosophie dans une université parisienne, lorsque le directeur de son département propose à celui-ci de visiter... Source : http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/09/25/a-la-place-duporc_3484580_3260.html#2fSBYHWuamwcc5r2.99 Ecoutez Isabelle Sorente chez Elisabeth de Fontenay dans l’émission « Vivre avec les bêtes » sur France Inter à propos de 180 jours : https://www.franceinter.fr/emissions/vivre-avec-les-betes/vivreavec-les-betes-29-septembre-2013 Regardez une courte interview avec Isabelle Sorente à propos de La Faille : https://www.youtube.com/watch?v=Rpaxbis0MOs 8